OM1899.com

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Article de om.net

du 08 janvier 2017

 

Cabella qualifie l'OM !

 

L'OM jouera les seizièmes de finale de coupe de France grâce à un doublé de Rémy Cabella sur la pelouse de Toulouse.

Avec les absences en attaque de Gomis, suspendu, et Njie, retenu avec l'équipe nationale du Cameroun pour un stage de préparation de la Can 2017, Rudi Garcia a titularisé Sarr en pointe pour le 32e de finale de coupe de France sur la pelouse de Toulouse. Le match partait sur des chapeaux de roue avec dès la première minute une tête de Vainqueur captée par Lafont. Cinq nouvelles actions dangereuses ont eu lieu dans les 17 premières minutes de jeu : un tir de Doumbia débié par Pelé, une reprise de Cabella à côté, une frappe de Sarr bloquée par Lafont, une opportunité de Braithwaite non-cadrée et un tir à côté de Trejo sur un bon service de Braithwaite. Les deux équipes mettaient beaucoup d'intensité à tous les niveaux. Les duels étaient âprement disputés et malheur à celui qui perdait le ballon, tant à la récupération, les 22 acteurs se projetaient rapidement vers l'avant.

Le rythme ne faiblissait pas dans la partie mais les occasions se faisaient moins nombreuses par la suite. Zambo Anguissa et Trejo avaient chacun leur chance dans le dernier quart d'heure mais les filets n'ont pas tremblé au terme d'une première mi-temps animée, plaisante et enlevée.

Les hommes de Rudi Garcia mettaient dans l'entame de la seconde période autant d'intensité que dans le premier quart d'heure. Cabella débordait avant de centrer pour Thauvin mais la défense toulousaine s'en sortait cette fois-ci. Car sur l'occasion suivante, bien servi par Lopez, Cabella s'en allait sur la droite et trompait Lafont d'une frappe puissante qui lui passait entre les jambes. Les Olympiens ont parfaitement profité de l'attentisme d'une équipe du TFC restée au vestiaire dans les premières minutes de la seconde mi-temps.

Ce but a bien évidemment réveillé la formation de Pascal Dupraz qui a réagi assez rapidement. Si Rekik a manqué le break avec une tête qui est passée à côté, ce sont bien les locaux qui ont égalisé avant l'heure de jeu. Sur une perte de balle de Lopez, Toulouse jouait vers l'avant et profitait d'un contre favorable (et malheureux) sur Lopez, redescendu aider sa défense, Durmaz était lui tout content de voir la balle lui revenir dans les pieds et trompait Pelé sans difficulté. La réussite était donc totale pour le TFC qui égalisait et se relançait dans le match sans vraiment convaincre.

Les Olympiens ont mis beaucoup d'intensité dans les entames des deux périodes et ils plongeaient un peu au fil des minutes malgré l'entrée en jeu d'Alessandrini, qui montrait beaucoup d'envie. Le Marseillais touchait d'ailleurs le poteau sur le dernier coup franc du temps réglementaire tiré par Lopez. En prolongation, l'OM démarrait fort à nouveau avec de nombreuses opportunités mais aucune ne parvenait à mettre à mal le jeune gardien toulousain. L'OM a poussé en vain durant les quinze premières minutes de la prolongation. Et comme à chaque fois ce dimanche, les Olympiens ont commencé fort la période et cela a payé avec un nouveau but de Cabella sur un service d'Alessandrini. Les Marseillais continuaient de pousser, bien aidés par les très nombreux supporters présents au Stadium, mais à l'approche des dernières minutes, les hommes de Rudi Garcia reculaient et laissaient la balle aux Haut-Garonnais, qui ne parvenaient heureusement pas à marquer.

Au terme de la prolongation, l'OM s'impose à Toulouse et verra donc les seizièmes de finale de coupe de France. Les Marseillais poursuivent également leur bonne série du mois de décembre 2016 et lancent ainsi leur année 2017 avec une qualification.

Auteur : Frédéric Rostain

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Article de la provence.com

du 08 janvier 2017

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L'OM peut remercier Cabella

Dominateurs dans le jeu, les Olympiens se sont mis en danger en ne parvenant pas à tuer le match. Ils peuvent remercier l'ancien Montpelliérain

L'OM s'est qualifié pour les 16es de finale de la coupe de France en battant Toulouse (1-2, a.p.). Dominateurs dans le jeu, les Olympiens se sont mis en danger en ne parvenant pas à tuer le match. Ils peuvent remercier Cabella, auteur d'un doublé venu ponctuer un match plein.

De la maladresse

Jouée sur un rythme assez enlevé, la première période n'a pourtant vu aucun but, la faute à des attaquants souvent maladroits. Cabella (10e), Braithwaite (Toulouse, 15e) ou encore Trejo (Toulouse, 16e) ont par exemple manqué le cadre tandis que Doumbia (Toulouse, 7e) et Sarr (14e) ont vu leur frappe lointaine repoussée sans difficulté par Pelé et Lafont. En fin de première période, Zambo Anguissa et Vainqueur ont écopé d'un carton jaune. Ce dernier sera ainsi suspendu pour le prochain match.

Cabella surgit par deux fois

La seconde période a débuté sous de meilleurs auspices. Bien servi par Lopez, une nouvelle fois très en jambes, Cabella a trouvé la faille sur une frappe presque anodine sur le côté de la surface de réparation qui a terminé sa course entre les jambes de Lafont (48e). Mais alors que le Téfécé semblait en perdition, une remise involontaire du même Lopez a permis à Durmaz de se présenter seul face à Pelé pour ramener les siens à hauteur (57e). La rencontre s'est alors de nouveau équilibrée, conduisant les deux clubs vers la prolongation. Dès lors, les hommes de Rudi Garcia ont repris la maîtrise des débats en faisant parler leur physique. Et c'est une nouvelle fois Cabella, certainement l'Olympien le plus en vue ce dimanche, qui est venu délivrer les siens en reprenant victorieusement un bon centre à ras de terre d'Alessandrini (107e).

Face à Sochaux, en coupe de la Ligue, l'OM s'était fait rejoindre après avoir ouvert le score avant de s'incliner aux tirs au but. Ce dimanche, face à Toulouse, les coéquipiers de Thauvin ont su ne pas renouveler leurs erreurs et s'imposer durant la prolongation. L'aventure en coupe de France continue donc pour les hommes de Rudi Garcia..

Benoit Vinstock

 

L'OM n'a pas volé sa victoire contre Toulouse

L'OM connaît son prochain adversaire pour les 16es de finale de la coupe de France, le 31 janvier ou le 1er février prochain et ça s'annonce bouillant : il s'agit de Lyon, large vainqueur de Montpellier (5-0) hier soir au Parc OL. Mais avant d'arracher sa qualification dans son jardin d'hiver, hier à Toulouse, le club olympien a tout fait pour se compliquer la tâche. Il a donc fallu que Florian Thauvin, capitaine d'un soir en raison des absences conjuguées de Bafétimbi Gomis et Lass' Diarra, et ses partenaires puisent dans leurs ressources jusqu'en prolongation pour pouvoir poursuivre l'aventure.

Sur un terrain d'une qualité exécrable et sous des températures polaires, les protégés de Rudi Garcia s'en sont finalement remis à Rémy Cabella, auteur d'un doublé (lire ci-contre) et grand artisan de la qualif' olympienne. Car en dépit des bonnes intentions marseillaises et de la relative faiblesse toulousaine, au-delà du champ de patates sur lequel les vingt-deux acteurs étaient invités à évoluer et de la cargaison d'approximations arbitrales, ce ne fut pas si simple. Le président de l'OM, Jacques-Henry Eyraud partageait d'ailleurs ce constat en quittant le Stadium.

Il faut dire, à la décharge des joueurs de l'OM, que les hommes de Pascal Dupraz se sont également contenté de les attendre dans leur camp afin de mieux les contrer. Un plan de jeu restrictif qui a failli être payant en première période avec la fébrilité défensive naturelle de ces Olympiens.

Mais c'est avant tout une mi-temps durant laquelle l'OM a dominé, s'est procuré de nombreuses occasions et aurait dû mener au score après avoir développé quelques jolies combinaisons. Avec davantage de justesse technique dans le dernier geste, la bande à Rod Fanni aurait ainsi pu se mettre à l'abri bien plus tôt. Sans buteur de métier, Garcia ayant choisi de titulariser Bouna Sarr en faux numéro 9 en donnant la consigne aux joueurs à vocation offensive de multiplier les permutations, le forfait de Gomis s'est tout de même fait sentir.

"Un public pas assez nombreux et acquis à la cause de l'OM"

L'ouverture du score de Cabella au retour des vestiaires, sur un décalage parfait de Lopez (48), a ensuite obligé le TFC à se découvrir. C'est là que le minot du Burel, étincelant depuis ses débuts dans le grand bain, a joué de malchance (lire en page suivante) pour permettre à Durmaz, seul face à Pelé, d'égaliser (57). Le niveau technique de la rencontre, qui n'était déjà pas folichon pour les raisons évoquées précédemment, est encore descendu d'un cran.

Les deux formations ont pu se retrouver en prolongation. Un moment parfaitement maîtrisé par les troupes de "RG" jusqu'au centre décisif d'Alessandrini pour Cabella (107) : "Je n'ai pas trop eu peur de voir Toulouse revenir, assurait-il à la fin du match. On est fautif sur le fait de les laisser nous rejoindre. À 1-0, on était un peu moins volontaire sans le ballon et beaucoup moins simple avec, donc on a été punis. C'est un enseignement qu'il faut tirer, mais on a su repartir de l'avant, bien gérer la prolongation et marquer avant la séance de tirs au but."

"Un public pas assez nombreux et acquis à la cause de l'OM, des mauvais changements, une pelouse catastrophique, des Marseillais qui ont su saisir leur chance...", résumait, dépité, son homologue Pascal Dupraz.

"C'est une bonne soirée ! On débute 2017 comme on a fini 2016 : avec de la confiance, du jeu et une victoire", tranchait Rudi Garcia, tout sourire, en guise de conclusion. Dimanche soir, face à l'AS Monaco, ce sera déjà une autre histoire. Mais pour l'instant, l'essentiel est ailleurs. Et l'OM est toujours en course en coupe de France.

Jean-Claude Leblois

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La revanche de Cabella

Souvent décevant depuis son arrivée à Marseille, l'ex-Magpie, auteur d'un doublé, a cette fois été décisif

Il a été l'un des derniers Olympiens à sortir du vestiaire après la rencontre. Accompagné par Rolando et Doria, Rémy Cabella a pris son temps pour savourer. L'Ajaccien n'avait encore jamais inscrit de doublé à l'OM. Celui qu'il a réussi hier sur la pelouse déplorable du Stadium tombe à point nommé pour le relancer. "Je suis super content et fier de mon équipe car nous n'avons rien lâché jusqu'au bout", se réjouissait l'ex-Montpelliérain au moment de regagner le car de la délégation olympienne en fin d'après-midi.

Ses deux buts, l'international les a célébrés comme il se doit avec ses partenaires. "Félicitations à lui, ça fait plaisir, a d'ailleurs glissé Maxime Lopez. Ça va lui faire du bien. À qui ça ne ferait pas du bien de mettre un doublé ?"

Depuis son arrivée à l'OM, durant l'été 2015, le milieu offensif d'origine corse n'a jamais justifié son statut. Difficile en effet de se remémorer un match durant lequel il a réellement pesé. Quand il avait les clés du jeu, dans le 4-2-3-1 mis en place par Michel, il n'avait ainsi jamais réussi à imposer sa patte. Son défaut est connu : à force de trop vouloir en faire, il finit par déjouer. Cela aurait encore pu être le cas hier. Sauf que cette fois, Cabella a fait preuve de sang-froid et de lucidité pour marquer à deux reprises (47, 107).

Bien sûr, il y a encore eu du déchet dans son jeu, mais l'état du terrain n'y est pas étranger... Sans Bafétimbi Gomis, suspendu, les trois éléments de la ligne d'attaque (Cabella, donc, Thauvin et Sarr, puis Alessandrini) se sont partagé les tâches. "Nous nous étions mis d'accord avec Bouna et Flo. Si je peux servir dans certains postes et que ça paye, tant mieux, confiait "RC7" après la rencontre. Nous avons répondu présent dans les duels, nous méritons notre victoire. Maintenant, il faut bien se reposer car il y a un match important au Vélodrome le week-end prochain (dimanche, 21h, face à Monaco)."

"Vous m'avez clashé"

L'année 2017 permettra-t-elle à Rémy Cabella (26 ans) de redevenir le joueur aussi prometteur que décisif qu'il était sous le maillot du MHSC avant de partir à Newcastle ? "Je suis revenu avec des idées claires, j'ai repris avec une certaine envie, a-t-il rétorqué. Je pense que j'avais besoin de me remettre en question, c'est ce qui fait ma force.J'ai fait une bonne semaine (de préparation depuis le retour de la trêve, ndlr), je me suis bien senti. Il n'y a que le travail qui paye, j'espère que ça va continuer. Vous m'avez un peu clashé ces derniers mois, mais je n'ai rien lâché. L'important pour moi, c'est le football, le terrain. À moi de faire en sorte d'entendre certaines critiques pour bien travailler et retrouver mon meilleur niveau. Je fais aussi mon autocritique."

Une bonne nouvelle pour la maison bleue et blanche qui n'a, jusqu'à présent, pu compter sur son talent qu'à de trop rares reprises... S'il veut sa place dans le projet "OM Champion", Cabella devra reproduire régulièrement le même type de prestation qu'hier. Tout le monde sera gagnant.

Alexandre Jacquin

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