.Article de om.net du 24 janvier 2016 |
Comme d'habitude...
L'OM a présenté un plan de jeu pour contrer Lyon. Il a été à deux doigts de réussir mais divers faits de jeu le privent d'un succès. Il ressort plusieurs éléments du match nul de l'OM à Lyon. Michel et les Olympiens ont bien préparé leur match, la rigueur défensive, le plan de jeu tenu d'un bout à l'autre de la rencontre ont permis à l'équipe de présenter un contenu cohérent pour contenir la qualité adverse. Steve Mandanda n'est, à n'en pas douter, le meilleur gardien français et se poser la question sur la première place européenne n'est pas déplacée. Enfin, comme souvent à Lyon, des faits de jeu nous interpellent. Lesquels ? Le tacle les deux pieds décollés de Morel sur Sarr, sanctionné d'un avertissement. Le hors-jeu imaginaire signalé à l'encontre de Batshuayi sur le deuxième but olympien. La faute de main fantaisiste de Manquillo, sanctionné d'un carton à raison pour avoir dégagé le ballon, mais absolument pas coupable d'une main mais d'un contrôle de la poitrine pour amorcer un contre. Le coup-franc signalé provoque l'égalisation lyonnaise. Forcément, l'OM quitte Lyon avec des regrets, d'immenses regrets. Soumis à un pressing très haut des Lyonnais, les Olympiens ne se sont jamais affolés. Malgré une possession de balle largement déficitaire (62%-38%), l'OM a contenu la progression lyonnaise et s'est montré plus percutant dans son animation offensive. Car si Lyon a eu le ballon, l'OM a eu les premières occasions : la tête de Rolando repoussée sur la ligne par Darder, la parade de Lopes sur Nkoudou, le poteau pour repousser un tir de Batshuayi. La concentration, la rigueur de l'organisation et la solidarité défensive, avec un bloc bas, ont permis à l'OM de récupérer souvent le ballon et de se projeter avec une rapidité inquiétante pour les Lyonnais. Il y a eu plus de vitesse offensive, un jeu plus direct, moins léché c'est vrai, mais très percutant pour tirer profit des qualités des attaquants olympiens. Si l'OM s'est créé des occasions, c'est en raison de la propreté des passes de transition, de ses changements de rythme dès la récupération, qualité non présentée par Lyon, plus conservateur, plus latéral dans sa progression, avec des phases stéréotypées. Dans le respect de son plan de jeu, l'OM a naturellement été récompensé en ouvrant le score sur un nouveau contre. La suite a été présentée en préambule. Steve Mandanda a été impérial car Lyon a été plus pressant et s'est créé des occasions une fois mené au score, c'est vrai. L'OM aurait pu mener 2 à 0, mais un drapeau a été levé à tort. Manquillo est parti en contre mais a été stoppé pour une main imaginaire. Finalement, l'OM a été puni sur sa seule faute de concentration. C'est aussi cela la réalité du très haut niveau. Un oubli, un but. Dans l'esprit, l'OM était là. Si on a souligné récemment une forme d'ennui, la qualité de la prestation de l'équipe de Michel appelle d'autres jours plus prometteurs... Auteur : Thierry Muratelle |
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Article de la provence.com du 24 janvier 2016 |
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C L'OL et l'OM se partagent les points (1-1) Les Marseillais ont fait match nul ce soir à Lyon (1-1). Un résultat qui n'arrange pas les hommes de Michel qui comptent six points de retard sur Nice (3e). Un point c'est tout, et il n'arrange guère l'OM et l'OL. Ce soir face à Lyon, les Marseillais ont concédé le match nul au Parc OL (1-1). Un résultat qui ne fait le bonheur d'aucune des deux équipes. Au terme de cette 22e journée de Ligue 1, l'OM et l'OL comptent 30 unités et pointent respectivement à la 8e et 9e place du classement, à 6 points de Nice, actuellement 3e. L'occasion de recoller au wagon des prétendants à la Ligue des Champions est passée une nouvelle fois. Lot de consolation, Marseillais et Lyonnais ont livré une superbe prestation. En première période, les Marseillais ont nettement dominé les débats en se créant les meilleures occasions. La première par l'intermédiaire de Rolando. Sur un corner, le Portugais saute plus haut que tout le monde pour smasher la balle de la tête, c'est repoussé in extremis sur la ligne par Darder (6). A la 16e minute, c'est au tour de Georges-Kevin Nkoudou de voir sa tentative détournée par le gardien de l'OL, Anthony Lopes, cette fois-ci. Et enfin Michy Batshuayi, après un slalom dans la défense rhodanienne, envoie son ballon sur le poteau droit, au plus grand désarroi du Belge qui échoue à mettre l'OM sur de bon rails. Seul Rachid Ghezzal provoquera la seule vraie occasion de l'OL avec un tir dans la surface magnifiquement détourné par Mandanda (35). A la pause, c'est l'OL qui a la possession du ballon, mais ce sont bel et bien les Marseillais qui font le jeu. Étrangement au retour des vestiaires le spectacle est moins flamboyant. Et les fautes se multiplient. Un petit jeu qui semble tourner à l'avantage des Lyonnais, plus à l'aise que les Marseillais à l'heure de jeu. L'OM frise même la correctionnelle quand Valbuena décroche une frappe puissante, détournée in extremis par Mandanda qui se détend et boxe le ballon du gant droit. Sur le corner qui suit, Lacazette est tout près d'ouvrir la marque (63). Dans la foulée l'OM part en contre-attaque, centre de Sarr côté droit pour Batshuayi qui sert en première intention Cabella, lequel frappe sans contrôle du droit à ras de terre et bat Lopes. Alors que les Lyonnais faisaient le jeu, ce sont les Marseillais qui ouvrent la marque (64). Un but qui paralyse les hommes de Michel. Et les situations dangereuses s'enchaînent sur la cage de Mandanda. Et c'est dans le dernier quart d'heure que l'OM craque. L'arbitre, M. Gautier, après avoir refusé un but à Batshuayi sur un hors-jeu inexistant (74), fait une nouvelle erreur. Sur un coup-franc à la suite d'une main (inexistante elle aussi) de Manquillo, Tolisso, totalement oublié au second poteau, ne laisse aucune chance à Mandanda d'une demi-volée du pied droit (79). Regonflés à bloc, les Lyonnais font Fort Alamo dans le camp bleu et blanc. Mais l'escouade olympienne ne plie pas, et préserve le point du match nul, essentiel pour la suite du championnat des Olympiens. Même si l'écart s'est à nouveau creusé avec les autres prétendants au podium, l'OM a prouvé qu'il pouvait être au niveau de ses conccurents directs. Un enseignement à retenir, car dans cinq jours déjà, les Marseillais sont à nouveau sur le pont pour affronter Lille au stade Vélodrome (20h30).. Gatien Hubert |
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A Lyon, le point de l'espoir Tenus en échec à Lyon, les Olympiens ont toutefois réalisé un très bon match Le temps où les deux Olympiques surclassaient le football français est bien loin. La Ligue 1 est aujourd'hui dominée outrageusement par un PSG devenu imbattable (à moins, bien sûr, qu'il ne soit vaincu le 7 février lors du clasico au stade Vélodrome...). Distancés au classement en raison d'une première partie de saison exécrable, l'OL et l'OM sont loin de leur objectif initial : le podium . Hier soir, pourtant, dans la toute nouvelle enceinte des Gones, à Décines, les deux nouveaux meilleurs ennemis du championnat se sont livré un duel rappelant leurs heures de gloire. Rien à voir avec le piteux spectacle proposé au mois de septembre dans la cité phocéenne... Après avoir exaspéré les téléspectateurs de Canal+ (et leurs supporters présents au Vel') il y a deux semaines face à Guingamp (0-0), les Marseillais se sont bien rattrapés. Ils sont même passés tout près d'une victoire qui n'aurait rien eu d'illogique. Un reproche a souvent été adressé à l'escadron phocéen ces derniers mois : il ne formait pas une équipe. Cette critique fait désormais partie du passé. "L'Olympique de Michel" n'est plus un puzzle, ni un assemblage de noms, comme il l'était il y a encore quelques semaines. Il l'a démontré hier soir, sans son principal atout, Lassana Diarra, forfait de dernière minute pour cause de douleurs aux adducteurs. En bon capitaine, Steve Mandanda a longtemps tenu la baraque, transmettant sa détermination à ses partenaires qui se sont montrés à la hauteur d'une rencontre loin d'être évidente à aborder. Encore une fois, l'arbitrage n'a pas été à la hauteur... Il Fenomeno mérite bien son surnom : il a multiplié les parades et les arrêts décisifs. S'il a cédé sur l'égalisation de Tolisso (78), difficile toutefois de lui reprocher quoi que ce soit. Idem pour ses coéquipiers, qui ont tout tenté pour l'emporter, à l'image de la détermination affichée lors de la très belle ouverture du score de Cabella, bien servi par Batshuayi (64). Ce même Michy aurait aussi pu permettre aux Olympiens de gagner quelques minutes plus tard, mais il fut signalé hors-jeu, alors qu'il ne l'était pas... Sans parler de la main imaginaire sifflée contre Manquillo (77), qui amène l'égalisation lyonnaise ! Encore une fois (celle de trop ?), l'arbitrage n'a pas été la hauteur. Et l'OM n'a donc pris qu'un point. Celui du match nul. Mais aussi celui de l'espoir. La dernière défaite de l'escouade bleue et blanche à l'extérieur en Ligue 1 remonte en effet au 4 octobre au Parc des Princes (2-1). Voilà donc bientôt quatre mois que les partenaires de Nkoulou affichent leur solidité loin de leur fief. Une sacrée série qui contraste avec celle malheureusement réalisée au stade Vélodrome où ils n'ont plus gagné depuis le 13 septembre. Tout le paradoxe de cette formation qui possède les atouts pour terminer sur le podium en fin de saison. Il s'agirait, bien sûr, d'un énorme retournement de situation. Mais certains éléments comme Rolando, encore excellent hier, prouvent semaine après semaine qu'ils ne sont pas là pour faire de la figuration... Le Capverdien a même été à deux doigts de marquer en début de rencontre (6). Les signaux sont redevenus positifs. L'OM doit en profiter pour repartir de l'avant et vaincre la malédiction du Vel' dès vendredi contre Lille (20h30). Il serait idiot de ne pas confirmer les bonnes sorties à Caen, puis Lyon... Alexandre Jacquin, |
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Mandanda, gardien du temple En l'absence de Diarra, forfait de dernière minute, le capitaine olympien, en plus d'être impérial, a su tirer son équipe vers le haut Cela ressemblait à un coup dur. Un coup de trop même pour cet OM tellement jeune et fragile, plongé dans un Parc OL surdimensionné à l'ambition sans borne de Jean-Michel Aulas prêt à le croquer. Le forfait de Lassana Diarra, véritable guide et leader spirituel de cette escouade, annoncé quelques dizaines de minutes seulement avant le coup d'envoi de la rencontre, ressemblait fort au genre de péripétie qui font basculer le destin d'un choc aussi indécis qu'important pour les deux formations. Croisé dans les entrailles du POL, vêtu du survêtement du club, en compagnie de deux membres de la sécurité de la délégation olympienne, Lass' faisait grise mine, relégué au rang de simple spectateur de cet Olympico à cause d'adducteurs douloureux. Mais dans l'entourage de l'équipe de Michel aussi, le doute avait gagné les esprits. Dans cette équipe, l'international n'est pas qu'un simple inlassable ratisseur, ni qu'un dribbleur hors pair, capable de se sortir des situations les plus complexes pour remettre son équipe dans le bon sens. Diarra, c'est aussi l'homme qui replace ses partenaires, rassure, celui que l'on cherche du regard quand le bateau tangue, à qui l'on se remet quand la solution semble impossible à trouver. Titularisé au pied levé, Alaixys Romao s'est acquitté sobrement de sa mission, s'appliquant à enrayer les offensives lyonnaises dans le style qui est le sien. Mais si l'OM a quitté le Rhône avec le point du nul, après avoir espéré faire taire les supporters lyonnais l'espace d'une quinzaine de minutes, c'est aussi, et surtout, grâce à son homme fort du début de l'année 2016 : Steve Mandanda. En l'espace d'une rencontre, le gardien olympien a démontré pourquoi il porte le brassard de capitaine autour du biceps gauche. Impérial, spectaculaire, irréprochable, le dernier rempart marseillais ne s'est pas contenté de livrer une copie quasi parfaite dans son rôle. Il a aussi apporté le supplément d'âme laissé vacant par l'absence de Diarra sur le terrain, n'hésitant jamais à secouer ses partenaires, les replacer, les pousser sans cesse pour ne pas craquer sous les coups de boutoir de l'OL. Décisif à Caen lors de la reprise, qualifiant à lui seul l'OM pour les 16es de finale de la coupe de France, précieux face à Montpellier en évitant une entrée en matière compliquée à ses coéquipiers puis en recadrant fermement Brice Dja Djédjé, en train de dégoupiller face à une décision arbitrale, Steve Mandanda a encore fait étalage de toute sa classe sur la pelouse lyonnaise. Plus qu'un gardien de but, il incarne aujourd'hui à lui seul les valeurs de cet OM trop souvent égarées en chemin ces derniers temps, et son long vécu au club - il dispute sa neuvième saison au club - n'est pas étranger à cela. De quoi peut-être faire réfléchir la direction du club en cette période de mercato, alors que la tendance impulsée depuis l'été dernier tend vers la multiplication des prêts, et donc l'instabilité chronique de l'effectif. Hier, Steve Mandanda, plus que quiconque sur le terrain dans les rangs olympiens, mesurait l'importance de ce choc. Il a été à la hauteur. L'OM peut le remercier. Sébastien Aumage |