.Article de om.net du 27 janvier 2017 |
Un week-end avec le sourire Le large succès olympien est le fruit d'une équipe souvent entreprenante, même si elle a ronronné la moitié de la seconde période. Un succès bienvenu à quatre jours de la réception de Lyon. Un bol de confiance pour aborder ce rendez-vous avec optimisme et enthousiasme. Quand une ouverture du score intervient tôt, voire très tôt dans le scénario d'une rencontre, il subsiste toujours une interrogation sur les conséquences de ce premier événement. L'expérience l'a démontré : il n'existe aucune vérité. On a connu diverses issues, favorables, féériques, déconcertantes, tristes parfois. C'est l'histoire du foot en somme, les exemples multiples et variés nourrissent les nombreuses pages des livres spécialisés. Le but de Gomis après 181 secondes de jeu a apporté à la formation de Rudi Garcia une forme de sérénité. Cette délivrance, la première, a surtout permis à la formation olympienne de réchauffer l'atmosphère, de poursuivre avec un état d'esprit conforme à celui affiché dès le coup d'envoi. Un jeu simple, des joueurs déterminés, le tout facilité par un adversaire relativement observateur, privilégiant longtemps dans la soirée le contre à toute autre forme de conception. On aurait aimé voir l'équipe se mettre plus rapidement à l'abri, à l'image de l'occasion de la 17e, mais cette contrariété a été largement compensée par l'approche collective du deuxième but. Les trois buts inscrits en première mi-temps ont certainement récompensé l'équipe la plus entreprenante, celle avec une possession de balle supérieure (70%), témoignant son emprise sur les débats, mais si Montpellier a paru emprunté, il serait faux d'avancer son incapacité à tenter. Avec 13 tirs, trois arrêts bienvenus de Pelé, elle a tenté, sur contre c'est vrai, de piéger des Olympiens pas encore totalement réglés sur le plan défensif. Le large succès obtenu pour ce dernier vendredi de janvier a pris le temps avant d'être écrit. Le retour du vestiaire a été particulier. Les Olympiens ont donné le sentiment de ne pas trop savoir comment poursuivre cette histoire. Moins performant dans les phases de progression, l'équipe a certes appliqué de bonnes recettes sur les temps de conservation mais elle a tourné en rond, elle a ronronné, avec peu de projection. Elle a installé le débat au centre du terrain, a abusé parfois de ballons en retrait. Il y a quand même eu un coup de fouet pour terminer en apothéose : le premier ballon de Morgan Sanson. Dès son entrée, son service vers Thauvin a donné la verticalité nécessaire, mais disparue depuis plusieurs dizaines de minutes, pour déstabiliser le bloc défensif montpelliérain. Il a apporté un nouveau regard. Gomis y est allé de son troisième but. L'affaire était définitivement pliée. Enfin ! Une soirée prolifique, réaliste, reconnaissons-le, avec 5 buts sur 8 tirs cadrés. Un bon bol d'air réjouissant pour passer le week-end avec le sourire et préparer dans les meilleures conditions le 16e de finale, mardi, contre Lyon. Ce sera une autre histoire, mais on n'imagine pas aborder ce rendez-vous avec comme ambition une pensée différente de celle de la qualification... Auteur : Thierry Muratelle |
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Article de laprovence.com du 27 janvier 2017 |
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L'OM s'offre son plus large succès de la saison face à Montpellier (5-1) Avec notamment un triplé de Gomis, les Olympiens ont facilement dominé le Montpellier Hérault SC en ouverture de la 22e journée de Ligue 1 L'OM se devait de rebondir après les deux dernières défaites concédées face à l'AS Monaco (1-4) et l'Olympique Lyonnais (1-3). C'est désormais chose faite. Les joueurs de Rudi Garcia ont remporté leur plus large succès de la saison face au Montpellier Hérault SC (5-1). Grâce à un triplé de Gomis, un but de la tête de Rolando et une réalisation de Thauvin, les Olympiens ont régalé le public du stade Vélodrome et ses 28 527 spectateurs lors de la 22e journée de Ligue 1. D'entrée de jeu, le capitaine olympien a trouvé la faille, servi par Rémy Cabella (1-0, 4). Quinze minutes plus tard, il a profité du bon travail du trio Evra-Thauvin-Cabella pour inscrire un doublé (2-0, 19). Juste avant la pause, c'est Rolando qui a donné un avantage plus conséquent aux Olympiens (3-0, 38). Il a profité d'une erreur du gardien héraultais, Laurent Pionnier, pour marquer de la tête. Au retour des vestiaires, les joueurs de Rudi Garcia ont subi la révolte montpelliéraine. Boudebouz a relancé les coéquipiers de Vitorino Hilton d'un magnifique coup franc enroulé du pied gauche à l'entrée de la surface de réparation (3-1, 49). Mais les Olympiens ont su patienter pour définitivement s'assurer la victoire. Bafétimbi Gomis s'est offert un triplé, son deuxième en Ligue 1 (4-1, 77). En fin de partie, Florian Thauvin a terminé le festival olympien du soir. Après une main volontaire de William Rémy, expulsé sur le coup, il a transformé le penalty avec sang-froid et précision (5-1, 88). Ce succès relance l'OM dans cette deuxième partie de saison. Et il fait le plus grand bien au moral des hommes de Rudi Garcia. L'escouade olympienne pointe à la cinquième place de la Ligue 1 avec 33 points au compteur après 22 journées disputées. Pour sa première titularisation sous les couleurs olympiennes, Patrice Evra a, quant à lui, disputé 70 minutes face au MHSC. Un succès salvateur avant le choc face à l'Olympique Lyonnais mardi soir en 16e de finale de la coupe de France sur la pelouse du stade Vélodrome.. Auteur : Pierre-Antoine Trossero |
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En mode super hérault Battus par Monaco et Lyon, les Olympiens se sont rattrapés en humiliant Montpellier (5-1). De bon augure avant la revanche face à l'OL, en coupe de France Il n'a pas fallu longtemps aux Olympiens, hier soir, pour confirmer la grande tendance de leur saison 2016-17 : s'ils ne parviennent pas encore à rivaliser avec les clubs du "Top 4" de la Ligue 1, ils ont en revanche les atouts pour dominer les autres. Et ils le font depuis l'automne. Surclassée par Monaco (1-4, le 15 janvier) puis Lyon (3-1, dimanche dernier), la bande à Gomis n'a fait qu'une bouchée d'une triste équipe de Montpellier. Et c'est justement "Bafé", bien servi par Rémy Cabella, qui a montré la voie du succès à ses partenaires, en trouvant le chemin des filets dès la 4e minute. Le moment idéal pour assommer les Héraultais et leur faire comprendre que l'OM avait bien l'intention de prendre sa revanche. Et quelle revanche ! La dernière défaite en Ligue 1 de la formation de Rudi Garcia face à un adversaire ne faisant pas partie des cadors de l'élite remonte en effet au 4 novembre à... La Mosson (3-1). Depuis, à l'exception de l'élimination aux tirs au but à Sochaux en coupe de la Ligue (le 13 décembre), seuls l'ASM et l'OL ont effet gagné contre l'escouade phocéenne. Cette donnée a de quoi être réjouissante puisque les Marseillais vont enchaîner quatre rencontres a priori à leur portée lors des prochaines journées : Metz (18e) à Saint-Symphorien, Guingamp (6e) au Vel', Nantes (11e) à La Beaujoire, puis Rennes (8e) à domicile. Viendra ensuite la réception du PSG, le 26 février. Ce sera alors une tout autre histoire. Avec un ou deux renforts supplémentaires (lire aussi en page 4) et le plein de confiance, il y aura de quoi espérer. Si tout se passe bien d'ici là, bien sûr. En attendant, l'OM s'est donc remis dans le droit chemin en balayant le MHSC avec une facilité assez incroyable. La faiblesse du onze aligné par Frédéric Hantz peut, certes, être soulignée. Mais ce serait injuste d'insister là-dessus tant Thauvin et ses partenaires ont maîtrisé leur sujet. Des combinaisons parfaites, de l'efficacité dans la zone de vérité, des mouvements collectifs de toute beauté, un jeu au sol en deux ou trois touches de balles séduisant : la patte Rudi Garcia se fait sentir. Son équipe progresse et cela se voit. Malgré la gifle reçue face à l'ASM il y a quinze jours, elle avait affiché des intentions autorisant l'optimisme pour la suite. Il y avait de quoi et cela s'est donc vérifié. Dommage, simplement, que le public n'ait pas franchement répondu présent hier puisque seulement 28 527 spectateurs ont pris la direction de l'enceinte du boulevard Michelet. Ce qui n'a pas empêché les supporters les plus fidèles de faire énormément de bruit. Les autres ont raté une fort belle soirée... Les absents auront l'occasion de se rattraper dès mardi soir. Avant la suite des réjouissances en Ligue 1, l'OM recevra en effet l'OL (21h05) pour un 16e de finale de coupe de France qui promet. L'occasion de prendre une autre revanche... Il manque en effet une victoire référence aux Olympiens. Ce choc tombe à point nommé. La présence de Patrice Evra, qui effectuait ses débuts sous le maillot blanc hier (lire en page suivante) sera évidemment bénéfique. Elle l'a été hier. C'est évident. Lentement mais sûrement, la maison bleue et blanche se reconstruit donc. Pierre par pierre. Voilà bien longtemps que la devise "Droit au but" n'avait pas été aussi bien honorée. Ce fut le cas hier soir. Certains sourires font d'ailleurs plaisir à voir. Comme celui de Bafétimbi Gomis, auteur d'un triplé (lire aussi en page 4) et acclamé au moment de son remplacement par Bouna Sarr, à la 84e minute. Il y avait de quoi féliciter cet OM enthousiasmant. On en redemande.
Auteur : Alexandre Jacquin |
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Patrice Evra, ça promet Arrivé mercredi à l'OM, le latéral gauche a réussi ses grands débuts sous le maillot marseillais hier soir Tout va toujours très vite pour Patrice Evra. La preuve en a encore été donnée hier sur la pelouse du Vélodrome. Titulaire pour sa grande première sous les couleurs de l'OM, le latéral gauche n'avait pas encore touché son premier ballon qu'il était déjà dans les bras de Bafétimbi Gomis, au bas du virage Sud, pour le féliciter après l'ouverture du score (4). À peine quinze minutes plus tard, il se trouvait à l'origine du deuxième but de la "Panthère" (19) à la suite d'un service astucieux pour Florian Thauvin. L'effet Evra, disaient certains... Arrivé mercredi dans la cité phocéenne pour parapher un contrat de 18 mois, présenté à la presse jeudi, l'international français (81 sélections) n'a pas eu besoin de temps d'adaptation pour être lancé d'entrée, hier, face à Montpellier. C'était d'ailleurs la première fois que "Tonton Pat" prenait part à un match de Ligue 1 depuis le 18 décembre 2005 et une victoire monégasque face à Toulouse (1-0). Un mois plus tôt, il avait disputé son dernier match en L1 au Vel' sur une défaite face à l'OM d'Oruma et Lamouchi (2-1), tous deux buteurs ce soir-là. Onze ans et quelques mois plus tard, il est de retour dans le championnat de France. Ce qui ne doit pas déplaire à Rudi Garcia, lui qui attendait un renfort en priorité sur ce poste. Après avoir songé à ouvrir un dépôt de bricolage avec Karim Rekik, Tomas Hubocan et Doria, appelés à la rescousse pour pallier l'indisponibilité d'Henri Bedimo, l'entraîneur de l'OM sait désormais qu'il peut compter sur un spécialiste en la matière. Une situation nouvelle pour ses partenaires, aussi. On l'a vu à plusieurs reprises en première période sur les phases offensives quand Evra faisait des appels sur le flanc gauche sans être vu ni servi. Or, Vainqueur et sa bande devront eux aussi s'appuyer sur les montées de l'ex-défenseur de Manchester United et la Juventus Turin, qui propose enfin de vraies solutions. Le deuxième but inscrit par Gomis est symbolique à ce titre, puisque c'est seulement la 2e réalisation de la saison dans le jeu venue du côté gauche pour l'OM. Face à la faiblesse des Pailladins, il faut toutefois reconnaître que l'ancien Niçois n'a pas eu énormément de travail sur le plan défensif. Et il faudra attendre avant de le juger, mais il a en tout cas tenu son couloir en toute sérénité, même si c'est lui qui commet la faute sur Sessegnon, qui amène le somptueux coup franc de Boudebouz. Et à agir : pris dans son dos par Mounié sur l'unique assaut héraultais des 45 premières minutes, il a effectué un retour salvateur en pleine surface dans les pieds de l'attaquant du MHSC (22). Idem à l'heure de jeu quand il a encore surgi avec succès devant le Montpelliérain. Avec le numéro 21 sur le dos (celui de Souleymane Diawara que Vincent Labrune avait retiré...), Patrice Evra a donc livré une prestation réussie (56 ballons joués, 6 gagnés, 6 perdus), démontrant que son expérience et sa science seront utiles à l'OM. Seul bémol, finalement, pour celui qui louait la ferveur marseillaise durant l'Euro : il aurait sans doute aimé voir les travées du Vel' un peu moins clairsemées pour ses débuts. Mais il a déjà eu droit à une ovation et des applaudissements nourris lorsque Doria a pris sa place (71). Ça promet. Auteur : Jean-Claude Leblois |
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