.Article de om.net du 06 mars 2016 |
Encore un nul pour l'OM
Face à l'avant-dernier au classement, l'OM, qui s'est pourtant procuré un nombre impressionnant d'occasions notamment en première période, n'a pu faire mieux que 1 à 1. Le treizième match nul de la saison... Pour la réception du Toulouse Football Club, Michel a une nouvelle fois opté pour un schéma en 4-4-2 avec Batshuayi et Fletcher en pointe soutenus sur les côtés par Cabella et Nkoudou. Ce système offensif a rapidement porté ses fruits. Après une dizaine de minutes où le pressing haut des Toulousains a perturbé le jeu marseillais, les Olympiens ont pris le contrôle des débats. Ils ne se sont probablement jamais procuré autant d'occasions en première période cette saison. A onze reprises, ils ont alerté le portier du Téfécé, Alban Lafont, âgé seulement de 17 ans, qui a sorti un grand match. A partir de la douzième minute jusqu'à la fin de la première minute, ils ont fait le siège des buts toulousains en passant énormément sur les ailes. Les centres se sont multipliés, les frappes également avec un Cabella des grands jours à la baguette. Onze occasions en à peine plus de trente minutes, cela fait une toutes les trois minutes. Le rythme imposé par les hommes de Michel était trop élevé pour Toulouse. Fletcher, Bathsuayi, Nkoudou, Cabella, Isla, tous ont essayé de mettre en défaut la défense et le gardien de Toulouse. En vain... Les Haut-Garonnais, qui se battent pour le maintien, n'ont eu que trois opportunités de marquer, toutes captées par Mandanda. Le 0-0 à pause tenait du miracle... Pour la seconde période, Barrada remplaçait Diarra, moins en vue que d'habitude lors des 45 premières minutes. Mais ce que tout le stade Vélodrome redoutait après autant d'occasions non-concrétisées finissait par arriver. Sur une relance plein axe de Didot, Ben Yedder prenait de vitesse Rolando et s'en allait tromper Mandanda avec l'aide du poteau... Quelques minutes plus tard, Rolando était remplacé par Alessandrini. Isla reculait alors d'un cran pour former une charnière inédite avec Rekik. Difficile de faire un OM plus offensif avec Fletcher, Batshuayi, Nkoudou, Cabella, Barrada et Alessandrini sur la pelouse. Mais cela déséquilibrait la formation olympienne qui peinait dès qu'elle n'avait plus la balle. Toulouse resserrait les lignes défensives avec neuf joueurs faisant bloc devant la surface. A force de tourner autour du camp toulousain, les Olympiens ont trouvé la faille, enfin, sur un bon centre de Manquillo repoussé par Lafont dans les pieds de Fletcher, dont le tir contré par Somalia terminait tout de même au fond des filets. L'égalisation marseillaise, à un quart d'heure de la fin, réveillait le stade Vélodrome refroidi par le vent et le but de Ben Yedder. Les deux équipes jetaient alors toutes leurs forces dans la partie pour s'imposer. Le nul, comme souvent, n'arrangeant personne. Ni l'OM pour la course au podium, ni le TFC dans sa lutte pour le maintien. Sur un contre, après un bon coup franc d'Alessandrini boxé par Lafont, Braithwaite ratait la balle de match. Thauvin entrait alors pour les toutes dernières minutes d'une rencontre devenue palpitante, tant elle sentait le KO. Batshuayi également ratait la balle du 2-1 sur une mauvaise relance du gardien toulousain. Le score en restait là au grand désarroi des Olympiens et de son public qui quittait rapidement les travées du stade Vélodrome. Avec ce treizième match nul de la saison en Ligue 1, l'OM n'avance pas et reste scotché à la treizième place, avec un match en moins, à Ajaccio qu'il faudra absolument gagner. Auteur : Frédéric Rostain |
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Article de la provence.com du 06 mars 2016 |
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C Accroché par Toulouse, l'OM n'en finit plus d'être ridicule au Vélodrome La formation de Michel a concédé un piteux 1-1 à domicile et n'a toujours pas gagné sur sa pelouse en championnat depuis le 13 septembre dernier Plus que de la frustration, c'est de l'exaspération que procure cet OM aux deux visages. Assez séduisant en première période, la formation de Michel a été pitoyable au retour des vestiaires et n'a pu faire mieux qu'un match nul contre Toulouse, 19e de Ligue 1, ce dimanche au Vélodrome. Une nouvelle désillusion qui se traduit par une médiocre 13e place en championnat. Pourtant, les partenaires de Steve Mandanda, encore exceptionnel cet après-midi, ont largement eu de quoi se mettre à l'abri malgré un début poussif. Mais devant, le manque de réalisme olympien a une fois de plus été criant, la faute à une justesse technique affligeante dans le dernier geste mais aussi à un Alban Lafont impérial. Le portier de 17 ans a écoeuré Michy Batshuayi (30e), Mauricio Isla (42e) et Rémy Cabella (44e) tandis que son homologue marseillais s'est illustré sur une reprise de Wissam Ben Yedder (30e). Le tout début de seconde période sera identique à la fin du premier acte avec un Steven Fletcher trop lent pour tenter sa chance et permettre aux siens d'ouvrir le score (50e). Une absence de lucidité et un manque de maîtrise au milieu, notamment à cause de la sortie de Lassana Diarra à la pause, que les Olympiens ont fini par payer sur une action rapide, Étienne Didot servant parfaitement Ben Yedder qui s'en est allé battre un Mandanda lâché par son arrière-garde (55e, 0-1). La faiblesse défensive des ouailles de Michel aurait même pu avoir des conséquences plus fâcheuses si "Il Fenomeno" n'avait pas sorti le grand jeu (77e, 81e). De l'autre côté du terrain, les choses n'étaient guère mieux et il a fallu compter sur un coup de billard chanceux après une frappe de Fletcher pour voir l'OM arracher un point dans un Vélodrome bien vide (75e, 1-1). Une enceinte qui risque encore de sonner creux si l'escouade olympienne continue de se montrer aussi indigente sur sa pelouse, signant au passage un 12e match consécutif sans la moindre victoire en championnat à domicile. Triste série - et record - en cours... Loïc Chenevas-Paule |
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Le calvaire sans fin de l'OM La prochaine fois qu'ils fouleront la pelouse du stade Vélodrome (le vendredi 18 mars face à Rennes), Batshuayi et ses partenaires auront donc franchi le cap des six mois sans succès en Ligue 1 dans leur fief À jamais les premiers. Ces Olympiens-là sont donc entrés dans les annales de la honte, hier après-midi, en concédant un nouveau match nul pathétique face des Toulousains qui évolueront sans aucun doute en Ligue 2 la saison prochaine. L'histoire de l'OM, fondé en 1899, est faite de hauts et de bas. Mais en cette fin d'hiver 2016, l'équipe de Michel améliore match après match le triste record qu'elle détient depuis janvier. Jamais, en effet, le club marseillais n'avait passé autant de temps sans s'imposer à domicile en championnat. "5 mois, 21 jours, 15 heures sans gagner au Vel', ça suffit ! Aujourd'hui, victoire impérative", avaient pourtant prévenu les supporters dans une banderole adressée aux joueurs au coup d'envoi. Le message n'a eu absolument aucun effet sur eux. La prochaine fois qu'ils fouleront la pelouse du stade Vélodrome (le vendredi 18 mars face à Rennes), Batshuayi et ses partenaires auront donc franchi le cap des six mois sans succès en Ligue 1 dans leur fief. Consternant. L'excuse de la pression ne tient pas. Après la rencontre, Michel a notamment parlé de "l'anxiété" de ses hommes pour justifier leur manque d'efficacité. Les abonnés ayant leurs habitudes dans les tribunes du Vel' depuis plus de vingt ans savent que l'explication donnée par l'Espagnol est fallacieuse. Le contexte était en effet bien plus hostile à la fin des années 90 et au début des années 2000. L'ambiance s'est, depuis, considérablement apaisée. Si leur retour au vestiaire a été accompagné d'une grosse bronca (méritée), les Olympiens ont en revanche été soutenus par leurs supporters durant quasiment tout le match. Et ce, malgré une prestation une nouvelle fois affligeante. Les quelques appels à la démission de Vincent Labrune ou les sifflets pour Florian Thauvin n'ont pas pesé bien lourd face aux chants entonnés dans les deux Virages. Même menés au score, Cabella et ses coéquipiers ont été encouragés. Le coup de l'appréhension ne fonctionne donc pas. Michel, contesté, mais pas menacé Le Madrilène devrait en revanche s'interroger davantage sur un coaching qui mène l'Olympique de Marseille 2015-16 toujours plus près du précipice (lire aussi en page 2). Diarra remplacé à la pause par Barrada (alors que la logique aurait voulu que Romao fasse son entrée), Rolando suppléé par Alessandrini quelques minutes après l'ouverture du score de Ben Yedder (55)... Avec de tels changements, l'OM, pourtant candidat déclaré aux places européennes, a donné l'impression de vaciller devant un Téfécé qui ne vaut pas mieux que sa 19e place. Bien sûr, l'escouade phocéenne a finalement égalisé vingt minutes plus tard par l'intermédiaire de Fletcher (ou plutôt grâce à l'illustrissime Somalia, contre son camp). Mais le public n'est-il pas en droit d'attendre mieux que ce piteux spectacle infligé depuis des mois ? Contacté hier soir, Vincent Labrune nous a répété que Michel, sous contrat jusqu'en juin 2017, n'était pas menacé. Restera-t-il toutefois en poste à l'issue de cette saison si le cauchemar perdure ? L'heure du bilan viendra inévitablement. Il fera mal, quoi qu'il arrive. En attendant, les aficionados du Vel' ne voient jamais venir la fin du calvaire. Inutile de leur dire que le podium est encore accessible, qu'il n'est qu'à huit points, voire cinq si l'OM gagne son match en retard mercredi à Mezzavia, face au Gazelec Ajaccio. Plus personne n'y croit. De l'autre côté, la zone rouge n'est également pas très loin puisque les Corses, 18es, ne sont eux aussi qu'à... huit longueurs des Olympiens. Heureusement que la perspective de la demi-finale de coupe de France à Sochaux, le 20 avril, est là pour ramener un peu d'espoir. Sinon, cette saison misérable n'aurait déjà plus aucun intérêt sportif. Quelle tristesse ! Alexandre Jacquin |