OM1899.com

.Article de om.net

du 24 avril 2015

 

Le cauchemar 

L'OM s'incline 5 buts à 3 face à Lorient au stade Vélodrome en ouverture de la 34e journée de Ligue 1 2014-15. Les Olympiens sont pourtant revenus au score à deux reprises avant de craquer dans les dernières minutes.

Après trois revers consécutifs, les Olympiens veulent se reprendre en l'emportant face à Lorient devant leur public. Pour y parvenir, Marcelo Bielsa innove avec un 4-3-3 composé notamment d'Ayew sur la gauche de la défense, d'Imbula en sentinelle et, devant lui, de Payet et Lemina en relayeurs. Les choix du coach argentin sont résolument offensifs. L'effet est visible sur la pelouse. L'OM démarre la rencontre pied au plancher, asphyxie Lorient dans sa moitié de terrain et se procure très vite plusieurs occasions.

Pourtant, les Merlus, à la suite d'une action limpide en une touche de balle ponctuée par une frappe superbe de Jordan Ayew, ouvrent le score après seulement 10 minutes de jeu. Cruel.

Trois minutes plus tard, Bellugou double la mise et assomme les Olympiens. Incroyable. Nul n'aurait osé prédire un tel scénario et pourtant...

Poussé par ses supporters, l'OM n'abdique pas et se livre complètement, mais peine à s'approcher des buts de Lecomte. Les Lorientais font bloc, se battent sur chaque ballon et restent à l'affut de la moindre opportunité pour jaillir en contre.

A la demi-heure de jeu, Djadjédjé, visiblement touché à la cuisse, cède sa place à Romao. Les pépins s'accumulent.

Le temps passe, la mi-temps approche et les Olympiens restent stériles. Le public attend une réaction plus tranchante de ses joueurs et commence logiquement à s'impatienter. Quand l'arbitre renvoie les deux équipes aux vestiaires, la première bronca de l'histoire du nouveau stade Vélodrome est assourdissante. L'OM doit se réveiller.

Après la pause, Marcelo Bielsa sort Thauvin et fait entrer Ocampos à sa place. Les supporters reprennent leurs encouragements et les Olympiens le monopole du ballon. Ces derniers se montrent tout de suite dangereux, mais manquent de justesse dans le dernier geste pour trouver le cadre. La réussite les fuit cruellement, à l'image d'Ocampos, loupant un but "tout fait" à la suite d'une passe parfaite de Payet.

La situation parait inextricable, puis, comme un symbole, André Ayew redonne de l'espoir aux siens en réduisant la marque peu avant l'heure de jeu, en propulsant de la tête dans les filets de Lecomte un coup franc de Payet renvoyé par le poteau.

Dans tous les bons coups, Payet voit ensuite le portier lorientais repousser un nouveau coup-franc avant d'en déposer un autre sur la tête de Morel, lequel égalise dans une ambiance de folie.

La joie est de courte durée. Philippoteaux, au terme d'un slalom surprenant, redonne l'avantage aux Merlus quelques instants plus tard.

Marcelo Bielsa décide alors de jouer le tout pour le tout en sortant Lemina pour faire entrer Batshuayi. L'OM évolue dès lors avec 3 défenseurs, Imbula en sentinelle et 6 attaquants.

Un choix risqué, mais payant. Un temps. Le jeune Belge marque peu de temps après son entrée en jeu en déviant de la tête un long ballon de Romao. Ce match est complètement fou.

Le sort semble avoir tourné en faveur de l'OM, mais la soirée tourne au cauchemar. Jordan Ayew et Autret annihilent coup sur coup tout espoir de victoire pour les Olympiens.

Le tableau d'affichage s'arrête à 3-5. On ose à peine y croire. La défaite est lourde. Les supporters n'ont même plus la force de siffler. La fin de saison s'annonce compliquée, elle avait pourtant si bien commencé. Ça fait mal.

Auteur : Allan Chaussard

____________________________________________________________

 

 

Article de laprovence.com

du 24 avril 2015

.

L'OM lourdement battu par Lorient ! (3-5)

 

Incroyable ! Honteux ! Face à une équipe lorientaise relégable avant la rencontre, l'OM, en quête de podium, s'est fait corriger (3-5) sur sa pelouse. Quatrième défaite consécutive pour des Olympiens qui voient leurs rêves de podium s'éloigner presque définitivement et pourraient même être reléguer à la cinquième place à la fin de cette 34e journée de Ligue 1.

Qui l'aurait cru ? Alors que cette rencontre face à Lorient, en perdition ces dernières semaines, représentait le match parfait pour regagner de la confiance et reprendre par la même occasion la troisième place de Ligue 1 en mettant la pression sur Monaco, l'OM plonge dans une crise inquiétante. D'entrée, les quelques 40 000 supporters venus au Vélodrome sentaient rapidement que la soirée n'allait pas se passer comme prévu. Pris à la gorge par des Merlus remontés comme des pendules, l'OM craque très rapidement (9'). Et, comme un symbole, c'est Jordan Ayew, ex-Olympien, qui ouvre le score pour les Bretons après une belle action conclue par un tir de l'extérieur de la surface qui surprend Mandanda. Premier coup de froid sur le Vél'. Comme si cela ne suffisait pas, Lorient double la mise dans la foulée (14') et plonge encore plus l'OM dans le doute. Sur un coup-franc anodin, Ayew gagne son duel avec Morel qui remet malencontreusement le ballon devant le but où Bellugou surgit pour placer sa tête et battre Steve Mandanda (0-2).

La première mi-temps se poursuit et l'OM affiche un visage indigne d'une équipe qui vise la Ligue des Champions. Battus dans tous les duels par des Lorientais à l'envie bien plus importante, l'OM rentre péniblement aux vestiaires sous les sifflets de tout un stade. Après la pause, Florian Thauvin, encore très décevant ce soir, laisse sa place à Lucas Ocampos.

Une deuxième mi-temps absolument folle

La deuxième période commence sur les chapeaux de roue. L'OM revient avec un autre visage et pousse pour revenir au score au plus vite. Les fautes se succèdent et sur un coup-franc de Payet c'est l'Argentin Ocampos qui rate l'immanquable, seul face au but vide. Signe aussi que tout va mal en ce moment. Heureusement, quelques minutes plus tard (59') Payet se charge d'un nouveau coup-franc, voit son centre-tir heurter le poteau et c'est l'autre Ayew, André, qui vient pousser le cuir au fond des filets d'une petite aile de pigeon (1-2). Le Ghanéen, toujours aussi combattif, redonne de la voix à son public.

L'OM donne tout pour égaliser et voit ses efforts rapidement récompensés. Encore à la baguette, Payet dépose un coup-franc sur la tête de Jérémy Morel qui ouvre son compteur but cette saison (2-2).A ce moment-là, tout le monde pense que l'OM a fait le plus dur et va pouvoir se défaire des Bretons. Mais, l'équipe de Sylvain Ripoll était très loin d'avoir dit son dernier mot ! A peine deux minutes après l'égalisation, l'OM retombe dans ses travers. Nicolas Nkoulou rate d'abord sa relance et est ensuite complètement figé devant Romain Philippoteaux qui vient battre Mandanda d'un tir croisé (2-3).

Marcelo Bielsa tente ensuite le tout pour le tout en lançant Michy Batshuayi à la place de Mario Lemina. Coaching rapidement payant (76') puisque le Belge égalise sur l'un de ses premiers ballons d'une tête après un long ballon de Romao (3-3). "El loco" croyait tenir la bonne formule mais il a peut-être oublié qu'il fallait également défendre. Avec seulement trois défenseurs sur la pelouse en fin de rencontre, l'OM va complètement craquer par deux fois. C'est d'abord Jordan Ayew qui vient inscrire un doublé (83') après avoir mystifié Romao et Nkoulou par ses dribbles et Mandanda d'un petit piqué du pied gauche (3-4). Autret viendra tuer les derniers espoirs olympiens en toute fin de match (87'). Les supporters quittent leurs sièges tandis que les derniers attendent le coup de sifflet final pour délivrer aux joueurs une bronca que l'on n'avait plus entendue depuis quelque temps au Vélodrome.

L'OM s'embourbe un peu plus dans une situation très compliquée. Que c'est dommage pour une équipe championne d'automne dont on disait tellement de bien en 2014. Depuis, l'OM est méconnaissable et très loin de mériter cette place en Ligue des Champions tant convoitée. Désormais, il faudra plutôt penser à l'Europa League. Mais à ce rythme-là, cette saison pourrait très très mal se terminer...

Auteur : Kevin Duran

.

-------------------------------------

L'affaire des maillots

Avant le début de la rencontre, Monsieur Ennjimi me demande si en plus du maillot que j'ai réussi à lui obtenir à mon arrivée à l'OM en qualité de responsable de l'accueil des arbitres pour souhaiter la bienvenue aux arbitres, il lui serait possible d'en avoir 4 ou 5 de plus et d'ajouter : "s'il faut les payer, je les paie". Je lui explique qu'il était dans mes prérogatives de lui en offrir un mais pas cinq. Je lui demande de me donner les tailles, les noms, la couleur du maillot (domicile/extérieur). Je délègue un collaborateur pour se rendre à la boutique du stade afin de chercher ces maillots avec en retour la facture."

-Et ensuite ? Saïd Ennjimi devait être satisfait ?

"Je lui ramène le sac avec les maillots ainsi que la facture que je laisse sur la table. Il m'a demandé ensuite de savoir si ces maillots pouvaient être dédicacés. Je lui répond que je ferai mon possible à l'issue de cette rencontre. L'OM s'incline à domicile contre Lorient 5-3 et les joueurs, dont le nom était inscrit sur les maillots demandés étaient très touches par cette défaite et ne souhaitaient pas s'arrêter pour signer ces maillots. J'en fais alors part à Monsieur Ennjimi avec politesse comme je le fais depuis plus de 8 ans maintenant sans avoir rencontrer un problème et lui repose les maillots sur la table. Je tiens à préciser cela car il a certifié que je lui aurais jeté ce qui est totalement faux. Quelques minutes s'en suivent et l'un de ses assistants vient me chercher dans mon bureau et me dit : " Saïd veut te voir ! ". Je vais voir Monsieur Ennjimi, qui en rentrant dans son vestiaire tient dans une main le sac et dans l'autre la facture et me dit : "Pas signés, ça ne m'intéresse pas. Tu reprends tes maillots et ta facture."

-Vous aviez pourtant fait votre possible vis-à-vis de Saïd Ennjimi ?

"Je reprends donc les maillots et j'en fais part à quelqu'un du staff car ces maillots avaient été floqués pour lui spécialement. Puis il y eut l'épisode du kiné de l'OM qui se fit renvoyer comme un malpropre du vestiaire par Monsieur Ennjimi qui décida en sortant du vestiaire apres sa douche de ne pas dîner en notre compagnie et de rentrer en taxi car on lui aurait manqué de respect en ajoutant " ça ne va pas en rester là", pensant grâce à ses relations privilégiées avec le Président Labrune qu'il mettait souvent en avant, que nous allions subir ses foudres...

Auteur : Claude MEDAM (commissaire aux arbitres à l'OM)

 -------------------------------------------------

 

 

 

 

 

 

 

Toute reproduction intégrale ou partielle des textes ou photos est strictement interdite.