OM1899.com

.Article de om.net

du 03 mars 2016

 

Neuf ans après...

 

Sans grand éclat, l'OM se qualifie pour les demi-finales de la coupe de France. Rendez-vous à Sochaux lors de la troisième semaine du mois d'avril. D'ici là, concentration sur le championnat.

Neuf ans après avoir pointé son nez au stade des demi-finales de la coupe de France, l'OM retrouve ce stade de la compétition. Son succès à Caen contre Granville s'inscrit dans le respect de la hiérarchie, mais la réalité du terrain souligne de nombreuses difficultés.

Granville a défendu crânement sa chance. L'équipe normande a été à la hauteur de l'événement et a offert une belle opposition à l'OM, à défaut de réellement l'inquiéter. Oui, Granville a été digne de ce quart de finale.

Dans ses coulissages défensifs, dans la rapidité des fermetures notamment en première période, dans l'abnégation et l'investissement, le petit poucet de l'épreuve a contrarié l'OM, déficient dans la justesse technique, souvent défaillant dans l'avant-dernière ou la dernière passe. L'OM a pourtant essayé de mettre de la vitesse dans les transmissions dès le coup d'envoi, mais il a manqué de nombreux ingrédients pour donner du relief à cette idée de départ. L'OM a peiné dans son animation offensive, n'a pas trouvé les bons relais n'a pas provoqué les bons décalages pour passer une soirée tranquille.

Au bout du compte, sans trembler, l'équipe a fait le job, sans plus, mais elle n'a jamais donné le sentiment d'être à l'abri d'un retour, notamment après l'ouverture du score quand Granville a jeté ses dernières forces et s'est approché du but de Mandanda, sans trop l'inquiéter.

Au bout du compte à quoi tient la qualification ? A une erreur de concentration collective de la défense normande, à un bon décalage initié par Barrada, au centre de Mendy. La suite s'observe. La course transversale de Batshuayi au coeur de la surface lui permet se de projeter au milieu de quatre défenseurs : tous ont les yeux rivés sur Mendy et son centre ; tous oublient le buteur olympien reprenant aux 5,5 mètres le ballon pour envoyer le ballon sous la transversale.

C'est la seule erreur défensive, elle a été payée cash. C'est le seul mouvement de grand intérêt de l'OM, il est synonyme de qualification.

Un soulagement après avoir eu trois ou quatre occasions en première période, mais il a alors manqué de lucidité, de détermination offensive pour voir le match autrement.

Pour le reste...

L'OM n'a toujours pas encaissé de but dans la compétition, l'OM est présent en demi-finale, l'OM a évité une prolongation : disputer 120 minutes à trois jours de la réception de Toulouse aurait été malvenu. Ces trois points sont les satisfactions de la soirée.

Dès demain, concentration sur le championnat. Pendant un mois et demi, la coupe de France sera mise entre parenthèses pour tenter de donner une autre dimension au parcours actuel en Ligue 1. Un mois et demi, six matches pour se rapprocher du podium. Il n'est pas trop tard. Aucune autre compétition ne peut perturber dorénavant cette ligne directrice..

 

Auteur : Thierry Muratelle

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Article de laprovence.com

du 03 mars 2016

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Batshuayi envoie l'OM en demi-finale de la coupe de France (0-1)

Les Olympiens ont souffert ce soir face à Granville en quart de finale de coupe de France à Caen (0-1). Mais ils sont qualifiés en demi-finale où ils affronteront Sochaux en avril prochain.

Qualifiés ! Et c'est bien la seule chose que les observateurs vont retenir de ce quart de finale face à Granville qui s'est soldé par une qualification en demie de la coupe de France pour les Olympiens. Une fois de plus, ces derniers ont souffert face à des Normands qui ont vendu chèrement leur peau.

Pourtant en première période, les Olympiens ont eu l'occasion de se faciliter la tâche en marquant ce premier but. Face à des Normands valeureux mais limités, l'OM domine globalement le match. Coup sur coup, à la 20e minute de jeu, Thauvin frappe à côté alors qu'il était seul, et Batshuayi dans les instants qui suivent n'arrive pas ouvrir la marque. Le Belge avait pourtant subtilisé la balle à Aymes, le gardien, mais il n'est pas arrivé à enchaîner. Le portier granvillais s'est par la suite rattrapé. Une première fois en bloquant parfaitement le tir de Thauvin (24), encore lui, et une seconde fois en détournant parfaitement la frappe d'Alessandrini. A la mi-temps, les deux équipes rejoignent le vestiaire sur un score de parité (0-0) et on se dit que la piège normand est parfaitement en place.

Mais heureusement pour les Marseillais, Michy Batshuayi ouvre le score dès le retour des vestiaires (50). Après une combinaison entre Barrada et Mendy, la latéral centre fort au premier poteau. Le Belge ne se fait pas prier pour reprendre la ballon du plat du pied qui fusille la portier normand. A 1-0 le plus dur est fait. Certes l'escouade olympienne a eu les occasions de faire la break à plusieurs reprises. Mais à chaque fois elle a buté sur le Jérémy Aymes. De la souffrance donc dans ce match, mais pas de réelles frayeurs. A chaque fois Steve Mandanda s'est interposé dans les airs pour soulager sa défense.

 

En avril prochain, les hommes de Michel vont devoir hausser leur niveau de jeu face à Sochaux, actuel 18e de Ligue 2 au stade Bonal. Mais l'OM es toujours vivant dans cette coupe, et peut encore sauver sa saison en allant au bout le 21 mai prochain au stade de France. La route est encore longue...

Auteur : Pierre-Antoine Trossero

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On somnole et on rêve...

Encore un OM ennuyeux face à Granville. Mais 1-0 - but inscrit par Batshuayi -, ça suffit pour aller en demi-finale, à Sochaux, le mercredi 20 avril

Bon, alors, ça y est, on va pouvoir commencer à rêver d'une finale contre le PSG. À condition bien sûr de ne pas prendre les Sochaliens pour des jambons et de les respecter en étant bon, en étant bien meilleur que l'OM ne l'a été hier contre Granville. Remarquez qu'il y a une logique dans tout cela. Pour rêver, il est plus facile de s'endormir. Et hier, le jeu olympien était en sommeil.

Quand on compare ce qu'on a vu contre Granville, CFA 2, soit la 5e division française, et ce que l'OM avait produit une semaine auparavant à Bilbao, on peut se dire qu'il y a tromperie sur la marchandise. En dépit de la qualification pour les demi-finales, aussi peu glorieuse que celle du tour précédent face à Trelissac (0-2). La différence est que si Bordeaux était une terre maudite jusque-là pour l'OM, Caen, c'est mieux que la maison.

Troisième match et troisième "succès" en deux mois. Le premier, tout en courage, à 10 contre 11, aux tirs au but, avec un grand Mandanda ; le deuxième, en L1, tout en maîtrise, l'un des meilleurs matches des hommes de Michel, tous deux face à Malherbe, européen en puissance. Hier, ce fut nettement moins convaincant.

Soyons clairs : l'OM n'a jamais été en danger. On a pu croire, l'espace d'un instant, en première période, que Granville risquait de refaire le coup de Carquefou, quand l'avant-centre normand est parti seul en contre. Adieu Vauvy (vaches, couchons, couvée...), il s'est fait reprendre à la course par Rolando, semblant, sur le coup, le Carl Lewis du Cap Vert. Mais il ne vaudrait mieux pas revoir l'action au ralenti, la télé risquerait de s'arrêter ! Sinon, il y a eu deux, trois corners en fin de match...

Aymes a retardé l'échéance

À part ça, l'OM a dominé, dominé, dominé. Et s'est créé des occasions. Qui dit mieux ? Celui qui les met au fond, par exemple. Donc, pas l'OM pendant une cinquante minutes. La faute à une certaine maladresse (reprise de Thauvin, seul face au but, mais ne cadrant pas). Mais surtout à un excellent Jérémy Aymes.

Le gardien martégal a été formidable dans les buts normands. On peut toujours penser que la frappe à ras de terre de Thauvin n'était pas assez appuyée, mais il a anticipé sur un face à face avec Michy, puis sur des tirs d'Alessandrini avant la pause, de Batshuayi et Nkoudou après. Du grand et beau boulot. Il aura fallu un énième centre de Mendy (le meilleur joueur atout offensif...) et une reprise de Michy à bout portant pour avoir raison de l'ancien gardien d'Istres.

Le reste aura été un festival d'imprécisions, de mauvais choix, d'inattention, avec une implication souvent très loin du maximum, face à des maçons ou bouchers, footeux amateurs courageux. Vu sa supériorité, l'OM aurait dû passer le dernier quart d'heure en se frisant les moustaches. En guise de quoi, ne menant que 1-0, il a toujours été sur le fil du rasoir. Ça tombe bien : une fois de plus, c'était barbant...

Bon, allez, ce sera peut-être plus drôle au Stade de France, le 21 mai ?

Auteur : Mario Albano

 

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