.Article de om.net du 27 septembre 2015 |
Triste après-midi au Vélodrome
Les joueurs de l'OM ont rencontré des difficultés à conclure leurs actions offensives dans un stade Vélodrome à moitié vide, en raison de la suspension des deux virages. La réception d'Angers ne restera pas dans l'histoire de l'OM. Entre la suspension des virages, qui a privé le stade Vélodrome de son ambiance habituelle, et la défaite des joueurs olympiens, seuls les supporters angevins (ceux présents dans l'enceinte marseillaise ont d'ailleurs fait beaucoup de bruit) se souviendront de ce 27 septembre 2015. Comme l'avait annoncé Michel, des changements ont eu lieu dans le onze de départ olympien. Le technicien espagnol a titularisé pour la première fois Sarr, Rolando et Zambo Anguissa. Ce dernier allumait la première mèche de la rencontre mais la suite de la partie ressemblait à un pétard mouillé. Maladroits ou peu en réussite, les hommes en blanc, malgré une impressionnante possession de balle, avaient du mal à s'approcher des buts angevins. De Ceglie, Sarr ou Barrada sur coup franc tentaient leur chance. En vain. Le SCO jouait crânement sa chance sur de rares contres mais l'un d'eux, sur une relance de Butelle pour Bouka-Moutou, se terminait dans la surface olympienne par une faute de Cabella. Carton jaune pour l'Olympien et penalty pour Angers. Mangani le transformait. Les supporters adverse faisaient alors encore plus de bruit dans un stade bien calme... Au retour des vestiaires, les intentions marseillaises étaient bien différentes. Dans le premier quart d'heure, l'OM se procurait cinq occasions. L'entrée de Silva à la place de Zambo Anguissa apportait une touche technique intéressante à l'équipe de Michel. Les Olympiens dominaient toujours mais sur un coup franc très bien tiré, repris de la tête par Thomas, Angers doublait la mise.
Dès lors, le bus du SCO était garé devant les buts de Butelle. L'OM poursuivait tout de même sa domination et obtenait un penalty pour une faute sur Cabella. Batshuayi réduisait l'écart et redonnait espoir aux supporters. Ce fut alors un festival d'occasions manquées ou stoppées par la défense d'Angers. Ce n'était pourtant pas faute d'essayer mais face à l'une des meilleures défenses de Ligue 1, l'OM se cassait les dents. "Tout autre résultat qu'une défaite serait un exploit", avait annoncé Stéphane Moulin, entraîneur d'Angers. Le SCO tient son exploit et l'OM ne décolle toujours pas... Auteur : Frédéric Rostain |
Article de la provence.com du 27 septembre 2015 |
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L'OM s'enlise face à Angers Après deux nuls consécutifs, l'OM s'est incliné (1-2), à domicile, face à Angers, un promu ! L'OM n'y arrive pas ! Après deux nuls consécutifs en championnat, face à Lyon (1-1) et à Toulouse (1-1), l'OM s'est incliné (1-2), à domicile, face au SCO Angers. Une défaite devant un promu qui plonge un peu plus les Olympiens dans le doute. A une semaine du déplacement au Parc des Princes, pour affronter le leader parisien... Dans un stade Vélodrome qui sonnait bien creux sans les supporters en virages, l'OM a livré une piètre prestation devant une équipe angevine venue sans complexe attendre les Olympiens dans leur camp pour procéder en contre. Un schéma de jeu qui va vite payer pour le SCO puisqu'en fin de première période (38'), Mangani transforme un pénalty obtenu après une faute de Rémy Cabella. Une conclusion logique d'un premier acte presque catastrophique pour les hommes de Michel. Au retour des vestiaires, l'OM revient avec d'autres ambitions et poussent Butelle à sortir quelques jolies parades. Mais les coéquipiers de Steve Mandanda vont à nouveau craquer. Sur un coup-franc lointain botté par Mangani, Thomas est seul dans la surface pour placer sa tête et battre le portier olympien. Le break est fait et l'OM ne fera jamais son retard. La réduction du score de Batshuayi, sur pénalty, ne changera rien. L'OM s'incline pour la première fois de la saison à domicile et va attaquer dans le doute une semaine importante avec le match de Ligue Europa jeudi, et le choc à Paris, dimanche prochain. Kevin Duran |
L'OM inquiète |
Michel ne s'est pas attardé et a filé au vestiaire, sitôt le coup de sifflet final donné. Il n'a pas pu ne pas entendre les lazzis qui dégringolaient des tribunes désertes du Vélodrome, encore abasourdi par le scénario incroyable qui venait de se jouer sous ses yeux : l'OM défait par le promu angevin (1-2), arc-bouté sur sa cage mais doté d'un sang-froid à toute épreuve. Quelque part, la fermeture des Virages a été bénéfique pour les tympans des Olympiens. Sans cela, la bronca aurait été terrible. Et amplement méritée. Car, après avoir affiché un visage séduisant face à Troyes (6-0), Bastia (4-1) ou -par bribes -contre Lyon (1-1), la bande à Michel s'enlise dangereusement. Son bilan se révèle souffreteux, avec huit petits points empochés en huit sorties. Une cadence digne d'une escouade de seconde partie de tableau qui lutte pour sa survie, pas celle d'un prétendant au podium. Cet objectif s'apparente aujourd'hui à une chimère inaccessible si l'équipe continue à collectionner les performances indigentes. Hier, face au Sco, il lui a manqué à peu près tout : de performances indigentes. Hier, face au Sco, il lui a manqué à peu près tout : de l'envie, de la combativité, de la folie, un soupçon de réussite et, surtout, du talent. Ce constat a sauté aux yeux après la première période, l'une des plus ternes depuis la saint-glinglin, que la seconde, un tantinet meilleure, ne ferait oublier. l'envie, de la combativité, de la folie, un soupçon de réussite et, surtout, du talent. Ce constata sauté aux yeux après la première période, l'une des plus ternes depuis la saint-glinglin, que la seconde, un tantinet meilleure, ne ferait oublier. Michel : "Deux buts sur coups de pied arrêtés, c'est lamentable" D'ordinaire si clément avec ses ouailles sur la scène publique, Michel a joué les pères Fouettard, à l'issue de cette quatrième défaite de la saison. Son ton s'est subitement durci, ses mots sont devenus cinglants. "La première mi-temps a été très mauvaise, on a été en dessous de tout, a-t-il tancé, le visage fermé. Angers a fait un très bon match et pris les trois points sans faire beaucoup d'efforts. On lui a presque tout donné. Prendre deux buts sur coups de pied arrêtés, c'est lamentable. Je n'ai pas d'explication, mais il faut trouver des solutions." Sur le terrain, malgré l'apport de Lucas Silva, entré après la pause, les Olympiens n'en ont jamais vraiment dégoté. Il a fallu un penalty d'une extrême générosité pour que Michy Batshuayi trouve enfin l'ouverture, après s'être emmêlé les pinceaux le reste du temps. Quelque part, en ne parvenant pas à exploiter son potentiel, le Diablotin incarne le symbole de cet OM en souffrance, incapable de se rebeller. Comme si le poids de l'institution couplé à l'urgence de la situation comptable inhibait Michy et compagnie, plongés dans une crise de résultats. Soucieux de ne pas la brusquer, Michel prend des gants avec sa classe biberon." Il y a tellement de jeunes que me fâcher n'est pas la meilleure solution. Les joueurs sont stressés par notre besoin de points. Je suis arrivé dans un club qui traverse beaucoup de problèmes. Il faut les convaincre d'aller de l'avant. Porter le maillot de l'OM crée une pression extrême. La première chose à faire, c'est qu'ils croient en eux ", insiste Michel pour déminer le terrain. Si les acteurs sont les principaux responsables de cette situation, le metteur en scène a également sa part de responsabilité. Son turnover se révèle difficile à lire et à comprendre. Hier, l'Ibère s'est passé des services de Karim Rekik, laissé en tribunes, pour offrir du temps de jeu à Rolando ; Lucas Silva a débuté sur le banc. " Ce sont décidées", a répondu Michel. Elles soulignent un manque criant :certains éléments ne sont si facilement remplaçables et le banc n'est pas aussi fourni qu'on voulait bien le croire. Et dire que le déplacement à Paris, leader avec douze longueurs de plus, se profile déjà à l'horizon... Fabrice LAMPERTI |
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