OM1899.com

.Article de om.net

du 05 novembre 2017

 

L'OM se régale !

 

Après avoir buté sur Vercoutre pendant la quasi-totalité de la première période, l'OM a trouvé la faille avant de dérouler en seconde mi-temps. Avec ce succès, les Olympiens montent sur la troisième marche du podium.

Face à Caen, outre la victoire, l'ambition de l'OM était d'oublier la rencontre perdue en Europa League jeudi dernier au Portugal et l'incident durant l'échauffement entre Patrice Evra et une poignée de spectateurs. La mission est accomplie. Les Olympiens ont pris les trois points face à l'équipe surprise de ce début de saison, le SM Caen. En première période, les hommes de Rudi Garcia ont multiplié les occasions. Cela a commencé dès la cinquième minute avec un centre d'Amavi pour Thauvin qui manquait sa reprise du gauche. Pendant près de quarante minutes, les Marseillais ont tenté de faire sauter le verrou normand que ce soit dans le jeu ou sur coups de pied arrêtés. Mitroglou, Sakai, Sanson, Ocampos, Thauvin... Rares ont été les Olympiens à ne pas s'essayer au tir au but. Mais Vercoutre était dans un grand soir, ou du moins une grande première période. Le portier du Stade Malherbe a tout sorti, soit plus d'une dizaine de tirs, jusqu'à la 43e minute. Sur un cafouillage dans la surface caennaise, un premier tir, signé Thauvin, était contré, Mitroglou et Ocampos se gênaient pour reprendre le ballon et finalement Gustavo surgissait pour frapper et ouvrir le score.

Ouf ! L'OM avait buté quasiment toute la mi-temps sur un très bon Vercoutre mais, au meilleur moment, juste avant la pause, il avait fini par trouver la faille grâce à son milieu de terrain brésilien, auteur de son troisième but en Ligue 1.

Les coéquipiers de Steve Mandanda ont profité de l'ascendant pris en fin de première période avec le but inscrit pour enfoncer le clou dès le retour des vestiaires. Dès la 47e minute, sur une offensive olympienne, Sanson était contré, Mitroglou manquait sa reprise mais Thauvin était là pour doubler la mise. Après le premier coup de bambou, les Caennais en recevaient un deuxième qui leur coupait définitivement les jambes. D'ailleurs, cinq minutes plus tard, sur un corner repoussé par la défense normande, Sanson récupérait le ballon dans l'angle de la surface de réparation et frappait fort au premier poteau. Vercoutre, surpris, ne pouvait bloquer la balle. Et de trois pour l'OM qui faisait bien comprendre à son adversaire qu'il n'y avait rien à prendre ce dimanche à l'Orange Vélodrome.

Les Marseillais ont continué de dominer les débats même si les joueurs de Patrice Garande ont tenté de boucher les failles. Mitroglou a tout de même réussi à marquer en reprenant de la tête un très bon centre de Thauvin. L'Orléanais signait même un doublé avant de laisser sa place à Lopez.

L'OM s'impose largement sans encaisser de but pour la 12e journée de Ligue 1 et monte, grâce à cette nette victoire, sur la troisième marche du podium.

Auteur : Frédéric Rostain

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Article de laprovence.com

du 05 novembre 2017

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Contre Caen, l'OM a répondu par le jeu

Après trois jours passés à entendre parler du geste de Patrice Evra, les Olympiens se sont libéré l'esprit en livrant une prestation accomplie face aux Normands, au Vélodrome (5-0)

Deux semaines après sa folle soirée contre le PSG, l'OM retrouvait le Vélodrome et son public qui n'avait qu'une seule chose en tête : la défaite à Guimaraes jeudi soir et le coup de pied d'Evra asséné à un supporter qui a valu au latéral gauche d'être mis à pied par le club. Les banderoles venues garnir les tribunes du Vélodrome avant la rencontre n'étaient pas pour leur changer les idées. Mais voilà, après trois jours à n'entendre parler que de cela, les hommes de Rudi Garcia avaient faim de jeu. Et ce sont les Caennais, bien trop justes ce jeudi après-midi, qui en ont fait les frais.

Vercoutre repousse l'échéance

En première période, l'OM se procurait de nombreuses occasions mais ne parvenait pas à ouvrir le score. La faute à un grand Rémy Vercoutre, mais aussi à ses attaquants qui rivalisaient de maladresse. Dès la 3e minute de jeu, Thauvin était servi absolument seul au second poteau par Amavi, auteur d'un centre magnifique. L'attaquant olympien refusait étrangement de mettre la tête, préférant tenter une volée du pied gauche qu'il manquait complètement. La domination olympienne s'intensifiait, et les hommes de Rudi Garcia obtenaient plusieurs corners consécutifs à la 17e minute, le début d'une déferlante d'Olympiens gonflés par l'orgueil et l'envie de jouer au football sur le but normand. Sur le premier, il a fallu recourir à la goal line technology pour se rendre compte que Vercoutre avait repoussé le ballon sur sa ligne. Le portier caennais allait ensuite repousser une tentative à bout portant de Mitroglou à la 34e minute. Moins d'une minute plus tard, le Grec manquait l'immanquable après un bon travail d'Ocampos en ne cadrant pas un tir du pied droit à cinq mètres du but alors que Vercoutre était au sol. Finalement, il a fallu attendre une énième opportunité pour que Luiz Gustavo ne parvienne à délivrer les siens. Après un premier tir repoussé, le Brésilien voyait le ballon lui revenir et s'appliquait à placer un tir du pied gauche à ras de terre pour tromper Vercoutre juste avant la pause (1-0, 43e).

Un festival offensif

Au retour des vestiaires, les Olympiens n'avaient pas le temps de douter. Sur leur première occasion, Thauvin doublait la mise après un bon travail de Sanson qui offrair un ballon en or à Mitroglou. Le Grec manquait à nouveau le cuir mais "Flotov" avait suivi et poussait le ballon dans le but vide (2-0, 47e).

Cinq minutes plus tard, Sanson enfonçait le clou par un but plein de justesse. Sur un corner mal repoussé, le milieu de terrain olympien récupérait le ballon sur le côté droit et tentait une frappe à ras de terre dans l'angle fermé qui trompait un Vercoutre, pas irréprochable pour la première fois de l'après-midi (3-0, 52e). Les Normands allaient alors se découvrir pour tenter d'ouvrir le score. Une attitude qui leur coûtera deux nouveaux buts. Sur un corner mal dégagé, la défense caennaise oubliait Thauvin sur le côté droit. Celui-ci adressait un superbe centre au point de penalty pour Mitroglou et le Grec réussissait enfin son dernier geste (4-0, 76e). Affamés de jeu après trois jours passés dans la tourmente de la mise à pied de leur coéquipier, les Olympiens ne s'arrêtaient pas là. Sur un contre lancé par Ocampos côté gauche, l'Argentin remisait en retrait pour Mitroglou qui manquait une nouvelle fois le ballon mais Thauvin avait suivi et s'offrait un doublé sans trembler (5-0, 81e).

Alors que l'on pouvait craindre que l'épisode Evra ait gâché la préparation olympienne pour cette rencontre, les hommes de Rudi Garcia ont transformé cette pression en énergie positive pour marcher sur leur adversaire. L'OM, qui n'a plus connu la défaite en championnat depuis le 10 septembre (défaite 1-3 contre Rennes), occupe provisoirement la 3e place du classement de la Ligue 1, en attendant le résultat de Lyon qui se déplace à Saint-Etienne, ce soir.

Auteur : Benoît Vinstock

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Article de La Provence

du 06 novembre 2017

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Le succès de l'OM face à Caen :

la meilleure réponse

L'OM a fait oublier l'affaire Evra en écrasant Caen (5-0), hier au Vélodrome. Cette victoire, la plus large de l'ère Garcia, tombe donc au meilleur moment

Certains succès font encore plus de bien que d'autres. Celui acquis hier en fin d'après-midi par les Olympiens face à Caen en fait incontestablement partie. Du bien sur le plan comptable, bien sûr, car il leur permet de rester positionnés dans le haut du classement et d'enchaîner un 7e match sans défaite en championnat. Du bien au niveau de la confiance, également. Au-delà de cette simple opposition face à des Normands que beaucoup pensaient plus vaillants, cette victoire permet en effet d'apaiser un climat rendu bouillant par l'affaire Evra (pour ceux qui auraient été coupés du monde ces derniers jours, celui-ci a asséné un violent coup de pied à un supporter jeudi avant la rencontre de Ligue Europa perdue 1-0 à Guimaraes et a - fort logiquement - été mis à pied par ses dirigeants).

Évidemment, quelques banderoles destinées au latéral gauche aux 81 sélections chez les Bleus sont apparues dans les virages. Et ce, même s'il n'était pas présent au Vélodrome. Ironie de l'histoire, c'est au moment où la plus percutante d'entre elles était en train d'être déployée par les Ultras, en début de seconde période, que Thauvin a doublé la mise (47). "Tu t'es cru au-dessus de l'institution OM et de ses supporters. Nous ne te voulons plus sous nos couleurs... Evra casse-toi", était-il alors écrit en rouge sur fond blanc.

Affiché quelques minutes, le message a ensuite été retiré. Et la passion du football a repris ses droits. Pour le plus grand bonheur des 47 687 spectateurs (dont de nombreux enfants) présents dans les tribunes de l'enceinte du boulevard Michelet. Il faut dire, aussi, que les Olympiens ont tout fait pour satisfaire leurs fidèles. Si un très bon Vercoutre ne s'était pas interposé à maintes reprises, l'équipe de Rudi Garcia se serait imposée encore plus largement. Il aurait aussi fallu pour cela que Mitroglou se montre un peu plus adroit, surtout en première période... Mais le Grec a finalement marqué le 4e but à la 76e minute, passant alors de "MitroMou" à "MitroOuf". Si la messe était déjà dite, cela lui fera néanmoins du bien pour la suite.

Ce 5-0 est en tout cas la plus large victoire des Olympiens sous l'ère Garcia. Si ses hommes avaient cartonné à plusieurs reprises la saison passée, ils ne s'étaient en effet jamais imposés par cinq buts d'écart. Ils avaient écrasé Montpellier (5-1, pour la première d'Evra au Vel', le 27 janvier), Saint-Étienne (4-0, également à domicile, le 16 avril) et... le Stade Malherbe (1-5, au stade Michel d'Ornano, le 30 avril). Des scores qui font toujours du bien, surtout pour le moral. Ce sera encore le cas cette fois alors que la coupure internationale commence et que le prochain match est programmé à Bordeaux le 19 novembre (21 h).

Un rythme bien meilleur qu'en 2016-17

Au tiers de la saison, l'OM compte déjà vingt-quatre points (en douze journées). C'est nettement mieux que lors de l'exercice 2016-17, où le club marseillais n'en avait empoché que quatorze après autant de matches. La feuille de route établie par la direction de la maison bleue et blanche est donc respectée.

À ce rythme-là, Mandanda et sa bande peuvent même faire mieux et espérer lutter pour une place finale dans le Top 3. Qui aurait pu l'imaginer après la déculottée à Monaco (6-1, le 27 août) et la déroute à domicile contre Rennes (1-3, le 10 septembre) ? "On sait que cette équipe a de la qualité, si en plus de cela, on la laisse jouer, ça devient difficile", a fort justement remarqué le coach caennais, Patrice Garande, à l'issue de la rencontre.

Le potentiel, notamment offensif, de cet OM est effectivement indéniable. Reste à être régulier. Ce qui n'est pas franchement le cas depuis l'été dernier. Avant l'ouverture du score de Luiz Gustavo hier à la 43e minute, les Olympiens ont péché dans la finition et se sont parfois montrés exaspérants devant le but. Même si en terme de construction de jeu, ils étaient alors au rendez-vous. C'est tout le paradoxe de cette équipe capable de tout. En ce dimanche venté, elle a en tout cas réagi de la meilleure des manières après l'"Evragate". Bien joué.

Auteur : Alexandre Jacquin.

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Mitroglou a fini par y arriver

 

Longtemps maladroit, le Grec, bien servi par ses partenaires, a sauvé son match en signant le 4e but.

Et le quatrième but inscrit par le numéro 11, Koooostaaaas Mitroglou ! Kostas ! Kostas !" Quand André Fournel, qui connaît son boulot et son Vélodrome a tendu la perche au public pour que le Grec soit un peu acclamé, le speaker du stade participait ainsi d'une volonté collective de sortir l'avant-centre grec du trou dans lequel il était en train de s'enfoncer. Au point même qu'à 3-0, on a eu le sentiment que le but du jeu devenait pour les Olympiens de faire marquer celui qui a été recruté pour ça et qui venait d'essuyer ses premiers sifflets.

Opération sauvetage réussie, il a fini par y arriver après tant et tant de tentatives infructueuses. On a senti venir là la naissance d'un problème qui remonte loin, à l'intersaison et à la promesse d'un avant-centre de niveau international que l'OM devait recruter pour compenser le départ de Bafétimbi Gomis, aux émoluments jugés trop élevés pour le garder, malgré ses 20 buts en blanc. Et donc, quand après les échecs de plusieurs pistes (Giroud, Bacca, Jovetic...), l'OM a recruté Konstantinos Mitroglou, le Grec est apparu comme une solution de raccroc.

Il s'agit pourtant d'un authentique buteur. Son passé à Olympiakos et à Benfica, pas des clubs bidon, son efficacité en équipe de Grèce, qui va jouer les barrages pour la coupe du monde, plaidaient pour lui. Et à Strasbourg, en dépit d'une occasion manquée en deuxième période, et d'une autre bien maîtrisée par le gardien du club alsacien, il a fini par marquer avec un opportunisme consommé. Sa discrétion contre le PSG, dans un contexte difficile pour un avant-centre, et plus encore à Lille, comme pointe d'une équipe qui n'attaquait plus, était explicable.

Ses coéquipiers le trouvent

Bref, avant ce match contre Caen, on pouvait patienter, en songeant que même un Chris Waddle avait dû attendre deux mois avant de flamber à l'OM ou qu'un serial buteur comme Vahid Halilhodzic avait mis plusieurs mois avant de marquer son premier but avec Nantes, il y a plus de trente ans, avant de les empiler.

Hier, c'était donc le jour où jamais pour Mitro, de ne pas devenir l'héritier naturel de Christian Gimenez, qui lui aussi, mettait but sur but à Bâle, et avait parfaitement débuté avec l'OM, avant de devenir muet.

Mitroglou a donc commencé par dégommer deux gabians d'un tir de 25 mètres trop forcé, alors qu'il était seul. Mais il a surtout provoqué les sifflets un quart d'heure plus tard, en ratant sa volée, à quelques mètres du but, frappant du tibia gauche et balançant encore en l'air un ballon potentiel de 1-0. Là, il risquait de sombrer.

Pourtant, comme à Strasbourg, on a remarqué que ses partenaires l'ont trouvé. Il était là quand Sanson a mis une frappe déviée en corner, il était encore là sur le but de Luiz Gustavo, mais pas assez adroit pour récupérer lui-même le ballon. Comme à la 47e, sur cette superbe action où il réussit un une-deux décisif avec Sanson, mais ne parvient pas à reprendre le centre facile de son partenaire, dont Thauvin s'empare pour faire 2-0. Et il rate encore une reprise de la tête à l'heure de jeu.

Si Rudi Garcia l'avait sorti et remplacé par Valère Germain, il l'enfonçait. En guise de quoi, il a pu reprendre de la tête un centre de Thauvin pour marquer enfin. Et relever la tête. Lucas Ocampos l'a encore trouvé à la réception d'un centre en retrait, mais le Grec s'est heurté à Vercoutre et c'est encore Thauvin qui a mis au fond.

Mitro l'a échappé belle. Reste à espérer que ce but soit celui du déclic. Ce n'est pas garanti.

Auteur : Mario Albano.

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