OM1899.com

.Article de om.net

du 28 août 2015

 

L'OM toujours en rodage

 

Battus à Guingamp (2-0), les Marseillais n'ont pas su afficher le visage montré face à Troyes à domicile.

Après le large succès face à Troyes la semaine dernière au stade Vélodrome (6-0), le nouvel entraîneur olympien, Michel, avait dit que les supporters étaient conscients que l'OM ne pourrait pas gagner tous ses matches et marquer six buts à chaque fois. Le technicien avait bien évidemment raison, mais on aurait aimé que le destin lui donne tort encore quelques journées de championnat. Les Olympiens ont perdu à Guingamp mais ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé.

Les premières minutes difficiles de l'OM en terre bretonne avec des erreurs défensives et un penalty concédé, stoppé par Steve Mandanda, ont eu le mérite de remettre les Marseillais sur le bon chemin. Ils ont rapidement pris le contrôle du jeu ou tout du moins la possession du ballon. Dans le même temps, Guingamp courbait l'échine et jouait le contre notamment sur les coups de pied arrêtés des Marseillais qui ne parvenaient pas à se montrer dangereux sur les buts de Lössl. Assez pauvre en termes d'occasions, le match ronronnait tout doucement. Un lob de Briand au-dessus, un centre, toujours de Briand, bien capté par le capitaine marseillais, une tête de Diallo qui frôlait le poteau de Mandanda, un centre de Coco, dévié par Rekik... Voilà pour Guingamp. Pour l'OM, c'est à peine mieux : un tir au-dessus d'Alessandrini gêné par Bathsuayi, une frappe trop écrasée de Cabella, une de Bathshuayi bloquée par Lössl et une autre qui a donné lieu au premier corner pour les hommes de Michel à la 45ème minute !

La seconde période débutait comme la première avec une domination des locaux. Les Marseillais ne se trouvaient plus comme en fin de période et encore moins que contre Troyes... Briand se montrait très entreprenant et les Olympiens étaient malmenés par les Bretons. Les relations entre les lignes étaient moins fluides, le ballon revenait trop vite sur la surface de réparation. Plus rigoureux, plus appliqués, les joueurs de Jocelyn Gourvennec allaient finalement être récompensés sur un contre rondement mené et un exploit personnel de Briand qui éliminait deux Marseillais avant de glisser la balle à Privat. Le Guingampais, auteur du penalty raté en début de match, se rachetait en poussant la balle au fond des filets. Un but entaché d'une faute sur Cabella à la récupération...

Les Olympiens tentaient bien de revenir dans les minutes suivantes. Batshuayi se procurait, à nouveau une belle occasion, sans trouver la faille. Lemina marquait un but logiquement refusé à force de se découvrir, les Marseillais encaissaient un second but en toute fin de partie sur une belle frappe de Bénézet.

Non, les Olympiens ne gagneront pas tous leurs matches 6 à 0. Ils ont encore besoin de réglages, chose tout à fait normale pour une équipe qui fait évoluer quatre nouveaux joueurs (Manquillo, Rekik, Diarra et Cabella) et deux qui ont peu joué la saison dernière (Barrada et Batshuayi), soit plus de la moitié du onze de départ. La pause internationale de deux semaines devrait permettre à Michel de peaufiner la tactique afin de repartir du bon pied face à Bastia, premier match du marathon qui attend l'OM du 13 septembre au 4 octobre.

Auteur : Frédéric Rostain

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Article de laprovence.com

du 28 août 2015

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La douche froide pour l'OM à Guingamp

 

L'OM s'est incliné, ce vendredi soir, sur le terrain de Guingamp (0-2) et concède ainsi sa troisième défaite en quatre rencontres de L1.

Trois défaites en quatre rencontres de Ligue 1, c'est le bilan inquiétant des Olympiens en ce mois d'août. Au-delà de l'aspect comptable, la prestation du soir interpelle. La formation olympienne a été malmenée par Guingamp, une équipe qui n'avait inscrit ni le moindre point ni le moindre but avant le coup d'envoi. Le début de la rencontre laissait augurer une soirée compliquée pour l'équipe de Michel. Diarra, étincelant face à Troyes, a concédé un penalty au bout de deux minutes de jeu. Heureusement pour l'OM, Mandanda a deviné les intentions de Privat et a dévié la tentative de l'attaquant breton.

On pouvait alors penser que l'OM allait être revigoré par l'arrêt de son capitaine. Il n'en fut rien. Il aura fallu attendre la demi-heure de jeu pour voir l'OM se procurer une grosse occasion mais Alessandrini, en position idéale, rate une belle occasion de donner l'avantage aux siens. Une action qui résume parfaitement la rencontre de l'ancien Rennais qui fut en dessous de tout. Dans la foulée, Batshuayi oblige Lössl à effectuer un arrêt via un tir lointain. Cela sera à peu près tout lors du premier acte où les Olympiens se sont surtout illustrés par un manque de sérénité.

La seconde période fut du même acabit côté olympien et à force de tergiverser, les hommes de Michel se font sanctionner. Au terme d'une contre-attaque, Briand sert en retrait Privat qui n'a plus qu'à convertir l'offrande à vingt minutes du terme de la rencontre. Certes, une faute sur Cabella aurait pu être sifflée au début de l'action mais on retiendra surtout la fébrilité de Nkoulou qui se fait éliminer trop facilement par Briand. Pour couronner le tout, Bénézet aggrave le score juste avant le temps additionnel d'une frappe lointaine.

Après son festival offensif, le week-end, face à Troyes, l'OM subit le retour à la réalité de plein fouet...

Auteur : Amayes Brahmi

La gueule de bois

 

Après la fête face à Troyes pour célébrer les débuts de Michel, l'OM a lourdement rechuté hier à Guingamp (2-0). L'Espagnol a du pain sur la planche...

Hier, l'OM avait le regard tourné vers l'avenir. Un futur proche, fait de parfum européen avec le tirage au sort de la Ligue Europa, auquel assistait Vincent Labrune à Monaco. Mais aussi de mercato, le club marseillais prospectant encore avec ardeur pour boucler des dossiers d'ici lundi soir, quand le marché estival tirera son rideau. Accaparés par la tâche, Philippe Pérez, directeur général, et son adjoint Luc Laboz étaient ainsi restés à Marseille, bloqués par des rendez-vous de dernière minute.

Le présent, pourtant, avait bien pour cadre la Bretagne et le stade de Roudourou. Aucun dirigeant du club n'était donc à Guingamp pour ce premier déplacement de l'OM version Michel, un match charnière dans un début de saison marqué déjà par d'innombrables rebondissements. Une rencontre qui devait s'annoncer comme celle de la confirmation du renouveau, après le festival offensif réalisé contre Troyes. Mais après l'ivresse de buts de dimanche dernier, l'OM s'est réveillé avec la gueule de bois.

L'illusion d'un score fleuve contre Troyes avait masqué les carences actuelles

Un retour sur terre brutal, tant l'enthousiasme retrouvé pour les débuts de l'ancien madrilène sur le banc de touche avait suscité un vent d'optimisme. L'illusion d'un score fleuve face à un promu désorganisé au coeur de sa défense avait masqué les carences actuelles de cette équipe. Et, surtout, le fait qu'elle reste en chantier et en reconstruction. Le fragile édifice a longtemps vacillé, maintenu dans un équilibre précaire par un Steve Mandanda des grands soirs, capable de repousser d'entrée de jeu un penalty de Privat. Si l'envie d'asseoir la possession du jeu était là, avec la farouche volonté de ressortir proprement le ballon de derrière, l'OM a cependant cruellement manqué d'ambition pour aller chatouiller une défense guingampaise pourtant loin de respirer la sérénité.

Il fallait ainsi patienter jusqu'à la 32e minute pour assister à la première occasion olympienne, ponctuée par une frappe trop enlevée d'Alessandrini. Lössl, lui, s'employait enfin quatre minutes plus tard sur un tir du gauche de Batshuayi. "Il faudra avoir la même motivation que Guingamp", prévenait Michel mardi, en marge de l'interview qu'il avait accordée à La Provence.

Sur ce point, l'Espagnol n'a pas été entendu. Dominé dans l'envie, l'OM a fini par céder sur une accélération de Jimmy Briand, qui avait pourtant raté à peu près tout ce qu'il avait entrepris jusque-là, puis sur un numéro de soliste de Benezet. En réponse, seuls les coups de pied arrêtés venaient apporter le danger dans la surface d'une équipe qui n'avait marqué ni de point, ni de but avant cette rencontre.

La trêve internationale qui s'ouvre va être longue, avec une équipe engluée dans le bas du tableau. Si Michel va pouvoir mettre à profit ses deux semaines pour mettre en place un travail de fond, il devra aussi composer avec l'absence de plusieurs internationaux (lire en page suivante). Lucas Silva et d'autres joueurs viendront gonfler son effectif. Lequel a quitté la Bretagne sans guère de certitudes...

Sébastien Aumage

 

 

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