.Article de om.net du 07 mai 2017 |
L'OM soulève 61 685 spectateurs... Pour la deuxième meilleure affluence de la saison, l'OM a récompensé ses fidèles avec une victoire d'une grande importance pour la fin de la saison. Le club est en ballotage favorable pour retrouver l'Europe. Le stade chante encore... Les supporters dansent toujours... C'est vrai, on ne s'en lasse jamais, peut-être car nous en avons été trop souvent privés ces temps derniers. L'histoire du soir retient combien ce club, dans son ensemble, est plus fort quand il marche sur un seul et même chemin, la main dans la main. La victoire acquise contre Nice, un top 3 de Ligue 1, il n'est pas inutile de le souligner, est celle d'une équipe, d'un club, de supporters passionnés, présents, pesants, dont le rôle est considérable dans cette soirée printanière. C'est le premier enseignement à tirer, mais il n'est pas le seul, loin de là. L'OM reprend la cinquième place, éloigne définitivement Saint-Etienne de la sixième et ce regard a une portée sur demain. Demain ? C'est la saison prochaine. Si l'OM termine 5e le 20 mai au soir, il sera européen. S'il termine 6e, il sera en attente d'un succès du PSG en finale de France. L'OM est dans cette fenêtre-là. Rien n'est écrit, mais il est toujours utile d'ouvrir plusieurs portes. Au-delà de ces projections, à valider lors des deux dernières journées, l'OM a rempli son contrat. Dans une ambiance digne des grandes soirées, nous avons vécu, ressenti plusieurs émotions, notamment dans les vingt premières minutes. Il ne faut pas oublier les deux tirs sur le poteau des Niçois, la sortie prématurée de Thauvin, l'occasion de Sanson, seul devant Cardinale, les arrêts de Pelé, le but refusé à Baysse pour une position de hors-jeu. Il y a eu des hauts et ces bas, écrits pour installer la rencontre sur une note d'instabilité, pour nourrir son histoire dans le seul but de lui donner plus de relief. Les Olympiens sont partis le pied au plancher, agressifs, ils ont aussi contenu, avec plus ou moins de réussite, l'occupation niçoise dans les couloirs, notamment dans des projections très pertinentes et incisives. Le but de Gomis a été un premier soulagement, mais quand on aspire à être européen, il en faut plus. Ne pas se déconcentrer sur un coup de pied arrêté, à l'image de l'égalisation de Balotelli. Il est nécessaire aussi de jouer avec la tête, d'être patient, d'élever son niveau technique. Nice revenu au score, l'OM s'est positionné plus haut sur le terrain. Le match a été moins soutenu, enfin c'est peut-être une impression au regard de l'état de fatigue des Niçois en fin de match. Chacun a cherché la faille, une brèche pour s'engouffrer. L'OM l'a trouvée et Evra a soulevé 61 685 spectateurs... C'est une juste récompense, une première car la seule attendue est la présence de l'OM sur la scène du Vieux-Continent dès l'été prochain. C'est un voeu. Il suffit de le réaliser lors des 180 prochaines et dernières minutes... Auteur : Thierry Muratelle |
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Article de laprovence.com du 07 mai 2017 |
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En battant Nice, l'OM fait un pas vers l'Europe Les Olympiens se sont imposés contre Nice (2-1), ce dimanche lors de la 36e journée de Ligue 1. Avec ce succès, ils prennent la 5e place de la Ligue 1 L'OM s'est imposé face à Nice (2-1), ce dimanche, au Vélodrome. Lors de la 36e journée de Ligue 1, les hommes de Rudi Garcia ont su être plus réalistes que les Aiglons pour imposer leur loi à domicile. Des buts de Gomis et d'Evra contre une réalisation de Balotelli ont permis aux coéquipiers de Payet de conquérir un succès précieux dans la quête de la cinquième place, synonyme de qualification certaine pour la Ligue Europa la saison prochaine. Réalisme et réussite Ce sont les Niçois qui ont frappé les premiers dans cette rencontre. Sur l'un de ses rares efforts défensifs, Balotelli a récupéré le ballon dans les pieds de Thauvin. Si l'attaquant olympien est resté au sol, M. Gautier a ordonné de jouer et les Aiglons ont pu développer leur contre jusqu'à Ricardo Pereira sur le côté droit. D'une frappe puissante du pied droit, celui-ci a trouvé le poteau gauche de Pelé (3e). Les hommes de Lucien Favre ont touché du bois une seconde fois par Dalbert, bien servi par Eysseric et dont la frappe croisée du pied gauche semblait avoir trompé Pelé (14e). Dans la minute qui a suivi, Sanson aurait pu (dû?) ouvrir le score. Sur une des nombreuses offrandes de Payet dans cette première période, le milieu de terrain s'est retrouvé seul face à Cardinale mais en voulant trop s'appliquer, il a laissé le temps au portier des Aiglons de se coucher sur sa frappe du pied droit pour réaliser un arrêt-réflexe de grande classe (15e). Pour les Olympiens, l'échéance n'était finalement que repoussée et malgré la sortie prématurée de Thauvin, touché dans son duel avec Balotelli et remplacé par Cabella, ce sont les coéquipiers de Payet qui ont ouvert le score. Sur un corner très bien frappé par le Réunionnais, Gomis a devancé la sortie de Cardinale au premier poteau pour placer sa tête (21e). Troisième défaite de la saison pour Nice Au retour des vestiaires, les Aiglons ont finalement réussi à faire craquer l'arrière-garde olympienne. Sur un coup-franc lointain frappé par Seri, Baysse s'est retrouvé étrangement seul pour remettre le cuir à Balotelli qui n'avait plus qu'à le pousser au fond des filets pour égaliser (50e). Un mano à mano s'est alors mis en place entre les deux équipes, chacune ayant son temps fort à tour de rôle. C'est durant une grosse période de possession des Olympiens, facilitée par un pressing collectif bien réalisé que les hommes de Rudi Garcia ont réussi à reprendre l'avantage. Sur un dégagement mal assuré, Lopez a récupéré le ballon et s'en est allé percuter dans la surface de réparation pour adresser un centre tendu devant le but qu'Evra a repris d'une tête plongeante rageuse (66e). Peu habitués à rencontrer telle résistance, les Niçois, qui n'avaient connu la défaite qu'à deux reprises en championnat jusqu'à ce match, se sont légèrement désunis dans les vingt dernières minutes. Les entrées de Donis et Le Bihan ont apporté un regain d'activité à l'attaque des Aiglons mais Balotelli (82e), en tirant au-dessus et ce même Donis (84e), contré, ont vu leurs espoirs d'égaliser réduits à néant. Pour une fois, l'OM n'a pas craqué. Et pour une fois, il n'a pas pris une valise contre un membre du podium. Il faudra valider cette bonne prestation dès dimanche prochain, à Bordeaux. Les hommes de Rudi Garcia auront l'occasion de valider définitivement leur cinquième place contre un adversaire chez qui ils ne se sont plus imposés depuis quarante ans. Auteur : Benoit Vinstock |
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L'émotion maximale La formation de Rudi Garcia a réalisé un match plein et battu une excellente équipe de l'OGCN (2-1). L'ambiance était survoltée au Vélodrome Rarement, cette saison, le public du Vélodrome n'a autant vibré. Il y avait bien eu la folle soirée du 31 janvier, à l'occasion du come-back de Dimitri Payet sous le maillot blanc. Un retour ponctué d'une qualification en 8e de finale de la coupe de France aux dépens de l'OL (2-1, après prolongation). Une "hystérie collective", comme le dit si bien l'une des devises du Virage Sud. Une victoire à donner des frissons, malheureusement effacée dans les mémoires par l'humiliation subie moins d'un mois plus tard face au PSG (1-5, le 26 février). Cet OM-Nice a ravivé les bons souvenirs de cette formidable soirée d'hiver. Même score (même s'il a, bien sûr, été acquis en 90 minutes), même ambiance survoltée (61685 spectateurs avaient fait le déplacement). Et, surtout, même sentiment de puissance. Lorsqu'ils s'appliquent, font attention aux moindres détails et multiplient les efforts, ces Olympiens-là peuvent donc rivaliser avec les cadors de Ligue 1. Ils n'y sont pas souvent parvenus cette saison, et cela restera finalement l'un des regrets de ce surprenant exercice 2016-17 démarré dans un contexte totalement incertain, et avec un effectif en complète reconstruction. Il fallait en effet voir Gomis et sa bande dimanche soir face à l'OGCN. Seuls Caen et Monaco avaient, jusqu'alors, réussi à couper les ailes des Aiglons en Ligue 1. Les Marseillais y sont arrivés, infligeant aux Azuréens leur... troisième défaite depuis l'ouverture du championnat. C'est dire. Après avoir étrillé l'ASSE (4-0), il y a trois semaines, et écarté par la même occasion un concurrent direct dans la course à la Ligue Europa, l'escadron de Rudi Garcia a donc récidivé. Face à un adversaire d'un calibre nettement supérieur : une formation au jeu léché, aux remontées de balle bien assurées et à la qualité collective prodigieuse. Si elle s'est donc inclinée au Vel', cette escouade niçoise façonnée par le Suisse Lucien Favre reste un régal pour le spectacle. Ce qui situe la performance réalisée ce dimanche par l'OM. Avec un petit peu de chance au passage (Pelé a été sauvé à deux reprises par ses poteaux dans le premier quart d'heure), Payet et ses coéquipiers ont donc pris trois points précieux alors que le déplacement à Bordeaux (dimanche prochain, 21h) pointe à l'horizon. Les Olympiens, 5es, se présenteront en effet au stade Matmut-Atlantique avec une unité d'avance au compteur sur les Girondins. De quoi leur mettre un sérieux coup de pression au moment d'aborder cette rencontre à l'enjeu ô combien capital, qui s'apparentera à une finale pour la cinquième place. Ou presque. En battant Nice grâce à des buts plein de rage signés Gomis et Evra (lire par ailleurs), l'OM poursuit donc sa série d'invincibilité qui dure, en championnat, depuis la déroute face au PSG, fin février. Ces derniers mois, il avait souvent été reproché aux hommes de Rudi Garcia d'être forts devant les faibles, mais faibles face aux forts... On ne pourra plus le dire. Un corner frappé par Payet et une tête de "Bafé" (21), puis un centre de Lopez et un coup de boule à ras-de-terre d'Evra (66) ont donc permis à l'Olympique de Marseille de s'installer solidement dans le Top 5 de la Ligue 1. Il s'agit maintenant d'y rester, ce qui ne sera pas une mince affaire. Rudi Garcia l'a répété ces derniers jours : son équipe a son destin en main. Il lui suffit désormais de gagner à Bordeaux pour être assurée de terminer en 5e position et de composter ainsi son ticket pour les tours préliminaires de la Ligue Europa. Bordeaux, là où l'OM ne s'est plus imposé depuis 1979. Aucun joueur actuel n'était encore né... Auteur : Alexandre Jacquin |
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Tonton Pat' montre les muscles Buteur victorieux d'une tête plongeante, le latéral gauche a réalisé son meilleur match depuis son arrivée à Marseille Tonton Pat' n'est pas à une facétie près. Il ne fallait donc pas s'étonner de le voir se lancer en pleine séance de pompes pour fêter son but, le premier sous les couleurs de l'OM, ou montrer ses alibofis, qui semblent démesurément gros. Il avait surpris tout le monde en se jetant comme un beau diable au second poteau pour reprendre d'une tête plongeante un excellent ballon de Maxime Lopez (66). Après avoir rugi de plaisir au bas du virage Nord et reçu les accolades de ses partenaires, le latéral gauche pouvait donc chambrer. Comme il en a l'habitude. "J'avais de bonnes sensations. J'ai eu une période de frustration car je n'étais pas à 100% de mes moyens. Mais j'en ai encore beaucoup sous le capot ! Ma célébration ? J'ai fait des pompes car j'aime bien le crossfit. Avant les pompes, mes bijoux de famille étaient lourds !", a-t-il expliqué, sourire en coin. Au vrai, jusqu'à son but libérateur, on s'interrogeait encore sur le niveau de sa prestation. Souvent pris de vitesse dans son couloir, celui que Pereira a pris un malin plaisir à labourer, Evra n'a pas semblé irréprochable sur les séquences défensives. Il s'était surtout signalé sur une percée dans le camp niçois avant d'être stoppé net par un tacle tout en virilité de Souquet (37) dans la surface, mais l'arbitre n'a pas bronché. L'ex-défenseur de Manchester United et de la Juventus, qui l'a laissé partir libre cet hiver, s'est donc vengé de la meilleure des manières. Face à l'OGC Nice, qui plus est, le club où s'il s'est révélé au tournant des années 2000 après deux expériences en Italie. Il a poursuivi sur le même braquet jusqu'au coup de sifflet final, se faisant remarquer par un sauvetage devant Donis (78), en étant présent sur un nouveau corner de Payet (80) ou en réalisant une intervention pleine de maîtrise devant Belhanda (90). "J'en ai encore sous le capot" Il a même fait se lever le public quand, durant le temps additionnel, il a fait parler ses cuisses pour dégoûter Souquet et Donis. Un petit événement dans la saison olympienne. Car, jusqu'à présent, on l'avait surtout vu s'illustrer en dehors du rectangle vert. Son plus impressionnant crochet, il l'a d'ailleurs décoché tout récemment au micro de SFR. Sa cible ? Christophe Dugarry, rebaptisé "Duarig" pour l'occasion, qui avait eu l'outrecuidance de remettre en cause l'intérêt de sa venue à l'OM. Evra n'a pas fait de détails pour clouer au pilori le champion du monde 98, n'hésitant pas à mettre les "bijoux de famille" de Zinedine Zidane (!) au milieu de l'histoire. À Caen, où l'OM s'est imposé sans forcer (1-5) le lendemain de la diffusion de l'entretien, mené par William Gallas, il n'avait pas voulu s'exprimer en zone mixte. "J'ai trop parlé", avait-il esquivé, sourire aux lèvres, pour éviter d'avoir à commenter son match, plus que moyen. Son influence, son apport dans le vestiaire auprès des plus jeunes comme des plus expérimentés, ne sont pas en cause. Loin de là puisqu'il s'agit de sa principale qualité. Mais il faut reconnaître que depuis qu'Andoni Zubizarreta l'a convaincu d'embrasser le projet OM Champion, les doutes sur son niveau ou sa condition physique escortaient toutes ses sorties. On l'avait même vu au pic de l'agonie face au PSG (1-5) alors qu'il l'expliquait par une blessure mal soignée. Dimanche, celui qui fêtera ses 36 ans lundi prochain n'a pas laissé de place aux interrogations. Et c'est sur le terrain, en réalisant son meilleur match avec le maillot ciel et blanc, qu'il a apporté la réponse la plus cinglante. En montrant ses muscles et en faisant parler ses pieds. Et sa tête. Evra, on le préfère comme ça. Qu'il fasse des pompes, ou pas. Auteur : Jean-Claude Leblois |
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