OM1899.com

.Article de om.net

du 01 novembre 2015

 

Pas à pas...

 

En difficulté et confus dans le jeu en première période, l'OM a redressé la tête par la suite et s'impose pour la deuxième fois d'affilée à l'extérieur.

Pour la première fois de la saison, l'OM enchaîne deux succès consécutifs en championnat et il convient de se satisfaire en premier lieu de cette statistique. L'équipe retrouve le sourire, la solidarité dans les efforts et la cohésion affichée lors des entraînements est véritablement fondatrice dans le parcours actuel.

Cet aspect souligné, car vécu au quotidien, le côté technico-tactique rappelle la fragilité de la situation actuelle. L'OM n'affiche pas la sérénité attendu à la lecture de son onze de départ. La soirée en témoigne. La première période a été usante nerveusement. L'équipe a-t-elle cherché à sa rassurer encore et encore ? A-t-elle souhaité ne pas commettre d'erreur préjudiciable ? A-t-elle posé les fondations pour ne pas dilapider le bénéfice de son succès à Lille ? Redoutait-elle de replonger dans un cycle négatif si une nouvelle contreperformance s'inscrivait sur son parcours ? Nous n'avons pas trouvé la réponse, mais le collectif a été bousculé pour une raison assez simple : la volonté des Nantais de tester la défense centrale olympienne par l'abus de longs ballons. Cette orientation tactique a inévitablement obligé le bloc olympien à reculer. Comme les Nantais ont longtemps été plus présents sur les seconds ballons, il a été difficile pour l'OM de ne pas subir. Pire, l'équipe a présenté un déchet technique trop important, elle n'est pas parvenue à s'exprimer dans le camp adverse, les 72% de passes de Silva l'ayant été dans sa propre moitié de terrain. L'OM a éprouvé des difficultés pour enchaîner les passes, face à un bloc défensif bien en place, les dédoublements ont été réduits à néant au point de voir les défenseurs latéraux dans l'incapacité de centrer. L'absence de mobilité autour du porteur du ballon a pénalisé l'expression dans son ensemble et a offert deux occasions au terme de la première mi-temps aux Nantais. Mais Mandanda a veillé.

La suite peut résumer une observation générale : en corrigeant les maques du premier temps, quand l'OM a été capable de récupérer le ballon haut, il est devenu dangereux, au point d'inscrire l'unique but sur cette situation. Un pressing de Cabella, un ballon vers Nkoudou, une course extérieur-intérieur, une frappe et un deuxième succès consécutif pour l'OM. On pourrait mettre en avant un exploit personnel de GK, mais ce serait limiter l'importance du pressing de la ligne offensive pour arriver à cette finalité.

La fin est devenue plus simple, même si Barrada a repoussé de la tête sur sa ligne une tête de Sigthorsson. L'OM a gagné en possession et, malgré les longs ballons vers Michy régulièrement battus dans le domaine aérien par Vizcarrondo, les Olympiens ont profité du manque d'imagination des Nantais pour repartir avec trois points.

On est encore loin de la grâce et de la perfection, mais s'il faut avancer pas à pas pour rassurer l'équipe, il est sage à cette heure de s'en contenter...

Auteur : Thierry Muratelle

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Article de la provence.com

du 01 novembre 2015

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L'OM assure l'essentiel et ramène

une précieuse victoire de Nantes

Médiocres en première période, les hommes de Michel se sont réveillés après la pause pour aller chercher les trois points ce dimanche soir à la Beaujoire (0-1)

OM - L'OM assure l'essentiel et ramène une précieuse victoire de Nantes

Georges-Kévin Nkoudou, auteur de l'unique but lors de la victoire de l'OM à Nantes pour le compte de la 12e journée de Ligue 1. Guillaume Ruoppolo

Un ouf de soulagement. Apathique en première période et souvent trop brouillon sur le plan technique, l'OM s'est pourtant sorti du piège nantais ce dimanche soir en ramenant les trois points de la Beaujoire dans le match de clôture de la 12e journée de Ligue 1. Un deuxième succès consécutif qui fructifie celui acquis à Lille la semaine dernière.

Loin du compte d'entrée de jeu, la formation olympienne a complètement raté sa première période. Preuve en est : cette effroyable statistique d'un seul tir en 25 minutes. Trop peu pour faire la différence face à des Canaris concernés par la rencontre malgré un manque de justesse technique. Seul un but refusé à Rémy Cabella pour une faute de Romain Alessandrini quelques secondes plus tôt aura marqué un premier acte décevant de la part des partenaires de Steve Mandanda.

Proche du néant footballistique pendant 45 minutes, l'OM s'est cependant repris dès le retour des vestiaires, notamment grâce à l'entrée en jeu d'Abdelaziz Barrada. Propre dans ses transmissions, l'international marocain a donné un nouvel élan aux Olympiens qui ont concrétisé leur temps fort en ouvrant le score par l'intermédiaire de Georges-Kévin Nkoudou. L'ancien Nantais a bénéficié d'un bon travail de Rémy Cabella pour ouvrir le score et glacer le public de la Beaujoire (53e, 0-1). Un but d'avance que les coéquipiers de Nicolas Nkoulou garderont jusqu'à la fin, notamment grâce à un sauvetage sur la ligne de Barrada après une tête de Kolbeinn Sigthorsson (84e).

Avec cette seconde victoire consécutive, les troupes de Michel grimpent à la 12e place du championnat et comptent désormais 15 points. Soit sept unités de moins que l'Olympique Lyonnais et l'AS Saint-Étienne, deuxièmes et troisièmes de Ligue 1. Preuve que tout peut aller très vite, dans le bon sens comme dans le mauvais.

Loïc Chenevas-Paule et Pierre-Antoine Trossero

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Trois points et puis c'est tout...

Vainqueur de Nantes au terme d'un match à l'ennui mortel, l'OM a signé une 2e victoire de rang

On a revu le blues du dimanche soir. Ce n'était pas un film, mais le scénario de l'affiche de la Ligue 1, qui opposait l'OM à Nantes hier en clôture de la 12e journée. Avec un casting à faire pâlir d'envie tous les amoureux de football et de beau jeu entre le 10e de L1 et le 15e avant le coup d'envoi.

Vainqueur par le plus petit des écarts (0-1), le club olympien ne doit pas bouder son plaisir pour autant. Et pour cause : "l'Olympique de Michel" a enfin réussi à enchaîner deux succès de rang, après la victoire lilloise (1-2) le week-end précédent. Une grande première cette saison en championnat. De quoi donner de l'espoir aux joueurs et au staff pour la suite des événements.

Mais cela ne fait pas, non plus, oublier la purge qu'il a fallu ingurgiter pour en arriver là. Un classique du genre avec tous les ingrédients nécessaires : peu d'occasions, encore moins de rythme ni de mouvements, des tirs inoffensifs, un déchet technique considérable. Et un florilège de mauvaises passes que n'aurait pas renié la sacro-sainte Lulu-la-Nantaise.

La première période fut un sommet de morosité

En même temps, quoi de mieux qu'un match d'un ennui mortel pour refermer la parenthèse des vacances de la Toussaint ? Dire que les gens paient encore pour se déplacer au stade et assister à ce genre de rencontres, aussi passionnantes que lénifiantes (à ce titre, les 7 500 places de la tribune Jules-Verne étaient vides pour protester contre la politique tarifaire du FCN). D'un autre côté, fort heureusement pour la LFP que le stade de la Beaujoire était plein. Car les 27 392 spectateurs ont produit plus de spectacle en tribunes que les 22 acteurs (et les remplaçants) sur la pelouse. Deux formations qui ont rejoué Halloween pour les nuls, avec frappes de courges et engagement de morts-vivants à tous les étages. La première période fut d'ailleurs un sommet de morosité, à déconseiller aux personnes à tendance dépressive. Pour l'OM, le déclic est finalement intervenu peu après la pause.

Contraint de sortir Romain Alessandrini, touché, Michel a lancé Abdelaziz Barrada sur le côté gauche, replaçant Georges-Kévin Nkoudou sur le flanc droit. Et il a suffi de quelques minutes à l'ancien Canari pour délivrer l'OM, d'une frappe du gauche imparable pour Riou après avoir éliminé Touré (53). Après lui, le déluge.

Néanmoins, l'autre motif de satisfaction pour les protégés de Michel est sans doute de ne pas avoir encaissé de but. Ce n'est que la troisième que cela arrive dans cet exercice 2015-16 (après le 6-0 face à Troyes et le 0-3 à Groningen).

Les Nantais ont toutefois cru y parvenir en fin de rencontre, mais la tête de Sigthorsson (83) fut sauvée par Barrada sur sa ligne. Et Steve Mandanda, pour sa dernière intervention aérienne (88), n'est pas passé à côté, comme ce fut le cas à Braga (3-2) il y a dix jours.

Ce matin, l'OM (15 points au compteur) occupe donc la 12e place au classement, à égalité avec le Stade de Reims. Lassana Diarra et sa bande doivent désormais poursuivre sur cette dynamique dès jeudi, au Vélodrome, contre le SC Braga (19h) en Ligue Europa, mais surtout dimanche, toujours à Marseille, contre l'OGC Nice (17h).

Avec les trois points en ligne de mire. Et pourquoi pas un peu de spectacle...

Jean-Claude Leblois

 

 

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