.Article de om.net du 20 août 2017 |
L'OM à l'arrêt
Dans un Orange Vélodrome bien garni, l'OM cale face au SCO d'Angers en faisant match nul, 1-1. Il avait pourtant ouvert le score par Njie (17e) avant que Toko-Ekambi (70e) ne douche les espoirs olympiens. En ce mois d'août, les Marseillais continuent leur marathon de l'été avec un troisième match en une semaine pour Rudi Garcia et ses hommes. Lors de la réception d'Angers à l'Orange Vélodrome, le coach olympien fait largement tourner son effectif. Cinq titulaires présents trois jours plus tôt en Slovénie sont sur le banc (Lopez, Germain, Sakai) ou au repos (Evra, Sertic). Positionnés en 4-2-3-1, Rolando retrouve sa place aux côtés de Rami tandis que Bouna Sarr et Jordan Amavi, qui effectue ses grands débuts sous les couleurs olympiennes, débutent la rencontre tout comme André-Frank Zambo Anguissa, Lucas Ocampos et Clinton Njie. La rencontre débute timidement mais les nombreux changements opérés dans le onze de départ olympien ne semblent pas perturber l'escouade marseillaise. Dès le quart d'heure de jeu, les automatismes se mettent doucement en place et les Olympiens portent le danger sur la cage de Letellier. Sur un centre de Sanson, Clinton Njie, toujours dans les bons coups sur le front de l'attaque, surprend la défense du SCO avec un enchaînement lob-extérieur du pied trompe le gardien et ouvre le score (1-0, 17e). Ce but olympien permet aux Angevins de sortir de leur camp. Crivelli récupère un ballon dans la surface mais Mandanda reste vigilant et effectue une parade du pied (19e). En fin de première de période, l'OM procède en contre profitant de la vitesse de Clinton Njie. Malheureusement sur l'une des ces offensives, le Camerounais se blesse et doit céder sa place à Germain. La pause est sifflée par monsieur Miguelgorry. L'OM mène par la plus petite des marques, 1-0. En seconde mi-temps, les Olympiens repartent à l'attaque et veulent faire le break. Le match s'apparente quelque peu à de l'attaque-défense. Germain bute d'abord sur la défense (48e) tout comme Ocampos (52e) et Thauvin qui envoie une tête hors du cadre (53e). Les côtés sont également utilisés, notamment par Bouna Sarr très actif à droite mais ses multiples centres ne trouvent pas de failles. Angers fait le dos rond, laisse passer l'orage et frappe à son tour puisque, contre le court du jeu, Toko-Ekambi ajuste une frappe à l'entrée de la surface de réparation. Mandanda ne peut intercepter le ballon qui termine au fond des filets (1-1, 70e). Le SCO est désormais plus dangereux. Mangani (73e) et Thomas (79e) offrent des frissons à l'Orange Vélodrome mais cette fois-ci le portier marseillais veille. Thauvin (81e) et Ocampos (85e) tentent d'offrir une troisième victoire aux supporters marseillais sans concrétiser leurs actions. La fin de match sera marquée par le carton rouge donné à l'Argentin (90e+4) à la suite d'une semelle trop appuyée. Avec ce match nul, l'OM rate le coche afin de rester dans bon wagon de la Ligue 1 Conforama. Il faudra désormais aller chercher la qualification pour la phase de groupe de la Ligue Europa, jeudi prochain, face à Domzale. Auteur : Sébastien Paoli |
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Article de laprovence.com du 20 août 2017 |
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Angers fait trébucher l'OM au Vélodrome Pourtant devant à la pause, les hommes de Rudi Garcia ont concédé le match nul contre le SCO (1-1), ce dimanche, au Vélodrome On ne peut pas dire que ce résultat soit surprenant. D'autant plus avec un onze de départ largement remanié dans lequel Amavi faisait ses débuts tandis que Sarr évoluait arrière-droit et que le duo Ocampos - Njie accompagnait Thauvin à la pointe de l'attaque. En manque d'inspiration lors de ses deux dernières sorties (à Nantes et Domzale), l'OM affiche des lacunes qui se confirment match après match. Si le bilan comptable était jusqu'à présent parfait avec 2 victoires en 2 rencontres de championnat et un troisième tour de qualification de Ligue Europa bien géré, les hommes de Rudi Garcia ont fini par concéder un match nul logique, ce dimanche, contre Angers au Vélodrome (1-1). Njie marque... puis se blesse Après un début de match très disputé où le jeu s'est en grande partie concentré au milieu de terrain, les Olympiens ont fini par ouvrir le score par l'intermédiaire de Njie. Après un bon travail de Sanson dans le couloir droit conclu par un centre, Ocampos a manqué son contrôle entre les deux défenseurs centraux du SCO. Mais l'attaquant camerounais en a profité pour réaliser un enchaînement contrôle-frappe en pivot bien senti pour tromper Letellier et inscrire son troisième but en autant de rencontres de championnat cette saison (1-0, 17e). Cette éclaircie au milieu d'une première période bien terne côté olympien a été suivie d'un autre fait de jeu moins heureux pour Njie. Après une course, le Camerounais s'est arrêté en se tenant l'ischio-jambier droit. Il a immédiatement été remplacé par Germain (38e). Entre temps, l'OM s'est fait peur aurait pu concéder l'égalisation même si les offensives angevines, notamment par l'intermédiaire de Toko Ekambi, n'ont pas souvent créé de gros danger pour l'arrière-garde olympienne. Toko Ekambi gâche la fête Au retour des vestiaires, on a un temps cru que les coéquipiers de Sanson avaient retrouvé de la maîtrise. Agressifs au milieu de terrain et adroits dans leurs combinaisons offensives, ils ont réalisé un premier quart d'heure de seconde période intéressant avec une frappe de Germain (48e), une tête de Thauvin qui a frôlé la lucarne de Letellier (52e) et une merveille de geste technique de Sanson qui a décalé Ocampos pour lui ouvrir le chemin du but que l'Argentin, très maladroit ce dimanche, a pourtant manqué (56e). Après l'heure de jeu, l'OM a commencé à reculer jusqu'à concéder l'égalisation. Les Olympiens ont d'abord repoussé l'échéance après que l'arbitre a oublié d'accorder un penalty au SCO pour un ceinturage d'Amavi, qui aurait dû écoper d'un carton rouge au passage. Mais ils ont fini par craquer après un rush de Toko Ekambi. Parti de son côté droit, l'attaquant angevin a repiqué plein axe sans que ni Doria, qui venait de remplacer Amavi, ni Luiz Gustavo, pourtant bien placé entre l'attaquant et le but ne vienne le gêner. Résultat : le Camerounais a ajusté un Mandanda un peu lent à se coucher d'une superbe frappe du pied gauche. Pour parachever cette rencontre galère, Ocampos a reçu un carton rouge en fin de match pour un geste mal maîtrisé qui l'a conduit à heurter le genou de Thomas. L'OM ne s'est pas idéalement préparé à recevoir Domzale, jeudi prochain en barrage retour de Ligue Europa. Incapables de s'imposer en Slovénie, les hommes de Rudi Garcia n'auront pas le droit à l'erreur s'ils veulent accéder à l'Europe. Et que dire du morceau qui les attend dimanche prochain. Les coéquipiers de Germain feront le déplacement en Principauté pour affronter Monaco. Auteur : Benoit Vinstock |
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Article de La Provence du 21 août 2017 |
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Tellement prévisible... L'OM a concédé un nul particulièrement exaspérant hier après-midi contre Angers (1-1). Si elle veut faire mieux, cette équipe doit encore être renforcée. Et vite ! L'état de grâce est bel et bien terminé. L'OM version McCourt-Eyraud a longtemps été jugé sur ce qu'il allait devenir. Et non sur ce qu'il était réellement à l'instant T. Si, en février, le public du Vélodrome avait supporté de voir son club fétiche se faire humilier (1-5) par le PSG, c'était d'abord parce qu'il avait l'esprit tourné vers l'avenir. Vers LE grand rendez-vous de l'été. Nous y sommes. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'équipe dont dispose Rudi Garcia n'est (pour l'instant) pas à la hauteur des espoirs suscités depuis le rachat de l'institution phocéenne par le Bostonien et la prise de fonctions de JHE en tant que président. Il n'y a évidemment pas péril en la demeure, mais la prestation de la bande à Thauvin, hier après-midi, devant 51 966 spectateurs, a accentué les doutes déjà perceptibles ces derniers temps. "Il ne faut pas non plus tirer la sonnette d'alarme, il faut se calmer", a tempéré l'Orléanais, capitaine par intérim (en l'absence de Dimitri Payet, dont le retour est espéré cette semaine). Certes. Mais les besoins sont considérables. À moins, bien sûr, qu'un Lucas Ocampos se transforme soudainement en renard des surfaces. Permettez-nous, cependant, d'être un brin sceptiques à ce sujet... Il suffit d'ailleurs de revisionner la balle de match ratée par l'Argentin en fin de rencontre pour clore le débat. Le tableau des stats de la rencontre résume tout : sur onze frappes, les Olympiens n'en ont cadré que deux. Difficile, alors, de faire honneur à la devise "Droit au But". Ce n'est de toute façon pas évident lorsqu'on ne compte qu'un buteur de métier dans son effectif. En ce lundi 21 août, Valère Germain est toujours seul dans la case des attaquants de pointe. Sur le banc au coup d'envoi - pour souffler un peu -, il a finalement remplacé Clinton Njie dès la 37e minute. Sorti en raison d'une déchirure aux ischios, le Camerounais avait eu le temps d'ouvrir le score auparavant (17), inscrivant par là même son 3e but en trois journées de Ligue 1. On se disait alors que l'OM allait enfin pouvoir prendre confiance et dérouler. Il n'en fut rien. La faute à de trop nombreux ratés face au but adverse. "Moi le premier, j'ai été en position de frappe et je n'ai pas cadré, a reconnu Florian Thauvin en zone mixte. Si vous ne cadrez pas vos frappes, vous ne pouvez pas marquer... À partir de jeudi (contre le NK Domzale), il faudra les mettre au fond. Nous avons un match important, on fera ce qu'il faut pour se qualifier." Un attaquant attendu avant le 1er septembre Ce manque d'efficacité a évidemment été problématique. Il a également confirmé une réalité : l'OM doit recruter un avant-centre de haut niveau. Et vite. C'est de toute façon la priorité et les dirigeants restent focalisés sur ce dossier (la piste Moussa Dembélé continue d'être étudiée, comme d'autres, dont les noms n'ont pas filtré). "Je crois qu'on a centré vingt-cinq fois (en réalité trente-sept). Si on avait eu un buteur avec un peu de poids et de puissance athlétique, cela nous aurait peut-être aidé à passer devant les deux golgoths qui jouaient derrière, à mettre un coup de tête, a reconnu Rudi Garcia en conférence de presse (lire aussi ci-dessous). Je me répète pour la énième fois : je ne pourrai pas aligner Valère Germain à tous les matches." L'ex-technicien de la Roma commence-t-il, d'ailleurs, à s'agacer de ce statu quo ? "Non, c'est le mercato, c'est comme ça, a-t-il rétorqué de manière très sereine. Ce qu'il faut, c'est qu'il arrive avant le 1er septembre, c'est tout." Les autres secteurs seront-ils également renforcés ? Ce n'est pas franchement la tendance. Il y a pourtant urgence. Le couac d'hier après-midi était on ne peut plus prévisible compte tenu des forces actuellement en présence à l'OM... Auteur : Alexandre Jacquin |
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Ça ne roule pas toujours... Avec un programme chargé, il fallait faire tourner. Avec des fortunes diverses On savait que l'enchaînement ne se ferait probablement pas sans dommage. Déjà, lors de la première journée de championnat, l'OM avait été la seule équipe à gagner après avoir joué un match européen en semaine. Rudi Garcia avait prévenu à Ljubljana qu'il ne songeait pas à faire tourner son effectif, mais que cela arriverait sûrement pour le match suivant. Voilà pourquoi, là où l'on a souvent critiqué les entraîneurs français qui sacrifiaient leur équipe en Ligue Europa en mettant des remplaçants, c'est en championnat que le coach olympien a choisi de faire tourner. Et Stéphane Moulin, son homologue angevin s'en doutait. "Je pensais que ce serait un moment idéal pour nous ; quand il y a match coincé entre deux rencontres importantes de coupe d'Europe, inévitablement, les joueurs ont beau être prévenus, ils ont donné tellement d'importance à cette qualification européenne que sans faire le choix, ils l'ont fait quand même. C'était donc le bon moment." Moulin avait anticipé "Nous avons réussi notre coup à moitié, mais encore fallait-il pouvoir le réaliser. Un domaine me paraissait essentiel, c'était l'aspect physique ; je savais qu'avec les changements, Amavi dont c'était le premier match, il y avait des garçons sur le banc comme Germain, Lopez, l'homogénéité ne serait pas des plus grandes. Ce n'est pas un jugement, mais par exemple, il y avait trois défenseurs sur quatre qui ne jouaient pas jeudi. Toutes ces choses ont été bénéfiques pour nous, nous savions que s'il y avait un moment où ce serait possible, c'était aujourd'hui." Certains choix, a posteriori, ne se contestent absolument pas. On a pu comprendre pour Lopez et Germain. "Il fallait qu'il souffle un peu, on a un match jeudi où on veut se qualifier. En championnat, il va rester 35 matches, en coupe d'Europe il faudra passer." Le joueur lui-même l'admet volontiers : "J'avais joué tous les matches depuis le début de saison, si le coach a estimé que j'avais besoin de souffler, ce devait être le cas. Il y a un gros match jeudi, nous aurons besoin de récupérer." La sortie d'Amavi était prévue. Ce qui peut se discuter c'est le choix de Doria, plutôt qu'Hubocan ou Evra, qui étaient en tribunes : "Jordan, on savait qu'il ne pourrait pas aller au bout, explique Rudi Garcia, il avait joué son dernier match il y a très longtemps, et qu'après l'heure de jeu, ce serait compliqué. Mais Doria, surle but, n'est pas seul. D'abord l'action procède d'une perte de balle évitable et ensuite, quelqu'un aurait pu sortir au-devant de Toko-Ekambi pour l'empêcher de frapper." Sarr a fait l'unanimité Après, on aurait aimé voir Cabella plus longtemps et un Anguissa plus dynamique. Les changements étaient indispensables, c'est leur nombre qui a peut-être affaibli l'équipe. "J'ai un groupe, je ne peux pas leur dire que tout le monde est important et puis les laisser tout le temps sur le banc ou en dehors, il faut se servir des joueurs, il fallait des confirmations." Au vrai, le seul qui ait fait l'unanimité, c'est Bouna Sarr. "Il a confirmé ce qu'on pense : il peut être un très bon latéral droit, affirme Rudi Garcia. Il a nous bien aidés offensivement, il a été rigoureux défensivement." "Bouna Sarr a été très bon, estime Stéphane Moulin lui aussi, d'autant que le SCO s'est intéressé à lui. Il est attiré par l'attaque, donc nous avons réussi une ou deux fois en première mi-temps à récupérer des ballons, à avoir des possibilités dans son dos. Nous n'avons pas su les exploiter. Sarr a fait un match à l'image de ce qu'il est, un bon joueur." Auteur : Mario Albano |
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