.Article de om.net du 01 mai 2016 |
L'OM mathématiquement sauvé Trois mois après son dernier succès en Ligue 1, l'OM a retrouvé, à Angers, les joies de la victoire et assure définitivement sa place parmi l'élite pour la saison prochaine. L'Olympique de Marseille a pris le match par le bon bout. Même si Angers s'est procuré la première occasion dangereuse de la partie avec une tête de Yattara qui est passée juste à côté des buts de Mandanda, ce sont les Olympiens qui ont pris le jeu à leur compte en passant notamment par les côtés. Ils ont eu de bonnes opportunités sans pour autant cadrer leurs frappes. Alessandrini tentait une reprise sur une balle mal repoussée par la défense angevine, Batshuayi ratait complétement une reprise suite à un centre de Thauvin, qui tentait un centre-tir quelques minutes plus tard. Le SCO réagissait avec un coup franc de Mangani contré par le mur marseillais. Fletcher faisait ensuite parler sa taille en plaçant une tête à côté. Alors que la bataille faisait rage au milieu de terrain où l'on retrouvait une grande majorité des joueurs et des duels. L'Ecossais s'illustrait avec une passe pour Batshuayi. Le Belge s'enfonçait dans la surface avant de placer un tir croisé qui faisait mouche. En variant son jeu, en jouant alternativement sur les côtés et dans l'axe, l'OM a réussi à faire plier la troisième meilleure défense du championnat en moins d'une demi-heure. Les hommes de Passi ont alors laissé la balle aux locaux afin de jouer le contre. Mais les joueurs du SCO, hormis une tête de Ndoye au-dessus, butaient sur la défense marseillaise. Mendy s'essayait de loin juste avant que Batshuayi n'effectue un raid plein axe. Malheureusement, son tir échouait de peu à côté du poteau de Letellier. Grâce à l'ouverture du score, l'OM retrouvait de la confiance et attaquait la seconde période de la bonne manière : avec du jeu et des occasions. Après une ouverture lumineuse de Barrada, Alessandrini, légèrement excentré sur la droite, tentait une frappe osée qui frôlait la lucarne du SCO. Batshuayi, lancé par Flectcher, comme sur le but en première période, se retrouvait seul face à Letellier mais perdait son duel contre le portier d'Angers. Visiblement fatigués par leur match de milieu de semaine, les hommes de Moulin pêchaient souvent dans le dernier geste comme par exemple sur une reprise complétement raté de Ketkeophomphone. L'OM gérait tant bien que mal et Passi lançait au fur et à mesure Diarra, Cabella et Sarr. En fin de partie, les Olympiens passaient en 4-2-3-1 avec Fletcher à gauche. Ce changement de système n'altérait pas leur sérénité. Le SCO avait la balle mais ne faisait pas de bonnes choses avec, d'où le faux-rythme qui s'installait peu à peu. Mais la défense olympienne tenait bon face aux maladroits assauts des "noir et blanc". Avec ce succès, le premier en Ligue 1 depuis 3 mois, l'OM compte huit points d'avance sur le premier relégable et assure donc sa place dans l'élite pour la saison prochaine. Joueurs, dirigeants, supporters peuvent souffler un grand " ouf " de soulagement et peuvent désormais se projeter sur les deux dernières journées et surtout la finale de coupe de France avec sérénité. Auteur : Frédéric Rostain |
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Article de la provence.com du 01 mai 2016 |
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C L'OM assure son maintien face à Angers Il était grand temps de s'imposer pour les Marseillais. La formation olympienne n'avait en effet plus gagné en Ligue 1 depuis le 2 février dernier. Une éternité. La victoire était de toute manière nécessaire à deux journées de la fin du championnat, car avant ce match, l'OM ne disposait que de cinq points d'avance sur Reims, le premier reléguable. L'Olympique de Marseille est allé battre le SCO Angers sur sa pelouse pour clôturer cette 36e journée de Ligue 1. Avec ce succès, les Marseillais se mettent hors de danger d'un point de vue mathématique et assure donc leur maintien. Le duo Passi-Boli avait décidé d'aligner une équipe en 4-4-2 avec l'association de Flecher et Batshuayi à la pointe de l'attaque marseillaise. Et cela a plutôt bien fonctionné en première période : l'OM a livré une prestation sérieuse dès l'entame de la première mi-temps, qui a logiquement abouti à l'ouverture du score de Michy (24e). L'attaquant belge en a profité pour inscrire son 16e but de la saison. Bien en place et meilleur que son adversaire, Marseille regagnait le vestiaire avec une avance au score méritée. Au retour des vestiaires, le SCO s'est montré nettement plus entreprenant et a eu plusieurs occasions de revenir à la marque. Mais les joueurs de Stéphane Moulin ont eu beaucoup trop de déchet dans le dernier geste pour espérer égaliser. Malgré une baisse de régime au cours de la seconde période, l'OM a toutefois réussi à rester concentré pour obtenir cette victoire si précieuse. Samedi prochain, Marseille abordera avec plus de sérénité la rencontre face à Reims, et s'évite un "match de la peur" face au premier relégable. Il faudra toutefois gagner à domicile pour regagner la confiance du Vélodrome.
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En Ligue 1 ! L'OM, victorieux d'un SCO très faible grâce au 16e but de Batshuayi (0-1), se produira de nouveau en Ligue 1 lors du prochain exercice Le suspense autour de cette mauvaise série Z a pris fin, hier soir, à Angers. Le scénario catastrophe a été évité : l'OM, victorieux d'un SCO très faible grâce au 16e but de Batshuayi (0-1), se produira de nouveau en Ligue 1 lors du prochain exercice et ce, pour la 67e fois de sa riche et tumultueuse histoire. Cette issue n'a rien d'un happy end, tant cette saison restera celle de tous les ratés, de tous les dangers, de toutes les craintes, de toutes les bourdes, aussi bien sur le plan sportif qu'extra-sportif. À l'issue du succès au stade Jean-Bouin, le premier en championnat depuis celui arraché à Montpellier (0-1) le 2 février, le 4e budget de l'élite avec un prévisionnel à 125 millions d'euros n'a pas roulé des mécaniques. Heureusement, cette attitude aurait été déplacée après le calvaire que vivent tous les amoureux de cette institution qui tombe en décrépitude et qui cherche la lumière au bout du tunnel. Le soulagement peuplait les pensées des Olympiens, enfin libérés de cet encombrant fardeau qu'ils traînent comme un boulet (lire en page 2). Ils vont désormais pouvoir aborder les deux ultimes actes de L1 sans avoir les genoux qui tremblent et tenter de préparer au mieux la finale de coupe de France face à l'ogre parisien. Le stress n'était pas loin, pourtant. "Vous étiez blême", a lâché, sourire en coin, l'arbitre Tony Chapron, en serrant la main de Basile Boli à l'issue du match. Et le coordinateur sportif, redevenu hilare, de lancer : "J'étais blanc !" Franck Passi était déjà monté dans le bus. Sa mission est réussie. Parachuté à la tête de l'équipe pour remplacer un Michel dépassé et délaissé par le vestiaire, l'adjoint devenu numéro 1 surfe sur un bilan positif avec deux succès et un nul en trois sorties. Ne nous y trompons pas : le niveau de l'opposition autorise ce genre de performance. Comme Sochaux et Nantes, Angers s'est révélé un bien piètre adversaire qui n'a cadré sa première frappe qu'à dix minutes du coup de sifflet final. Cette fois, en se montrant efficace, sérieux et organisé à défaut d'être brillant et enthousiasmant, un OM au milieu expérimental a réussi à en profiter. C'est déjà pas si mal. Il y a peu, il aurait pu concéder le nul... dans le meilleur des cas. Les potentiels investisseurs enfin tranquillisés "On a fait un match costaud, s'est félicité Franck Passi. Quand il a fallu, on a mis le bleu de chauffe. Les joueurs ont pris conscience qu'il fallait vraiment changer. On a vu un bloc, une équipe." Les progrès n'ont pas sauté aux yeux, mais son homologue angevin a pourtant trouvé une escouade métamorphosée. "Ils ont été bien structurés, organisés, disciplinés, rigoureux, autant de mots qu'ils n'utilisaient pas cette saison, a insisté Stéphane Moulin. Par rapport au match face à Nantes, cette équipe m'est apparue complètement différente dans sa manière d'aborder la rencontre. Ajoutez-y leur talent et leur expérience, c'en était trop pour nous". Moulin n'est pas méridional mais l'exagération le guette... Ce matin, s'il s'est éloigné de la zone rouge, l'OM pointe toujours loin des cadors, en 13e position avec 44 points. Avec ces joueurs adeptes des montagnes russes, le relâchement pourrait poindre maintenant que le club est sauvé. Les cancres ne se sont pas mués en surdoués. "Je ne crains pas qu'on finisse en roue libre, a rétorqué Passi. On a les points, ce qui va tranquilliser le club et son entourage. On va rappeler aux joueurs notre projet : gagner nos derniers matches." Ce qui permettrait de grappiller quelques places de plus au classement et constituerait une opération intéressante financièrement concernant les droits TV. Enfin, avec l'horizon sportif qui s'éclaircit, les coulisses pourraient s'animer un peu plus. Les investisseurs intéressés par le rachat du club ont certainement vu d'un bon oeil cette victoire synonyme de maintien. Et la fin de ce suspense dont tout le monde se serait bien passé Fabrice Lamperti |