.Article de om.net du 08 février 2017 |
L'OM marche vers l'avant Guingamp n'a pas eu les arguments pour contester le 8e succès de l'OM à domicile. Une victoire structurée et méritée pour une équipe installée à la 5e place. En d'autres temps, plus glorieux, cette soirée ponctuée d'un succès aurait été classée dans la catégorie du règlement des affaires courantes. Par les temps actuels, dans un début d'année où le coup de bambou reçu à Metz rappelle la courbe instable des résultats de ce début d'année, la victoire olympienne ressemble à la reprise d'une marche en avant. En profitant de la défaite de Saint-Etienne, l'équipe de Rudi Garcia s'ancre à la 5e place, encore loin d'être définitive, mais si l'entraîneur olympien répète à l'envi la difficulté de prétendre au-delà, autant pour l'heure se satisfaire de la préservation de cet acquis. Il n'y a pas lieu de contester le succès sur Guingamp. Il a été structuré, collectif, animé par de bonnes intentions, avec un bloc équipe solidaire. On a apprécié la vitesse donnée au ballon, notamment dans le premier quart d'heure, la réduction des touches pour donner de la vie à la circulation, à l'animation. L'OM a avancé, sans être franchement perturbé, notamment dans les 45 premières minutes. Guingamp a eu des idées, mais n'a jamais pu les mettre en forme, canalisé par la concentration défensive olympienne. L'activité du milieu de terrain a été constante, chacun avec ses qualités, entre le travail de l'ombre, souvent obscur mais tellement précieux de Vainqueur, les percussions de Sanson, valorisées par un caviar pour Gomis sur l'ouverture du score, la maîtrise technique de Lopez, 78 ballons joués pour 90% de passes réussies. Dans ce paysage, la première titularisation de Payet montre la bonne gestion du staff sur l'international, une augmentation progressive et mesurée de son temps de jeu, suffisante pour savourer le coup-franc de la délivrance, quand bien même un dos breton lui a permis de lober Johnsson. C'est vrai, le score aurait pu être plus large, car les occasions ont été encore nombreuses. Gomis aurait même pu égaler dès ce soir son record de buts inscrits sur une saison (16), mais avec 14 réalisations, Bafé pèse à cette heure 45,16% des buts olympiens : son travail ne se limite pas à la finition, tant sa présence dans les duels offensifs sont une source d'inquiétude pour les défenses adverses. On le voit, cette soirée, dont on veut bien admettre qu'elle entre dans la logique des choses, est bénéfique sur de nombreux points. Elle a, par exemple, ramené le sourire dans la maison olympienne, mais on aimerait dorénavant le voir plus fréquemment sur nos visages. Cela passe par une régularité dans les performances. C'est le nouveau challenge des Olympiens. Auteur : Thierry Muratelle |
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Article de laprovence.com du 08 février 2017 |
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L'OM signe un nouveau succès à domicile face à Guingamp (2-0) Avec une huitième victoire en douze matches à domicile, l'OM possède un bilan très positif au stade Vélodrome cette saison en Ligue 1 Après la défaite de vendredi à Metz (1-0), les Olympiens se devaient de réagir à domicile face à l'En Avant de Guingamp lors de la 24e journée de Ligue 1. Les hommes de Rudi Garcia ont répondu par une victoire logique acquise grâce à des réalisations de Gomis et Payet. En première période, l'OM a maîtrisé le jeu mais a dû attendre la 26ème minute de jeu pour ouvrir le score. Servi idéalement par Morgan Sanson, Bafétimbi Gomis, à l'extrême limite du hors-jeu, a ajusté une tête placée devant Johnsson, le gardien guingampais (1-0, 26). La quatorzième réalisation du capitaine olympien cette saison en Ligue 1. Avec maîtrise mais sans réalisme offensif, les Olympiens ont rejoint la pause avec un but d'avance. En deuxième mi-temps, l'OM poursuit sa domination et se montre assez dangereux. Le coup franc de Payet est détourné par Bodmer dans le mur guingampais (52). Mais sur une situation quasi-similaire, l'idole actuel de l'OM va libérer tout le public du stade Vélodrome. Sur un coup franc aux 25 mètres, son tir est dévié par Blas et trompe la vigilance de Johnsson (2-0, 76). Première titularisation et premier but pour Dimitri Payet pour son retour à l'OM. Les Olympiens gèrent alors assez tranquillement la fin de rencontre et renouent avec la victoire à domicile. Après les succès face à Montpellier (5-1) et Lyon en coupe de France (2-1, ap.), les hommes de Rudi Garcia signent une troisième victoire de rang à domicile toutes compétitions confondues. La huitième de la saison en douze matches disputés au stade Vélodrome en Ligue 1. Dimitri Payet a lui signé son retour en tant que titulaire par une réalisation sur coup franc. Les Olympiens engrangent de la confiance avant un déplacement à Nantes dimanche soir (21h) lors de la 25e journée de Ligue 1. Après 24 rencontres disputées, les joueurs de Rudi Garcia pointent à la sixième place du classement, à égalité de points avec l'AS Saint-Etienne (36 points) mais avec une différence de buts inférieure. Auteur : Pierre-Antoine Trossero |
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Un match à sens unique Un but de Gomis, un de Payet et l'OM a renoué avec le succès hier face à un Guingamp inexistant. Le club olympien rejoint Saint-Étienne au classement Une bonne chose de faite. Un succès, 2-0, un but de Gomis, un de Payet, l'OM s'est remis à l'endroit. Pour l'ambiance des grands soirs, il faudra encore attendre le 26 février contre le PSG et on ne peut pas vraiment blâmer les absents qui n'ont pas raté le match du siècle. Mais ça fait trois points de plus... Ça ne sert peut-être à rien d'avoir des regrets, mais le classement tel qu'il se présente aujourd'hui après la 24e journée ne peut rendre plus sévère envers l'OM pour ce qu'il n'a pas fait, vendredi dernier à Metz. S'il avait gagné comme il se devait, il pointerait ce matin à la 5e place, trois longueurs devant l'ASSE et à 1 point de Lyon (avec un match en retard). Certes, la situation a favorablement évolué hier et l'équipe de Rudi Garcia s'est remise sur orbite européenne. Mais la leçon devra servir : aucune occasion ne doit être gâchée. Avec le PSG, Nice, Saint-Étienne encore au programme à Marseille, rien ne garantit que l'OM fera le plein au Vélodrome d'ici la fin de la saison. Donc, il faut gagner au moins les matches que l'on mérite. 20 tirs, 6 cadrés Celui d'hier est l'exemple parfait. Il s'est joué à sens unique. Avec l'habituel score serré qui sanctionne la plupart du temps les OM-Guingamp et une absence de flamme, si on compare cette soirée avec celle vécue la semaine dernière contre Lyon. Mais si on se souvient du dernier OM-En Avant en janvier 2016, enfoui au fond de la poubelle des pires navets goûtés au Vélodrome, le match d'hier était vraiment d'un autre niveau. L'OM a déjà eu le mérite de le gagner, sans s'être toutefois créé des tonnes d'occasions. Un nombre de tirs très élevé (20), mais 6 seulement cadrés et un jeu collectif qui a parfois manqué de tranchant et de bonne décision dans le dernier geste, à l'image de l'action de la première minute où Sakai, bien servi en pleine course dans la surface, n'avait personne de démarqué pour qui centrer en retrait. On aura évidemment apprécié les nouveaux débuts de Dimitri Payet, ses percées balle au pied et ses initiatives dans les frappes (5 dont 1 cadrée, sur laquelle Johnsson a eu une belle inspiration en n'anticipant pas vers son second poteau), avant son coup franc décisif, pour son sixième tir, qui a définitivement assis le succès olympien à un quart d'heure de la fin. Sur le plan collectif, ce sont toutefois surtout Lopez et Sanson qui ont vraiment donné le tempo, l'ancien Montpelliérain réussissant sa sixième passe décisive de la saison et la première sous le maillot blanc en déposant sur la tête de Bafé Gomis la balle du 1-0. Hors-jeu de quelques centimètres, ce qui est sûrement beaucoup plus facile à voir sur un écran de télé que depuis le bord de touche pour l'assistant qui ne l'a pas signalé. Toute la différence entre Metz et hier soir s'est faite à partir de ce 1-0 sur lequel l'OM s'est appuyé pendant 50 minutes, avant de faire le break, sans jamais donner à son adversaire la moindre chance, la moindre lueur d'espoir. Il y a bien eu un contre de Salibur et un centre pour Coco, mais l'équipe d'Antoine Kombouaré n'a pas cadré la moindre frappe, avant le temps additionnel, celle de Blas en seconde période, fût-elle tout proche du poteau. Alors, à moins de marquer contre son camp, l'OM ne risquait rien. Et c'est bien là son plus insigne mérite : avoir su se mettre à l'abri. Si tous les rivaux directs de l'OM sont au niveau de Guingamp, on peut être optimiste. Mais il y aura peut-être meilleur que l'En-Avant. Auteur : Mario Albano |
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Payet, déjà dans le mille Titulaire pour la première fois depuis son retour à l'OM, l'international a marqué sur un coup franc contré Cette fois, l'hystérie a été contenue. Le couac inattendu survenu à Metz (1-0), vendredi, y est sans doute pour quelque chose. Après la folie de son come-back au Vel' (2-1 a.p.) face à Lyon, la semaine passée en coupe de France, Dimitri Payet retrouvait son jardin préféré hier soir. Dans la peau d'un titulaire, mais dans une ambiance un poil plus feutrée. S'ils n'étaient, certes, que 28 560 dans les tribunes, tous les spectateurs présents dans l'enceinte du boulevard Michelet ont en revanche vibré quand (le très mauvais) Benoît Millot a sifflé un coup franc en faveur de l'OM, en début de seconde période. Du virage Nord s'est alors élevée une clameur intense rappelant forcément de grands souvenirs. Tandis que les supporters scandaient son nom, le Réunionnais, encouragé par "Bafé" Gomis, s'est saisi du ballon. Sans réussite, puisque sa frappe a été contrée. Mais qu'importe, avec l'ex-Hammer, l'équipe de Rudi Garcia tient un tireur de coups de pied arrêtés de grand standing. Les aficionados de l'Olympique de Marseille le savent aussi bien que ses partenaires : la patte de l'international est précieuse. Il n'a pas fallu attendre très longtemps pour le vérifier puisqu'après sa première tentative avortée (54), Dimitri Payet a bénéficié d'une seconde chance (76). Un peu plus loin de la cage de Johnsson. Son tir a encore une fois été contré (par Blas), mais il a fini sa course dans le but guingampais. À un quart d'heure du terme de la rencontre, l'OM pouvait respirer. Le milieu offensif des Bleus, lui, exultait en refaisant son geste de France-Albanie, symbolisant son fameux "Ici, c'est chez moi !". Pas encore à 100 %, "Dim" n'en reste pas moins un poison pour les défenses adverses Dimitri Payet est bien chez lui dans ce stade où il a vécu tant de bons moments, sous le maillot blanc, comme sous la tunique tricolore. Il a aussi connu des périodes plus difficiles, comme à son arrivée, en 2013. À l'époque, le public du Vel' était moins indulgent à son égard. Il ne lui aurait alors pas pardonné un léger surpoids. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Logiquement à court de forme après un début d'hiver particulièrement compliqué marqué par son conflit avec West Ham, le stratège olympien reprend progressivement le rythme. Pour l'instant, il y va pas à pas. Lentement mais sûrement, respectant à la lettre le programme établi par Rudi Garcia et le préparateur physique italien, Paolo Rongoni. S'il a démarré la rencontre hier soir, cela ne veut pas dire, par exemple, qu'il en sera de même dimanche à Nantes (21 h). L'objectif reste en effet de le retrouver au meilleur de sa forme d'ici fin février, période qui coïncidera avec la double réception du PSG (le 26) et de Monaco (le 1er mars, en 8e de finale de la coupe de France). Pas encore à 100 %, "Dim" n'en reste pas moins un poison pour les défenses adverses. Hier, c'est lui qui a décoché le plus de tirs (sept, dont trois cadrés). Tous n'étaient pas parfaits. Mais celui de la 7e minute, qui a frôlé le poteau, aurait par exemple pu faire mouche d'entrée. Idem à la 24e, s'il n'avait pas buté sur Johnsson. Même s'il n'est pas encore au top, l'ex-Lillois est donc déjà redevenu un vrai danger pour de nombreux clubs de Ligue 1. Son retour offre aussi des solutions à son coach. Le quintet offensif formé par Lopez, Sanson, Gomis, Thauvin et donc Payet est séduisant. D'autant que Cabella peut aussi y postuler. C'est fort. Auteur : Alexandre Jacquin |
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