.Article de om.net du 13 septembre 2015 |
L'OM fait le show au Vélodrome
En marquant rapidement dans les deux mi-temps, les Olympiens se sont grandement facilité la tâche au cours d'un match largement dominé et finalement gagné 4-1. Les joueurs marseillais n'avaient gagné qu'un seul match au cours du mois d'août en quatre journées. En septembre, ils attaquent un marathon de sept rencontres en trois semaines de la meilleure des manières. Non seulement, ils se sont imposés mais en plus, ils ont dominé leur adversaire du soir, le Sporting Club de Bastia, pourtant auteur d'un bon début de saison. Pour ce match, le dernier de la cinquième journée de Ligue 1, Michel a décidé de lancer dans le grand l'une des dernières recrues du mercato estival. Lucas Silva, le jeune international brésilien, a eu l'honneur de débuter la partie dans un stade Vélodrome arrosé par la pluie puis balayé par le vent. Mais les intempéries n'ont en rien altéré la détermination des Olympiens qui sont parfaitement entrés dans le match. Ils ont privé les Corses du ballon afin de développer leur jeu. Lentement mais sûrement, comme s'ils avaient la certitude que cela allait payer tôt ou tard. Et c'est arrivé assez rapidement. Dès le quart d'heure de jeu, sur un corner de Barrada, relayé par Diarra, Mendy, à la manière de Diarra justement contre Troyes, plaçait une frappe qui lobait Hansen avant d'entrer dans les buts avec l'aide de la transversale. Nullement rassasiés par cette ouverture du score, les hommes de Michel continuaient d'asseoir leur domination sur le match. Une domination sans partage, à tel point que les Bastiais n'ont pas cadré un tir en première période. Il leur a fallu attendre la seconde mi-temps pour trouver le cadre mais, Mandanda a repoussé des deux poings (54ème). Sauf qu'entretemps, l'OM avait aggravé le score. Dès l'engagement, au retour des vestiaires, Alessandrini effectuait un raid depuis le milieu du terrain. Son slalom dans la moitié de terrain corse laissait les défenseurs sur place. Son tir ne laissait, lui, aucune chance à Hansen, à nouveau battu. Ce but à l'entame de la seconde période, comme face à Troyes, a coupé les jambes des hommes de Printant. Leur réaction, timide, a été tuée dans l'oeuf par un nouveau but d'Alessandrini à la 66ème minute. Et comme face à Troyes, les Olympiens ont continué de dérouler. Buteur en première période, Mendy se muait en passeur pour le quatrième but signé Batshuayi. La réduction du score des Corses à douze minutes de la fin du temps réglementaire sur une tête de l'ancien attaquant de l'OM, Brandao, était anecdotique, tant la maîtrise tout au long de rencontre était marseillaise. Avec ce succès, l'OM double son nombre de points, remonte à la onzième place et se rassure à quelques jours du début de la campagne européenne et à une semaine de la réception de Lyon. Auteur : Frédéric Rostain |
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Article de laprovence.com du 13 septembre 2015 |
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L'OM en balade face à Bastia
L'OM s'est facilement imposé (4-1) sur sa pelouse face au SC Bastia en clôture de la 5e journée de Ligue 1. Trois points et surtout beaucoup de satisfactions côté olympien après la facile victoire de l'OM (4-1) face à Bastia, au stade Vélodrome en clôture de la 5e journée de Ligue 1. Après une défaite inquiétante à Guingamp, l'OM semble donc avoir enfin lancé sa saison après ce succès appliqué et maîtrisé devant une faible équipe corse. Les Olympiens se rassurent donc largement et remettent la marche en avant en remontant à la onzième place du classement de Ligue 1. Sûrs de leur force, les protégés de Michel ont fait régner leur loi sur leur pelouse face à des Bastiais désemparés. C'est d'abord le latéral gauche Benjamin Mendy qui ouvrait le score en première période après une belle combinaison sur corner conclue par une frappe enveloppée qui venait lober le portier du Sporting. Avec un court avantage à la pause, les Marseillais revenaient des vestiaires encore plus déterminés. En à peine 20 secondes jeu, Alessandrin doublait la mise pour l'OM et mouchait les derniers espoirs corses. Le natif de Marseille s'offrait même un doublé vingt minutes plus tard (66'). Comme lors de la victoire face à Troyes (6-0), l'OM a ensuite déroulé. Buteur en première période, Mendy se transformait en passeur décisif grâce à un bon centre que Batshuayi coupait au premier poteau (69'). La messe était dite depuis bien longtemps quand l'ancien Marseillais Brandao venait réduire l'écart au score de la tête (78'). L'OM empoche les trois points et fait le plein de confiance avant son déplacement à Groningue, jeudi en Ligue Europa. Maintenant, il va falloir que cela dure... Auteur : Kevin Duran |
l'OM qu'on aime !
Les Olympiens ont balayé Bastia (4-1) avec la manière. Rassurant avant le début de la Ligue Europa puis la réception de Lyon. Il y a des expressions sur les visages et des explosions de joie qui font plaisir à voir. Comme les sourires contagieux de Mendy, Alessandrini et Batshuayi, auteurs des quatre buts qui ont permis à l'OM de largement dominer le Sporting hier soir. La rage de vaincre est inscrite dans l'ADN des Marseillais. Cette soif d'aller de l'avant et de faire honneur à la devise "Droit au but" leur a permis de franchir avec aisance le premier des sept obstacles d'une rentrée marathon (Bastia, hier, Groningen, Lyon, Toulouse, Angers, Liberec et le PSG se dresseront sur la route de Mandanda et ses coéquipiers jusqu'au 4 octobre). L'Olympique de Michel avait affiché tellement de promesses contre Troyes (6-0, le 23 août), que le retour sur terre, à Guingamp (2-0), cinq jours plus tard, avait été encore plus dur à encaisser pour les supporters. Tirer des enseignements sportifs d'un mois d'août particulièrement compliqué pour la maison bleue et blanche en coulisses était pourtant une aberration. L'OM 2015-16 se met progressivement en place. Il a besoin de temps. Il ne sera pas toujours aussi séduisant et efficace que face à l'Estac ou au SCB. Mais le potentiel et les qualités de cette escouade, en grande partie remodelée ces dernières semaines, sont indéniables. Il faudrait être sacrément malhonnête pour affirmer le contraire... Étouffés d'entrée par un jeu posé et réfléchi - exactement ce que prône le coach espagnol de l'OM -, les Corses ont surtout couru après le ballon monopolisé par Diarra et ses partenaires (56 % de possession). La machine olympienne s'est mise en route tranquillement mais sûrement. La répétition des combinaisons à l'entraînement a payé puisque l'ouverture du score par Mendy (15), après un corner joué en deux temps entre Barrada et Diarra, est un modèle du genre. Cette victoire décrochée avec la manière tombe à point nommé pour envisager la suite avec sérénité La frappe du pied gauche de l'international espoirs n'a en effet laissé aucune chance à Hansen. Soulagé par ce premier but venu d'ailleurs mais imaginé durant les séances de travail à La Commanderie, Michel a alors levé les poings vers le ciel. L'Ibère pouvait commencer à savourer le début d'une soirée encore prolifique en buts. L'OM a trouvé le chemin des filets à dix reprises lors de ses deux sorties au Vel' sous le commandement du Madrilène. Qui dit mieux ? À part Raymond Goethals (13 en janvier 1991) personne... Critiqué par le public après une prestation ratée au Roudourou, Alessandrini a répondu de la meilleure des manières en inscrivant un doublé. Quant à Batshuayi, aucun aficionado ne s'inquiétait quand Bielsa ne voulait pas de doublure au sens propre du terme et prévoyait d'aligner Ocampos en pointe en cas d'absence du Belge. Hier, le Diable Rouge a inscrit un nouveau but, son troisième en cinq rencontres, avant de sortir à la 73e minute, remplacé numériquement par l'Italien De Ceglie, qui effectuait ses débuts sous le maillot blanc. L'Argentin a suppléé Michy dans le dernier quart d'heure et l'escadron phocéen a continué à avancer fièrement, en s'appuyant sur la plaque tournante composée par Diarra et Lucas Silva. Dans ce rôle de relayeur, le Brésilien, prêté par le Real Madrid, a lui aussi été très inspiré. Bien sûr, tout n'a pas été parfait et Michel aurait sans doute préféré que Mandanda préserve sa cage inviolée comme il l'avait fait contre Troyes. Mais cette victoire décrochée avec la manière tombe à point nommé pour envisager la suite avec sérénité. L'OM qu'on aime est de retour. Autant s'en réjouir ! Alexandre Jacquin |