OM1899.com

.Article de om.net

du 20 décembre 2017

 

L'OM termine 2017 sur une bonne note

 

Menés après mois de quinze minutes de jeu, les Marseillais ont su inverser la tendance pour finalement s'imposer 3 à 1. L'OM passera les fêtes au chaud...

C'était Noël avant l'heure pour les supporters de l'OM à l'Orange Vélodrome pour le dernier match de l'année 2017. Des Pères Noël sont descendus du toit de l'enceinte marseillaise pour distribuer des cadeaux au public et les spectateurs pouvaient gagner de nombreux lots exceptionnels (maillots et chaussures dédicacés...) via une appli en répondant à des questions posées sur les écrans géants. Bref, c'était la fête dans l'avant-match. Mais une fois la partie commencée, plus question de cadeau. Troyes n'en a pas fait à l'OM. Les visiteurs ont commencé les festivités avec un coup franc de Khaoui dévié par Giraudon, sans danger pour Mandanda. Avant le quart d'heure de jeu, Pelé ouvrait le score pour l'ESTAC d'une frappe lointaine enroulée qui trompait Mandanda, un peu avancé.

Piqués au vif, les Olympiens ont pris le chemin des buts adverses et ce fut une avalanche d'opportunités pour l'OM. Gustavo commençait par chauffer les gants de Samassa. Sanson, suite à un centre de Payet, plaçait une tête et une nouvelle fois le portier adverse se détendait pour claquer la balle. Germain, ensuite, bien lancé par un Payet en pleine forme, voyait son tir contré. Après la demi-heure de jeu, Thauvin ouvrait sur Sanson dont la remise de la tête trouvait Payet. Un contrôle, deux touches de balle et un superbe extérieur du pied droit lui permettait d'envoyer le ballon dans la lucarne. Le Réunionnais remettait les pendules à l'heure.

Les possibilités de doubler la mise étaient présentes jusqu'à la fin de la première période mais Samassa se couchait parfaitement pour repousser une tentative de Thauvin et Gustavo, après une belle récupération, ratait le cadre.

Comme les trente dernières minutes de la première mi-temps, la seconde période tournait à l'avantage des Marseillais. Ils étaient devant au niveau de la possession du ballon et des occasions mais elles n'étaient pas assez tranchantes à l'image d'un corner de Payet, mal négocié par Samassa mais sauvé sur sa ligne par Khaoui alors que quatre maillots blancs étaient à côté... Jusqu'à ce coup de génie signé Gustavo. Bien lancé par Amavi, le Brésilien reprenait en demi-volée et envoyait la balle dans le petit filet de Samassa trop court pour empêcher le but. Le public pouvait enfin respirer, l'OM prenait l'avantage après avoir été mené au score.

Troyes ne s'avouait pas vaincu. Une tête de Suk était déviée par Mandanda sur la barre, le ballon revenait sur le Coréen qui manquait le cadre. Bien décalé par Thauvin juste avant son remplacement par Ocampos, Payet tentait un lob astucieux mais au-dessus. Les Troyens jouaient leur va-tout et laissaient des espaces derrière. Sur un contre rondement mené par Sanson, le milieu de terrain décalait Germain qui n'avait plus qu'à pousser la balle au fond des filets. Payet offrait un dernier frisson aux spectateurs avec un coup franc magnifiquement sorti par Samassa.

Tous les leaders ayant gagné mercredi soir, c'est le statu quo chez les quatre premiers du classement mais l'OM signe tout de même son onzième succès de la saison en championnat et se rachète de sa défaite à Lyon. Les joueurs pouvaient aller saluer le public avec le sourire. Rendez-vous en 2018 !!!

 Auteur : Frédéric Rostain

 

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Article de laprovence.com

du 17 décembre 2017

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Vainqueur de Troyes, l'OM passera

l'hiver au chaud

Les Olympiens ont terminé l'année 2017 par une victoire face au promu troyen lors de la 19e journée de Ligue 1 au Vélodrome (3-1)

Seule la victoire comptait ce soir pour la der de l'année au Vélodrome. Les Olympiens ont rempli leur objectif, victorieux de Troyes à domicile grâce à des buts inscrits par Dimitri Payet, Luiz Gustavo et Valère Germain. Un succès qui va permettre aux joueurs de Rudi Garcia de passer de bonnes fêtes de fin d'année, avec le moral au beau fixe et une quatrième place au classement pour l'heure largement méritée.

Pelé jette un coup de froid dans le Véodrome

En première période, les Olympiens ont dominé des Troyens dangereux par intermittence. Mais les partenaires de Dimitri Payet ont été cueillis à froid par les Aubois juste avant le quart d'heure de jeu. Bryan Pelé, le petit ailier troyen, a combiné avec Khaoui, le joueur de l'OM prêté cette saison dans l'Aube. Il s'est ensuite avancé pour décocher une frappe enroulée du pied gauche de 25 mètres qui a trompé la vigilance de Steve Mandanda (0-1, 14e).

Dominateurs mais en manque de réalisme, les Olympiens ont réagi au score juste après la demi-heure de jeu. Thauvin adressait un ballon piqué depuis son couloir droit à destination de Morgan Sanson, qui remisait parfaitement pour Dimitri Payet. Le Réunionnais plaçait alors un subtil extérieur du pied droit dans la lucarne de Samassa, le gardien troyen, pour signer l'égalisation de l'OM (1-1, 31e). A la pause, les Olympiens étaient tenus en échec par de valeureux troyens.

Luiz Gustavo encore taille patron

Au retour des vestiaires, l'OM reprenait sa domination territoriale. Khaoui sauvait notamment les Aubois sur la ligne de Samassa après un corner frappé par Dimitri Payet (58e). Et la délivrance pour tous les supporters de l'OM est arrivée finalement après l'heure de jeu. Luiz Gustavo, l'homme a tout faire de la formation de Rudi Garcia, profitait d'un bon service de Jordan Amavi pour placer une reprise en demi-volée du pied gauche qui trompait Samassa, pas exempt de tout reproche sur l'action (2-1, 66e).

Libérés, les Olympiens se sont cependant faits peur en fin de rencontre. Suk, l'attaquant sud-coréen de Troyes, plaçait une reprise de la tête déviée par Steve Mandanda sur sa barre transversale. Dans la foulée, il manquait complètement le cadre seul devant les buts d'Il Fenomeno (74e). L'OM a eu très chaud sur le coup. Mais l'acte 2 de la délivrance des Olympiens a été signé Valère Germain. L'ancien Monégasque a conclu une contre-attaque rapide servi idéalement par Morgan Sanson (3-1, 84e).

Avec ce succès enregistré pour son dernier match de l'année 2017 au Vélodrome, l'OM conserve sa quatrième place du championnat avec 38 points au compteur. Lors de la 19e journée de Ligue 1, les cinq premiers du classement ont gagné. Un statut quo donc en tête du championnat. Les Olympiens ont trois points de retard sur Monaco et Lyon, qui ont gagné respectivement face à Rennes (2-1) et à Toulouse (1-2). A mi-saison, l'OM reste dans la course pour une place finale sur le podium.

Auteur : Pierre-Antoine Trossero

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 Article de La Provence

du 21 décembre 2017

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Noël au balcon

Rapidement mené, l'OM n'a pas tremblé et termine la première partie de saison en disposant de Troyes (3-1) et en 4e position. Tous les rêves restent permis

l n'a pas voulu célébrer ce but tout seul. Au bout d'une course joyeuse, Luiz Gustavo a exhorté tous ses partenaires à le rejoindre, là-bas au poteau de corner, pour partager son immense joie. Le Brésilien venait tout juste de battre Mamadou Samassa d'une demi-volée splendide. Une inspiration géniale, comme celle accomplie par Dimitri Payet en première période d'un extérieur lumineux, qui a permis à l'OM de terminer l'année 2017 sur une bonne note avec une nouvelle victoire, la onzième en championnat, cette fois contre de valeureux Troyens (3-1). Valère Germain, au terme d'un contre d'école, a clos la marque et éteint les velléités de rébellion troyenne, dangereux jusqu'à cet ultime coup de poignard.

Alors que la première moitié de saison s'est écoulée et que le PSG file pour récupérer sa couronne, la bande à Rudi Garcia, elle, est dans le coup pour faire le match pour arracher un billet en vue de la prochaine édition de la Ligue des champions. Au pied du podium, et même si elle s'est inclinée face à deux principaux rivaux dans des circonstances différentes, elle est là, en embuscade, à trois longueurs seulement de Lyon, victorieux à Toulouse (1-2), et de Monaco, qui a disposé de Rennes (2-1). Avec 38 points au compteur, un bilan intermédiaire qui semblait presque inconcevable au soir du 10 septembre après la gifle rennaise (1-3), dans un Vélodrome frondeur résonnant sur des airs de "Garcia démission".

Troyes a pourtant mis le Suk...

Dans le sillage de leur entraîneur qui, sous la pression, a changé de système tout en demeurant positif envers eux, les Olympiens ont su redresser la barre petit à petit. Sans jamais s'affoler. Leur prestation face à l'Estac est une sorte de condensé de cette première partie de saison. L'ouverture du score rapide signée Bryan Pelé ne les a pas glacés ni tétanisés, quand bien même Rolando s'est emmêlé les pinceaux et Mandanda s'est trop avancé. Ils ont conservé leur ligne de conduite, ont déroulé leurs bonnes habitudes étalées ces dernières semaines et qui sont en train de devenir une marque de fabrique. Les ingrédients sont connus : une possession largement supérieure à leur adversaire (61 %), un nombre de tirs au but élevé (20) et une volonté constante de jouer vite de l'avant, si possible avec le moins de touches de balle possible.

Ce succès ne souffre aucune contestation tant l'OM, porté par un Payet retrouvé, a dominé les débats. Mais les surprenants Troyens ont failli semer le Suk, avec une tête du Sud-Coréen claquée sur sa barre par Mandanda avant que l'Aubois ne foire complètement sa reprise, à trois mètres du but vide. Il aurait également pu obtenir un penalty, ceinturé par Sakai. Il y a quelque temps, Gustavo et ses petits partenaires n'auraient peut-être pas tenu, rattrapés par la poisse ou la peur de mal faire. Plus maintenant. Hier, dans un Vélodrome trop clairsemé, ils ont su forcer leur destin pour s'accrocher à leur rêve et croire en des lendemains qui chantent. Mais avant de se pencher sur la suite et en attendant d'éventuelles arrivées au mercato, ils vont pouvoir souffler et se requinquer après une phase aller éreintante, jalonnée de trente rendez-vous. Comme convenu avec Garcia, cet ultime succès leur offre un jour de repos supplémentaire. Ils reprendront le chemin de l'entraînement le samedi 30 décembre et non la veille. Ce jour-là, sur les hauteurs de la Commanderie, le moindre kilo superflu sera traqué. Car l'objectif de continuer à respirer le bon air des sommets demeure d'actualité. Plus que jamais.

Auteur : Fabrice Lamperti

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L'extérieur brille à domicile

C'est un somptueux exter du droit qui a relancé l'OM. Quand la beauté du geste s'allie à l'efficacité

Si, avant le déplacement à Décines-Charpieu, Rudi Garcia pouvait s'enorgueillir de voir l'OM meilleure équipe à l'extérieur derrière l'OL, la défaite de dimanche a fait perdre un rang aux Olympiens dans ce classement sans effet. Et hier soir, en battant Troyes, ils ont gagné trois places dans le classement à domicile.

L'OM troisième à la maison, avec 9 matches et troisième à l'extérieur avec 10 matches, c'est un beau signe d'équilibre, ce qui n'a pas toujours été le cas dans l'histoire du club. Mais sachant que Monaco, Lyon, Nantes, Bordeaux viendront à Marseille lors de la phase retour, ce beau parcours domestique est bon signe.

Extérieur-domicile. Mais aussi extérieur-intérieur. Le contraste et le mouvement dans le jeu. Avec des gestes surprenants.

Ainsi, s'il est fréquent de voir un joueur partir de l'extérieur pour revenir vers l'intérieur et frapper, comme le font volontiers les ailiers faux pied et en l'occurrence Florian Thauvin à Marseille, il est plus rare qu'un joueur marque un but en effectuant un appel vers l'extérieur. C'est pourtant ce qu'a réussi hier soir Luiz Gustavo, en signant un but qui vaut cher, celui de la dernière victoire de l'année alors que l'affaire était mal embarquée.

Le sprint de Luiz Gustavo

Le sprint oblique du Brésilien dans l'espace, pour y recevoir une longue passe de Jordan Amavi, était typiquement un appel qui pouvait se terminer en centre en pivot. Le voir conclure ainsi d'une frappe cou-du-pied, sur laquelle Mamadou Samassa n'est pas exempt de tout reproche, fut une divine surprise et une nouvelle preuve de la palette étendue de l'ancien milieu du Bayern.

Mais pour ce qui est de la dualité extérieur-intérieur, Dimitri Payet est lui aussi concerné au premier chef lorsqu'il est théoriquement positionné côté gauche. Il accomplit sans rechigner les efforts nécessaires pour se replacer et venir y défendre. Mais quand son équipe a le ballon il s'y tient fort rarement, redevenant le meneur de jeu tireur de coups de pied arrêtés, offrant à Sanson ou Germain des balles de but venues de la droite ou de l'axe.

Mais s'il affectionne le jeu à l'intérieur, le Réunionnais sait aussi le faire de l'extérieur. Mais de l'extérieur du pied, cette fois-ci. Son but, qui a permis à l'OM de revenir à hauteur de Troyes, est une pure merveille dans sa réalisation.

Classique dans sa conception avec la passe en cloche de Florian Thauvin pour Morgan Sanson, bien aidé dans sa remise en retrait par l'épaule de Christophe Herelle, mais fulgurant dans sa concrétisation. Quand Dimitri Payet est arrivé lancé dans la surface, son choix de la frappe de l'extérieur du droit a été un coup de génie. La trajectoire limpide du ballon hors de portée du gardien troyen n'a pas été le fruit du hasard.

Dans ce Vélodrome où Roger Scotti ou Josip Skoblar, il y a des décennies de cela, incarnaient le talent de la frappe de l'exter, le capitaine actuel de l'OM démontre que l'héritage ne s'est pas perdu : on peut gagner à domicile en marquant de l'extérieur...

Auteur : Mario ALBANO

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