.Article de om.net du 20 mai 2017 |
Européen ! La victoire, étriquée mais porteuse d'avenir, obtenue contre Bastia ouvre les portes de l'Europa League, après un an d'absence sur la scène continentale. Une bonne raison pour passer un agréable début d'été. Le 27 juillet 2017, l'OM entamera la 29e campagne européenne de son histoire. La 12e du XXIe siècle. Après un an d'abstinence, le club revient sur la scène du Vieux continent. Un passeport obtenu sur le terrain au terme d'une saison marquée par un changement d'actionnaire, un changement de président, un changement d'entraîneur, le retour de Dimitri Payet, la révélation de Maxime Lopez, la consécration de Morgan Sanson comme meilleur passeur de Ligue 1, celle de Florian Thauvin, élevé au titre de meilleur Olympien par les supporters. Une saison marquée encore par des joies et des déconvenues, par des résultats incertains dans la partie première de l'histoire, plus convaincants et significatifs dans la phase finale. Le succès obtenu contre Bastia est le reflet de la saison. Il n'y a pas eu de certitude, la libération a été tardive comme l'obtention du ticket européen en somme. Face au 5-3-2 bastiais, l'OM a éprouvé de nombreuses difficultés pour contourner l'organisation défensive présentée par les insulaires. Il n'y a pas eu suffisamment de vitesse dans les transmissions, l'animation dans les couloirs a été déficiente, canalisée il est vrai par le placement adverse. Il a été nécessaire d'être patient. Avec le temps, Bastia a plié, avant de rompre. Les occasions ont succédé aux occasions, Leca a retardé l'inéluctable avec des parades de grande classe, mais Gomis a un mis un terme à cet état de grâce d'une tête libératrice. Il suffisait d'un petit rien, de peu pour être heureux. Le peu, mais déterminant reconnaissons-le, est né certes dans la douleur mais une liesse des grands soirs, car le stade a été d'un soutien indéfectible. La 67e page de l'OM parmi l'élite se tourne sur une note d'avenir. Dans la refonte du club, orchestrée depuis plusieurs mois par Frank McCourt et Jacques-Henri Eyraud, l'Europa League représente une étape de progression avant de viser plus haut. Une marche bienvenue et nécessaire avant d'ambitionner une autre planète, avant de retrouver la grande et belle coupe, celle aux grandes oreilles, celle remportée à ce jour par un seul club français : l'OM. Auteur : Thierry Muratelle |
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Article de laprovence.com du 20 mai 2017 |
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Une dernière victoire face à Bastia (1-0) qualifie l'OM pour la Ligue Europa Les Olympiens se sont imposés face aux Corses lors de la 38e et dernière journée de Ligue 1 (1-0) Le verdict de la saison 2016-2017 est tombé ce soir. L'OM s'est imposé face au Sporting Club de Bastia lors de la 38e et dernière journée de Ligue 1 sur la pelouse du stade Vélodrome (1-0). Un succès qui a été long à se dessiner. Lors du premier acte, les Olympiens ont dominé la formation bastiaise mais les occasions franches se faisaient rares. Morgan Sanson s'est créé une belle occasion de but au quart d'heure de jeu mais sa reprise acrobatique à bout portant n'était pas cadrée devant Leca (16). Lopez (23) et Thauvin (26) ont tenté leur chance par la suite mais les tentatives des deux Olympiens n'étaient pas cadrées. Les hommes de Rudi Garcia rentraient alors aux vestiaires avec un score de parité nul et vierge. En deuxième période, les partenaires de Bafétimbi Gomis ont accentué leur emprise sur les Corses. Avec notamment de nombreux corners. Très actif, Florian Thauvin s'est démené pour déstabiliser l'arrière-garde bastiaise mais le dernier geste était trop imprécis. C'est finalement à un quart d'heure du terme de la rencontre que les Olympiens ont ouvert le score par l'intermédiaire de Bafétimbi Gomis. Auteur de son 20ème but de la saison, le capitaine olympien a parfaitement ajusté sa reprise décroisée de la tête pour tromper Leca, servi idéalement par Maxime Lopez dans la surface de réparation (1-0, 74). Ce succès permet à l'OM d'assurer la cinquième place et de se qualifier pour la Ligue Europa. L'escouade olympienne retrouvera le goût des soirées européennes dès la saison prochaine. On a hâte d'y être ! En attendant, le mercato d'été ouvrira ses portes le 9 juin prochain. Cela promet d'être mouvementé et passionnant. L'ère McCourt est lancée sur de très belles bases. Auteur : Pierre-Antoine Trossero |
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Délivrance méritée après la victoire contre Bastia La formation de Rudi Garcia a dû attendre les vingt dernières minutes afin d'assurer succès et qualification pour la Ligue Europa. Mais la récompense n'est pas du tout usurpée Voilà, c'est fait, l'OM est européen. Une bonne chose de faite, inattendue en début de saison, inespérée, mais finalement logique et amplement méritée. Le 14 juillet prochain, alors que certains regarderont le défilé, d'autres suivront le tirage au sort du troisième tour préliminaire de la Ligue Europa où l'OM entrera en lice, tout en attendant le match retour du deuxième tour, quelques jours plus tard pour savoir lequel de ces deux adversaires potentiels il affrontera le 27 juillet. Une première période assez crispante Le dénouement est logique, il était attendu, comme l'annonçait la banderole du virage sud, avant le match : l'OM en coupe d'Europe, Bastia en D2. Et un but de Bafé Gomis en prime. Du cousu main. Mais il a quand même bien eu du mal à se dessiner définitivement. Pendant une bonne heure, c'est Bordeaux qui a tenu son ticket bien en main, en ayant ouvert le score à Lorient, ce qui donnait aussi aux Corses le statut de barragistes. Quand Nancy a marqué un deuxième but à Saint-Étienne, ils l'ont perdu, puis tout s'est accéléré aussi pour l'OM, avec l'égalisation de Le Goff au Moustoir et le but de la délivrance signé de son capitaine. Logique, oui, mérité, mais, répétons-le, arraché de haute lutte. Quand, au coeur de l'été, l'équipe de Rudi Garcia retrouvera la scène internationale, que la longue liste d'entraîneurs et de joueurs qui ont porté le maillot blanc en coupe d'Europe s'allongera, on aura totalement oublié les péripéties de cette dernière soirée qui a ainsi tenu en haleine spectateurs et téléspectateurs. Il est vrai qu'après une première période assez crispante parce que l'OM ne parvenait pas à passer le double barrage dressé devant les buts bastiais, le doute aurait pu s'immiscer, en dépit de deux belles occasions échues à Morgan Sanson (tête repoussée par Leca, volée non cadrée) et d'un tir de Maxime Lopez, meilleur Olympien, auteur d'un grand match, puisqu'il avait servi Sanson, et allait encore abreuver ses partenaires de caviars par la suite. Tout en ayant repoussé dans sa propre surface le seul centre dangereux d'un adversaire misant tout sur le contre. Lopez en chef d'orchestre C'est justement le petit Marseillais qui allait donner le ton après la pause, en jouant un coup franc tout en finesse pour une frappe de Thauvin dans le petit filet, tirer un corner sur la tête de Rolando qui ne cadrait pas. Enfin, alors que Gomis et Thauvin avaient déjà buté sur un excellent gardien bastiais, Maxime Lopez allait optimiser un placement intelligent, côté droit, où, par deux fois démarqué, il échangeait avec Florian Thauvin, pour finir par déposer sur la tête de Gomis la balle du 20e but de son capitaine. Celui du 1-0, suffisant au bonheur des uns et au malheur des autres. Le reste ne passera pas à la postérité, notamment le début de bagarre sur le bord de touche. Pour ce qui est du jeu, l'OM n'aura plus d'occasion, Bastia non plus et tout le monde se sera dirigé vers le dénouement inéluctable de ce qui n'aura pas été le meilleur match de la saison, loin s'en faut. Mais pas le pire. Et surtout, rappelons-le, un véritable bonheur, comparé au spectacle qui nous était infligé la saison dernière. Gomis 20 buts, Sanson meilleur passeur du championnat, l'OM qualifié pour la Ligue Europa : le bilan est très honorable. Au club de prouver que l'appétit vient en mangeant.... Auteur : Mario Albano |
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Gomis, une question d'honneur Le capitaine olympien, prêté par Swansea, a inscrit sa 20e réalisation de la saison en championnat On ne sait pas si Bafétimbi Gomis a eu le temps de lire la banderole déployée par le Commando Ultra 84, bien avant le coup d'envoi, mais une chose est sûre : la Panthère a exaucé le voeu des fervents supporters du virage Sud de A à Z. Il aura toutefois fallu attendre jusqu'au bout de l'ennui, dans un match peu emballant, pour voir le Vélodrome enfin exploser de joie. Une enceinte bruyante et colorée, garnie de 55 178 spectateurs qui n'attendaient que ça. Et, comme un symbole, c'est donc Gomis qui a appuyé sur l'interrupteur (74) en reprenant victorieusement un centre de Lopez après un joli numéro de Thauvin. Gomis ne s'est pas découragé Avec ce but, le 20e en 31 matches, dont 30 titularisations, l'ex-international conclut la meilleure saison de sa carrière. Un championnat dont il reste d'ailleurs le meilleur buteur en activité avec 122 réalisations au compteur. Dans l'histoire de l'OM, au rayon de ceux qui ont franchi ce cap des 20 buts, le natif de La Seyne succède donc à André-Pierre Gignac (21 unités en 2014-15) et Alen Boksic (21en 1992-93). Klaus Allofs, un autre illustre ancien attaquant de l'OM, a d'ailleurs pu apprécier la performance en direct après avoir donné le coup d'envoi fictif et glissé une chaleureuse accolade au buteur aux tresses. Ce n'était pourtant pas gagné d'avance. Avec seulement cinq ballons touchés à la pause (soit deux de moins que Yohann Pelé...), l'attaquant prêté par Swansea passait plutôt une sale soirée. Il s'était signalé juste après le retour des vestiaires, mais la main ferme de Leca (54) lui avait alors empêché de donner à Sanson sa treizième offrande de la saison, lequel a tout de même reçu son trophée de meilleur passeur. En bon capitaine, "Bafé" Gomis ne s'est pas découragé et c'est sur son deuxième tir cadré de la soirée qu'il a trouvé la faille (16 ballons joués au total, 3 gagnés, 8 perdus). Certes, il n'est pas aussi beau que son bijou inscrit face à Saint-Étienne, à la suite d'un enchaînement aile de pigeon, jongle et reprise de volée, mais le public du Vel's'en souviendra. Aux dirigeants de trancher On ne sait pas non plus si le Varois sera encore à l'OM la saison prochaine. Ce qui est certain, en revanche c'est qu'il aura mouillé le maillot et qu'il aura endossé à merveille ce rôle de capitaine dans une saison à nulle autre pareille. Sans tricher, sans rechigner, mais toujours en assumant ses responsabilités, quitte à se sentir investi d'une mission. Ce sera désormais aux dirigeants de trancher et de traiter avec leurs homologues des Swans. Rudi Garcia, lui, répète depuis de longues semaines qu'il aimerait le conserver dans l'effectif pour le prochain exercice. Reste que le principal intéressé ne se voit pas comme une doublure et qu'il voudra sûrement un dernier joli contrat. Samedi soir, le sujet était évidemment d'actualité, mais il fallait plutôt voir le bonheur de Gomis, sur la pelouse avec son fils, pendant que les Olympiens au grand complet faisaient un ultime tour d'honneur pour remercier leurs supporters, et bien plus tard encore. Toute la bande a terminé au pied du virage Sud. Avec l'OM en coupe d'Europe et Bastia en L2. Auteur : Fabrice Lamperti |
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