OM1899.com

.Article de om.net

du 29 octobre 2017

 

Au caractère !

 

Grâce un but précoce de Morgan Sanson et aux très nombreuses parades de Steve Mandanda, l'OM s'impose sur la pelouse de Lille.

Une semaine après son meilleur match de la saison face à PSG à l'Orange Vélodrome, l'OM était en déplacement à Lille. Rudi Garcia a fait confiance à l'équipe qui a réalisé le match nul face aux Parisiens à deux exceptions près. Deux exceptions contraintes et forcées puisque Payet est blessé et Amavi purge un match de suspension. Poste pour poste, Sanson et Evra les remplacent.

L'entame de match était marseillaise avec de la possession de balle et du pressing. Sur une percée sur la droite, Thauvin obtenait un coup franc qu'il tirait lui-même après une petite discussion avec Sanson. Les deux hommes s'étaient mis d'accord sur une combinaison qui faisaient mouche. Le natif d'Orléans trouvait en retrait Sanson dont la frappe trompait Maignan. Après seulement six minutes de jeu, l'OM menait au score mais ne parvenait pas à creuser l'écart. Les Olympiens perdaient même peu à peu la maîtrise du match et sans un Mandanda des grands soirs, les Dogues auraient pu rejoindre les vestiaires en ayant marqué au moins un but... Le portier marseillais a en effet sorti 6 parades décisives face à El Ghazi, Amadou et Pépé. Hormis un corner tenté directement par Thauvin et boxé des poings par Maignan, le but de Sanson est la seule occasion olympienne de la première période.

Sentant les Marseillais fébriles, les joueurs de Marcelo Bielsa ont attaqué tambour battant la seconde mi-temps. Mais les Olympiens, conscients de leurs difficultés à garder le ballon ont resserré les lignes. Germain a pris la place de Mitroglou en pointe de l'attaque. Les occasions étaient plus rares alors que les duels se sont faits plus nombreux et plus disputés, notamment au milieu de terrain, là où se faisait la plus grande partie du jeu.

Germain manquait le cadre de peu sur l'un de ses premiers ballons alors Mendes voyait son centre contré par Rami vers Mandanda qui bloquait le ballon. Rudi Garcia décidait alors de lancer dans le grand bain de la Ligue 1, le jeune Kamara à la place d'Evra qui laissait le brassard de capitaine à Gustavo. Ce dernier tentait dans les dernières minutes une frappe lointaine, détournée en corner par Maignan. Le Brésilien sortait même sur sa ligne la dernière occasion lilloise dans une fin de match sous tension.

Très solidaires, les Marseillais se sont arrachés sur tous les ballons pour conserver l'avantage au tableau d'affichage. Ils ramènent ainsi trois points précieux de Lille, stoppent la série de deux matches nuls (3-3 à Strasbourg et 2-2 contre Paris) et pointent désormais à la quatrième place à une longueur des Lyonnais et quatre des Parisiens.

 

Auteur : Frédéric Rostain

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Article de laprovence.com

du 29 octobre 2017

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L'OM a souffert à Lille mais assure l'essentiel

Les joueurs de Rudi Garcia ont ramené trois points précieux de leur déplacement en terre nordiste lors de la 11e journée de Ligue 1 (0-1)

Un véritable match dans le match. Ce dimanche soir, lors de la 11e journée de Ligue 1, l'OM, entraîné par l'ex-coach lillois Rudi Garcia, se déplaçait dans le Nord pour y défier le Losc de Marcelo Bielsa. Au terme d'une rencontre compliquée, l'OM est parvenu à ramener les trois points (précieux) de son déplacement en terre nordiste (0-1) grâce à une réalisation de Morgan Sanson, parfaitement servi d'entrée de jeu par Florian Thauvin sur coup franc (6e).

Sanson trouve la faille

Le début de match donnait le ton de la partie. Engagée et indécise, la rencontre entre le Losc de Bielsa et l'OM de Garcia démarrait sur un rythme élevé. Et, très rapidement, les coéquipiers de Patrice Evra, titulaire et capitaine ce soir en l'absence d'Amavi, ont trouvé l'ouverture. Sur un coup franc excentré de Florian Thauvin, Morgan Sanson, titulaire en lieu et place de Dimitri Payet, a placé une reprise à bout portant imparable du pied droit dans la surface de réparation nordiste pour tromper Mike Maignan, le gardien des Dogues (0-1, 6e). Un avantage rapidement acquis pour les Olympiens mais difficile à conserver par la suite. Les Dogues ont réagi avec des temps forts successifs, notamment sur coups de pied arrêtés. Mais Steve Mandanda, encore impérial ce soir, a sorti des parades décisives.

L'OM assure l'essentiel

Au retour des vestiaires, l'OM parvenait à résister plus facilement aux assauts offensifs des Lillois. Mieux, ils avaient globalement le contrôle de la partie. Valère Germain, entré en jeu à la place de Kostas Mitroglou (53e), se procurait une occasion franche dans la dernière demi-heure de jeu. Mais le tir de l'ancien Monégasque n'était pas cadré (65e). L'OM présentait un visage offensif peu convaincant, une semaine jour pour jour après son match spectaculaire face au PSG (2-2). Les Olympiens jouaient même à se faire peur jusqu'au coup de sifflet final. Mais le plus important était de ramener les trois points de ce déplacement dans le Nord. C'est désormais chose faite.

Sans Amavi, suspendu, et Payet - touché à la cuisse -, les coéquipiers de Steve Mandanda ont assuré l'essentiel ce dimanche soir. Un succès qui permet aux Olympiens de recoller à un point du podium et de l'Olympique Lyonnais (22 points au compteur). Avec cette victoire, les joueurs de Rudi Garcia sont désormais quatrièmes du classement avec 21 unités. Après 11 journées, l'OM est donc proche du podium. Surtout, il enchaîne un sixième match sans défaite en Ligue 1 (deux matches nuls et quatre succès). L'essentiel est assuré. Il faudra désormais prolonger cette série positive dimanche prochain au Vélodrome lors de la réception de Caen.

Auteur : Pierre-Antoine Trossero

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Article de La Provence

du 30 octobre 2017

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Les Olympiens ont eu chaud

Après un but rapide inscrit par Morgan Sanson, les protégés de Rudi Garcia ont arrêté de jouer, laissant le Losc de Marcelo Bielsa leur faire peur jusqu'au bout

Attendu au tournant après le résultat nul obtenu contre le PSG (2-2), dimanche dernier, l'OM devait ne faire qu'une bouchée du Losc, hier soir, sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy. Mais le festin tant attendu face à l'escouade de Marcelo Bielsa, relégable et avant-dernière au classement, n'a pas eu lieu. Les protégés de Rudi Garcia peuvent même être soulagés de se réveiller à Marseille, ce matin, avec trois points dans la besace. Décontractés et confiants avant la rencontre, ils affichaient une autre mine durant les 90 minutes. Comme les supporters, encore bruyants à souhait dans leur jardin lillois, l'entraîneur olympien attendait pourtant ses joueurs au même niveau d'implication que celui affiché face à l'armada parisienne. Hier, comme à Strasbourg (3-3) après une victoire renversante à Nice (2-4), il n'a pu que constater qu'ils avaient décidé d'en faire le moins possible.

Privé de Dimitri Payet, touché, et Jordan Amavi, suspendu, tous deux remplacés respectivement par Morgan Sanson et Patrice Evra, capitaine d'un soir et toujours aussi laborieux, l'OM avait un plan clair et établi. Jouer, provoquer et dézoner pour créer des espaces en se servant des failles de la défense individuelle prônée par Bielsa. Ils l'ont fait durant six petites minutes. Le temps de marquer un but et de se croire bien trop vite à l'abri. Car les Olympiens ont eu le mérite d'exploiter très rapidement les difficultés lilloises, incarnées par Fodé Ballo Touré sur le premier but marseillais. Florian Thauvin a su se jouer de lui pour obtenir et frapper un coup franc très intéressant, que Morgan Sanson n'a eu aucun mal à reprendre en se défaisant de son marquage pour tromper Mike Maignan d'une reprise du pied droit croisée. Et conclure, ainsi, une combinaison parfaitement exécutée (5). Placé dans un confort tout relatif, avec ce but d'avance, l'OM a alors arrêté de jouer.

Ni plus, ni moins. Le bloc olympien s'est mis à défendre en reculant, laissant la direction du jeu aux Dogues. Un comportement incompréhensible alors que le Losc d'El Loco, malgré son début de saison catastrophique, est toujours plus dangereux avec le ballon, que sans.

Il aura fallu un Mandanda des grands soirs, vigilant sur sa ligne de but et aérien dans ses interventions, à défaut d'être précis dans le jeu au pied, pour conserver ce maigre avantage. Car si le Losc, qui comptait 68 % de possession à la pause, avait regagné les vestiaires avec un score de 2-1, il n'y aurait rien eu à y redire. Anwar El Ghazi, qui s'est procuré la majorité des situations chaudes (23, 27, 45, 52), peut en témoigner alors qu'Il Fenomeno était l'Olympien qui avait touché le plus de ballons à la mi-temps...

Une passivité retrouvée en seconde période, malgré la sortie rapide de Kostas Mitroglou, transparent, au profit de Valère Germain (53). Dominé dans tous les compartiments du jeu, sauf dans le réalisme, l'OM a donc eu chaud, très chaud. Et jusqu'au bout du temps additionnel, alors que les Lillois poussaient encore et toujours sur le but de Mandanda (7 tirs cadrés sur 16 contre 2 sur 9 pour les Marseillais). Mais au final, il doit tout de même savourer cette victoire.

Un succès qui permet aux Olympiens de remonter au pied du podium, en quatrième position, juste devant le FC Nantes. Le chemin emprunté et les moyens - minimalistes - déployés pour s'imposer dans le Nord doivent en revanche leur faire prendre conscience que tout dépend d'eux. Ils auront l'occasion de le montrer jeudi, à Guimaraes, en Ligue Europa.

Auteur : Jean-Claude Leblois.

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