.Article de om.net du 17 janvier 2016 |
L'OM retrouve des couleurs
En enregistrant quatre retours dans son onze de départ, l'OM a affiché un visage différent par rapport au match à Toulouse et remporte un succès important à Caen. Pour la rencontre de la 21ème journée de Ligue 1 2015-16 à Caen, l'OM a enregistré les retours de Djadjédjé, Nkoulou, Sarra et Barrada. Michel a titularisé les quatre joueurs à la place de Sané, Sparagna, Romao et Silva par rapport à la dernière sortie à Toulouse en coupe de la Ligue. Est-ce le retour de ses joueurs ou une prise de conscience collective qui a fait que l'OM a affiché un visage différent au stade Michel d'Ornano ? Peu importe en fait... L'essentiel étant là avec une belle victoire et un bond de la onzième à la septième place au classement (en attendant le match ASSE-OL). Dès les premières minutes, dans un match entre deux équipes à la recherche de leur première victoire en 2016, les ballons étaient très disputés et les duels musclés. L'intensité était immédiatement au rendez-vous. Les Olympiens utilisaient bien le ballon et dès la quatrième minute, ils enclenchaient le premier beau mouvement de la partie avec une passe de Diarra pour Bathsuayi, qui laissait passer la balle pour Djadjédjé. Le latéral droit butait sur un défenseur normand. Les Caennais réagissaient rapidement par un tir de Féret et un but refusé de Bazile pour un hors-jeu qui n'existait pas. Mais l'OM, malgré ces opportunités, ne relâchait pas son emprise sur la partie et cela payait. Nkoudou lançait Barrada qui s'arrachait à deux reprises pour centrer vers Batshuayi. Le belge reprenait sans contrôle et marquait avec l'aide du poteau. Le meilleur buteur marseillais manquait le break sur un bon service de Sarr juste avant la demi-heure de jeu. Le SMC ne s'avouait pas vaincu mais la frappe de Rodelin passait à côté des buts de Mandanda. En seconde période, croyant encore à une victoire, Caen laissait des espaces aux Marseillais qui n'attendaient pas longtemps pour en profiter. Rolando, de la tête, contraignait Vercoutre à effectuer une belle parade. Nkoudou enveloppait un ballon qui passait de peu à côté. Mais l'ancien nantais ne faisait en fait que régler la mire puisque dans la foulée, Barrada jouait rapidement vers Batshuayi dans l'axe, le buteur décalait Nkoudou qui sur la gauche et du droit, il frappait pour le break. Malheureusement, cet avantage de deux buts ne durait que peu de temps. Dans un match toujours aussi intense, Caen revenait dans la course. Sur coup franc, Féret trouvait la tête de Rodelin, qui s'était défait du marquage d'Isla et profitait de la sortie manqué de Mandanda pour marquer. La réduction du score relançait le suspense et les Normands qui croyaient de nouveau en leurs chances. Si Caen possédait un peu plus le ballon dans les minutes après le but, l'OM se procurait encore des opportunités. Djadjédjé manquait le cadre au terme d'un fort joli mouvement collectif marseillais, Sarr, de loin, touchait le haut de l'arrête des buts de Vercoutre. Michel décidait d'amener de la frâicheur avec les entrées de Cabella et Romao. Ce dernier ne tardait pas à s'illustrer en délivrant une passe décisive pour Sarr dont la superbe reprise trompait Vercoutre. A 3-1, les hommes de Patrice Garande n'y étaient plus. Les Marseillais se procuraient encore des occasions avec Batshuayi, Djadjédjé ou Cabella, entré en jeu pour les dernières minutes. A Caen, les Olympiens signent leur premier succès de l'année 2016, leur premier en championnat depuis le 3 décembre 2015 et surtout ils réalisent une belle opération au classement en remontant dans la première moitié de tableau. Auteur : Frédéric Rostain |
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Article de la provence.com du 17 janvier 2016 |
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L'OM relève la tête à Caen Après quatre matches sans victoires en Ligue 1, l'OM a relevé la tête en s'imposant (1-3) à Caen. C'est fait, l'OM a enfin gagné son premier match de l'année 2016 ! Embourbée dans une crise de résultats depuis plusieurs semaines, l'équipe de Michel l'a emporté avec la manière (1-3) à Caen, dans le cadre de la 21e journée de Ligue 1. Les Olympiens ramènent trois points très importants de Normandie et remontent à la septième place de la Ligue 1 avant la rencontre entre Saint-Etienne et Lyon, ce soir. Tout aurait pu être différent si l'arbitre de la rencontre, Amaury Delerue, n'avait pas signalé un hors-jeu imaginaire du Caennais Hervé Bazile parti battre Steve Mandanda d'un lob en tout début de match (8'). Presque dans la foulée de cette erreur d'arbitrage qui profite pour une fois à l'OM, c'est Michy Batshuayi qui ouvre le score sur une passe d'Abdelaziz Barrada (12'). Dans un stade Michel-d'Ornano à guichets fermés, l'attaquant belge de l'OM aurait même pu doubler la mise à la demie heure de jeu sur un service en retrait de Bouna Sarr mais Michy ne cadre pas sa frappe, pas aidé par une pelouse en mauvais état. Mandanda et consorts rentrent donc au vestiaire avec un avantage d'un but. En deuxième période, l'OM pousse et passe tout près du break sur une tête de Rolando où Vercoutre s'interpose (53'). C'est finalement Georges-Kévin Nkoudou qui va doubler la mise s'une jolie frappe du plat du pied droit après un service de Batshuayi, altruiste sur le coup (58'). Mais comme à son habitude, l'OM aime se faire peur et concède la réduction du score dix minutes plus tard sur un but de l'ancien Lillois Ronny Rodelin. Heureusement, en fin de match, Bouna Sarr remet les siens à l'abri en marquant le troisième but olympien. Romao, à peine entré en jeu, envoie un petit centre vers la gauche où Sarr reprend du pied droit pour battre le portier caennais. La messe est dite et l'OM l'emporte tout de même avec la manière. Une victoire qui va faire beaucoup de bien à Michel et à l'ensemble des joueurs. Si Diarra et compagnie enchaine ce genre de prestations, et que l'infirmerie se vide enfin, l'OM a largement de quoi revenir à la lutte pour les places européennes. A confirmer dimanche prochain, dans le choc à Lyon. Kevin Duran |
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Enfin un succès tangible ! Exaspérant au Vélodrome, les Olympiens sont en revanche sérieux, solidaires et efficaces loin de la cité phocéenne. Cet OM 2015-16 est décidément très difficile à juger. Aussi impuissants qu'exaspérants au stade Vélodrome où ils n'ont plus remporté le moindre match en Ligue 1 depuis le 13 septembre, les Olympiens sont en revanche sérieux, solidaires et efficaces loin de la cité phocéenne. lls l'ont encore prouvé hier après-midi en allant chercher trois précieux points à Caen alors que la crise couvait. Comme ils l'avaient fait au milieu de l'automne en s'imposant à Lille (1-2, le 25 octobre) tandis que la tempête menaçait déjà. Il s'agissait alors de la première de leurs quatre victoires consécutives à l'extérieur (Losc, Nantes, Saint-Étienne, Rennes). Il faut d'ailleurs remonter plus loin pour retrouver la trace d'une défaite de Mandanda et sa bande hors de leur fief en championnat, puisque leur dernier revers a été enregistré le... 4 octobre à Paris (2-1). C'est tout le paradoxe de cette équipe, capable du meilleur comme du pire. Elle a touché le fond au Vel' face à Guingamp malgré le nul (0-0) le week-end passé, ne s'est pas relevée à Toulouse en coupe de la Ligue en milieu de semaine (2-1, après prolongation), mais a retrouvé tout son mordant en ce dimanche glacial dans le Calvados. La bête blessée s'est réveillée au moment où on ne l'attendait plus. Le retour progressif des absents lui fera évidemment le plus grand bien. À ce titre, le come-back de Dja Djédjé, sur la touche depuis mi-décembre, a par exemple été profitable à l'escadron de Michel, hier, face au Stade Malherbe. D'autres suivront (Cabella est d'ailleurs entré en fin de partie). De quoi soulager le staff et l'état-major de la maison bleue et blanche en vue des échéances à venir. Le succès sans appel en terre normande permettra donc de détendre l'atmosphère Autre motif de satisfaction et d'espoir : le jeu proposé par les partenaires de Diarra. Sur une pelouse pourtant exécrable, ils ont affiché des ambitions offensives qu'on ne leur connaissait plus. De l'animation, du mouvement, symbolisés par trois buts parfaitement construits. Barrada pour Batshuayi (12), ce même Michy pour Nkoudou (60), puis Romao pour Sarr (83) : l'OM a trouvé le chemin des filets à trois reprises en multipliant les bonnes inspirations. Et encore, l'addition aurait pu être bien plus salée... Vercoutre a en effet sauvé les siens d'une étonnante déculottée. Les nombreux reproches adressés à "l'Olympique de Michel" ces derniers temps étaient amplement justifiés ; les louanges le sont aussi ce matin. Bien sûr, il ne faut surtout pas s'enflammer. L'objectif sera de rééditer ce type de prestation à l'avenir. Ce sera d'ailleurs le mot d'ordre du Madrilène lors de ses prochaines causeries. S'il n'avait pas perdu le sourire, l'ancien stratège du Real n'en demeurait pas moins agacé par les critiques. Le succès sans appel en terre normande permettra donc de détendre l'atmosphère avant deux rencontres cruciales : mercredi (21h) au stade Vélodrome face à Montpellier, en 16e de finale de la coupe de France, puis dimanche (21h) dans le tout nouveau Parc OL, à Lyon. Des rendez-vous capitaux qui permettront aux Olympiens de confirmer. Ou pas. Le véritable tournant de la saison arrive. S'ils abordent bien le virage, les Marseillais pourront se remettre à espérer. La faiblesse de la Ligue 1 est telle qu'il n'est pas impossible de les voir finir sur le podium. Ils n'y sont pas encore. En attendant, hier après-midi à Caen, on a retrouvé l'OM. Et c'est déjà pas mal... Alexandre Jacquin, envoyé spécial à Caen |