.Article de om.net du 26 novembre 2017 |
Dans le bon wagon !
Grâce à un but de Florian Thauvin, l'OM retrouve le chemin du succès face à Guingamp à l'Orange Vélodrome. Avertis du carton de Lyon sur la pelouse de Nice (0-5), juste avant le coup d'envoi de la partie, les Olympiens devaient s'imposer pour rester au contact du trio de tête. C'est pourquoi, ils sont entrés tête baissée dans la rencontre, privant les Guingampais de ballon et ne leur laissant que des miettes. Avec une bien plus grande possession de balle et des velléités offensives non dissimulées, les hommes de Rudi Garcia se sont procurés plusieurs occasions : Mitroglou par trois fois, Thauvin mais aussi Payet de loin. Il faut dire que les Bretons, clairement venus à Marseille pour jouer le contre (ils n'en ont eu qu'un de réellement dangereux en première période par Eboa Eboa qui manquait le cadre) et arracher le nul, quadrillaient bien le terrain et laissaient peu d'espaces aux hommes en blanc. Ils ont finalement trouvé la faille après la demi-heure de jeu. Au terme d'un jeu à trois avec Sanson, Payet et Thauvin, ce dernier transperçait la défense guigampaise, s'infiltrait dans la surface avant de tromper Johnsson d'un tir croisé. Le natif d'Orléans devenait ainsi le meilleur buteur phocéen avec six réalisations. Mitroglou était tour près de doubler la mise de la tête mais le portier adverse sauvait son but d'un bon réflexe. En tout début de seconde période, l'OM laissait venir les Bretons mais les Marseillais reprenaient très vite la main sur la rencontre. Même si elles étaient moins nombreuses qu'en première mi-temps, les occasions étaient toutes olympiennes. Sanson, bien décalé par Thauvin, voyait son tir dévié par Kerbrat. Gustavo essayait également d'augmenter l'avantage d'un tir lointain mais Johnsson était sur la trajectoire. Plus tard, un ballon de Thauvin frôlait la lucarne et le portier breton boxait une nouvelle frappe de Gustavo. Ocampos, Zambo Anguissa et Sakai faisaient leur entrée en jeu en cours de seconde période pour apporter de la fraîcheur dans une fin de match tendue puisque les Marseillais, avec un seul but d'avance, n'était pas à l'abri. Heureusement, sur les dernières opportunités guingampaises, la défense et Mandanda étaient vigilants. Le score en restait là. Avec plus d'efficacité et de réalisme dans le dernier geste, les Olympiens auraient pu s'imposer plus largement. Mais l'essentiel est là. Ils renouent, après deux matches nuls, avec la victoire et restent dans le quatuor de tête, qui prend le large sur le cinquième, Nantes à cinq points. Auteur : Frédéric Rostain
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Article de laprovence.com du 26 novembre 2017 |
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Thauvin fait le bonheur de l'OM face à Guingamp |
Unique buteur du match, l'Orléanais a débloqué la situation et permis à l'OM de récolter trois points précieux dans la course au podium Il est le meilleur buteur de l'OM cette saison en Ligue 1. Auteur de sa sixième réalisation face aux Bretons, l'Orléanais a permis aux joueurs de Rudi Garcia de récolter trois points précieux à domicile face au club breton. Un succès bienvenue pour l'OM face au 15e du championnat, une semaine après le match nul à Bordeaux (1-1) et trois jours après un autre nul en Turquie contre Konyaspor (1-1). Thauvin (encore) décisif Tout a très bien commencé pour l'OM. Largement dominateur dès les premières minutes de la partie, le club olympien a cependant dû attendre la demi-heure de jeu pour ouvrir le score. Servi par Dimitri Payet dans l'axe du terrain, Florian Thauvin a réalisé un festival technique dans la surface de réparation guingampaise pour venir tromper Johnsson d'une frappe enroulée imparable (1-0, 31e). Le plus dur était alors fait. L'OM rentrait aux vestiaires avec un avantage au score plus que logique. 79% de possession de balle, 14 tirs et 92% de passes réussies, les statistiques plaidaient largement en faveur des Olympiens à la pause. En seconde période, l'OM se montrait moins mordant. Guingamp avait la possession pendant les cinq premières minutes de la seconde période. Mais les Olympiens ont, peu à peu, retrouvé leur jeu et dominé territorialement une équipe guingampaise dont on se demande encore ce qu'elle est venue obtenir sur la pelouse du stade Vélodrome. A l'heure de jeu, Morgan Sanson, servi idéalement par Florian Thauvin, était proche de doubler la mise. Mais Kerbrat s'interposait du pied pour contrer, à bout portant, la tentative du milieu de terrain olympien. Finalement, c'est dans la douleur que les partenaires de Steve Mandanda ont résisté en fin de rencontre. Logiquement, l'OM s'impose face à Guingamp et assure l'essentiel lors de la 14e journée de Ligue 1. Avec ces trois points obtenus par les coéquipiers de Dimitri Payet au Vélodrome face aux Bretons, ils confortent leur quatrième place du championnat, avec 28 points au compteur. Les hommes de Rudi Garcia collent au podium, à une unité seulement de l'Olympique Lyonnais et de l'AS Monaco. Les joueurs de la Principauté reçoivent ce soir le PSG lors du dernier match de la 14e journée du championnat. L'OM, lui, engrange et se déplacera mercredi à Metz lors de la 15e journée. Auteur : Pierre-Antoine Trossero |
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Article de La Provence du 20 novembre 2017 |
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Il manque quelques buts |
Domination sans partage, cascade d'occasions : l'OM aurait dû se montrer plus efficace pour éviter de craindre une égalisation sur la fin Cela aurait pu être une soirée parfaite. Plus encore que le 5-0 contre Caen. Parce que l'OM a rarement exercé une domination sans partage sur un match, rarement Steve Mandanda a-t-il été aussi peu sollicité. Et pourtant, jusqu'au bout, on a craint pour lui, un coup foireux. "Après une première période aussi aboutie, il est dommage de risquer l'égalisation dans les dernières minutes sur un coup de pied arrêté ou une dernière poussée de l'adversaire comme nous avons pu le faire à Bordeaux", reconnaît d'ailleurs Rudi Garcia. En guise de quoi, donc, l'OM a gagné par la plus courte des marges, par le strict minimum, qui ne reflète ni les intentions de jeu, ni le jeu lui-même, ni les occasions, car la possession de balle n'a pas été stérile, mais a débouché sur des mouvements, de la circulation, fluide, souvent brillante, des occasions mais pas assez de buts. C'est ce qu'il manque à l'arrivée et en football, ce n'est pas un simple détail. Évidemment, quand la victoire est tout de même au bout, ça fait moins mal que lorsque Angers égalise, que Guimaraes, Salzbourg ou Konyaspor marquent les premiers. "En championnat, on est la seule équipe qui a marqué à tous les matches, c'est que l'animation offensive n'est pas si mauvaise, note encore Rudi Garcia. Nous méritions de marquer plus de buts, mais leur gardien a été très bon aussi. Sur ce match-là, il y avait plusieurs niveaux décart entre les deux équipes. "Nous sommes quatrièmes, nous voulions gagner. Pour dire que c'était un très bon match, il aurait fallu que le score soit plus large. On ne s'est pas aidé, on n'a pas été aidé, parce qu'il y a eu un penalty flagrant sur Luiz Gustavo. Si nous n'avions pas gagné, je n'en aurais pas parlé, mais nous ne sommes pas aidés dans ce domaine-là, de manière générale. Après, nous n'avons pas su mettre le deuxième but. On a le droit d'être fatigué. On s'est fait quatre heures d'avion pendant que les Guingampais regardaient les matches à la télé, c'est pour ça qu'en deuxième période, nous étions un peu moins fringants." Thauvin, Sanson, Payet... Heureusement, Florian Thauvin a su trouver la faille, au terme de l'une de ses multiples actions où l'OM a aligné un grand nombre de passes, fait tourner le ballon comme au handball pour trouver la faille. Et quand Sanson a récupéré le ballon dans des pieds adverses, l'a transmis à Payet qui a trouvé Thauvin, le coup de reins, les dribbles et la frappe précise de l'attaquant olympien ont soulagé le stade. Pourquoi les Olympiens n'ont-ils pas marqué plus de buts ? Distinguons les exploits de Magic Johnsson de la maladresse dans certains derniers gestes. Si l'OM a tiré 21 fois, cadré 7, le gardien guingampais a surtout été décisif sur un coup de tête de Mitroglou, un tir de Luiz Gustavo ou un autre, contre son camp, de Tabanou. Après, les frappes de Payet ou Thauvin qui ont frôlé les montants ne peuvent être reprochées aux Olympiens. 40 centres En revanche, il est dommage qu'avec 40 centres, plus de la moitié ait été inexploitable. "Nous avons manqué de présence, il faut varier les centres, parfois il faut aller plus loin et combiner dans la surface et quand on a un seul joueur bon de la tête, il faut varier les coups, être capable de faire autre chose que d'essayer de centrer sur la tête de Kostas, admet encore l'entraîneur olympien. Il faut varier nos approches sur les côtés, mais je pense que c'était la bonne solution de passer par là." Retenons donc en guise de conclusion, le constat lucide d'Antoine Kombouaré. "La difficulté pour Marseille, c'est d'enchaîner les matches, l'exigence, la capacité, sur 90 minutes, comme le font le PSG ou Monaco, à 1-0, de vouloir marquer le deuxième but le troisième but, le quatrième. La différence aujourd'hui est là. Mais si l'OM gagne tous ses matches 1-0. Rudi Garcia et tous les supporters signent tout de suite. Ils peuvent faire plus, mais là, contre nous, pas besoin d'un grand OM." Auteur : Mario Albano |
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Pour l'instant, c'est "Mitromou" Le Grec a encore du mal à s'imposer à la pointe de l'attaque olympienne. Il lui faudra du temps Même les plus grands buteurs de l'histoire de l'OM ont connu leur période de doutes. Il fut d'ailleurs un temps, à ses débuts sous le maillot blanc, où "JPP" signifiait "J'en peux plus". On connaît la suite... Plus récemment, André-Pierre Gignac a lui aussi calé au démarrage, subi les moqueries du public, avant de retourner la situation en sa faveur, à force de travail et de persévérance. Inutile de tourner autour du pot bien longtemps : pour l'instant, Kostas Mitroglou n'a pas le rendement du grand attaquant tant espéré par les supporters l'été dernier. Le Grec, acheté 15 M € à Benfica le 31 août, ne sera jamais Ballon d'Or, comme a pu l'être Papin, en 1991. C'est une évidence. Mais ce n'est pas ce que lui demandent les aficionados du Vélodrome, prêts à être patients avec lui, comme l'illustre la banderole d'encouragement déployée hier dans le virage Sud. Deux réalisations en six matches Le soutien des fidèles de l'enceinte du boulevard Michelet n'y a rien fait, "Mitro" n'a pas marqué. Son compteur reste donc bloqué à deux réalisations (à Strasbourg et contre Caen) en six matches de Ligue 1 (il n'a joué que 18 minutes en Ligue Europa). Rien de catastrophique en termes de stats. Plus problématique est en revanche l'impression un tantinet balourde qu'il dégage. Face aux Bretons, il s'est montré incapable de prendre les devants sur ses adversaires. Avec le buteur hellène à la pointe de l'attaque olympienne, pas facile de chercher la profondeur. Ce qui n'inquiète toutefois pas ses partenaires. "Il joue plus sur les remises, tempère Jordan Amavi, optimiste à son sujet. Après, s'il y a de l'espace, il va le prendre, mais ce n'est pas trop son jeu. Si on peut s'appuyer sur lui, on le fait. Quand je lève la tête et que je veux centrer dans la surface, c'est pour le trouver." Pas de quoi, donc, s'inquiéter plus que ça. Même si, jusqu'à présent, on peut davantage le surnommer "Mitromou" que "Mitrogol". L'avenir donnera peut-être tort aux sceptiques. "On travaille à l'entraînement, renchérit Dimitri Payet. Il a été important pour nous dans la mesure où il a bien fixé les deux centraux. Cela a permis à Morgan (Sanson), Flo (Thauvin), Max (Lopez) et moi de nous balader entre les lignes et d'empêcher nos adversaires de sortir. Il a été très précieux dans ce rôle-là." Auteur : Alexandre Jacquin. |
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