.Article de om.net du 14 février 2016 |
Encore une occasion manquée...
Après avoir mené au score grâce à un but d'Isla, son premier sous le maillot marseillais, l'OM ne ramène qu'un point de Nice. Dixième avant la 26ème journée, onzième avant le début de la rencontre, l'Olympique de Marseille a manqué une belle opportunité de se rapprocher à seulement trois longueurs de la troisième marche du podium. Les Olympiens ont pourtant eu les occasions de s'imposer mais sont tombés face à un bon Cardinale, qui s'est bien repris suite à son erreur sur le but marseillais. Après seulement une minute de jeu, l'arbitre décidait d'arrêter la rencontre en raison de la fumée dégagée par les engins pyrotechniques utilisés par les supporters niçois dans l'Allianz Riviera, qui perturbait la vision du jeu mais également des caméras de la Goal Line Technology. Neuf minutes plus tard, la fumée s'estompait et le jeu reprenait mais la coupure avait sans doute coupé les jambes des 22 acteurs. La partie peinait à s'emballer. Cabella allumait pourtant la première mèche au terme d'un remake de son but face à Paris mais là, la frappe n'était pas cadrée. Nice attendait l'OM et laissait la possession de balle aux Marseillais, gênés par le milieu en losange des Azuréens. Les Aiglons jouaient leurs atouts en contres mais étaient souvent pris en position de hors-jeu comme sur un but refusé de Germain après un joli mouvement collectif. Malgré l'équilibre en termes d'occasions, l'OM faisait la différence sur coup de pied arrêté. Sur un corner très bien tiré par Alessandrini, Isla, au second poteau, profitait de la sortie hasardeuse de Cardinale pour pousser de la tête le ballon au fond des filets. On attendait alors une réaction du Gym. Elle est venue par Perreira dont le tir a été facilement capté par Mandanda. Mais c'est l'OM qui profitait des neuf minutes de temps additionnel pour se procurer de belles opportunités. Batshuayi a eu deux balles de break mais à chaque fois Cardinale les a repoussées. Des occasions que l'OM allait regretter puisqu'au cours de la seconde période, il allait se faire rejoindre. Une mi-temps qui partait tambours battants : l'OM voulait conserver le rythme de la fin de la première mi-temps et Nice souhaitait donner plus de folie à la partie pour revenir dans la course. Le rythme du match s'emballait, la rencontre devenait encore plus vivante. Les hommes de Claude Puel développaient leur jeu, se procuraient des occasions mais se découvraient à la fois. L'OM tentait d'en profiter mais c'est bel et bien les Aiglons qui se montraient les plus dangereux et Germain, à la réception d'un centre de Koziello, glissait, au premier poteau, la balle entre les jambes de Mandanda. Tout était à refaire et personne ne voulait rester sur un match nul dont personne ne voulait. Avec un succès, Nice serait seul à la troisième place, l'OM s'en rapprocherait à trois longueurs. L'intensité montait d'un cran. Thauvin entrait en jeu, Romao également à la place de Djadjédjé, touché à la cuisse gauche. Le ballon allait d'un camp à l'autre. Rolando repoussait un tir de Germain, Cardinale repoussait une tête de Nkoudou, Batshuayi, dans la même action, trouvait le poteau, puis il butait à deux reprises sur le portier du Gym. Le meilleur buteur olympien, malheureux dans la conclusion à l'Allianz Riviera, était remplacé par Fletcher à moins de dix minutes du terme. La tension était palpable dans les dernières minutes. Les deux équipes pouvaient s'imposer et faisaient tout pour le faire mais le score ne bougeait finalement pas. Et le classement non plus, malheureusement... Auteur : Frédéric Rostain |
____________________________________________________________ |
|
Article de la provence.com du 14 février 2016 |
.
C Accroché à Nice, l'OM manque encore l'occasion de se rapprocher du podium Les Olympiens ont obtenu un match nul à l'Allianz Riviera ce dimanche soir en clôture de la 26e journée de Ligue 1 (1-1) Encore raté ! En déplacement à l'Allianz Riviera ce dimanche soir en clôture de la 26e journée de Ligue 1, l'OM a lâché deux nouveaux points dans la course au podium contre l'OGC Nice au terme d'un match très indécis (1-1). Un résultat qui laisse une certaine amertume aux troupes de Michel, tant les occasions de s'imposer ont été nombreuses. Retardé de neuf minutes à cause de fumigènes empêchant toute visibilité sur le terrain, le début de la rencontre est allé dans le sens des partenaires de Steve Mandanda qui ont profité de la faiblesse affichée des Aiglons dans le secteur offensif pour prendre le dessus grâce à Mauricio Isla (36e, 0-1). A la réception d'un corner parfaitement frappé par Romain Alessandrini, le Chilien a exploité le mauvais jugement de Yoan Cardinale pour inscrire son premier but après 28 matches disputés sous le maillot olympien. De quoi récompenser le joueur prêté par la Juventus Turin qui a abattu un travail remarquable au milieu de terrain à côté d'un Lassana Diarra toujours aussi impérial. Pas brillant mais appliqué et solide, l'OM a attaqué la seconde période comme il avait terminé la première. Mais à l'instar des deux occasions ratées par Michy Batshuayi face à Cardinale juste avant la pause, la réussite n'était pas du côté des hommes de Michel qui ont fini par céder sur un très bon travail de Vincent Koziello conclu par Valère Germain (58e, 1-1), le tout devant un Rolando statique. Une égalisation qui a clairement intensifié le rythme d'un match où les deux rivaux méditerranéens se sont rendus coup pour coup. Et malheureusement pour les coéquipiers du défenseur portugais, "GK" Nkoudou n'a pas trouvé la faille, tout comme Batshuayi qui n'a eu de cesse de buter sur Cardinale, trouvant même le poteau, véritable symbole des difficultés de l'attaquant belge depuis le début de l'année (un seul but inscrit en 2016). Un manque d'efficacité devant le but adverse qui fait encore défaut aux Olympiens, toujours onzièmes de Ligue 1 à cinq points de la troisième marche du podium. Une position désormais occupée par l'OGC Nice, ce qui prouve que tout reste à faire dans un championnat très homogène, derrière l'intouchable Paris Saint-Germain. Mais pour pouvoir avancer, encore faut-il saisir les opportunités quand elles se présentent... Loïc Chenevas-Paule |
_____________________________ |
L'OM ne conclut pas Dans le football, il n'y a pas de sentiments, mais que des centimètres. L'adage s'est encore une fois vérifié hier soir, à Nice, où l'OM a été tenu en échec sur la pelouse de l'Allianz Riviera (1-1). Dans le football, il n'y a pas de sentiments, mais que des centimètres. L'adage s'est encore une fois vérifié hier soir, à Nice, où l'OM a été tenu en échec sur la pelouse de l'Allianz Riviera (1-1). L'escouade olympienne aurait pu l'emporter - tout comme les Aiglons -, aurait dû s'imposer pour entamer sa remontée, mais elle doit finalement se contenter d'un match nul pour fêter la Saint-Valentin face à son rival azuréen. Mauricio Isla pensait même avoir fait le plus dur en ouvrant le score contre le cours du jeu, sur un coup de tête à la réception d'un corner tiré par Alessandrini (28). Mais Valère Germain a douché les espoirs marseillais en égalisant, d'un tir vicieux entre les jambes de Mandanda (58). Cette journée placée sous le signe de l'amour avait pourtant commencé sous de bons auspices pour le club olympien et ses supporters, même interdits de déplacement. Dans la nuit de samedi à dimanche, le Parisien Serge Aurier avait en effet déjà déclaré sa flamme à Laurent Blanc et quelques-uns de ses coéquipiers, comme Ibrahimovic, Van der Wiel et Sirigu. Dans un style bien plus académique, le néo-Monégasque Vagner Love a mis du coeur pour égaliser à Saint-Étienne (1-1), hier dans l'après-midi, permettant à l'ASM d'engranger un point précieux. Un petit point qui a donné la perspective à "l'Olympique de Michel" de voir ses concurrents au podium faire du surplace en tête de la Ligue 1. Batshuayi mauvais de bout en bout Mais encore eût-il fallu que les Olympiens le sussent afin d'en profiter face au Gym. Dans le brouillard à peine le coup d'envoi sifflé, la faute à une interruption de neuf minutes à cause de l'usage de pots de fumée en populaire Nord, ainsi que d'un problème avec la Goal line technology, Diarra et ses coéquipiers n'y voyaient pas à un mètre. Si la fumée s'est ensuite dissipée, ils ont repris le cours de la rencontre sans trop distinguer le ballon, ni le toucher. Même privé de Ben Arfa et avec Bodmer en 10, l'OGCN s'est appuyé sur ses qualités, à savoir un pressing haut, du mouvement et un jeu direct. Pas de sentiments, que des centimètres... Ça s'est d'ailleurs joué à peu de chose pour les protégés de Claude Puel. Ces derniers auraient même pu mener au score sans l'intervention opportune de l'arbitre, Benoît Millot, pour signaler deux positions de hors-jeu successives. Michy Batshuayi peut aussi en témoigner pour l'OM (12 tirs au total, 6 cadrés). Car il n'en a pas manqué beaucoup au Belge, mauvais de bout en bout, lui qui a eu deux occasions énormes de donner l'avantage aux siens avant la pause. Et quand le meilleur buteur marseillais pensait enfin conclure, le montant gauche de Cardinale, qui venait de repousser un tir de Nkoudou, s'est dressé devant lui (70). Avec moins de frilosité et alors que les buts niçois étaient définitivement trop petits pour "Batsman", Michel aurait pu lancer Fletcher bien plus tôt. Toujours onzième au classement ce matin, l'OM a flirté avec la victoire, puis la défaite, avant de repartir de la Côte d'Azur avec un point qui ne fait pas ses affaires. Comme Nice, en revanche, Sainté, son prochain adversaire en L1, occupe la 3e place avec 40 points. Mais avant de penser aux Verts, il faudra négocier la réception, jeudi en Ligue Europa, de l'Athletic Bilbao, qui avait encore envoyé un observateur hier pour filmer les débats. Jean-Claude Leblois |