.Article de om.net du 11 septembre 2016 |
L'OM peut nourrir des regrets Au terme d'un match très spectaculaire, l'OM s'incline à Nice, 3 buts à 2, alors qu'il menait à l'approche du dernier quart d'heure. Quelle entame ! Un match, et encore plus un derby, se gagne, dit-on, dans le premier ballon, le premier contrôle. Entre Nice et l'OM, la rivalité dure depuis longtemps et les Olympiens ont tout de suite montré les dents face aux Aiglons... Mais cela n'a pas suffi pour ramener les trois points des Alpes-Maritimes. Après quinze secondes, Sarr trouvait Leya Iseka dont la tête passait au-dessus. Les hostilités étaient lancées. Nice ne tardait pas à réagir avec un centre pour Balotelli qui contraignait Pelé à une première parade décisive. Sur la deuxième action niçoise, Vainqueur commettait une faute sur Seri dans la surface de réparation. L'arbitre n'hésitait pas et désignait le point de penalty. Balotelli, la nouvelle star annoncée de la Ligue 1 depuis le départ d'Ibrahimovic, s'en chargeait et trompait Pelé, pourtant parti du bon côté. Le but azuréen ne refroidissait pas les Marseillais qui poursuivaient leur bonne entame. Thauvin manquait le cadre de la tête sur un service de Sarr mais sur une bonne passe dans l'intervalle de Leya Iseka, il égalisait pour confirmer un premier quart d'heure de folie à l'Allianz Riviera. Balotelli venait conclure ce début de match ahurissant avec un tir lointain, repoussé par Pelé vers Plea, bien repris par Doria qui empêchait le Niçois de reprendre convenablement. Ouf ! pas le temps de respirer entre deux occasions de but. Les deux formations ne pouvaient pas tenir un tel rythme pendant aussi longtemps et le rythme baissait d'un cran dans les minutes suivantes. La rencontre passait de folle à tactique mais très plaisante à la fois car l'OM pressait une équipe niçoise qui, en faisant reculer son bloc, corrigeait ses errements défensifs. La première période se terminait sur deux nouvelles opportunités pour l'OM (les 6e et 7e) : la première sur une belle action collective partie de Doria, suivie d'un une-deux Iseka Gomis. L'attaquant olympien trouvait le cadre mais aussi Cardinale. Pour la seconde, Thauvin tirait au-dessus. A la pause, le score était de un partout mais l'OM venait de livrer sa période la plus prolifique en termes d'occasions avec 7 tirs dont 2 cadrés. La folie se poursuivait en seconde période mais dans une version plus douce mais avec plus de buts. L'entame était encore à la hauteur d'un derby toujours alléchant. Gomis pour l'OM, puis Plea pour Nice allumaient les premières mèches. Les deux équipes se neutralisaient au niveau du jeu et des occasions mais sur un contre Koziello attrapait le bras de Sarr. Nouveau penalty, pour l'OM cette fois-ci. Gomis tirait en force au milieu pour donner l'avantage à l'OM. Mais celui-ci ne durait finalement que six minutes puisque Balotelli marquait de la tête sur un centre de Pereira. 2-2, tout était à refaire et les deux équipes se livraient à fond avec un seul but : la victoire. Mais à ce jeu, c'est finalement Nice qui allait empocher les trois points. Cyprien, parfaitement décalé par une talonnade de Belhanda, décochait une frappe puissant et flottante aux 25 mètres dont la trajectoire surprenait Pelé. Malgré un second but à moins de vingt minutes de la fin, l'OM concède une défaite en encaissant deux buts dans le dernier quart d'heure. Mais les hommes de Franck Passi ont sans doute livré leur meilleur match. La défaite, injuste sur le plan du jeu, des occasions et surtout tactiquement, devra être digérée car, dimanche prochain, Lyon se présentera au stade Vélodrome pour, à nouveau, le choc de la journée de Ligue 1. Auteur : Frédéric Rostain |
____________________________________________________________ |
|
Article de laprovence.com du 11 septembre 2016 |
.
Une défaite rageante pour l'OM à Nice Les Marseillais se sont inclinés face aux Aiglons sur la pelouse de l'Allianz Riviera (3-2) dans une rencontre animée. Ils menaient pourtant à un quart d'heure de la fin avant de s'écrouler L'OM s'est incliné 3-2 à Nice sur la pelouse de l'Allianz Riviera en clôture de la 4e journée de Ligue 1. Au terme d'un match abouti, notamment sur le plan offensif, les Olympiens ont dû s'incliner dans les dernières minutes. Cette rencontre laissera certainement un goût amer aux hommes de Franck Passi qui n'ont pas été récompensés pour leur entrain et leur état d'esprit irréprochable. Balotelli débloque son compteur, Thauvin lui répond Les Marseillais sont très bien entrés dans leur match en se créant une première occasion au bout de deux minutes de jeu par un bon centre de Sarr pour Leya Iseka dont la tête n'a pas trouvé le cadre. Mais la fougue olympienne a rapidement été refroidie par un penalty généreux accordé aux Aiglons pour une faute de Vainqueur. Balotelli ne s'est pas fait prier et en a profité pour inscrire son premier but en Ligue 1 (7e). Mais les Olympiens ont fait preuve de force de caractère et ont immédiatement répondu. Superbement servi dans l'axe par Leya Iseka, Thauvin a égalisé sept minutes plus tard d'une frappe puissante du pied droit dans la lucarne de Cardinale (14e). Si les deux équipes ont eu des occasions, ce sont les Marseillais qui ont été les plus menaçants. Thauvin aurait même pu s'offrir un doublé juste avant la pause mais Cardinale a remporté leur duel d'une superbe parade et les deux équipes sont rentrées aux vestiaires sur un score nul. Fin de match rageante En seconde période, les Olympiens sont revenus avec les mêmes intentions. Très efficaces au milieu de terrain, ils ont mis la pression sur les joueurs de Lucien Favre. A l'image de Sarr, très remuant, qui s'est infiltré dans la surface de réparation azuréenne, provoquant un penalty après une faute de Koziello. Gomis en a profité pour donner l'avantage aux siens (73e) mais il n'a fallu que cinq minutes aux Niçois pour réagir. Balotelli, qui semblait en difficulté physiquement, a surgi entre Hubocan et Sakai pour placer sa tête et ramener les Aiglons à hauteur (78e). Mais alors que l'on semblait se diriger vers un match nul, Cyprien a décoché une frappe de 25 mètres qui a trompé Pelé, coupable d'une grossière faute de mains (87e). A une semaine de l'Olympico, le bilan est mitigé pour Franck Passi et les siens. Si les Marseillais ont affiché un visage séduisant, ils repartent de Nice avec une nouvelle défaite, la deuxième en quatre rencontres. Au classement, l'OM est 15e. Auteur : Benoit Vinstock |
----------------------------------------------------
L'OM battu par Nice et Balotelli L'OM a plié à Nice au terme d'un match au scénario renversant. Les Aiglons peuvent déjà remercier Balotelli, auteur d'un doublé L'ascenseur émotionnel aura été le moyen de transport privilégié des 31 194 spectateurs qui ont assisté au derby de la Méditerranée, hier soir, à l'Allianz-Riviera. Dans un match décousu et échevelé, engagé mais plaisant, au scénario renversant et au suspense haletant, l'OM s'est finalement incliné face à l'OGC Nice (3-2). La bande à Franck Passi a pourtant cru y parvenir après être revenue à égalité sur une belle frappe de Florian Thauvin (14), puis avoir pris l'avantage à la 73e minute. Capitaine d'un soir (ou peut-être plus) en l'absence de Lassana Diarra (ainsi que Rémy Cabella), Bafétimbi Gomis pensait d'ailleurs avoir fait le plus dur en convertissant un penalty obtenu par Bouna Sarr sur un accrochage de Koziello. La "Panthère" s'était même permis de rugir de plaisir dans les filets de Cardinale, juste devant la bouillante Populaire Sud... Mais rien n'y a fait et le Gym a réussi à renverser la situation d'un scénario mal embarqué, dans une chaude ambiance malgré l'absence des supporters marseillais (lire par ailleurs). Les Aiglons peuvent d'ailleurs d'ores et déjà remercier Mario Balotelli. Arrivé dans la baie des Anges le dernier jour du mercato, tout comme Younes Belhanda, le fantasque attaquant italien, dont on glose depuis dix jours sur son niveau supposé, s'est illustré d'entrée de jeu. Auteur d'un doublé, "Super Mario" a d'abord profité d'une faute très sévère sifflée contre William Vainqueur, dont c'était la première titularisation, pour ouvrir son compteur d'un penalty mal tiré (7). C'est "Balo", se disait-on. Puis, alors qu'il s'était procuré de nombreuses occasions (dont une frappe lourde et coup franc lointain), l'ancienne star du Milan AC a permis à ses nouveaux coéquipiers d'égaliser, à 2-2 (78), en devançant Hubocan dans les airs et en marquant de la tête. Le jeune Wylan Cyprien n'avait lui qu'à compter sur une faute de main terrible de Yoann Pelé pour offrir la victoire aux Aiglons en toute fin de partie (87), son tir puissant finissant dans les filets olympiens. L'OM occupe la quatorzième place au classement L'OM, qui abordait cette rencontre sans certitude après un été mouvementé, des départs à foison et une légion d'arrivées, une rentrée marquée par l'annonce de la vente future du club, s'était pourtant mis dans de bonnes dispositions. Battus dans la conservation de balle mais bien mieux en place que les Niçois, déboussolés par la première utilisation d'un système en 3-5-2, les Olympiens n'ont toutefois pas réussi à convertir leurs occasions, notamment en seconde période. La composition d'équipe initiale concoctée par Franck Passi avait laissé naître des doutes, avec une paire inédite au milieu (Vainqueur-Anguissa) et les titularisations de Karim Rekik, dans le couloir de gauche de la défense, et d'Aaron Leya Iseka, aux côtés de Gomis. Les Marseillais les ont balayés tant bien que mal avant de finalement céder quand Nice est revenu à un schéma à quatre défenseurs. Avec une victoire (contre Lorient), un nul (face à Toulouse) et désormais deux défaites (à Guingamp, et donc à Nice) au compteur, l'OM occupe la quatorzième place au classement alors que les Niçois pointent en deuxième position. Ce résultat est donc cruel pour l'OM à l'aune de la physionomie du match, mais il doit servir à Florian Thauvin et consorts pour préparer au mieux la réception de Lyon, dimanche soir. Une équipe blessée par un début de saison calamiteux. Mais à laquelle il ne faudra pas faire de cadeaux, comme ce fut le cas hier. Ce matin encore, au réveil, les Marseillais doivent ruminer. C'est ainsi. Et c'est surtout "Balo".. Auteur : Jean-Claude LEBLOIS |
----------------------------------------------------
"Le banc n'apporte pas assez" L'analyse de l'entraîneur de l'OM après la défaite ce dimanche soir sur la pelouse de Nice L'OM s'est incliné à Nice ce dimanche soir (3-2) après un match complètement fou. Les hommes de Franck Passi ont pourant mené au score (2-1) avant de voir les Aiglons revenir. L'entraîneur olympien a analysé la rencontre en conférence de presse. Comment analysez-vous cette défaite cruelle ? Franck Passi : On a eu une bonne entame, puis on a concédé un penalty bête. Derrière, on a montré du caractère pour revenir, on s'est encore créé des occasions. À la mi-temps, on était assez satisfait. Avec un peu plus d'efficacité et de maîtrise, on aurait pu gagner. On ne devait pas perdre. On a perdu bêtement car on s'est effondré après avoir mené 2-1. Pour quelles raisons ? Franck Passi : Des joueurs ne sont pas au niveau physique pour tenir un match entier, on a été obligé de faire des changements. Mon banc ne m'apporte pas assez. Avez-vous aimé l'état d'esprit de vos troupes ? Franck Passi : On a montré qu'on pouvait être une équipe solide qui se crée des occasions de but. Êtes-vous satisfait du pressing exercé malgré votre 14e place au classement ? Franck Passi : Il a fonctionné, Nice n'arrivait pas à sortir le ballon. Des choses reviennent depuis le début de la saison. On essaie d'apporter une supériorité numérique. Mais on perd trop le ballon, ce qui a donné de la confiance et des ballons à Nice. Le pressing nous permet d'être haut et d'avoir des occasions. Comment était Pelé, coupable sur le troisième but, après le match ? Franck Passi : C'est un professionnel, mature. Il sait ce qui s'est passé. Il repartira demain du bon pied. Je ne veux pas mettre le doigt sur qui que ce soit. On a fait des erreurs dans les deux surfaces, surtout dans les pertes de balle. Auteur : Fabrice Lamperti |
|
----------------------------------------------------
GOMIS c'est gonflé UN HOMME DANS LE MATCH Le capitaine de l'OM a tenté de déstabiliser Balotelli. En vain. Balotelli ? Moi, j'ai Bafé Gomis." La punchline signée Franck Passi a fusé, vendredi. Elle a amusé, prêté à sourire certains. D'autres ont donné raison au technicien olympien, persuadés que la Panthère avait plus de mordant que "Super Mario". Les deux hommes se sont rapidement retrouvés, hier soir, dans ce derby du sud endiablé, mais pas forcément là où on les attendait. La scène a d'ailleurs surpris et a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, suscitant moqueries et, parfois, indignation. Mais quelle mouche a donc piqué Gomis, hier soir ? Que lui est-il passé par la tête lorsque, après le penalty généreusement offert par M. Schneider à Nice dès la 6e minute, il s'est approché du tireur niçois, la star italienne en l'occurrence, pour essayer de la déconcentrer? À grands renforts de gestes et de paroles, le capitaine intérimaire en l'absence de Lassana Diarra, forfait, était intenable, comme possédé. L'arbitre a été contraint de le rappeler à l'ordre. Mais il en fallait Mario". Pour son premier match avec les Aiglons, il ne s'est fait pas fait prier et abattu Yohann Pelé, pourtant parti du bon côté. Gomis, lui, s'en est bien tiré. Il aurait pu récolter un avertissement pour toute cette agitation inutile. Il a pris son nouveau rôle très à coeur. Il a tellement voulu bien faire qu'il en a fait trop et dépassé les bornes. Heureusement il n'est pas sorti de son match. Il a avalé les kilomètres, souvent dans le vide, pour, cette fois, donner le bon exemple et amener ses partenaires dans son sillage. Il a multiplié les appels, les décrochages pour désarçonner l'arrière-garde niçoise formée, pour la première fois de la saison, par trois hommes, le trident Baysse-Dante-Sarr. Ses efforts ont été récompensés lorsqu'il a trompé Cardinale (73) sur... penalty, au même endroit que Balotelli, dans un savoureux clin d'oeil du destin. L'Italien, lui, était resté de marbre. Auteur : Fabrice Lamperti |
----------------------------------------------------