OM1899.com

.Article de om.net

du 01 octobre 2017

 

Ren-ver-sant !

 

Mené 2-0 à Nice au bout de 17 minutes, l'OM a renversé la situation notamment grâce à un doublé d'Ocampos et un Gustavo impressionnant au milieu, jusqu'à son exclusion, seul bémol de la soirée.

Après avoir fait tourner son effectif en milieu de semaine lors du déplacement à Salzbourg en Europa League (1-0), Rudi Garcia a aligné son onze-type pour le dernier match de la 8e journée de Ligue 1. Et le résultat obtenu dans les Alpes-Maritimes. Les joueurs victorieux de Toulouse à l'Orange Vélodrome (2-0) étaient donc au coup d'envoi sur la pelouse de l'Allianz Riviera. Mais l'entame marseillaise était compliquée puisque sur leur premier corner, les Aiglons ouvraient la marque par Balotelli. Ils doublaient la mise par Seri, dont le tir, dévié par le dos de Rami, trompait Mandanda. A 2-0 au bout de 17 minutes, la soirée des Olympiens s'annonçait longue. Mais c'était sans compter sur le caractère des hommes de Rudi Garcia.

Dix minutes plus tard, les Olympiens réduisaient l'écart par Ocampos. En renard des surfaces, l'Argentin était à la retombée d'un centre de Zambo Anguissa détourné par Thauvin et ne se privait pas d'ajuster Cardinale. Avec leur vitesse et beaucoup de mouvement, les Niçois étaient tout proches du 3-1 grâce à Plea ou Saint-Maximin mais ce sont bien les Marseillais qui allaient faire le show à l'Allianz Riviera. Amavi remontait le terrain à 200 à l'heure mais son centre ne trouvait personne, si ce n'est Thauvin sur l'autre aile. Le natif d'Orléans déposait Sarr et centrait. Lees-Melou se jetait et envoyait le ballon au fond de ses propres filets. Ce coup du sort relançait l'OM qui prenait l'avantage juste avant la pause par Ocampos. Suite à une mauvaise relance niçoise, Payet décalait Gustavo. Le Brésilien surprenait tout le monde en décochant une lourde frappe. Cardinale repoussait en chandelle, Ocampos surgissait et poussait le ballon de la tête au fond des filets. Menés 2-0 après 17 minutes de jeu, les Olympiens regagnaient les vestiaires en tête au tableau d'affichage. Tout simplement renversant !

Et ce n'était pas fini puisque dès l'entame de la seconde période, Gustavo permettait à l'OM de prendre le large. Le Brésilien chipait un ballon au milieu avant de frapper pour battre le portier azuréen. Malheureusement, le héros du match, avec Ocampos, était exclu et laissait ses partenaires finir le match à dix contre onze après un tacle mal maîtrisé à la 66e minute.

En infériorité numérique, les Olympiens ont souffert mais après Ocampos et Gustavo, un troisième marseillais s'illustrait. Steve Mandanda repoussait les nombreux assauts niçois et notamment un penalty de Plea qui aurait pu permettre aux Aiglons de revenir à 3-4 à la 82e minute. Le portier de l'OM a effectué un total de 9 arrêts ou parades durant la partie. Il a été un grand artisan du premier succès olympien sur la pelouse de l'Allianz Riviera.

Dimanche soir, Rudi Garcia et se hommes ont donc frappé un grand coup en s'imposant à Nice. Ils signent une probante victoire face au troisième du dernier exercice. Ils montent également sur le podium en occupant la troisième place du classement et mettent leur adversaire du soir à 6 points.

Auteur : Frédéric Rostain

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Article de laprovence.com

du 01 octobre 2017

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L'OM renverse Nice dans le derby de la méditerranée

Menés 2-0 après un quart d'heure de jeu, les Olympiens ont réussi une improbable "remontada" pour dominer les Aiglons sur la pelouse de l'Allianz Riviera (2-4)

On s'attendait à une rencontre haletante, à rebondissements. Le derby de la Méditerranée a tenu toutes ses promesses ce dimanche soir sur la pelouse de l'Allianz Riviera lors de la 8e journée de Ligue 1. Mené 2-0 après un quart d'heure de jeu, l'OM a littéralement renversé une équipe azuréenne pourtant dominatrice en première période. Un succès 4-2 qui permet aux Olympiens de monter sur le podium et d'aligner une troisième victoire consécutive en Ligue 1, après celles à Amiens (0-2) et face à Toulouse au Vélodrome (2-0).

Dès l'entame de match, les Niçois ont pris l'ascendant sur les joueurs de Rudi Garcia. Sur un corner de Lees-Melou, Mario Balotelli a ouvert le score d'une reprise de la tête décroisée dans la surface de réparation de Steve Mandanda (1-0, 4). Peu après le quart d'heure de jeu, Jean-Michaël Seri a trompé la vigilance du gardien olympien, avec l'aide d'Adil Rami, sur une frappe des 25 mètres (2-0, 16). Ces deux réalisations symbolisaient alors parfaitement l'efficacité des Aiglons.

Ocampos sonne la révolte

Contre le cours du jeu, l'OM revenait alors dans la partie grâce à l'Argentin Lucas Ocampos, bien placé pour tromper Cardinale, le gardien azuréen, d'une reprise de volée à bout portant (2-1, 26). Les Olympiens ont ensuite égalisé avec l'aide de Lees-Melou, le milieu de terrain niçois, buteur contre son camp (2-2, 40). Juste avant la pause, l'OM poursuivait sa remontée incroyable. Lucas Ocampos, encore à l'affût, inscrivait le troisième but des Marseillais (2-3, 44).

Un Mandanda des grands soirs

Au retour des vestiaires, l'OM a réenclenché la vitesse supérieure. Et, à la suite d'une récupération haute, Luiz Gustavo a trompé Yohan Cardinale pour la quatrième fois de la rencontre d'une frappe du pied gauche à l'entrée de la surface de réparation (2-4, 48). Jusqu'à cet instant, le scénario de ce derby de la Méditerranée était complètement fou. Mais malgré l'expulsion de Luiz Gustavo pour un tacle en retard sur Lees-Melou (67), l'OM parvenait à ne plus encaisser de buts. En infériorité numérique, les coéquipiers de Dimitri Payet ont subi un penalty, après une faute de Sertic sur Saint-Maximin (83). Mais ils ont pu compter sur un Steve Mandanda décisif devant Alassane Plea afin de conserver leurs deux buts d'avance.

Avec ce succès en terre azuréenne, l'OM tient son match référence face à une grosse écurie de la Ligue 1. Il monte (même) sur le podium avec 16 points au compteur après 8 journées disputées. Les Olympiens reviennent à trois longueurs des Monégasques, devancent Lyon de trois unités et Nice de six points. Mieux encore, la formation de Rudi Garcia aligne sa troisième victoire consécutive en Ligue 1. C'est bon pour le moral et la confiance, juste avant la trêve internationale..

Auteur : Pierre-Antoine Trossero

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Article de La Provence

du 02 octobre 2017

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Quelle remontada !

Menés 2-0 au bout de seize minutes, les Olympiens l'ont finalement emporté (2-4). Un succès qui leur permet de se hisser sur le podium

L'espace d'une vingtaine de minutes, les amoureux de l'OM ont cru qu'ils allaient encore passer une soirée cauchemardesque. Comme à Monaco (6-1), il y a à peine plus d'un mois. Un corner frappé par Lees-Melou, une tête catapultée par Balotelli (profitant d'un marquage approximatif de Rolando) et l'équipe de Rudi Garcia était menée 1-0 au bout de seulement quatre minutes... S'en suivait alors un festival de l'OGC Nice, logiquement récompensé par un deuxième but signé Seri, sur une frappe lointaine (légèrement déviée par Rami).

Le premier quart d'heure venait juste de passer que le tableau d'affichage affichait donc déjà 2-0 pour les Aiglons. Net et sans bavure. Ocampos se faisait ridiculiser par Mendy puis Saint-Maximin, les Azuréens dominaient et régnaient sur le milieu de terrain : tous les ingrédients étaient alors réunis pour que l'escouae marseillaise reparte bredouille de l'Allianz Riviera.

Oui mais voilà, le football est heureusement fait d'incertitudes, de rebondissements et de scénarios totalement inattendus. C'est ce qui fait son charme. Alors que tout semblait indiquer que la formation de Lucien Favre allait continuer à dérouler son jeu, elle a brusquement piqué du nez.

L'OM, de son côté, manquait alors à peu près de tout, sauf de coeur (et de chance). Malmené jusqu'à ce moment, Ocampos réduisait l'écart sur un but plein de réussite dont il a désormais le secret (2-1, 26e). Le tournant d'un match appelé à devenir complètement fou. Ce qui n'était pas pour déplaire aux (télé) spectateurs. La suite allait donc sourire aux Olympiens : bien lancé par "Super Mario", Saint-Maximin ratait l'occasion de creuser l'écart. Payet et ses partenaires, eux, reprenaient confiance et égalisaient grâce à... un but contre son camp de Lees-Melou (2-2, 40e) après une belle percée de Thauvin dans la surface azuréenne. Mieux, l'escadron phocéen prenait l'avantage juste avant la pause, encore par l'intermédiaire d'Ocampos, qui profitait d'une erreur de Cardinale (2-3, 44e). L'OM scellait définitivement son succès au retour des vestiaires sur un tir puissant de Luiz Gustavo (2-4, 48e).

Retrouver la prestigieuse Ligue des champions

Cette sacrée remontada n'était pas pour déplaire à la colonie de supporters regroupés dans le parcage visiteurs. Ces derniers avaient de quoi exulter. Comme Rudi Garcia et son staff, déchaînés et tout simplement heureux sur le banc de touche.

Grâce à cette victoire acquise au courage sur le terrain d'un concurrent direct, Mandanda (décisif hier soir) et ses coéquipiers occupent désormais le 3e rang du classement de Ligue 1. Une position idéale pour la confiance alors que la coupure internationale démarre. Un peu de sérénité ne fera en effet pas de mal durant ces deux prochaines semaines. Tout le contraire de la dernière trêve, en somme... Battus à Salzbourg (1-0) jeudi en Ligue Europa, les Olympiens devaient se rattraper en championnat. Ils l'ont donc fait en enchaînant un troisième succès d'affilée dans cette compétition qui reste l'objectif N.1 de la maison bleue et blanche.

C'est grâce à la Ligue 1 que l'OM pourra, un jour ou l'autre, retrouver la prestigieuse (et lucrative) Ligue des champions. Le club marseillais n'en est pas encore là, bien sûr. Mais il a envoyé un signal hier, au moment où tous les regards étaient tournés vers lui.

Rudi Garcia a pour réputation de perdre ses moyens lors des grosses affiches. Ce ne fut pas le cas à Nice. Un point positif à quelques semaines du clasico, le 22 octobre.

Auteur : Alexandre Jacquin

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Luiz Gustavo, ombre et lumière

Agaçant au début, expulsé à l'heure de jeu, le Brésilien a pourtant été décisif pour porter l'OM

Si les Dieux du football étaient avec les Olympiens, hier à Nice, Luiz Gustavo était à coup sûr leur digne représentant. Sur la pelouse de l'Allianz Riviera, le Brésilien a en effet soufflé le froid, d'abord, puis le chaud, ensuite, et l'OM lui doit en partie le succès renversant d'hier.

Ce n'était pas gagné d'avance, pourtant. En difficulté durant les vingt premières minutes de la partie, à l'image de l'ensemble de ses coéquipiers, l'ex-homme à tout faire de Wolfsburg a montré deux visages. Le premier, agaçant à souhait, quand Nice faisait des misères à l'équipe marseillaise. Courant à un rythme de sénateur, manquant d'inspiration dans ses orientations de balle, comme sur cette mauvaise passe pour Florian Thauvin, le natif de Pindamonhangaba laissait transpirer une désagréable sensation. Celle d'être dépassé face à la fougue niçoise, symbolisée par Jean-Michaël Seri. Et pour ne rien gâcher à ce triste tableau, l'ancien international auriverde a également multiplié les fautes (six avant la pause) tout en bénéficiant de la mansuétude de l'arbitre, qui ne l'a jamais sanctionné du moindre carton jaune.

C'est peut-être la raison pour laquelle Benoît Bastien a directement sorti le rouge à son encontre (66), l'invitant à rejoindre les vestiaires après sa semelle méchamment appuyée sur le tibia de Pierre Lees-Melou. Gustavo a eu beau protester, rien n'y a fait. Il manquera donc le déplacement à Strasbourg, au retour de la trêve internationale, et devra attendre la décision de la commission de discipline pour être fixé sur son sort pour la réception du PSG. Car il n'est pas exclu qu'il récolte un deuxième match de suspension.

Partie remise

Fort heureusement pour le Brésilien, il avait eu le temps de faire parler la poudre bien avant son expulsion. Sur deux actions distinctes, mais primordiales. L'une avant la mi-temps, où on l'a vu gratter un ballon dans les pieds de "Papy" Mendy, s'appuyer sur Payet en relais puis s'avancer à l'entrée de la surface et décocher une frappe lourde. Yoan Cardinale s'est alors troué en voulant boxer le ballon, mais Lucas Ocampos a devancé tout le monde pour propulser la balle au fond des filets et marquer le but du 2-3. Après avoir été rapidement mené 2-0, l'OM pouvait donc terminer la première période avec l'avantage au score.

Pour sa deuxième action essentielle du match, la sentinelle olympienne, épaulée depuis quelques matches par Frank Anguissa dans un système à deux récupérateurs pour avoir une assise plus confortable, a pris les devants pour inscrire son premier but sous les couleurs de l'OM. On a même cru que le moustachu à la tignasse hirsute allait se claquer quand il a accéléré comme un damné pour intercepter une mauvaise passe azuréenne. Que nenni ! Le Brésilien, qui avait sûrement compris avant la mi-temps que "Cardi" était prenable sur les frappes longue distance, a poursuivi son effort en poussant son ballon avec deux dribbles, puis il a déclenché un tir puissant et rasant (48). Juste ce qu'il fallait pour tromper le portier ciotaden et donner un peu d'air à la formation marseillaise après un début de rencontre irrespirable.

Le parcage des supporters marseillais pouvait se lever comme un seul OM pour fêter le missile brésilien. Et chanter jusqu'à la fin. Luiz Gustavo, en costume dans le couloir, n'a pu aller les saluer. Ce n'est que partie remise.

Auteur : Fabrice Lamperti.

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