.Article de om.net du 16 août 2015 |
L'OM se cherche...
Après avoir encaissé un but dans leur premier temps fort, les Olympiens, animés d'intentions, n'ont pas pu déstabiliser le bloc rémois et ont concédé une deuxième défaite consécutive. La deuxième défaite consécutive de la saison de l'OM soulève, à cette heure-ci, de la frustration. Nous n'avons pas retrouvé toutes les intentions partagées aux entraînements lors de la semaine écoulée, ces dispositions intéressantes destinées à tourner rapidement une page argentine de l'histoire du club pour se consacrer à l'avenir. Quand la direction technique change, il est conseillé de regarder devant, d'éviter les comparaisons pour se concentrer sur l'essentiel. L'OM a essayé, mais la maladresse ne lui pas permis de trouver la clé. Dans l'état d'esprit, le match à Reims a répondu à l'attente. Dans le contenu technico-tactique, le collectif donne le sentiment de se chercher à l'image de toutes ces situations perdues en cours de route. Le 4-2-3-1 olympien est revenu à de nouveaux principes, plus européens dirons-nous, notamment avec du marquage en zone, mais le système est une chose, l'animation une autre. L'OM a exercé rapidement un pressing intense avec un bloc haut, soulignant la volonté d'aller chercher Reims dans son camp. Mais les Olympiens n'ont pas eu véritablement le temps de s'installer avec confort sur le terrain, car l'ouverture du score rémoise est intervenue au coeur du premier temps fort olympien, soulevant une première frustration. Avec 60% de possession sur le premier quart d'heure, l'OM a surtout penché à gauche où la relation Mendy-Ocampos a bien fonctionné, un temps. Pendant cette période, à l'opposé, Romain Alessandrini se montrait menaçant sur des frappes lointaines mais cadrées. Il y a eu, surtout, une constante entre la semaine dernière et ce dimanche : la difficulté à déstabiliser le bloc défensif adverse. Les Olympiens n'ont pas trouvé la justesse technique dans la coordination de leur animation offensive. Il y a eu des situations intéressantes, c'est vrai, pas d'occasions franches, à l'exception d'une reprise de la tête de Romao, à la 47e, sur un corner de Thauvin. Les corners, justement, parlons-en : tirés avec systématisme au premier poteau, ils n'ont pas été un atout supplémentaire, favorisant le travail défensif de Reims sur ces séquences pourtant cruciales. Terminer la rencontre en infériorité numérique, après l'expulsion de Romao, n'a pas été la meilleure nouvelle de ce milieu d'après-midi. Depuis l'ouverture du score, Reims avait pris plus d'assurance dans son jeu et sans être dangereux, assurait l'essentiel, sans brio mais avec sérieux, pour contenir les Olympiens. De temps à autre, une petite lumière permettait aux Champenois d'apporter une étincelle à la rencontre, à l'image d'un ballon dans le dos de Rekik et d'une occasion royale annihilée par Steve Mandanda. Non, l'OM s'est exprimé sans punch, sans capacité à injecter un brin de folie pour donner un autre sens à la rencontre. Il y avait les intentions, pas la réalisation. L'OM se cherche... Auteur : Thierry Muratelle |
____________________________________________________________ |
|
Article de laprovence.com du 16 août 2015 |
.
L'OM perd encore et inquiète
Après une prestation sans relief, l'OM a chuté à Reims (0-1). Les Olympiens alignent un second revers d'affilée. Zéro point en deux rencontres. C'est le triste bilan comptable affiché par les Olympiens en ce début de saison. Après une défaite inaugurale à Caen, l'OM a chuté cette fois sur le terrain de Reims. Un résultat qui ne souffre d'aucune contestation tant la formation de Franck Passi a semblé sans inspiration. Reims a rapidement pris l'avantage grâce à Traoré qui a a fait trembler les filets au quart d'heure de jeu. L'arrière droit rémois a été plus prompt que Batshuayi, pour reprendre un ballon mal renvoyé par l'arrière-garde olympienne. Son tir au ras du poteau était imparable pour Mandanda. Le score n'a ensuite plus bougé durant le reste de la rencontre. Les tentatives de réaction de l'OM ont été timides. La plus grosse occasion des Olympiens interviendra par l'intermédiaire de Romao mais la tête de ce dernier a été repoussée par Agassa. Cela sera à peu près tout pour l'OM qui a failli encaisser un second but en deuxième mi-temps mais Mandanda, l'un des très rares Olympiens au niveau cet après-midi, a sauvé les meubles devant Ngog. Pour couronner le tout, l'OM finira le match à dix après l'expulsion de Romao. Comme un symbole du manque de maîtrise criant affiché par l'équipe de Franck Passi, ce dimanche, au stade Auguste Delaune. Malgré un calendrier favorable sur le papier, l'OM se retrouve déjà dans une situation inconfortable après ces deux revers de rang.. Auteur : Amayes Brahmi |
L'OM est en perdition
Défaite. Un-zéro. Comme la semaine dernière. Après ces matches perdus sur le score minimal, on peut toujoursimaginer qu'il aurait pu être inversé. Un soupçon de réussite par ci plutôt que par là et la défaite aurait pu se transformer en succès, sans changer grand-chose au contenu du match. C'était le cas samedi dernier face à Caen. L'OM s'était procuré beaucoup d'occasions, frappé dix-huit fois, cadré trois fois moins et marqué zéro. Malherbe avait optimisé ses occasions. Hier, on a beau tourner le scénario dans tous les sens, au mieux l'OM aurait fait 0-0. Ou 1-1, avec un taux de réussite très élevé, sur cette frappe soudaine d'Alessandrini en première période qu'Agassa est allé chercher près de sa lucarne ou sur cette reprise de la tête de Romao au premier poteau, juste après la pause. Cet OM apathique, étourdi, brouillon Mais ça aurait surtout pu être encore pire, sans l'horizontale de Mandanda face à un coup franc de Peuget, si Bulot, seul, avait réussi son contrôle, si Oniangué avait ajusté son tir et surtout si Mandanda, encore lui, à l'heure de jeu, n'avait pas gagné un duel avec Ngog, passé dans le dos de Rekik comme un TGV devant un troupeau de Charolaises. On a même pu craindre un penalty pour une faute de Romao, expulsé peu après et deux autres cartons rouges à l'encontre de Mendy ou Batshuayi. Bref, dans son malheur, cet OM apathique, étourdi, brouillon, aurait pu être pu encore plus lourdement corrigé. Non seulement le Stade de Reims a mérité sa première victoire à la maison face à l'OM depuis 32 ans (aucun joueur aligné hier n'était né en 1983...), mais il aurait pu faire encore plus mal. Ce revers est pourtant déjà bien douloureux. On pouvait légitimement espérer une révolte de ce groupe olympien, après la désertion de son ancien entraîneur ("Monsieur le président, je vous fais une lettre que vous lirez peut-être si vous avez le temps"). Personne, sur le terrain, n'a été en mesure de la mener. Pas plus que le jeu. Quelques frappes d'Alessandrini, quelques coups de boutoir de Ocampos, sorte de cheval fou, mais en dépit des recadrages de Nkoulou ou Romao, un manque de concentration coupable derrière. Il manque beaucoup de choses à l'OM C'est ainsi que le but rémois a été marqué : un corner renvoyé et une reprise de Traoré de vingt mètres, sans le moindre marquage de Batshuayi, bien trop loin de lui à la tombée. Mais c'est aussi de cette manière un peu désinvolte que des ballons ont été perdus dans des zones délicates, par manque de concentration, d'application sur la passe, manque de conviction. Manque de beaucoup de choses finalement, mais si face à Caen, seule la finition avait fait défaut, cette fois-ci, c'est la création, l'imagination, la précision et le sens collectif qui ont été cruellement absents du tableau dans le domaine offensif. Des tentatives individuelles, mais de rares une-deux, de rares décalages, sinon vers Mendy, dont les centres sont presque toujours dangereux. L'OM d'hier était en perdition. Battre Troyes dimanche prochain ne sera donc pas mission aisée. À la conviction et au jeu collectif, aux progrès techniques, il faudra aussi y ajouter le sang-froid à tous les étages du club. Mario Albano |