OM1899.com

 .Article de om.net

du 01 avril 2017

 

Un point, et des regrets

Malgré un superbe coup franc de Payet, l'OM n'a pu faire mieux que match nul à domicile face à Dijon lors de la 31e journée de Ligue 1 2016-17.

En se basant sur les dynamiques des deux équipes, la réception de Dijon par l'OM pouvait ressembler à une formalité pour les Olympiens. Mais on le sait, dans le football, aucun match n'est facile, surtout quand l'adversaire lutte pour sa survie dans l'élite et annonce clairement la couleur en affirmant vouloir disputer un match de coupe à l'Orange Vélodrome. Les Bourguignons ont joué crânement leur chance et ne sont pas passés loin du hold-up parfait en menant à la pause sur un but contre son camp de Sertic sur corner dans le temps additionnel de la première période. Les Dijonnais avaient allumé la première mèche dès la cinquième minute avec un duel entre Tavares et Pelé. Le gardien olympien sortait vainqueur de ce face-à-face avec autorité. Les Marseillais réagissaient pourtant bien avec une tête de Thauvin à côté, un tir lointain de Sertic, une frappe de Payet ou encore une tentative de Gomis, après un raid de Payet dans la défense, sauvée sur la ligne. Mais les assauts olympiens n'étaient pas cadrés. Incapables de mettre du rythme face à une équipe regroupée en 4-5-1, les Marseillais s'exposaient à la moindre erreur, qui eut lieu sur le corner bourguignon dans les arrêts de jeu.

Cependant, tout aurait pu être différent. En effet, le tournant de la première période est intervenu à la demi-heure de jeu avec une main dijonnaise dans la surface sur un tir de Payet. Mais cette faute, plutôt évidente, était oubliée par l'arbitre...

Menés à la pause, les hommes de Rudi Garcia ont réussi à accélérer le jeu dans les toutes premières minutes de la seconde période. Ils égalisaient rapidement sur un superbe coup franc signé Payet. Le Réunionnais trouvait la lucarne de Reynet qui ne pouvait rien malgré un beau plongeon. Regonflés à bloc par ce retour au score, les Marseillais essayaient d'enfoncer le clou. Thauvin touchait le poteau puis Payet trouvait Reynet sur sa route. Dans les dix dernières minutes, avec l'aide du public qui poussait, Gomis, par deux fois, puis Vainqueur étaient proches de donner l'avantage à l'OM. Les entrées de Cabella, Zambo Anguissa et Njie ne changeaient rien. Et la défense dijonnaise tenait bon. Jusqu'au bout hélas...

Avec ce nul, l'OM poursuit sa série sa série d'invincibilité avec un quatrième match sans défaite (2 succès puis 2 nuls) mais est désormais sous la menace directe de Bordeaux, à un point qui se déplace à Nice dimanche soir et même de Saint-Etienne qui jouera à Monaco à une date non encore déterminée puisque l'ASM joue samedi soir la finale de la coupe de la Ligue et est encore en lice en Champions League.

Ce point comptera probablement dans le sprint final mais le match et notamment la seconde période peuvent laisser des regrets aux Olympiens...

 Auteur : Frédéric Rostain

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Article de laprovence.com

du 01 avril 2017

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Un point c'est tout

Les Olympiens ont concédé un triste match nul face à Dijon au stade Vélodrome lors de la 31e journée de Ligue 1 (1-1)

Après la trêve internationale de 15 jours, l'heure de la reprise a sonné. Les Olympiens n'ont malheureusement pas repris leur marche en avant face à Dijon sur la pelouse du stade Vélodrome, devant 36 116 spectateurs, lors de la 31e journée de Ligue 1 (1-1). Pire, ils ont livré une prestation inquiétante avant cette fin de saison et la course à l'Europe qui les attend.

Apathiques en première période, incapables de cadrer le moindre tir pendant de longues minutes, les coéquipiers de Bafétimbi Gomis se sont procurés leur première opportunité à la demi-heure de jeu grâce à Dimitri Payet. Le Réunionnais s'est infiltré dans la surface de réparation et a tenté une frappe contrée par Lotiès. Le défenseur dijonnais a renvoyé le ballon de la main mais l'arbitre n'a pas sifflé penalty pour l'OM (30). Et, juste avant la pause, les Olympiens ont joué de malchance. Sur un corner parfaitement tiré par Abeid, Grégory Sertic a ouvert le score contre son camp (0-1, 45+2).

Au retour des vestiaires, les joueurs de Rudi Garcia sont revenus avec d'autres intentions de jeu. Dimitri Payet a égalisé sur un superbe coup franc enroulé à 28 mètres, qui s'est logé dans la lucarne des buts de Reynet, le gardien dijonnais (1-1, 48). L'OM a alors accentué sa domination mais seulement par intermittence. Le manque de tranchant et les sorties à point nommé de Reynet ne permettent pas à l'OM de l'emporter face à la formation bourguignone.

Un résultat nul qui ne fait pas les affaires de l'OM dans la course à l'Europe. Avec 47 points au compteur après 31 journées disputées, les Olympiens conservent actuellement leur cinquième place. Mais elle est clairement menacée par les Bordelais, qui joueront demain soir à Nice. Le sprint final est lancé mais l'OM a raté la première étape. Il faudra réagir dimanche prochain à Toulouse.

Auteur : Pierre-Antoine Trossero

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Un match en queue de poisson

En ce 1er avril, l'OM a évité la mauvaise blague de la défaite à domicile face à Dijon (1-1), hier après-midi, au Vélodrome

Un exploit. Olivier dall'Oglio, l'entraîneur dijonnais, n'a pas hésité à employer les grands mots pour qualifier le point pris par son équipe au Vélodrome. On peut le comprendre, sur le papier, parce qu'entre un OM qui vise l'Europe et un Dijon qui joue le maintien, théoriquement, il n'y avait pas photo. Sauf que...

Justement, il faudrait peut-être que les Olympiens fassent ce qu'il faut pour être sur la photo des lauréats de fin de saison et pas qu'ils croient qu'être l'OM, se présenter avec le maillot blanc à Marseille, ça suffit. Et pour la photo, on préfère le geste d'un coup franc dans la lucarne à n'importe quelle célébration qui se voudrait originale. D'abord, on se bouge, on joue bien, on marque et après on peut se faire remarquer, si on en a envie. Hier, l'OM a surtout marqué mal.

Au classement, paradoxalement, les conséquences ne seront peut-être pas immédiates. Saint-Étienne ne joue pas et Bordeaux va à Nice. L'OM sera peut-être encore cinquième ce soir. Mais peut-être pas. Et sûrement pas s'il continue d'aligner des matches comme ceux que l'on vient de voir, disons plutôt de subir, à Lille puis face à Dijon.

L'exploit ? On serait totalement d'accord si l'équipe bourguignonne avait dû accomplir des choses incroyables pour obtenir ce résultat. Mais ce match que les deux équipes auraient pu gagner (ou perdre), on a surtout le sentiment que c'est l'OM qui l'a lâché, en le commençant trop tard. Aucun tir cadré en première période, c'est tout simplement minable.

Certes, le but dijonnais, avant la pause, est chanceux. Bedimo a laissé filer le ballon du corner, qui est passé entre les jambes de Gomis, puis a rebondi sur celles de Sertic qui a marqué contre son camp. Un but en bois, mais au départ, le corner obtenu en contre était le signe d'une certaine fébrilité défensive olympienne. L'égalisation fut d'un autre calibre. Percée de Lopez, faute d'Abeid, coup franc magnifique de Payet pleine lucarne. À partir de là, l'OM avait 45 minutes pour gagner et ne l'a pas fait.

Rudi Garcia : "Il va falloir se réveiller"

On peut toujours avancer que l'arbitrage n'a pas été non plus exempt de tout reproche, que M. Hamel a eu tort de ne pas siffler penalty en première période quand Loties a dévié du bras un tir de Payet et que ce bras était vraiment détaché du corps. On ne comprend pas non plus que Varrault n'ait pas été averti pour son tacle sur Sakai ; quand il l'a été, plus tard, il aurait dû prendre un rouge. Abeid et Rolando ont été dans le même cas.

Mais cela ne change rien à l'indigence d'une première période olympienne où Thauvin a trop décroisé une reprise de la tête et raté un contrôle sur une ouverture de Lopez. Mais où rien d'autre ne s'est vraiment passé car c'est plutôt en fin de match que ça s'est animé et que Baptiste Reynet et Yohann Pelé ont été décisifs.

L'OM aurait pu gagner sur cette petite passe de Cabella et ce tir de Vainqueur, qui aurait pu choisir de placer le ballon sur un côté mais a tiré droit et vu Reynet s'envoler. Dijon aurait pu gagner peu après, sur ce contre où Sertic a laissé Tavares le doubler et frapper dans un angle réduit, mettant Pelé en exergue.

Mais finalement, le nul est une juste sanction pour les uns, trop mous, et une juste récompense pour les autres, pas irrésistibles non plus. Et tout autant qu'au classement, ce résultat peut influer sur le moral et la confiance. Aux Olympiens de réagir...

 Auteur : Mario Albano

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Cet OM n'est plus d'attaque

D'ordinaire prolixe après un match, Bafétimbi Gomis a traversé la zone mixte, hier soir, sans parler. "Je n'ai rien à dire", a sobrement lâché le capitaine olympien, qui effectuait son retour après un mois et demi d'absence.

Le meilleur buteur de l'OM en avait gros sur la patate. Ce qui ne l'avait pas empêché, quelques minutes plus tôt, d'aller saluer les supporters malgré le match nul. Un nul considéré par beaucoup comme une défaite, tant il est décevant sur le papier. Sur le plan du jeu, en revanche, l'équipe de Rudi Garcia ne méritait pas mieux. Elle a en effet été incapable d'aller droit au but, comme en témoigne une statistique effarante, celle de ses tirs cadrés : cinq sur dix-neuf (et zéro durant les quarante-cinq premières minutes !). C'est peu, vraiment trop peu, surtout lorsqu'on tombe sur un gardien adverse dans un bon jour, comme l'ancien Martégal Baptiste Reynet.

Bien sûr, il y a eu quelques mouvements collectifs intéressants, comme le contre rondement mené par Bedimo, Vainqueur et Payet, que Thauvin n'a finalement pas conclu (20). Mais c'est surtout en terme d'efficacité que l'escadron phocéen a péché. Si Payet a égalisé en inscrivant un somptueux coup franc (48), il a par exemple attendu beaucoup trop longtemps pour tenter sa chance à la demi-heure de jeu. Et ce, même si M. Hamel aurait alors dû siffler un penalty (pour une main évidente de Lotiès). Comme leur capitaine, les Olympiens avaient donc de quoi être particulièrement déçus de leur prestation en regagnant le vestiaire au coup de sifflet final...

Rudi Garcia n'a d'ailleurs pas manqué de relever l'absence de frappe cadrée en première période. "Zéro sur cinq ! Heureusement, sur les quatorze tirs de la seconde période, on en a au moins cadré quatre (cinq en réalité) et ça nous a permis d'égaliser. Mais ce n'est pas suffisant, pestait-il en conférence de presse. Ça va avec ce qu'ont produit les garçons en première période : un manque d'implication, d'investissement, des fautes techniques... On a laissé Dijon nous presser, s'installer dans le match. Heureusement, nous avonseu la bonne idée de jouer la seconde période. Ça aurait pu passer, mais c'est une bonne leçon et un bon avertissement."

Muets à Lille (0-0), les Marseillais ont encore été incapables, hier, de marquer sur une phase de jeu. C'est problématique. "On a eu affaire à un bloc bien organisé et agressif, mais chez nous, on doit être capable de mieux faire pour déstabiliser ce genre d'équipe, a regretté Dimitri Payet. J'ai pensé que mon but sur coup franc allait nous booster, mais ça n'a pas eu plus d'effet que ça. C'est plutôt dommage."

"En seconde période, nous sommes revenus avec de l'envie, mais cela n'a pas suffi, a renchéri William Vainqueur, l'un des rares Olympiens à avoir rendu une copie propre. La trêve nous a fait un peu de mal, nous avions les jambes assez lourdes. Ils nous ont pressés et nous n'avons pas su mettre en place notre jeu assez vite. Cela fait partie des aléas du football.On ne va pas remettre en cause tout ce que nous avons fait jusqu'à présent, mais il faudra impérativement gagner les prochains matches."

Pour cela, Thauvin et ses compères devront retrouver leur efficacité offensive. C'est bien beau de gagner 4-1 à Lorient et de balayer Angers 3-0. Mais après, il faut confirmer...

Auteur : Alexandre JACQUIN

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