.Article de om.net du 29 novembre 2017 |
L'OM, nouveau dauphin !
En s'imposant sans sourciller sur la pelouse de Metz, l'OM profite des faux pas de Lyon et Monaco pour monter sur la deuxième marche du podium. Pour le quatrième match du marathon de dix rencontres qui mènera les Olympiens jusqu'à la trêve des fêtes de fin d'année, Rudi Garcia a effectué quatre changements par rapport à la dernière sortie, dimanche dernier contre Guingamp (1-0) : Rolando, Sakai, Zambo Anguissa et Ocampos retrouvent une place de titulaire alors que Sarr, Abdennour, Lopez et Sanson sont sur le banc. Le froid, la pluie et le pressing lorrain ont empêché l'OM d'entrer convenablement dans la partie. Mais le but de Rivière justement refuse pour une position de hors-jeu a piqué les Marseillais qui se sont tranquillement installés dans la moitié de terrain messine. Sur un centre pour Mitroglou, le Grec remisait en retrait pour Ocampos qui manquait le cadre. Deux minutes plus tard, Thauvin marquait un but qu'il se construisait tout seul. Sur la droite, il se défaisait de Basin avant de repiquer dans l'axe et de déclencher sa " spéciale ". Kawashima était battu... L'OM menait, grâce à la première réalisation hors de l'Orange Vélodrome du meilleur buteur olympien, et ne desserrait pas l'étau sur les locaux. Le club marseillais montait même en puissance au fil des minutes. Le tir de Mitroglou, bien lancé par Payet, était dévié d'une belle parade, par le portier grenat. Dans la foulée, Mandanda était sollicité sur une frappe lointaine de Dossevi. Contrairement au match contre Guingamp, où les Phocéens n'ont jamais réussi à se mettre à l'abri, ils se mettaient à l'abri avant le repos. Après avoir marqué, Thauvin se muait en passeur en délivrant un centre au second poteau pour Gustavo. Le Brésilien contrôlait avant d'ajuster Kawashima et signait ainsi son quatrième but. Face à la plus mauvaise attaque et la plus mauvaise défense de la Ligue 1 Conforama, l'OM continuait son travail de sape. La récupération du ballon était haute et les offensives, plus ou moins dangereuses, étaient nombreuses. Après un coup franc de Payet, Amavi tentait une frappe enroulée qui manquait le cadre. Thauvin plaçait une tête qui heurtait la transversale du gardien japonais. L'international français s'illustrait à nouveau avec une nouvelle percée dans la défense messine mais sa frappe enroulée ne trouvait pas la lucarne. Avec deux buts d'avance, Rudi Garcia faisait souffler Mitroglou et donnait du temps de jeu à Njie. Les Messins n'en pouvaient plus sous les assauts marseillais. Un une-deux entre Thauvin et Sakai laissait la défense adverse de marbre. Le Japonais glissait la balle à Ocampos. L'Argentin ne laissait aucune chance à Kawashima. Thauvin sortait et laissait sa place à Germain. Les Olympiens en toute sérénité maîtrisaient la fin de match. Lopez entrait également en jeu pour les dernières minutes, amenant une touche technique supplémentaire, bien utile pour conserver la balle. Une volée en ciseau de Mollet réchauffait un peu les coeurs du stade Saint-Symphorien mais Mandanda, très peu sollicité, était bien placé pour se saisir du ballon. Payet avait la dernière occasion, repoussée de manière peu académique par le gardien du FC Metz. Après ce succès, net et sans bavure, l'OM enchaîne un dixième match sans défaite et monte sur le podium. Avec les contre-performances de Monaco (battu à Nantes) et Lyon (défait par Lille), le club marseillais est même le nouveau deuxième du classement ! Auteur : Frédéric Rostain
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Article de laprovence.com du 29 novembre 2017 |
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Impérial, l'OM poursuit son ascension |
Unique buteur du match, l'Orléanais a débloqué la situation et permis à l'OM de récolter trois points précieux dans la course au podium Il fallait éviter le piège. C'est fait, et avec brio. Les Olympiens ont facilement disposé de Metz (0-3) lors de la 15e journée de Ligue 1. Des buts de Thauvin, Luiz Gustavo et Ocampos ont permis aux hommes de Rudi Garcia de s'imposer. Même si l'adversaire n'était pas de taille, la prestation de l'OM a été plutôt convaincante. Thauvin buteur puis passeur Comme on pouvait s'y attendre, les Messins ont exercé un pressing haut en début de rencontre qui a gêné les milieux de terrain de l'OM. Rivière pensait même jeter un froid supplémentaire dans les rangs olympiens (une fine neige fondue s'abattant déjà sur Saint-Symphorien) mais Tony Chapron intervenait pour refuser logiquement l'ouverture du score des Grenats en raison d'un hors-jeu. Petit à petit, les hommes de Rudi Garcia prenaient la mesure de leur adversaire et c'est un duel gagné par Thauvin sur Basin dans le couloir droit qui débloquait la rencontre. Une fois passé, l'attaquant olympien est rentrait sur son pied gauche dans la surface de réparation et ajustait Kawashima d'un superbe enroulé du pied gauche qui a trouvé le petit filet opposé (0-1, 18e). Les Marseillais n'allaient alors plus lâcher leur emprise. Un corner mal repoussé par la défense messine permettait à Anguissa de décaler Thauvin, encore lui, sur le côté droit. Son centre rentrant trouvait Luiz Gustavo et Rolando, complètement oubliés au second poteau. Le milieu de terrain se permettait de contrôler à quelques mètres du but avant d'ajuster Kawashima (0-2, 36e). Dans un froid glacial, l'OM allait ensuite gérer la fin de première période pour rentrer aux vestiaires se réchauffer. Les attaquants ne marquent toujours pas En seconde période, les Olympiens reprenaient leur marche en avant. Thauvin trouvait la transversale de Kawashima sur un coup-franc de Payet. "Flotov" repartait à l'assaut quelques minutes et taclait un ballon qui allait frôler la lucarne du portier messin. C'est finalement en créateur qu'il allait s'illustrer. Thauvin servait Sakai lancé dans la surface de réparation, lequel remisait sans contrôle pour Ocampos. Au point de penalty, l'Argentin crucifiait Kawashima (0-3, 72e). La fin de match allait être parfaitement gérée par Rudi Garcia et les siens. Thauvin laissait sa place à Germain avant que Luiz Gustavo ne le suive, remplacé par Lopez. Peu après l'heure de jeu, Mitroglou, toujours aussi décevant, était sorti pour Njie. La bonne prestation des Olympiens a été accentuée par les défaites conjuguées de Lyon et Monaco, permettant à l'OM de grimper à la deuxième place de la Ligue 1 avant de se déplacer à Montpellier, dimanche soir. Auteur : Benoit Vinstock |
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Article de La Provence du 30 novembre 2017 |
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La soirée parfaite pour l'OM à Metz |
L'OM s'est facilement imposé à Metz (0-3) alors que Lyon et Monaco ont perdu. L'équipe de Rudi Garcia occupe désormais la 2e place du classement Toutes les qualités du bonhomme résumées en un but : la hargne et l'abnégation d'un côté, la justesse technique et l'efficacité de l'autre. La somptueuse ouverture du score signée Florian Thauvin à la 19e minute restera sans aucun doute l'image forte de ce Metz-OM à sens unique. En récupérant le ballon côté droit dans les pieds de Basin, en résistant à son retour, puis en trompant Kawashima grâce à sa spéciale du pied gauche, l'ex-Bastiais a de nouveau mis l'OM sur les bons rails. Comme dimanche face à Guingamp (1-0) au Vélodrome. Sauf que cette fois, les Olympiens ont été meilleurs dans la finition. Et il n'a pas fallu attendre longtemps avant que l'indispensable Luiz Gustavo (l'un des meilleurs renforts des dernières années), parfaitement servi par... Thauvin, double la mise (36). La suite fut une partie de plaisir, avec un troisième but, inscrit par le besogneux Ocampos, après une très belle passe décisive du toujours plus surprenant Sakai (72). Un dauphin au sang froid Les mauvaises langues diront que l'adversaire était faible. C'est vrai. Lanterne rouge de Ligue 1, la formation désormais dirigée par Frédéric Hantz n'a gagné qu'un match cette saison. Au vu de sa prestation d'hier, on comprend pourquoi. Cela n'enlève rien au sérieux et à l'application de l'escouade de Rudi Garcia qui, comme le disait celui-ci mardi en conférence de presse, "avait tout à perdre" dans ce déplacement piégeux au stade Saint-Symphorien. Au mois de février dernier, elle avait d'ailleurs été surprise (et battue 1-0) par des Messins à peine plus dangereux, mais davantage en confiance. Cette fois, les Marseillais ne leur ont pas laissé le temps d'y croire. Solides en défense, intraitables dans les duels au milieu, inspirés offensivement, ils ont rendu une copie sans fausse note (ou presque). Que demander de plus ? Une nouvelle performance de ce type, dimanche, à Montpellier, par exemple, face à l'arrière-garde la plus hermétique du championnat (seulement huit buts encaissés). Un vrai test. D'autant que l'OM, nouveau dauphin du leader qatari-parisien, sera forcément attendu de pied ferme à La Mosson. Oui, vous avez bien lu : l'Olympique de Marseille occupe désormais la 2e place du classement. Qui aurait pu le penser au lendemain des humiliations subies face à Monaco (6-1, le 27 août, à Louis-II) et Rennes (1-3, le 10 septembre, au Vélodrome) ? En gardant la tête froide, en ne cédant pas à la panique, les membres de la maison bleue et blanche - des plus hauts dirigeants jusqu'aux joueurs - ont maintenu le cap. Voilà le résultat. L'OM veut construire cette saison les fondations de ses futurs succès. Il faut reconnaître que c'est pas trop mal parti. Hier, qui plus est, ses adversaires directs ont donc calé : Lyon s'est incliné dans son fief devant Lille (1-2) alors que Monaco a chuté à Nantes (1-0). Une soirée parfaite, en somme. Même si, évidemment, seul le classement à l'issue de la 38e journée compte pour la qualification (directe ou non) en Ligue des champions. C'est évidemment l'objectif de la bande à Payet, quand bien même personne, dans l'organigramme du club, ne le dira ouvertement. Une prudence compréhensible dans un contexte passionné. Le printemps est en effet bien loin. Le défi olympien de ce mois de novembre s'apparente à un marathon. Une course d'endurance dans laquelle la gestion des hommes est primordiale. Un domaine cher à Rudi Garcia. Hier, il a d'ailleurs eu tout bon. Auteur : Alexandre Jacquin |
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Payet, rayonnement retrouvé Après plusieurs matches mitigés, le meneur de jeu olympien a validé les choix de son entraîneur À un poste où les stats sont essentielles, on pourrait croire à la lecture des chiffres bruts d'après-match, que Dimitri Payet n'a pas pesé sur la rencontre. Aucun but, aucune passe décisive, lui dont Rudi Garcia a déjà rappelé plusieurs fois son exploit lillois de 2013-14, avec douze buts et autant de passes décisives. Hier, il a laissé ces derniers gestes à Florian Thauvin. Certes, s'il avait pu marquer, il ne s'en serait pas privé. Son ultime tentative, d'une reprise en pivot, à la suite d'un débordement et d'un centre de Lucas Ocampos dans le temps additionnel, a vu Eiji Kawashima détourner le ballon en corner. Et quand il a posé le ballon à la limite de la surface, pour tirer un coup franc, il avait bien l'intention de se faire justice lui-même : parti d'une prise de balle remarquable, en mouvement, le menant vers la boîte, il avait été crocheté par un adversaire. Mais on sentait bien que ce coup franc était un peu trop près pour lui permettre de passer par-dessus le mur et de voir le ballon retomber dans le but. De fait, un Messin avait repoussé sa frappe de la tête. Passeur décisif, il aurait pu l'être d'entrée, quand, se décalant intelligemment côté droit, il avait dédoublé par deux fois avec Florian Thauvin, pour déborder et centrer en retrait vers Kostas Mitroglou. La première fois, le Grec avait vu Niakhaté repousser (de l'épaule ?), la deuxième, il avait remis en retrait vers Ocampos. Plus classique, Dimitri Payet, partant du côté gauche pour revenir dans l'axe, avait envoyé Mitroglou vers le but, d'un plat du pied précis, mais Kostas avait échoué sur Kawashima. Alors, ce n'est pas faute d'avoir essayé, mais Payet n'a pas enrichi ses stats. En revanche, il a retrouvé son rayonnement. Alternant entre pressing haut et replis profonds pour toucher la balle et donner le rythme, il est redevenu le meneur de jeu que l'on attendait. Quand il a repris après une blessure à la cuisse, Rudi Garcia rappelait que la saison ne s'arrêtait pas au match de Bordeaux : "Il n'a pas 90 minutes dans les jambes, mais il y aura encore dix matches derrière". Depuis, l'entraîneur olympien a géré son capitaine avec doigté, lui donnant suffisamment de temps de jeu pour qu'il récupère le rythme de la compétition ("Il a passé plus de temps à l'infirmerie que sur le terrain depuis le début de la saison", disait encore Rudi Garcia cette semaine). Sans le griller. "Quand un joueur est blessé comme ça et que c'est la deuxième fois depuis le début de saison, si on ajoute les deux absences de Dimitri, ça fait un temps un peu trop important,explique l'entraîneur de l'OM. Il faut ramener ces joueurs-là, avec un temps de jeu géré. Il y en avait dix, il en reste dix, le marathon continue et Dimitri monte en puissance, c'est une bonne chose." "Je retrouve le rythme, ça fait du bien de jouer un match entier, et surtout d'être dans le bon tempo", confirme d'ailleurs Payet lui-même. Il lui reste à marquer. Ça viendra, il l'a toujours fait, de Nantes à West Ham, en passant par Lille, Saint-Étienne ou les Bleus... Auteur : Mario Albano. |
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