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Résumé Le Provencal

du 25 décembre 1950

 

Devant le Havre fatigué, l'O.M. sort de

sa passivité et l'emporte logiquement 3-1

Les 16.000 spectateurs qui s'était dérangés pour le match O.M. - Le Havre ont applaudi les hommes au maillot blanc lorsque M. Bermès a donné le coup de sifflet final.

Par ces bravos, ils entendaient manifester leur satisfaction de voir leurs avants rompre enfin une longue série de résultats médiocres et pas toujours encourageants.

Plus d'initiative

dans l'attaque

Le défaut majeur des Olympiens lors des rencontres précédentes résidait naturellement dans la passivité de leur ligne d'attaque. La mollesse de leur percées offensives Contre Le Havre ce défaut sans disparaître de façon absolue, s'est considérablement atténué.

Jamais, cette saison, nous n'avons vu les attaquants phocéens tenter leur chance d'aussi nombreuses fois.

Il est certains que tous les essais ne furent pas marqués au sceau de la précision , mais le bombardement d'ensemble fut intensif puisqu'il se solda par plus de 20 shots en direction de la cage de Ruminski

Les Scandinaves

mènent la danse

Les Scandinaves ont ils voulu fêter à leur manière l'approche de Noël ? Nous l'ignorons mais nous avons constaté qu'ils menaient la danse dans l'équipe olympienne. Tous trois, dans un style différent, ont pesé un lourd poids dans la balance. Johansson en défense fut remarquable toujours sobre et volontaire il éclipsa son adversaire directe Walloryzek mais ne se contenta pas de ce rôle trop défini. Il vint prêter main forte dans les dix huit mètres à son arrière garde, en particulier il renvoya de la tête un shot très dur et adressa des centres profonds à Nocentini, se mêlant même à son attaque. Dans celle ci, Ekner - en excellente forme - couvrit un terrain énorme avec un souffle inépuisable., il disputa toutes les balles avec un acharnement de Vikings.

Enfin Andersson sut se distinguer beaucoup plus que devant Guerin.

S'il n'a pas fait preuve d'une réussite exceptionnelle dans ses tirs puissants, il à trompé à maintes reprises son garde du corps Besse par de légers crochets déconcertants.

Sa présence c'est avérée utile. Flamion a mieux joué en deuxième mi-temps qu'en première ; Nocentini s'est montré plus autoritaire qu'à l'ordinaire et toujours appliqué quant à Dard il a étalé une indéniable bonne volonté.

En défense en dehors de Johansson, Salem a été le plus brillant. Ce diable noir c'est littéralement déchaîné et à paru se multiplier sur le terrain. On aurait cru qu'il été omniprésent.

Il a réussi des reprises acrobatiques d'une virtuosité incomparable. Le voyage dans le Moyen-Orient lui a été profitable !

Les Normands sont fatigués

Les Havrais n'ont pas joué en leaders. A aucun instant nous ne les avons vu opérer avec fermeté et décisions. Battus dans tous les compartiments du jeu, dispute de la balle, rapidité d'intervention et de course, technique individuelle et collective, en dépit d'un penalty sévère et d'une tête malchanceuse de Palluch, ils ne pouvaient espérer combler leur handicap. Nous avons contemplé une équipe fatiguée qui, en défense, a cafouillé à plusieurs reprises, et en attaque a hésité à mettre de l'indécision.

Cette lourdeur, cette absence de réflexe est la conséquence : 1 D'un titre très difficile à porter ; 2 de la fatigue de ses sept internationaux ; 3 D'une pauvreté en réserves de qualité.

Ruminski, dans les bois, s'est défendu avec un courage magnifique. Ses sorties décidées, ses dégagement prodigieux de 70 mètres ont été appréciés. Besse et Albanesi ont été moyens, Dans l'attaque Christiansen s'est demené mais il était trop seul, mal soutenu.

Il serait imprudent après ce succès d'entamer un "Te Deum" mais nous devons constater que le team phocéen s'améliore et semble en passe de découvrir une formule sinon idéale du moins très satisfaisante.

 

Par Alain DELCROIX

 

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LS BUTS

43me : Dard s'échappe le long de l'aile gauche, centre sur Flamion qui shoote, Bihel manque son dégagement, la balle rebondit sur Besse, celui-ci renvoie faiblement. Nocentini surgit avec à-propos et ouvre le score.

55me minute : Eknerdéplacé à droite, feinte, Besse donne à Andersson qui botte en force sur Bihel, Ruminski sort de ces bois de façon imprudente. Flamion s'empare du cuir et le loge facilement dans l cage vide.

83me minute : Sur une contre attaque dangereuse des Normands qui surprend les Olympiens, Christansen adresse un beau centre à Palluch. L'ailier gauche havrais reprend avec promptitude et bat Libérati sans discussion.

84me minute : Cafouillage devant les bois havrais. Besse veut dégager, Andersson l'en empêche, son action qui se déroule à 50 cms de la cage est très redoutable. Ruminski plonge dans les pieds. M. Bermès accord un penalty à l'O.M. Scotti calmement le tire à ras de terre dans le coin droit, c'est le 3me but Marseillais.

A.D.

 

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