.Article de om.net du 10 mai 2015 |
Cet OM mérite le podium ! L'OM, mené dès la première minute de jeu, mais soutenu par un public unique, s'impose grâce à un dernier quart d'heure de folie et des buts d'Ayew et Alessandrini. Le podium est toujours accessible. "Vaincre pour ramener l'Europe au Vel ". Le message sur le tifo des supporters du virage Sud est on ne peut plus clair. Problème, l'OM se complique rapidement la tâche en concédant l'ouverture du score après moins d'une minute de jeu, à la suite d'un cafouillage à l'entrée de la surface dont profite parfaitement Moutinho. L'entame est terrible pour l'OM, mais elle ne douche en rien la ferveur du public, ni les intentions offensives de la bande à Bielsa. Contraints de l'emporter pour croire encore à l'Europe, les Olympiens ne se laissent pas abattre et confisquent le ballon à leurs adversaires. Ils sèment à plusieurs reprises le trouble dans la défense monégasque, mais cette dernière reste fidèle à sa réputation, solide. Les centres de Mendy et Lemina, les percussions balle aux pieds de Payet et Ayew ou les frappes de Gignac et Alessandrini représentent de réelles opportunités d'égaliser, mais manquent de force ou de précision pour tromper Subasic et ses coéquipiers. Dans un fauteuil, Monaco attend l'OM, l'aspire pour mieux le prendre en contre. Heureusement, Mandanda, impuissant sur l'ouverture du score, reste vigilant pour maintenir son équipe dans la rencontre sur les temps forts adverses. Les Olympiens sont bien dans leur match. Ils mettent de l'impact dans les duels, dont ils sortent souvent vainqueurs, restent solidaires et font les efforts offensifs et défensifs avec une grande solidarité. Il ne manque pas grand-chose pour renverser la situation. Ce petit rien n'arrive pas en première période, mais il reste encore 45 minutes pour le trouver. Touché au genou en fin de première période, Lemina ne peut reprendre la partie. Rod Fanni le remplace. Les coups durs s'accumulent et les solutions s'amenuisent pour Marcelo Bielsa. L'OM, comme lors des 45 première minutes, prend la contrôle du jeu, mais s'expose en permanence aux sorties de balle rapides et fluides des joueurs de Jardim. L'horloge tourne et Subasic est bien tranquille dans son but. Gignac laisse alors sa place à Batshuayi. Dans un style différent de celui de son aîné, le jeune Belge tente de déséquilibrer la défense adverse, mais sans succès. Il faut attendre l'heure de jeu pour enfin voir une réelle occasion avec deux ballons successifs boxés par Subasic. C'est trop peu pour faire la différence, alors Marcelo Bielsa intervient à nouveau en effectuant son dernier changement et lance Thauvin à la place d'Imbula. Désormais alignés en 4-3-3 avec Romao en sentinelle soutenu par Payet et Ayew en relayeurs, les Olympiens continuent à chercher la faille dans le système des hommes du Rocher. Ils finissent par la trouver à dix minutes du terme sur un nouveau coup de boule d'Ayew à la réception d'un centre peu académique, mais efficace, d'Alessandrini. Le Vélodrome s'embrase et entonne alors un "Aux Armes !" frissonnant. Il reste peu de temps, mais l'OM peut encore arracher la victoire. Il en a l'occasion sur une contre-attaque éclaire de Thauvin et Alessandrini, mais la passe de ce dernier est trop profonde pour son partenaire. Deux minutes plus tard Alessandrini se rattrape en transformant une offrande de l'oublié des Trophées UNFP, Dimitri Payet. Malchanceux depuis le début de la saison, Alessandrini délivre le stade Vélodrome. Tous ses partenaires, même les remplaçants, le rejoignent pour célébrer son but avec lui au pied du virage Nord. L'ambiance est exceptionnelle, mais le temps additionnel parait interminable. L'OM, porté par une ferveur incroyable, jette ses dernières forces dans la bataille pour contenir les assauts monégasques, puis l'arbitre siffle la fin de la rencontre. Les supporters laissent exploser leur joie et communient pleinement avec leurs joueurs. Les Olympiens, biens mal embarqués dans cette rencontre, s'imposent au terme d'un final haletant. Grâce à cette victoire, La fin de saison le sera aussi. Ces joueurs, dirigés par cet entraîneur, soutenus par ce public, dans ce stade ne laissent pas de place au doute : l'OM mérite de terminer sur le podium ! Auteur : Allan Chaussard |
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Article de laprovence.com du 10 mai 2015 |
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L'OM s'offre Monaco sur le fil Dans la douleur et après avoir été mené, l'OM s'est imposé face à Monaco (2-1) et rêve encore de la troisième place du championnat. |
L'OM y a cru jusqu'au bout ! Dans l'obligation de l'emporter ce dimanche face à Monaco, l'équipe de Marcelo Bielsa s'est faite peur mais l'emporte finalement (2-1) et rêve encore de la troisième place du classement. Décevant et après avoir concédé l'ouverture du score dès la 46ème seconde de jeu, l'OM s'est bien repris en seconde période pour venir à bout d'une belle équipe de Monaco et assurer ces trois points essentiels dans ce sprint final. Les 63 000 spectateurs venus supporter l'OM au Vélodrome ont pourtant été très vite refroidis. Moins d'une minute après le coup d'envoi, Lemina se gêne avec Nkoulou et renvoie mal un ballon devant la surface. Le Portugais Joao Moutinho traîne dans les parages, récupère et envoie une frappe puissante à ras de terre qui vient tromper Steve Mandanda (0-1). Le match est lancé mais les solutions olympiennes sont infimes tant Monaco défend bien et sait gérer ce genre de score, surtout à l'extérieur. Le jeu olympien penche énormément à gauche en début de match mais les centres de Mendy ne trouvent jamais preneur. L'OM se fait même peur et c'est son capitaine et portier, Steve Mandanda, qui est obligé de sauver les siens devant Anthony Martial venu le défier après un ballon mal repoussé par Ayew (22'). Les Olympiens se montrent enfin avec une frappe de Romain Alessandrini, légèrement déviée par la tête de Raggi, que vient stopper Subasic d'une main ferme (24'). La première mi-temps est compliquée pour l'équipe de Bielsa qui cherche constamment des solutions pour surprendre le bloc monégasque. Les occasions olympiennes se font très rare et le score aurait même pu être plus lourd à la pause. Dans les arrêts de jeu, c'est le poteau gauche de Mandanda qui entretient les espoirs des Phocéens en repoussant une frappe de Bernardo Silva seul dans la surface après un cafouillage. Au retour des vestiaires, Bielsa sort Mario Lemina et laisse le couloir droit de la défense à Rod Fanni. Le premier quart d'heure est totalement insipide avec un OM toujours pris dans l'étau monégasque. Anthony Martial en profite pour s'essayer à son tour à la frappe après avoir effacé Jérémy Morel d'un crochet. Heureusement pour Mandanda, le tir puissant de l'attaquant monégasque ne fait que frôler son poteau (60'). De retour dans le groupe après son éviction la semaine dernière à Metz, Florian Thauvin fait son entrée à la place de Giannelli Imbula et dynamite complètement le jeu (64'). A un quart d'heure de la fin, l'ancien Bastiais part seul et mystifie toute la défense de Monaco avant d'entrer dans la surface et d'ajuster un petit centre vers la droite où Batshuayi, entré en jeu, et Alessandrini se gênent et ne peuvent reprendre le cuir. Dans la foulée, Thauvin, encore lui, s'infiltre dans la surface mais l'Olympien est trop long pour déclencher son tir et se voit contrer par Abdennour. Le défenseur tunisien se blessera d'ailleurs sur cette action et devra laisser sa place. Le match s'emballe et c'est le soldat Ayew, au coeur immense, qui vient délivrer le stade Vélodrome en égalisant, de la tête bien sur, après un centre d'Alessandrini (79'). Même s'il est régulièrement trop fébrile, l'OM sait pousser en fin de match. Après une énorme occasion manquée par Alessandrini qui sert mal Thauvin sur un contre de 60 mètres, c'est finalement bien le pur Marseillais Romain Alessandrini qui va faire exploser tout un peuple. Le meilleur passeur décisif du championnat Dimitri Payet est sur la droite de la surface et efface son vis-à-vis avant de distiller un caviar de passe en retrait vers l'ancien Rennais. Alessandrini n'a qu'à mettre son pied en opposition pour donner l'avantage aux Phocéens (87'). Dans la douleur, l'OM l'emporte avec son coeur devant son public. La première victoire au Vélodrome depuis plus de trois mois et un succès devant Evian. Trois points plus qu'importants pour la bande à Bielsa qui va devoir se battre jusqu'au bout pour remonter sur la dernière marche du podium de la Ligue 1. Auteur : Kevin Duran |
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