.Article de om.net du 18 décembre 2016 |
Souverain à domicile Dimanche après-midi, les Olympiens se sont imposés à l'Orange Vélodrome, 2 à 0, face à Lille. Ils y ont mis la manière et font un bond au classement. C'était l'incertitude avant la rencontre. Gomis pourrait-il tenir sa place à la pointe de l'attaque marseillaise ? Le meilleur buteur du club a finalement été aligné par Rudi Garcia. Les Olympiens ont subi durant la première moitié de la première période. Le pressing haut des hommes de Patrick Collot a pertubé les Marseillais. Sankharé puis Lopes et Béria ont notamment eu l'opportunité d'ouvrir la marque. Ils ont, soit manqué le cadre de peu, soit buté sur Pelé. Au fil des minutes, les locaux ont renversé la tendance. Ils sont parvenus à se défaire de l'étau nordiste en passant par les côtés. Les occasions ont été plus nombreuses pour l'OM en fin de mi-temps mais seul Vainqueur a sollicité Enyeama. Thauvin et Hubocan, malgré leur geste acrobatique, n'ont pas accroché le cadre. Cependant, dans le jeu, c'était bien mieux mais il en fallait un peu plus pour débloquer la situation. Le coup de sifflet de l'arbitre, renvoyant les 22 acteurs au vestiaire, a mis fin à une période équilibrée : Lille a dominé au début puis c'est l'OM qui a fait le jeu et s'est procuré des occasions. Incertain avant le match en raison de sa douleur ressentie en coupe de la Ligue, mardi dernier à Sochaux, Gomis a bien fait de faire le nécessaire pour tenir sa place contre Lille. S'il a peu eu de ballon pour s'exprimer en première période, il s'est parfaitement défait du marquage sur un bon centre de Lopez, après une belle récupération de Sakai. Sans contrôle, il a dévié la trajectoire du ballon pour enfin tromper Enyeama. Après l'ouverture du score, l'OM n'a pas reculé et a enfoncé le clou. Thauvin a fait sa "spéciale". Sur l'aile droite, il a repiqué dans l'axe et a propulsé, à l'entrée de la surface du pied gauche, la balle dans la lucarne opposée d'Enyeama, impuissant sur ce coup. Un bijou qui devrait se retrouver parmi les plus beaux buts du championnat en fin de saison. En cinq minutes, les Marseillais ont plié un match bloqué jusqu'à présent. Et avec la manière ! Devant au tableau d'affichage et dominateur sur le terrain, l'OM a continué de faire le jeu en gardant le ballon, contraignant les Dogues à courir après la balle et à jouer les contres. Mais ils en ont eu très peu. Privés du ballon, ils n'ont que très rarement mis en danger Pelé. Sankharé a bien tenté sa chance sur une reprise mais c'est passé à côté. Rudi Garcia a profité de l'avantage de deux buts pour faire entrer en jeu Sarr, puis Diarra à la place de Lopez, ovationné par le public de l'Orange Vélodrome, et enfin Cabella. Avec ce succès, qui ne souffre d'aucune contestation, l'OM signe une troisième victoire de rang, remonte de la 9e à la 6e place au classement et revient à deux points de la quatrième place. Auteur : Frédéric Rostain |
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Article de laprovence.com du 18 décembre 2016 |
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L'OM signe un sixième succès à domicile en Ligue 1 face au Losc (2-0) Les joueurs de Rudi Garcia ont dominé les Nordistes au Vélodrome lors de la 18e journée de Ligue 1 Pour le dernier match de l'année dans son antre du stade Vélodrome, l'OM a dominé le Losc lors de la 18e journée de Ligue 1 (2-0). Un succès - le sixième à domicile en neuf rencontres de Ligue 1 cette saison - acquis en deuxième période grâce à des réalisations de Gomis et Thauvin. Les deux hommes forts de l'attaque olympienne ont été décisifs face à la formation nordiste. En première période, les Olympiens ont éprouvé les pires difficultés pour entrer dans la partie. Ce sont les Nordistes qui se sont procurés les meilleures opportunités. Dès l'entame de match, Sankharé se met en évidence, à la réception d'un coup franc. Heureusement pour l'OM, sa reprise de la tête dans la surface de réparation passe au-dessus des buts de Yohann Pelé (1). Au quart d'heure de jeu, c'est Rony Lopes qui s'est illustré avec une reprise du pied gauche, bien détournée en corner par le gardien olympien (14). Les trente minutes jusqu'à la pause ont ensuite été peu prolifiques, voire ennuyantes. Aucune des deux équipes n'est parvenue à se créer de véritables occasions de but. Au retour des vestiaires, les Olympiens ont imprimé un rythme bien différent. Ils ont rapidement trouvé l'ouverture dans la défense lilloise. Maxime Lopez a délivré un superbe centre pour Bafétimbi Gomis, entre les deux défenseurs centraux nordistes. L'attaquant et capitaine olympien a ajusté Vincent Enyeama à bout portant (1-0, 56). Une délivrance pour les Olympiens et tout le stade Vélodrome. Dans la foulée, c'est Florian Thauvin qui a régalé tout le public de l'enceinte du boulevard Michelet. D'une frappe enroulée magnifique du pied gauche à l'entrée de la surface de réparation, il a "nettoyé" la lucarne de Vincent Enyeama (2-0, 61). En l'espace de cinq minutes, l'OM a fait la différence dans cette rencontre. En gérant tranquillement la fin de partie, les joueurs de Rudi Garcia ont maîtrisé des Dogues dangereux en première période. Avec cette victoire, les Olympiens signent un sixième succès en neuf rencontres jouées au Vélodrome. Six victoires, trois matches nul et zéro défaite : le bilan de l'OM version 2016-2017 à domicile est très satisfaisant. Désormais sixième du classement avec 27 points au compteur après 18 journées disputées, la formation de Rudi Garcia peut atteindre la barre des 30 points en cas de succès mercredi soir (20h50) sur la pelouse du stade Armand-Cesari face à Bastia. L'occasion de clôturer l'année en beauté. Avant un mercato d'hiver qui s'annonce mouvementé et passionnant dans la maison olympienne.. Auteur : Pierre-Antoine Trossero |
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OM-Lille : le bon air des sommets Vainqueur de Lille (2-0) sans jamais s'affoler, l'OM se retrouve 6e, un classement qu'il n'a plus atteint depuis un an et demi. De bon augure ? Et de trois qui font... 6 ! Hier matin, quelques heures avant le match, Rudi Garcia a joué les Valérie Damidot. Le technicien olympien, jamais à court d'idées pour motiver ses troupes, a redécoré le centre Robert Louis-Dreyfus. Comment ? En affichant des "6" un peu partout. Impossible pour les joueurs de faire un pas sans se retrouver nez à nez avec ce chiffre lourd de symbole. N'en déplaise à Rolando, ce n'était pas pour rendre hommage au Colosse du Cap-Vert. Mais pour fixer l'objectif de la 6e place qu'un succès sur Lille, hier, aurait permis d'atteindre. "Le coach a refait la tapisserie du centre d'entraînement !", a plaisanté Bafétimbi Gomis, encore décisif face aux Dogues. "Il avait même mis le 6 sur la porte de l'ascenseur. On se posait la question : 'Il y a six étages maintenant à La Commanderie ?'", a rigolé Rod Fanni. Non, il y avait simplement une victoire à arracher pour grimper à la 6e place et humer le bon air des sommets que l'OM n'avait plus respiré depuis la fin de la saison 2014-15. Marcelo Bielsa s'asseyait encore sur sa glacière et professait ses consignes. Depuis ? Des guirlandes de résultats mièvres et un classement insupportable, trop loin des premiers rôles que ce club séculaire, représenté hier par certains de ses plus glorieux ambassadeurs (lire en dernière page), est censé occuper. Un jour de repos de gagné Ce matin, grâce à cette troisième victoire d'affilée en championnat, l'objectif "6" assigné par Garcia est atteint. "C'est un détail mais quand tu vois ça, tu te dis : 'Wow, c'est aujourd'hui, on doit le faire'", Ils comptent désormais 27 points et peuvent encore faire fructifier ce bilan presque inespéré, mercredi à Bastia. Ils ont repoussé d'un jour la date de la reprise de l'entraînement. Ils peuvent avoir 24 heures supplémentaires en cas de résultat positif en terre corse. "C'est une motivation en plus", a admis Rolando dans un sourire. Pour s'extraire du piège de Furiani, ils devront s'appliquer à jouer un match en entier et pas seulement 70 minutes comme ce fut le cas contre Lille. L'ancien club de Rudi Garcia aurait pu profiter de cette entame poussive pour prendre les devants. La face de la rencontre aurait singulièrement changé. Mais les Dogues sont tombés sur un Yohann Pelé inspiré. Et l'OM s'est remis en ordre de marche, basculant du 4-3-3 au 4-2-3-1 et s'appuyant sur des individualités offensives en chaleur. Gomis, pour sa seule véritable occasion du match, a jailli au bon moment, avant que Thauvin ne décoche un amour de frappe enroulée dans la lucarne d'Enyeama. L'OM a géré la suite sans s'affoler et sans jamais être mis en danger par des Lillois fatalistes. Ça aussi, c'est nouveau. D'autant que Lille représentait un morceau plus relevé que les promus Nancy et Dijon, trop tendres. À Bastia, la barre sera encore un peu plus haut. Sans atteindre toutefois le niveau sportif et comptable du trio de tête, à neuf longueurs. Longtemps ballotté dans tous les sens, l'OM, en dépit de l'élimination à Sochaux en coupe de la Ligue, retrouve des eaux plus calmes et un classement plus conforme à son standing. Il ne perd plus en championnat et vient d'amasser dix points sur douze possibles. Sur cette période, personne n'a fait mieux. De bon augure pour la suite ? Sans doute, surtout en cas de nouvelle performance à Bastia. Peut-être que les petits papiers collés par Garcia porteront un autre chiffre, un peu moins élevé que le 6...
Auteur : Fabrice Lamperti |
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Hiroki Sakai, le match référence Le Japonais a réussi son meilleur match à l'OM et suscite les éloges de Florian Thauvin, son binôme On sait bien qu'il n'est jamais facile d'arriver à l'OM et de s'y imposer sans coup férir. Des internationaux français ou autres s'y sont planté. Alors, un Japonais... À Marseille, on se souvenait de Nakata et on ricanait d'autant plus facilement que les premiers matches d'Hiroki Sakai donnaient plus de frayeurs défensives que de réels espoirs. "J'ai été surpris par la valeur athlétique des attaquants français, reconnaît aujourd'hui l'arrière droit japonais qui vient de réussir son meilleur match à l'OM. J'ai donc dû adapter ma façon de défendre et privilégier l'anticipation avec l'aide de Rod Fanni." Passer de l'Allemagne à Marseille sans parler français, ce n'était pas facile, malgré quelques coups de main. "Mes coéquipiers m'ont beaucoup aidé à m'adapter au jeu, au club, j'ai vraiment senti un esprit de corps", souligne Sakai. "Quand j'ai appris son arrivée, je lui ai envoyé un message en anglais pour lui donner mes coordonnées et lui dire que s'il avait besoin de quoi que ce soit, comme je connais la ville depuis plus longtemps, je pouvais l'aider", raconte Florian Thauvin, son coéquipier le plus proche sur le terrain, devenu même son binôme, qui ne tarit pas d'éloges sur lui. Thauvin : "Il me rend meilleur" "C'est vraiment un super joueur, je pense que les gens ne se rendent pas trop compte du travail qu'il fournit, en allant d'un but à l'autre. Pour moi qui évolue dans le même couloir que lui, c'est exceptionnel, parce que ses appels créent des espaces incroyables et je tiens à le féliciter. Il me rend meilleur." Les deux buts sont d'ailleurs la preuve de ce qu'avance Florian Thauvin. Sur le premier, Sakai récupère le ballon d'un bon tacle qui libère Maxime Lopez et l'envoie adresser une passe décisive. Sur le deuxième, il initie l'action côté droit, centre et quand le ballon repart sur le côté, Thauvin met cette frappe magnifique. "J'essaie de répondre à ce que me demande l'entraîneur en appuyant les offensives, explique le Japonais. Mais je voudrais en faire plus, en donnant une passe décisive, j'en suis encore à zéro et je dois donc ouvrir mon compteur. De même, je pense que j'ai baissé un peu de pied à 2-0. Je dois rester au même niveau pendant 90 minutes. Là, je pourrai dire que j'ai fait mon meilleur match" Hiroki est peut-être sévère envers lui-même, exigeant, mais il affiche un grand sourire quand on lui fait remarquer qu'il venait d'accomplir son meilleur match depuis son arrivée à l'OM. Sur la lancée toutefois de deux bons, devant Nancy, puis à Dijon. La joie du Nippon s'accompagne de petits hochements de tête très polis et d'un aveu : "Le domaine dans lequel j'ai le plus progressé à mon sens, c'est la concentration. En Allemagne, je pouvais me le permettre, pas ici dans un grand club, avec de tels supporters. "Mais je suis heureux, vraiment très heureux. J'ai toujours essayé de donner le meilleur de moi-même. Là, nous avons pris trois points, je suis heureux pour l'équipe." Et l'OM peut être content de lui. Avec Florian Thauvin, il forme un côté droit très fort, d'où le danger vient quasiment exclusivement (voir les buts marqués à Dijon aussi) et où, contrairement au début de saison, l'OM est beaucoup moins friable défensivement Auteur : Mario ALBANO |
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