.Article de om.net du 05 avril 2015 |
Quelle déception !
Au terme de deux mi-temps inégales, les Olympiens auteurs d'une superbe première période ont baissé pavillon en encaissant deux buts en trois minutes dès le retour du vestiaire. Rageant ! L'arbitre a encore oublié un penalty pour l'OM. Une énorme déception. Comment expliquer cet acte manqué au terme d'un match où chaque équipe a eu sa mi-temps ? Le football a livré sa vérité, elle ne nous convient pas, mais il faut l'accepter. Nous avons été portés par le visage et les yeux de Gignac après son deuxième but au moment de sa communion avec les supporters. Il y avait tout dans ce regard : la détermination, la volonté de soulever un stade exceptionnel, beau comme jamais à l'heure de l'entrée des équipes grâce à un tifo d'une autre planète. Dans une ambiance volcanique, les Olympiens ont entamé le match avec les bons ingrédients. Un pressing intéressant, pas effréné, mais réfléchi, avec des rôles bien définis dans le marquage individuel. Le travail défensif de Gignac et Payet pour contrarier les premières relances parisiennes a été efficace. Les Olympiens ont surtout été réalistes. Ils ont concrétisé leurs deux occasions en but. Une tête rageuse de Gignac sur un centre de Payet, une récupération de Romao pour lancer Gignac dans la profondeur. Deux buts, entrecoupés par l'égalisation de Matuidi. Hélas ! En laissant du champ libre au milieu de terrain parisien, les Olympiens ont été aussitôt sanctionnés. L'envie était là. Les Olympiens avançaient, sans toujours être justes à l'approche de la surface adverse, mais ils pesaient sur le match, à l'image encore d'une tête de Gignac, claquée par Sirigu. Tout s'est écroulé à la reprise. Un coup de pied arrêté, un temps de retard sur Marquinhos dans la surface et la guigne : Morel, à la lutte avec Ibrahimovic, dévie dans son but un centre. En trois minutes, les Parisiens passent devant et s'approprient la deuxième mi-temps. Les Olympiens semblent assommés, tentent mais ne se créent pas d'occasions. Mandanda intervient à plusieurs reprises, car les Parisiens, très habiles dans les petits périmètres, mieux positionnés sur le terrain, se créent des occasions. Ils contrôlent le pressing olympien moins intense. Les Olympiens courent, distendent le bloc, s'essoufflent. Malins, les Parisiens gagnent du temps sur toutes les fautes, sur tous les renvois aux 5,5m. Ils bénéficient même de l'indulgence de M. Buquet, oubliant de siffler une main dans la surface. Une erreur d'arbitrage de plus contre l'OM, après le but non accordé contre Lyon. Les Olympiens se sont battus, mais en ne pesant plus dans la surface parisienne après le repos, en perdant le match dans la gestion émotionnelle, il a été difficile de contrarier le cours du temps. Rien n'est perdu. Il devient difficile de croire au titre, la Ligue des champions reste d'actualité. Il est nécessaire de s'y accrocher. Jusqu'au bout. Pour remercier ce public formidable. Il a encore prouvé ce soir être le meilleur de France. De loin, de très loin... Auteur : Thierry Muratelle |
____________________________________________________________ |
|
Article de laprovence.com du 05 avril 2015 |
.
L'OM va longtemps le regretter...
Les joueurs y auront cru, les plus de 65 000 spectateurs présents au Vélodrome aussi. Dans une ambiance absolument folle dans l'antre marseillais, l'OM s'est incliné face au PSG (2-3) dans un magnifique Clasico que les Olympiens auraient pu remporter. Grâce à deux buts du buteur maison André-Pierre Gignac, l'OM menait (2-1) à la pause et laissait présager le meilleur à ses supporters. Mais la donne a très rapidement changée et le PSG a très rapidement repris les commandes du match en début de seconde période. Avant de ne plus jamais les lâcher. Après un tifo exceptionnel étendu dans les travées d'un Vélodrome plein à craquer, le rythme de la partie est rapidement donné. Pressing, tacles et autres gestes techniques, la première mi-temps du match est de haute volée, digne d'un match de Ligue des Champions. Les coéquipiers de Steve Mandanda ont tout de même du mal à développer leur jeu d'entrée, trop préoccupé à bien défendre individuellement sur les joueurs parisiens. Puis, tout va très vite. A la demi-heure de jeu, Gignac amorce un long une-deux avec Payet qui lui adresse un centre parfait. APG s'impose physiquement devant Marquinhos et catapulte, de la tête, le ballon dans le but de Salvatore Sirigu (1-0). Le match est complètement lancé et le PSG ne va pas mettre longtemps à revenir au score. Seulement cinq minutes après l'ouverture du score, Blaise Matuidi va éteindre le Vélodrome. L'international français, très bon ce soir, efface Dja Djédjé d'une feinte de frappe avant d'enrouler une merveille de frappe, du pied droit, dans la lucarne opposée d'un Mandanda qui ne peut qu'effleurer le ballon (1-1). Un but qui aurait pu mettre un coup au moral des joueurs marseillais mais c'était sans compter sur la grinta olympienne. Romao récupère haut un ballon dans les pieds de Pastore et lance une nouvelle fois Gignac (42'). Le Fosséen fixe Sirigu avant de le battre tranquillement du pied droit et d'aller laisser exploser sa joie devant ses supporters (2-1). Des regrets, beaucoup de regrets Au retour des vestiaires, les Parisiens sont les premiers à revenir sur la pelouse, preuve de leur détermination. Et en quelques secondes, l'OM va laisser échapper ce match qu'il avait en main. C'est d'abord (49') le Brésilien Marquinhos qui va égaliser sur un coup-franc tiré par Ibrahimovic et dévié par Fanni (2-2). Et comme si cela ne suffisait pas, à peine trois minutes après l'égalisation, le PSG va prendre les devants. Centre de Pastore venu de la gauche et c'est le pauvre Jérémy Morel, pressé par l'attaquant suédois, qui vient couper la trajectoire du ballon dans son propre but (2-3). L'arbitre de la rencontre, Ruddy Buquet, aurait ensuite pu accorder un pénalty aux Olympiens après une main de Marquinhos dans la surface. Un regret de plus... Si l'OM n'a pas su tenir un score pourtant à son avantage, le PSG le fait lui parfaitement. Les entrées d'Ocampos, Alessandrini et Batshuayi, venus dynamiter l'attaque olympienne, n'y feront rien. La bande à Bielsa s'incline et laisse s'échapper le PSG au classement, deuxième avec cinq points d'avance. Mathématiquement, l'OM peut encore jouer le titre. Pour cela, il faudra remporter les sept finales qu'il lui reste à disputer. Auteur : Kevin Duran |
.