Tirs aux buts |
Grenoble |
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Marseille |
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Jimmy Giraudon |
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ChristopherJouffreau |
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Nassim Akrour |
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Fabien Tchenkoua |
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Mourad Nasrallah |
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.Article de om.net du 05 janvier 2015 |
Adieu la coupe
Après avoir mené trois fois au score, les Olympiens, parfois économes, ont espéré l'essoufflement des Grenoblois, généreux. Il n'est jamais venu : les Olympiens quittent la coupe de France dès leur entrée, battus dans la séance de tirs au but (5 à 4). Un vrai 32e de finale de coupe de France. Comme l'aime tout amoureux du football. Incertain. Indécis. Un pitchoun. Un costaud. Sur le terrain, rien ne prévaut. Une hiérarchie présumée sur le tableau, contestée, bousculée sur le terrain. Malheureusement pour l'OM, elle a aussi été renversée. C'est le premier enseignement. Une mauvaise note pour l'image du club, et un inconfort pour le travail de l'équipe lors des prochaines semaines. Seul reste le championnat : on attend désormais le maximum des Olympiens pour atteindre le principal objectif du club. Le rendez-vous de Grenoble a été une opposition assez typique à ce stade de l'épreuve entre l'enthousiasme de l'amateur et le style longtemps économe du professionnel. Il en découle des sueurs, beaucoup de sueurs. Au bout du compte, une terrible désillusion. Un match nourri de rebondissements, de détermination d'un côté, de gestion approximative de l'autre. Quand André-Pierre Gignac ouvre le score sur la première occasion olympienne, on se dit : "La belle affaire. Le plus dur est fait." Le temps de fermer la parenthèse, on promet de ne plus rien se dire, car tout est à recommencer. Grenoble a crânement joué sa chance, même quand plusieurs joueurs ont été perclus de crampes. Un football simple, enthousiaste, efficace dans les intentions offensives, une propreté technique appréciable pour une équipe de CFA, la volonté surtout d'exister et de ne pas passer à côté du match. Beaucoup de générosité au risque de payer cette audace sur le tard. En face, rarement nous avions vu cette saison les Olympiens avec un tel déchet technique. De nombreux ballons de relance perdus, exploités sans tarder par les Grenoblois, incisifs dans leur choix, vif dans leurs projections. Les inexactitudes de l'OM ont équilibré le débat sur le terrain. Si Gignac a apporté un deuxième bol d'air doublant le score, la ligne offensive olympienne s'est montrée d'une grande discrétion. Les Olympiens ont cherché des solutions pour gérer le jeu en profondeur des Grenoblois, notamment la rapidité des joueurs de couloirs, ils ont surtout tenté de trouver une parade pour éviter une prolongation pas très conseillée seulement cinq jours après avoir la reprise de l'entraînement. Grenoble ne lui a pas facilité la réflexion. L'investissement de l'équipe iséroise a été permanent au point de consumer beaucoup d'énergie et d'affaiblir sa capacité à répéter les efforts violents quand l'OM a décidé, assez tard avouons-le, de hausser d'un cran le niveau et l'intensité. Pour finalement, quel résultat ? Trente minutes de plus sur le terrain, une qualification espérée quand André Ayew, entré en cours de jeu, donne une troisième fois l'avantage. L'heure du soulagement ? Non. Dans le temps additionnel de la prolongation, la tête croisée incroyable de Bengriba, offre une émotion rare au public grenoblois. Une première émotion. Le sans-faute des tireurs grenoblois dans la séance des tirs au but, cumulé à l'essai raté de Thauvin, lui a ouvert une émotion encore plus forte : celle du bonheur d'éliminer le leader de Ligue 1. Pour l'OM, c'est un adieu à la coupe. Après avoir tant aimé cette compétition, l'OM ne cesse de lui tourner le dos... Auteur : Thierry Muratelle |
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Article de laprovence.com du 05 janvier 2015 |
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Grenoble élimine aux tirs au but un OM en panne d'inspiration (3-3) Au terme d'une séance de tirs au but, l'OM est éliminé par Grenoble (3-3) après avoir mené par trois fois au score. A croire que l'OM ne s'est pas remis de la trêve hivernale dédiée aux fêtes de fin d'année... Dans un 32e de finale de coupe de France disputé sur la pelouse en mauvais état du stade des Alpes, les Olympiens se sont fait totalement surprendre par Grenoble, pourtant pensionnaire de CFA. Il aura d'ailleurs fallu trente minutes de plus, en prolongations, et une séance de tirs au but pour que le GF38 gagne son ticket pour le tour suivant, après avoir été mené par trois fois au socre. A peine reposés d'une première partie de saison intense, les hommes de Marcelo Bielsa ont dû puiser quelque peu dans leurs ressources pour cette première rencontre de l'année 2015. En panne d'inspiration et avec beaucoup de déchet technique, les Olympiens sortent de ce match avec le moral dans les chaussettes. Espérons qu'ils n'en ressentent pas les conséquences, à la veille du départ d'Ayew et Nkoulou pour la coupe d'Afrique des nations. Tout avait pourtant si bien commencé ! En tout début de rencontre (6'), c'est André-Pierre Gignac qui donne le premier avantage à son équipe (0-1). Sur son premier ballon, APG élimine et déborde sur la droite. Arrivé dans la surface, l'attaquant marseillais repique et envoie une lourde frappe presque à bout portant qui bat le gardien grenoblois. Mais dans la foulée (10'), l'OM se fait surprendre sur un énième débordement de Tchenkoua. Le Grenoblois, virevoltant pendant 120 minutes, déborde Jérémy Morel et centre pour son partenaire Nasrallah qui conclut de près (1-1). Surpris par la prestation du GF38, l'OM s'en remet à son buteur vedette André-Pierre Gignac (33'). Le capitaine olympien d'un soir profite d'un contre grenoblois pour se présenter seul face à Cattier. APG finit ensuite parfaitement l'action avec un plat du pied qui envoie le ballon dans le petit filet (1-2). Pas démotivée, l'équipe d'Olivier Saragaglia attend le retour des vestiaires pour égaliser suite à une grossière erreur de la défense olympienne (49')... Nasrallah tente une frappe lourde que dévie Brice Samba sur sa barre transversale. Ensuite, Nkoulou essaye de dégager mais Imbula et Samba ne se comprennent pas. Hachi est là et peut envoyer une reprise de volée sous la barre (2-2). Grenoble, au bout du bout Place à la prolongation. André Ayew, entré en cours de jeu à la place de Gignac, redonne l'avantage à son équipe en première mi-temps (99'). Mais, Grenoble y croit jusqu'au bout et c'est justement en toute fin de match que les Grenoblois égalisent à nouveau (120'), la troisième fois de la soirée. Comme un symbole, c'est Bengriba, auteur d'un match énorme en défense, qui place sa tête pour battre Samba (3-3). Ensuite, comme à chaque fois, la séance de tirs au but relève presque du hasard. Florian Thauvin, formé à Grenoble, sera le seul à rater son tir, détourné par Paul Cattier. Le GF38 laisse exploser sa joie sur le tir au but décisif de Nasrallah et élimine donc l'OM. Le leader de la Ligue 1 battu par le leader du groupe C de CFA, voilà toute la magie de la coupe de France. Malheureusement, l'OM part la tête basse des Alpes et va vite devoir retrouver son jeu, vendredi à Montpellier.
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