OM1899.com

.Article de om.net

du 07 février 2016

 

Avec les honneurs

 

L'OM s'est incliné à domicile face au Paris SG mais les hommes de Michel ont montré leur plus beau visage, réussissant à bousculer le leader pendant toute la partie.

Le match commençait de la pire des manières. Sur leur première action, les Parisiens ouvraient la marque et refroidissaient le stade Vélodrome, plein comme un oeuf. Maxwell débordait et servait idéalement Ibrahimovic qui marquait son 21ème but de la saison. Quelques minutes plus tard, Di Maria manquait de peu le break. Son ballon venait mourir de peu à côté du poteau de Mandanda. Bien que supérieurs dans la maîtrise technique, les hommes de Laurent Blanc perdaient peu à peu la main sur la partie. Et les Olympiens se rapprochaient du but. Cabella tentait sa chance de loin, sans succès. Djadjédjé contraignait Trapp à claquer son tir lointain en corner. Barrada, en pleine surface, héritait d'un ballon mal dégagé par la défense du PSG. Mais la reprise de l'international marocain passait au-dessus. La quatrième occasion était la bonne : celle de l'égalisation. Après un raid plein axe de 50 mètres, Cabella tirait au but et trompait Trapp qui ne pouvait que toucher le ballon sans l'empêcher d'aller au fond. Le stade Vélodrome reprenait alors espoir et poussait son équipe. Juste avant la pause, Manquillo avait une bonne balle de but suite à une percée qu'il ne pouvait conclure convenablement.

Après un début de période difficile, les joueurs de Michel ont réussi à inverser la tendance. C'est également de cette manière qu'ils attaquaient la seconde période. On sentait que les Parisiens étaient moins bien après le repos. Les Marseillais, toujours poussés par leur public, se portaient vers les buts de Trapp. Nkoudou alertait le gardien parisien, Ibrahimovic ratait une reprise à bout portant seul dans la surface. L'écart de points au classement entre les deux équipes était invisible. Mais le PSG possède des joueurs de grande classe et ils ont fait la différence juste après l'entrée de Cavani. Ibrahimovic, au duel avec Mandanda, s'arrachait pour empêcher le ballon de sortir avant de centrer pour Di Maria qui donnait l'avantage au PSG.

Après l'épisode " comique " de la non-sortie de David Luiz, pourtant annoncée par le quatrième arbitre et le speaker du stade Vélodrome, Michel lançait Fletcher dans la rencontre pour les grands débuts de l'attaquant écossais en Ligue 1.

Avec l'avantage au tableau d'affichage, les Parisiens affichaient une grande maîtrise. Pourtant, Nkoudou a eu la balle du match nul à la 89ème minute mais, profitant de la glissade de David Luiz, il manquait le cadre dans un angle fermé.

Les Olympiens pouvaient quitter la pelouse la tête haute. Ils s'inclinent mais ont prouvé toutes leurs qualités. Ils ratent une belle opération au classement : un succès les aurait propulsés au cinquième rang. Au lieu de cela, ils occupent la dixième position, mais dans le contenu, ils ont une nouvelle fois prouvé qu'ils valent bien mieux.

Auteur : Frédéric Rostain

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Article de la provence.com

du 08 février 2016

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C Cruelle issue pour l'OM face au PSG (1-2)

Les Olympiens perdent le classique face au PSG dans ce dernier match de la 25e journée de Ligue 1. Une défaite au goût amer pour les Marseillais qui ont livré une superbe prestation (1-2).

Encore raté, et ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé. Les Marseillais se sont inclinés ce soir face au PSG au Vélodrome en clôture de la 25e journée de Ligue 1 (1-2). L'OM a pourtant livré une superbe prestation face à des Parisiens inhabituellement inoffensifs, et la furia des hommes de Michel n'y est sans doute par pour rien. Si le contenu du match est satisfaisant, cela fait zéro point au final.

Amorphes en début de rencontre, les hommes de Michel se font surprendre dès la 2e minute de jeu avec l'ouverture du score signée Zlatan Ibrahimovic. Le Suédois reprend devant le but le centre de Maxwell, et trompe Mandanda. L'OM frise même la correctionnelle à la 11e minute quand Maxwell, encore lui, lance idéalement dans la profondeur un Di Maria qui se joue de la défense marseillaise. Mais l'Argentin croise trop sa frappe dans son face-à-face avec Mandanda. A 2-0 au bout de 10 minutes, cela n'aurait pas été le même match. Car cette nouvelle alerte a le mérite de réveiller les Olympiens. La révolte est d'abord sonnée par Dja Djédjé avec un tir qui oblige Trapp à s'employer (21). Et ensuite par Barrada, qui rate l'immanquable lorsqu'il se retrouve dans la surface avec un ballon contré par Motta. Seul, le Marocain envoie le cuir au-dessus des cages (22). Ce n'est alors plus du tout le même match. Diarra, une nouvelle fois taille patron ce soir, et Isla récupèrent tous les ballons qui passent devant eux, et Rémy Cabella, étincelant lors de cette rencontre, met de la folie. Le joueur prêté par Newcastle marque le but de l'égalisation. Il récupère le ballon au milieu de terrain, se joue de Motta, puis de Silva, et frappe à ras de terre à l'extérieur de la surface. Le tir croisé trompe parfaitement Trapp (25). Et l'OM aurait même pu faire le break en fin de période si Maxwell n'avait pas détourné sur sa ligne la frappe de Batshuayi (41).

Au retour des vestiaires, les Marseillais continuent sur leur lancée. Agressifs et percutants, les Olympiens ont la main sur le match. Mais face à ce PSG-là, ce n'est pas suffisant. Et Di Maria crucifie littéralement l'OM en doublant la mise (71). Un but cruel puisqu'il fait suite à une touche parisienne, qui aurait dû être marseillaise, et à une erreur de placement de Mandanda. Jusque dans les dernières minutes, les coéquipiers de Batshuayi, médiocre ce soir, y croient. Nkoudou voit même sa frappe croisée passer à quelques centimètres du montant de Trapp (88). Mais les deux équipes en resteront là.

Les regrets laissés par ce résultat sont immenses. A l'issue de ce match, la victoire face au PSG semble à la fois proche et lointaine. Lointains, les Niçois eux le sont. Avec 34 points et une 10e place au classement, l'OM compte cinq unités de retard sur leur concurrent direct pour la 3e place, qualificative pour le 3e tour préliminaire de la Ligue des champions. Frustrant cette soirée décidemment.

Pierre-Antoine Trossero et Gatien Hubert

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Tellement classique

Le PSG sera sacré champion de France dans quelques semaines. Il faudrait être complètement déjanté pour en douter. L'équipe de Laurent Blanc survole la Ligue 1 comme aucune autre ne l'a fait jusqu'à présent. Quoi de plus normal avec son argent et ses stars, dont certaines jouent en marchant, tel Zlatan le terrible. Ce qui n'empêche pas le Suédois de marquer, comme il l'a fait hier soir dès la 2e minute, et de multiplier les passes décisives, à l'image de celle offerte à Angel Di Maria, auteur du deuxième but parisien (71).

Le club de la capitale domine le championnat de la tête et des épaules. Sans avoir à forcer son talent. Pour le bousculer, il faut une hargne et une abnégation exemplaires. Une grinta et une détermination dont une formation ne peut faire preuve qu'en étant poussée par un douzième homme omniprésent. Ce soutien inconditionnel, l'OM en a bénéficié hier dans un stade Vélodrome plein, ce qui n'était plus arrivé depuis la réception de Lyon en septembre (lire aussi en page 4).Cela n'a malheureusement pas suffi. Dommage, car toutes les conditions étaient réunies pour un exploit qui aurait fait date et aurait permis à "l'Olympique de Michel" d'aborder la suite de sa saison avec un moral complètement reboosté.

Lassana Diarra (encore une fois exceptionnel au milieu) et ses coéquipiers ont pourtant été largement à la hauteur du rendez-vous. Mieux, ils ont permis aux aficionados de l'enceinte du boulevard Michelet de rêver l'espace d'une heure, ce qui ne semblait pas être une mince affaire au départ. Entre l'égalisation sublime signée Rémy Cabella d'un tir lointain (25) et le coup de massue de Di Maria, les supporters ont cru au miracle. Il était d'ailleurs tout à fait envisageable tant les Marseillais ont fait preuve d'envie, de courage et de force collective.

L'OM n'a pas à rougir

La supériorité exaspérante du PSG a finalement parlé. Face à ce genre d'escouade, bâtie pour jouer les premiers rôles en Europe, la moindre erreur se paye cash. Quelques fractions de seconde de flottement côté droit en début de rencontre ont ainsi conduit à l'ouverture du score d'Ibrahimovic. Idem sur le deuxième but parisien, en seconde période, mais sur l'autre flanc.

Ce matin, les regrets sont donc nombreux. Mais les motifs d'espoir existent aussi à l'issue d'une prestation de ce type. L'OM n'est plus un puzzle. Il a trouvé un équilibre. Certaines individualités s'affirment (Isla a été excellent), d'autres confirment (comme Nkoudou, toujours aussi décomplexé et percutant). Les échéances à venir sont nombreuses. Michel pourra s'appuyer sur la pluie de points positifs entrevus hier soir pour galvaniser ses troupes.

Bien sûr, on pourra toujours rappeler que son équipe n'a plus gagné en Ligue 1 au stade Vélodrome depuis le 13 septembre. Mais cette anomalie ne date pas d'hier. Et, pour tout dire, cette nouvelle défaite est juste logique.

Les partenaires de Steve Mandanda n'ont pas à rougir de leur match. Ils l'ont pris par le bon bout, n'ont jamais lâché et ont su faire trembler des adversaires largement meilleurs qu'eux sur le papier. Sur la pelouse, en revanche, l'écart entre les deux formations était nettement moins visible. Quelques détails ont fait pencher la balance côté parisien. Tristement classique...

Alexandre Jacquin

 

 

 

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