.Article de om.net du 03 février 2017 |
Un coup de bambou... La large domination olympienne est contrariée par la stérilité offensive du soir. L'équipe a progressivement accusé les 120 minutes jouées mardi contre Lyon au point de baisser pavillon dans les dix dernières minutes. Un coup d'arrêt ? Peut-être pas, car l'OM restait sur une victoire en championnat, après un début d'année délicat. Une contreperformance ? Le terme semble plus approprié au regard de la situation messine, au regard surout des ambitions olympiennes, replacés depuis plusieurs semaines dans la course pour un ticket européen. Les modifications apportées par Rudi Garcia au coup d'envoi ont pris en compte les événements du milieu de semaine. La débauche d'énergie en coupe de France a nécessité de gérer l'effectif et de procéder à quelques retouches. L'équipe a été moins pressante dès le coup d'envoi, certainement pour ne pas consommer trop rapidement les ressources physiques et mettre le bloc dans le rouge trop tôt dans la partie. Malgré cela, l'OM a eu la maîtrise du jeu (71% de possession), il a eu des opportunités, à l'image des occasions de Sarr, Thauvin, à tour de rôle seul devant Didillon. Mais tout cela a été très diffus au coeur de la domination. D'une manière générale, il a manqué de repères dans l'approche offensive, de consistance, de poids pour déstabiliser un bloc défensif messin très perturbé pendant la première demi-heure. L'OM a beaucoup penché à droite, où les dédoublements ont ouvert des situations intéressantes, mais avec le temps, les intentions ont été moins précises, moins tranchantes, moins percutantes et la profondeur espérée avec la titularisation de Sarr n'a jamais été trouvée. L'OM a perdu en vitesse d'exécution, ne s'est plus projeté avec la même pertinence et Metz, un peu perdu dans un premier temps, s'est progressivement réorganisé sur le plan défensif. Il y a encore eu deux ou trois possibilités après le repos : le but logiquement refusé à Gomis pour une position de hors-jeu, la transversale de Falette contre-son-camp, la frappe de Cabella, mais l'OM a eu moins de justesse. Moins d'inspiration surtout, malgré une possession de balle toujours supérieure. Il a manqué de jus aux Olympiens, ce dont les Messins ont profité. Le manque de fraîcheur a ouvert les yeux aux Messins, plus hardis dans les dix dernières minutes au point de profiter d'un coup-franc pour réussir le coup parfait. C'est une soirée sans ressort, loin des festivités de mardi dernier. L'OM a simplement pris un coup de bambou, redouté après l'intensité de la rencontre de coupe de France. Mais l'OM reste suffisamment haut dans le classement pour continuer à s'accrocher à l'idéal européen. Auteur : Thierry Muratelle |
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Article de laprovence.com du 03 février 2017 |
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L'OM se fait hara-kiri à Metz Après deux victoires de rang, les Olympiens avaient l'occasion de confirmer leur retour en forme chez l'avant-dernier du championnat. Dominateurs mais stériles, les hommes de Rudi Garcia ont été surpris en fin de rencontre et se sont inclinés 1-0. Il fallait confirmer, c'est raté. L'OM a pris froid en Lorraine, ce vendredi soir, en ouverture de la 23e journée de Ligue 1. Les Olympiens se sont inclinés 1-0 au terme d'un match qu'ils auront globalement maîtrisé. Mais le peu d'occasions qu'ils se sont créées, les hommes de Rudi Garcia les ont manquées, faisant souvent preuve d'un manque criant d'inspiration. 45 minutes d'ennui Au terme d'une première période d'un ennui profond, Olympiens et Grenats sont rentrés aux vestiaires sur un score nul et vierge plutôt logique. Après quinze minutes très fermées, où les deux formations ont mis en place leurs schémas tactiques, les hommes de Rudi Garcia ont fini par prendre le dessus sur leurs hôtes du soir au milieu de terrain. Cette domination s'est traduite par une forte possession de balle mais qui n'a donné lieu qu'à très peu d'occasions. Seuls Sarr (15e) et Thauvin (26e) ont réussi à se frayer un chemin jusqu'au but de Didillon mais tous deux ont buté à tour de rôle sur le portier lorrain, vigilant dans un angle fermé. En toute fin de première période, ce sont même les Grenats qui auraient pu ouvrir le score mais M. Lesage ne leur a pas accordé le penalty qu'ils réclamaient. Certainement à tort car l'intervention de Sertic sur Nguette était plus que limite. Pelé à contre-pied En seconde période, la physionomie du match n'a pas changé. Les Olympiens sont revenus avec l'intention de mettre du rythme pour prendre de vitesse des Messins qui jouaient à leur main jusque-là. Pour dynamiser son équipe, Rudi Garcia a fait entrer Gomis et Payet à la place de Thauvin et Sarr. Changement immédiatement bénéfique puisque deux minutes plus tard, le premier pensait ouvrir le score en plaçant sa tête à la réception d'un coup-franc du second. Mais le but de la Panthère était logiquement refusé pour hors-jeu (56e). Autre temps fort de la seconde période, la barre transversale en faveur de l'OM après un centre de Payet dévié par Falette (78e). Ce fait de jeu a semble-t-il remotivé les Grenats qui ont commencé à se dire que rien ne pouvait leur arriver dans cette rencontre. Dans les dix dernières minutes, il se sont créé trois occasions coup sur coup avant d'obtenir un coup-franc consécutif à une faute de Sakaï sur Ismaila Sarr. Le Japonais ne savait pas encore qu'il venait de faire son équipe hara-kiri. Jouffre a en effet transformé ce coup-franc en prenant Pelé à contre-pied (1-0, 82e). Sur le coup, l'Albatros avait largement anticipé un tir sur son flanc droit n'a pu que constater les dégâts sur ce coup-franc pas si bien placé que ça. Résultat des courses, l'OM stagne à la 6e place au classement et pourrait même descendre au 8e rang après les autres rencontres de cette 23e journée. Plus problématique, les hommes de Rudi Garcia laissent à Lyon et Saint-Etienne l'occasion de prendre le large. Mais l'entraîneur olympien compte bien repartir de l'avant. "Heureusement, on rejoue assez vite, a-t-il souligné, et il va falloir battre Guingamp dès mercredi prochain". Auteur : Benoit Vinstock |
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Lorraine bancale Avec une équipe complètement déséquilibrée, sans buteur en début de match, l'OM s'est incliné hier soir à Metz (1-0). Un dur retour sur terre Une première période soporifique, rappelant les pires soirées de l'ère Michel (ou Passi, c'est selon). Une seconde tout aussi nulle, malgré les entrées simultanées de Dimitri Payet et Bafétimbi Gomis (à la 53e minute, en lieu et place de Bouna Sarr et Florian Thauvin). L'enchaînement des matches a en effet conduit Rudi Garcia à remanier son onze de départ hier soir. Si la présence du Réunionnais sur le banc au coup d'envoi était attendue, puisqu'il est encore à court de rythme, celle du capitaine l'était beaucoup moins, tout comme le remplacement de William Vainqueur par Grégory Sertic, dernière recrue du mercato hivernal de l'OM. La différence s'est-elle faite là, au niveau des décisions du coach olympien ? La question peut évidemment se poser. Il y a des jours sans et lui aussi peut passer au travers en effectuant de mauvais choix. Pour ce déplacement qui semblait parfaitement abordable, l'ex-technicien de la Roma avait donc pris l'option de faire souffler certains de ses hommes. Trois jours après un 16e de finale de coupe de France éprouvant remporté face à Lyon (2-1, après prolongation), ça peut aussi se comprendre. "Ils avaient 120 minutes dans les jambes, a précisé l'ex-technicien de la Roma après la partie. Mais il n'y a pas d'excuse, les seuls responsables, c'est nous." Cette défaite, aussi étonnante soit-elle, a confirmé une chose : sans attaquant de métier en pointe, difficile de se créer des occasions. Bouna Sarr, dans un jardin qu'il connaissait bien, a pourtant mis toute sa bonne volonté. Mais cela ne suffit pas. Une stat' est accablante : l'OM a eu 71 % de possession de balle avant la pause, mais n'est jamais parvenu à inquiéter Didillon. Ou si peu... À Toulouse, sans Gomis, début janvier, c'était passé juste. L'efficacité de Cabella avait permis à l'escouade phocéenne de franchir son premier obstacle en coupe. Cette fois, c'était le championnat. Et le FC Metz, qui n'a pas tiré une seule fois au but en première période (!), avait choisi de fermer le jeu. Ce qui a généré un spectacle indigne. Mais ce n'est pas le plus important au bout du compte... Le plus embêtant reste évidemment cette escarcelle vide avec laquelle l'OM est donc rentré à Marseille cette nuit. Si l'objectif n'a jamais été clairement indiqué par les dirigeants, finir 5e est à la portée de la bande à Fanni. Sauf que ce n'est pas en jouant comme elle l'a fait sur le rectangle vert de Saint-Symphorien qu'elle y parviendra. Un festival de passes ratées, c'est d'abord ce que l'on retiendra. Les défaites du mois de janvier en L1 étaient logiques : face à Monaco (1-4), au Vélodrome, les hommes de Rudi Garcia avaient même réalisé une prestation encourageante malgré la déculottée. À Lyon (3-1), c'était un peu moins bien, mais il y avait quand même quelque chose. Au Parc OL, c'est surtout l'absence de William Vainqueur, suspendu, qui avait handicapé l'OM. Simple coïncidence ou vraie explication : la sentinelle prêtée par la "Louve" n'a pas non plus joué hier soir. Cette fois par choix de son coach. Et ses partenaires ont plongé. Ce qui montre à quel point il est précieux. Personne ne s'attendait, bien sûr, à ce qu'ils soient aussi effacés. Mauvais d'un bout à l'autre de la partie, ils ont chuté. Une anomalie ressemblant à celle de l'automne, à Montpellier (3-1). La désillusion de l'Hérault avait finalement été un mal pour un bien puisque les Marseillais avaient ensuite enchaîné de meilleurs résultats (à l'exception de la gifle enregistrée à Louis-II). En Lorraine, l'OM a surtout été bancal. Un dur retour sur terre que personne n'avait vu venir.
Auteur : Alexandre Jacquin |
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Coaching gagnant...messin Cent vingt minutes mardi soir contre Lyon, quatre-vingt-dix à disputer mercredi prochain contre Guingamp et autant le dimanche à Nantes, en attendant les deux chocs les 26 février et 1er mars contre le PSG et Monaco, calés entre Rennes et Lorient. Beaucoup de matches au programme en ce coeur d'hiver. Donc, de la fatigue, mais aussi des risques de blessures musculaires telles qu'elles se sont déjà produites pour plusieurs joueurs, comme Evra face à l'OL. En conséquence de quoi, si Rudi Garcia n'avait que peu fait tourner son effectif pendant les premières semaines de sa mission, il s'y est résolu hier. De manière assez spectaculaire, si on prend en compte la personnalité des joueurs assis sur le banc au coup d'envoi : Payet, on s'y attendait, mais Gomis et Vainqueur, c'était totalement inhabituel. Et peu réussi. La situation a changé, l'effectif aussi. Quand il est arrivé, Rudi Garcia avait justement besoin de l'évaluer et mettre en place son 4-3-3. Aujourd'hui, il a son système, mais aussi beaucoup plus de joueurs compétitifs, au milieu et en attaque. Il n'a donc fait entrer Gomis et Payet qu'à la 53', puis Sanson à la 83'. Trop tard pour véritablement lancer le match d'une équipe qui, en perdant autant de leaders, avait laissé son mordant aux vestiaires. C'est finalement le coaching de Philippe Hinschberger qui a été payant. Plus modeste. Il n'a fait entrer que Ismaila Sarr et Yann Jouffre, longtemps "Lorientais à vie", avant de passer à l'Est l'été dernier. Et après une faute sur Sarr, c'est le Breton qui a fait basculer le match d'un coup franc direct, domaine dans lequel Pelé a concédé ainsi son quatrième but de la saison (après Monaco, Dijon et Montpellier) alors que l'OM n'en a mis qu'un seul. Auteur : Mario Albano |
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