.Article de om.net du 24 avril 2016 |
Succès et maintien, il faudra patienter L'OM a signé à domicile face à Nantes son 17ème match nul de la saison, lors de la 35ème journée de Ligue 1 2015-16. Pour la cinquième fois de la saison, l'OM joue dans un stade Vélodrome amputé d'une grande partie de ses supporters. Les deux virages sont en effet fermés en raison de la décision de la commission de discipline de la LFP qui a sanctionné le club marseillais à titre conservatoire jusqu'à la réunion prévue le 12 mai prochain. Devant à peine moins de 20000 spectateurs, les joueurs de Passi ont eu du mal à entrer dans la partie. Certes, ils avaient le ballon mais n'en faisaient pas grand-chose. Nantes, comme prévu, était bien regroupé et tentait de jouer le contre. Ce n'est qu'à la 18ème minute qu'a eu lieu la première occasion : sur la gauche, Sarr frappait mais la balle passait au-dessus. Thomasson répliquait pour les Canaris avec un tir capté par Mandanda après une perte de balle de Thauvin à l'entrée de la surface. L'OM tentait, dans une ambiance feutrée, d'emballer la partie. En deux minutes, les Marseillais avaient deux opportunités. La première, la plus dangereuse par Batshuayi, qui se débarrassait de deux défenseurs avant de frapper au but. Dupé déviait sur son poteau avant de capter la balle. Fletcher s'essayait de loin. Le ballon dévié terminait sa course dans les gants du portier nantais. Dans la foulée, Thomasson centrait, Nkoulou contrait de la tête mais envoyait finalement le ballon dans ses propres buts alors que Mandanda était sorti. Sans avoir dominé et sans occasion, le FC Nantes menait au stade Vélodrome. Les Olympiens auraient pu bénéficier d'un penalty pour revenir dans la partie en fin de première période après une faute sur Sarr, qui venait de mettre à mal la défense des Canaris mais l'arbitre en a décidé autrement... L'OM est tout de même revenu dans le match sans l'aide de personne. L'entame de seconde période était en effet bien meilleure que le long round d'observation auquel ont eu droit les spectateurs de l'enceinte marseillaise. Bien servi par Manquillo, Thauvin se défaisait du marquage de deux Nantais pour tromper Dupé et égaliser. Les Marseillais ont ainsi pris l'ascendant psychologique sur leur adversaire mais ils n'ont pas vraiment eu le temps d'en profiter puisque, pour un mauvais geste, Romao était exclu. A 10 contre 11, les Olympiens avaient plus de mal à ressortir proprement la balle et à développer leurs actions. D'autant que Diaby se blessait et laissait sa place à Zambo Anguissa. L'entrée en jeu de Cabella montrait que Passi voulait jouer la gagne même en infériorité numérique. Mais c'est bel et bien les Canaris qui montraient les plus actifs même si Bammou, pour une faute similaire à celle de Romao un peu plus tôt ne prenait qu'un carton jaune. Sentant son joueur sur le fil, Der Zakarian remplaçait son joueur. Dans les dernières minutes, les deux équipes jouaient leur va-tout. L'OM, enfin poussé par son public, qui sentait l'exploit à portée de mains, tentait tout ce qui était possible. En vain, le score en restait là, malgré la dernière tentative nantaise de Bedoya qui passait de peu à côté. L'OM ne parvient donc toujours pas à s'imposer à domicile depuis le 13 septembre mais surtout il devra encore lutter pour assurer son maintien en Ligue 1. Auteur : Frédéric Rostain |
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Article de la provence.com du 24 avril 2016 |
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C Au Vélodrome, l'OM concède un nouveau match nul face à Nantes (1-1) Les Olympiens n'ont pas réussi à s'imposer une nouvelle fois à domicile face au FC Nantes (1-1) La série continue... Après 224 jours de disette à domicile en championnat, l'OM n'a pas réussi à mettre un terme à sept mois d'insuccès sur la pelouse du stade Vélodrome face aux Canaris (1-1). Les hommes de Franck Passi ont réalisé une nouvelle prestation soporifique sur la pelouse du stade Vélodrome devant 19 898 spectateurs. En première période, l'OM est entré très timidement dans la rencontre. Manque d'intensité, peu de précision dans les transmissions, les protégés de Steve Mandanda ont une nouvelle fois livré une mi-temps très insuffisante. Une seule occasion de Batshuayi au cours du premier acte à signaler, mais son tir a été dévié par Dupé, le gardien nantais sur son montant droit (29). Pire encore, sur un centre anecdotique de Dubois, le latéral gauche des Canaris, Nkoulou a trompé Mandanda du dos (0-1, 31). Un vrai but gag pour le FC Nantes. Au retour des vestiaires, les Olympiens reviennent immédiatement dans la partie grâce à Thauvin, qui a réussi un numéro de soliste au milieu de la défense nantaise pour aller tromper Dupé d'un plat du pied gauche (1-1, 49). Mais l'OM se saborde à nouveau peu avant l'heure de jeu. Romao est directement expulsé pour un geste d'antijeu sur Bammou. Il laisse ses partenaires à dix contre 11 pour la dernière demi-heure. Plus rien ne se passera. Les hommes de Franck Passi se contentent de conserver ce score en fin de rencontre. L'OM n'a toujours pas gagné au stade Vélodrome en ligue 1 depuis le 13 septembre 2015 face à Bastia (4-1). Après 35 rencontres disputées, les Olympiens pointent au quinzième rang avec 41 points au compteur. La zone de relégation n'est plus si loin que ça... Pierre-Antoine Trossero |
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Bienvenue chez les cancres Accroché par Nantes, l'OM figure en queue de classement (16e) à trois journées de la fin. Il va batailler ferme jusqu'au bout. Triste Les acteurs changent, le scénario et le dénouement, eux, se révèlent tristement immuables : l'OM demeure incapable de l'emporter au stade Vélodrome et continue de barboter dans ses récurrentes insuffisances. Cette fois, c'est Nantes (1-1) qui a porté à 32 semaines et 15 matches la série - en cours - d'insuccès à domicile en championnat, le tout dans une ambiance improbable avec ce nouveau huis clos partiel frappant les virages. Propulsé en catastrophe metteur en scène, Franck Passi s'est montré impuissant devant ce énième "nanard" produit par ses troupes, lestées par un but digne de "vidéo-gag" inscrit par le dos de Nicolas Nkoulou. Beaucoup étaient seulement là pour faire de la figuration ou essayer de tenir le rôle clé, tout seul. À trois épisodes de la fin de cette saison tragi-comique riche en rebondissements, le casting est pourtant bien connu : dans cette équipe, à l'exception de Mandanda et Diarra, les super-héros qui volent au secours de la patrie olympienne en danger n'existent pas. Au contraire des innombrables super-zéros dont l'unique super-pouvoir consiste à rouler des mécaniques en privé et à bomber le torse contre les plus faibles. Mercredi, la qualification pour la finale de la coupe de France avait mis un voile temporaire sur ces difficultés. Elle avait donné des ailes à tout un club qui croyait avoir accompli l'exploit de la décennie. Terrasser Sochaux, 15e de Ligue 2, par un but d'écart suffisait amplement au bonheur des dirigeants, de Passi et de ses ouailles. Mais cette performance a occulté la faiblesse dont ont fait preuve les Olympiens et que le seul remplacement de Michel par Passi n'a pas suffi à gommer. Passi n'a ni baguette, ni formules magiques L'éternel adjoint, même secondé par Basile Boli, étrangement discret hier, n'a ni baguette, ni formules magiques. Les mots ne suffisent pas pour soigner les maux qui gangrènent ce groupe. Surtout lorsqu'ils sont si profonds. Le nouvel entraîneur en fait le constat amer. Avec cette équipe en carton-pâte incapable de plumer des Canaris en roue libre, difficile de croire en des lendemains radieux. L'opération commando restera un vain mot tant que ces joueurs-là manqueront de mental et d'agressivité. Et on ne parle pas du coup de pied stupide et inutile asséné par Alaixys Romao qui lui a valu d'être expulsé à l'heure de jeu. "On va se préparer de la même manière, transmettre l'envie aux joueurs", insiste pourtant El Local. Sauf que, malgré ce point, le maintien n'est toujours pas assuré. Sauf que, ce matin, l'OM a encore reculé d'un rang et pointe en seizième position avec cinq longueurs d'avance sur Reims, premier relégable. Ces mêmes Champenois se pointent au Vélodrome dans deux semaines, pour un match à la vie à la mort. Le club olympien reste donc cerné par le danger. La situation est-elle assez claire pour des joueurs qui se regardent le nombril ? Alors que l'avenir s'assombrit et réserve des semaines toujours plus inquiétantes, un simple coup d'oeil dans le passé récent suffit pour mesurer l'étendue de la dégringolade. La saison passée, l'OM de Marcelo Bielsa avait seulement eu besoin de la phase aller pour récolter 41 points. Soit le total actuel. Certains fantômes sont difficiles à chasser. Le retour sur terre n'en est que plus brutal. L'OM est au fond du trou. Mais il continue de creuser. Fabrice Lamperti |