.Article de om.net du 21 août 2016 |
L'OM encore en rodage Malgré une réaction en seconde période, l'OM subit sa première défaite de la saison à Guingamp avec notamment un but encaissé dès la première minute de jeu. À Guingamp, Franck Passi aligne quasiment la même équipe que contre Toulouse avec comme changements Rekik à la place de Bedimo (comme après la blessure de l'ancien Lyonnais face au TFC) et Khaoui plutôt que Thauvin, touché contre les Haut-Garonnais. Le technicien marseillais avait prévenu de la puissance physique et du jeu direct des Guingampais. Ses craintes étaient justifiées. Dès la première perte de ballon marseillaise, Coco transperçait l'aile droite de l'OM avant de centrer en retrait pour Salibur qui marquait malgré un Pelé qui dévie du pied et du postérieur la balle. Gomis et ses partenaires sont surpris d'entrée de jeu et peinent globalement à entrer dans la partie puisque Privat et Diallo, tous les deux de la tête sont tout prêt de doubler la mise. Les Olympiens essaient de réagir mais butent déjà sur une équipe regroupée en défense. Guingamp continue d'avoir des occasions avec Salibur et Briand, qui contraint Pelé à une superbe parade de la main gauche. Petit à petit, l'OM rectifie le tir. Gomis tente sa chance de loin et Sarr travaille bien sur le droite avant d'adresser un centre au second poteau pour Gomis qui manque le cadre à bout portant. La formation marseillaise manque de beaucoup de choses pour rivaliser avec son adversaire du jour : pas assez de pressing, d'impact, de vivacité et de spontanéité. Malgré de bons mouvements, les attaquants reçoivent des ballons dos au but et peinent à se retourner pour se mettre dans le bon sens. En seconde période, l'OM corrigeait certaines de ses lacunes avec notamment plus d'impact physique au milieu. Cependant, au moment où les Marseillais semblaient mieux, Guingamp doublait la mise par Sorbon coupant au premier poteau un centre de Sorbon et envoyant le ballon sous la barre de Pelé. Les choses se compliquaient alors pour l'OM avec deux buts à remonter. Thauvin, juste avant le but, puis Lopez et enfin Leya Iseka entraient en jeu pour essayer d'augmenter le rythme de la partie et de mieux faire vivre le ballon. Il fallait désormais que les Olympie fassent comme Monaco la semaine. Menés 2-0 par Guingamp, les joueurs du Rocher sont revenus à 2-2 dans les vingt dernière minutes. C'est le premier des trois remplaçants qui s'illustrait. Le meilleur joueur de la fin de saison dernière, Florian Thauvin, réduisait l'écart sur un tir lointain. La première partie du retour était remplie mais Guingamp resserrait alors encore plus les lignes malgré un coup de pompe quasi-général dans les rangs bretons. Mais même les cinq minutes de temps additionnel n'ont pas permis aux Marseillais d'égaliser. Un match nul et une défaite après deux journées, l'OM ne compte qu'un point et occupe la 15ème place. Il faudra désormais gagner face à un autre club breton, Lorient, vendredi prochain au stade Orange Vélodrome. Auteur : Frédéric Rostain |
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Article de laprovence.com du 21 août 2016 |
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DDe plus en plus pathétique Dominée dans tous les secteurs de jeu, la formation de Franck Passi s'est logiquement inclinée en Bretagne ce dimanche pour le compte de la 2e journée de Ligue 1 (2-1) Ridicule, médiocre, voire honteux. Tels sont les mots qu'il est possible d'employer pour qualifier la prestation de l'OM ce dimanche après-midi à Guingamp (2-1). A la rue dans tous les secteurs de jeu, la formation de Franck Passi a confirmé les craintes que laissaient présager sa préparation estivale et le piteux 0-0 contre Toulouse lors du premier match de championnat au Vélodrome. Et le pire est peut-être encore à venir. Une première période horrible D'entrée de jeu, les partenaires de Tomas Hubocan ont été dépassés par les événements. Après 32 secondes très exactement. Le temps pour Marcus Coco d'enrhumer Hiroki Sakai et le défenseur slovaque avant de servir Yannis Salibur pour l'ouverture du score bretonne (1', 1-0). Le naufrage aurait pu être plus rapide mais Yohann Pelé s'est montré intraitable face à Jimmy Briand (15'), laissant ainsi aux siens l'opportunité de revenir dans la partie. Une occasion manquée par Bafétimbi Gomis qui n'a pas réussi à reprendre un centre tendu de Bouna Sarr et légèrement détourné par Karl-Johan Johnsson (29'). Un éclair signé Thauvin Loin du niveau d'une équipe de première division lors du premier acte, l'OM a continué de couler au retour des vestiaires et s'est logiquement fait sanctionner une deuxième fois par un but de Jérémy Sorbon qui a repris un centre de Lucas Deaux, esseulé sur le côté droit (55', 2-0). De quoi prouver, une nouvelle fois, toutes les lacunes défensives de la formation de Franck Passi. Pathétique de bout en bout, cette dernière a sauvé le peu d'honneur qui lui restait grâce à Florian Thauvin, entré en cours de jeu et auteur d'une belle frappe des 20 mètres (78', 2-1). Trop peu pour espérer plus, encore une fois, dans une rencontre qui était déjà à hauts risques pour l'escouade olympienne. Largué sur le plan défensif, insipide au niveau offensif et loin du compte en termes d'impact physique, cet OM version 2016-2017 a donc tout pour faire peur et est reparti sur les mêmes bases que la saison dernière. Triste constat après la deuxième journée de Ligue 1, seulement. Auteur : Loïc Chenevas-Paule |
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Une prestation indigne de l'OM La très faible équipe dirigée par Franck Passi s'est lamentablement inclinée hier à Guingamp (2-1). Mais à quoi jouent MLD et la nouvelle direction du club ? Soit elle a menti, soit elle a (encore) réalisé un mauvais casting. Le 6 avril dernier, Margarita Louis-Dreyfus avait voulu rassurer les supporters de l'OM dans un communiqué lunaire publié à 23h30 sur le site officiel du club. "Le travail pour la saison prochaine est en cours et j'entends qu'elle soit à la hauteur des aspirations de tous ceux qui aiment tant l'OM", écrivait la propriétaire de la maison bleue et blanche (après avoir conforté Michel, finalement débarqué deux semaines plus tard). Quatre mois et demi après les belles paroles de la femme d'affaires russe, il y a pourtant de quoi être davantage inquiet. Le championnat 2016-17 a démarré et l'équipe marseillaise est encore plus désespérante que sa devancière, laquelle faisait déjà peine à voir. Comment expliquer une telle déconfiture ? Deux hypothèses. La première : la veuve de RLD prend les amoureux de l'Olympique de Marseille pour des imbéciles. La seconde : elle ne connaît rien au football et s'est entourée d'une nouvelle équipe dirigeante pas plus spécialisée qu'elle dans le domaine. On attend d'ailleurs toujours la première interview de Giovanni Ciccolunghi, dans laquelle le sympathique Italo-Suisse pourrait expliquer sa vision du jeu affligeant déployé par l'équipe de Franck Passi. En est-il toutefois capable ? Ce club mérite davantage de respect Les joueurs, eux, sont complètement déboussolés. En plus d'être mauvais, pour une bonne partie d'entre eux. Mais comment en vouloir à un Japonais (Sakai), un Slovaque (Hubocan), un Brésilien (Doria) et un Néerlandais (Rekik) alignés ensemble en défense alors qu'aucun d'entre eux ne parle la même langue ? Déjà que ce ne sont pas des foudres de guerre... La faute incombe en premier lieu à ceux qui les ont choisis. Idem pour le reste d'une formation en totale perdition. Dans la droite lignée d'une préparation catastrophique et du premier nul insipide (0-0) enregistré face à Toulouse le week-end dernier, l'OM a donc logiquement poursuivi sa chute hier après-midi au Roudourou en s'inclinant contre Guingamp. Un adversaire pour le maintien. Oui, le maintien. Il n'y a pour l'instant rien à espérer d'autre de cette escouade mal fichue, qui possède tous les défauts pour rapidement devenir la risée de la Ligue 1. Et tant mieux si ces quelques lignes et ce constat accablant vexent les Olympiens. Si ça peut leur permettre de se rebiffer lors de leurs prochaines sorties... Avant cela, ils vont tout de même devoir s'appliquer un peu plus aux entraînements. Histoire de progresser. Techniquement, tactiquement, collectivement, ils partent en effet d'extrêmement bas. Au bout de deux journées, difficile de se montrer optimiste pour la suite. Surtout si MLD et sa clique ne prennent pas conscience rapidement de la situation dans laquelle se trouve l'OM. Il y a déjà urgence. Malgré ce que peut en dire Franck Passi, qui a fait du déni de la réalité sa spécialité. Avec la réception du Téfécé et ce déplacement dans les Côtes-d'Armor, le calendrier était favorable à son escadron. Au bout du compte, Gomis et ses partenaires n'ont pris qu'un petit point en deux rencontres. De quoi craindre tout particulièrement le mois de septembre, notamment le soir où l'OL viendra pointer le bout de son nez au stade Vélodrome (le dimanche 18). Auparavant, il faudra déjà se coltiner Lorient, dès vendredi (20h45). Balayés au Moustoir par Bastia samedi (0-3), les Merlus seront revanchards. Reste à espérer que ce soit aussi le cas des Olympiens. Hier, ils ont été indignes de porter le maillot de ce club légendaire, le seul en France à avoir soulevé la Ligue des champions (en 1993). L'OM mérite d'être davantage respecté. Allô, Margarita ? Auteur : Alexandre Jacquin |
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Défense d'en rire... Franck Passi a beau se jeter à corps perdu dans la méthode Coué, niant la réalité avec brio et maestria, cette stratégie ne pourra pas durer éternellement. Vendredi dernier, en point presse, l'entraîneur de l'OM déplorait à juste titre l'absence d'Henri Bedimo dans le couloir gauche de la défense. Mais il se voulait rassurant à propos de la ligne de quatre défenseurs qui serait alignée à Guingamp. "Une belle défense", disait, alors, sans broncher, le coach par défaut d'un OM pas encore au niveau. Comment le lui dire ? Hier, sur le pré guingampais, Hiroki Sakai, Tomas Hubocan, Matheus Doria et Karim Rekik ont pris l'eau face à ces "diables", expression consacrée, de Salibur, Coco, Diallo, Privat ou encore Sorbon. Et ils n'ont pas attendu longtemps pour se mettre en évidence, en concédant le premier but après seulement 32 secondes de jeu. Au vrai, la faiblesse défensive de l'OM n'a rien d'étonnant avec cette arrière-garde estampillée "Tour de Babel", composée de façon très cohérente, pour manier l'ironie, de joueurs relégués en D2 avec leurs clubs précédents (Hubocan à Moscou, Sakai à Hanovre), très peu utilisés (Doria, Bedimo) ou sur le départ (Rekik, Rolando). Et qui ne parlent pas la même langue, même si Passi a subjugué son monde, il y a dix jours, en assurant que Doria et Hubocan parlaient "le même langage". "Ils connaissent le français et savent s'exprimer, jurait également Yoann Pelé en extirpant sa grande carcasse du stade de Roudourou. Il faut surtout qu'on trouve les automatismes. On a testé pas mal d'options différentes en préparation. On sait qu'on n'a pas de temps, mais on doit travailler encore plus", estimait plutôt le successeur de Steve Mandanda. Car pour l'instant, les prestations de Sakai font froid dans le dos. L'auguste président moustachu, Giovanni Ciccolunghi, le surnomme le "Samouraï", comme l'a révélé en exclusivité Gunter Jacob, le directeur sportif. On ne saurait trop lui conseiller le sobriquet de "Kamikaze", tant l'ancien latéral d'Hanovre laisse des espaces béants dans son dos et offre des opportunités incroyables à ses vis-à-vis. Passi : "L'axe n'a pas été le problème" Le nouveau coach breton, Antoine Kombouaré s'en était évidemment rendu compte. Et ce n'est pas un hasard si l'EAG a privilégié le côté droit de la défense olympienne pour pilonner l'OM. Enfumé par Marcus Coco sur le premier but, le joueur nippon, et surtout mauvais, expliquait : "Je ne voulais pas faire faute pour ne pas prendre de carton, mais malheureusement, nous avons encaissé le but". Son coéquipier slovaque de l'axe droit n'a pas fait mieux, en se retrouvant fautif sur les deux buts bretons. Pas plus que le Brésilien, positionné dans l'axe gauche. Le Néerlandais, replacé en latéral alors que ce n'est pas son poste pour pallier le forfait de Bedimo, est resté lui aussi très timoré. Aujourd'hui, si le rendement de l'équipe interroge, le secteur défensif inquiète donc tout particulièrement. Sauf le coach olympien : "Je ne pense pas que l'axe de la défense ait été le problème", assurait ainsi, de son côté, Passi, passé maître dans la politique de l'autruche. Il faudra pourtant du temps avant que l'amalgame ne se fasse entre ces défenseurs cosmopolites et physiques, mais au QI football trop peu élevé et aux repères pas encore affirmés... Le natif de Bergerac a reconnu en milieu de semaine qu'il espérait l'améliorer avant la fin du mercato, programmée le 31 août prochain. Il vaudrait mieux pour lui, son équipe et les supporters. Au risque de vivre un calvaire toute la saison. Auteur : Jean-Claude Leblois |
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"Tout va très bien, oui !" (Passi) Garderez-vous, malgré tout, quelque chose de positif de ce match ? Franck Passi : Oui, l'état d'esprit de mon équipe, le caractère de mes joueurs. Parfois, ils se sont trompés dans leurs choix, mais, en tout cas, ils se sont battus jusqu'au bout pour essayer de revenir à la marque. La semaine passée, vous sembliez confiant au sujet de la défense. Cette fois, ce fut un peu plus difficile... F.P. : Ce n'est pas parce qu'on perd un match que les choses doivent être chamboulées. La défense a quand même bien travaillé, car ce n'est pas évident de jouer avec cinquante mètres dans son dos. Au bout d'une minute, Guingamp avait marqué son but et est resté dans son camp. C'est vrai qu'on a encaissé un second but, mais c'est un fait de jeu, après un corner où on ne ressort pas bien pour bloquer l'adversaire. Mais, sinon, dans l'ensemble, les Guingampais n'ont pas grand-chose. Donc, tout va bien à l'OM ? F.P. : Tout va très bien, oui. "Je ne pense pas que l'axe de la défense ait été le problème" Cela vous met-il dans une position inconfortable avant la réception de Lorient vendredi ? F.P. : C'est le début de saison. On aurait gagné, je vous dirais exactement la même chose. Après deux matches, on ne tire pas de conclusion. On ne va pas s'affoler, on va être patients pour construire, afin que cette équipe fonctionne. Il y a un vrai potentiel, des joueurs de qualité. Il faut travailler, on est là pour ça. L'arrivée prochaine de Njie peut-elle faire du bien ? Tous les joueurs qui vont arriver nous feront du bien. Rémy Cabella n'est pas spécialement décisif en meneur de jeu. Comment l'expliquez-vous ? F.P. : Ce qui est difficile, c'est de trouver des espaces lorsqu'il n'y en a pas, lorsque l'équipe adverse est dans son camp. Il continue d'essayer d'avoir un jeu plus délié. Il va y arriver. Ne pouviez-vous pas aligner Rolando ? F.P. : Je pouvais aligner qui je voulais, même des joueurs de CFA. Pourquoi Rolando plus qu'un autre ? Parce qu'il parle portugais, comme Doria... F.P. : Ah d'accord (crispé). Pourtant, je ne pense pas que l'axe de la défense ait été le problème. Auteur : A.Jac. |
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