OM1899.com

.Article de om.net

du 28 janvier 2018

 

Dos à dos

 Olympiens et Monégasques se sont rendus coup pour coup au cours d'une rencontre rythmée et animée. Mais ce sont les Marseillais qui font la bonne opération en revenant à hauteur de Lyon.

Il ne fallait pas arriver en retard à l'Orange Vélodrome dimanche soir pour l'affiche de la 23e journée de Ligue 1 Conforama. Non seulement vous auriez raté la spectaculaire arrivée du ballon de la rencontre en parachute, retransmise en direct sur les écrans géants du stade et sur twitter mais également la folle entame de match avec deux buts en moins de huit minutes. Les hommes de Jardim, mieux entrés dans la partie, ont tiré les premiers. Dès la quatrième minute, Sidbé récupère un ballon et joue en une-deux avec Baldé sur la droite, le centre, freiné par Rami profite à baldé qui crochète Rolando avant de tromper Mandanda en un contre un. Les Olympiens réagissent très vite. Rami, qui se sentait fautif sur le but, intercepte la balle et effectue une montée pleine de rage. L'action se poursuit à toute allure avec un centre de Germain qui traverse toute la surface, de l'autre côté, Thauvin centre à son tour pour... Rami qui saute plus haut que son vis-à-vis et envoie le ballon au fond des filets.

A égalité, les deux équipes se sont livrées à un véritable combat, notamment au milieu de terrain avec de l'engagement, de l'impact et des duels disputés, très disputés. Sur le plan physique et athlétique, les Marseillais ont eu du répondant. Il faut dire que Rudi Garcia a aligné son équipe type au coup d'envoi. Au niveau tactique également, ils ont su quoi faire avec la balle puisque ce sont eux qui ont les plus belles opportunités de prendre l'avantage. Payet ne trouvait pas le cadre avec un superbe coup du sombrero de Thauvin, les Phocéens ne profitaient pas d'une sortie hasardeuse de Subasic et enfin Gustavo s'essayait de loin. En vain...

Il ne fallait pas non plus s'attarder à la buvette à la pause. Sur le premier coup franc de la seconde période, Payet travaillait son ballon au premier poteau où Germain se jetait pour donner d'une tête plongeante l'avantage à l'OM. Un avantage de courte durée puisque les joueurs du Rocher égalisaient rapidement. Sidibé servait Fabinho, ce dernier effaçait trois joueurs avant de marquer avec l'aide du poteau. Tout était à refaire. Les Monégasques envoyaient un avertissement aux Marseillais avec un but de Jemerson refusé pour une position de hors-jeu sur un coup franc de Ghezzal. L'avertissement est parfaitement reçu par les Olympiens. Subasic repousse une reprise à bout portant de Germain puis Sanson manque la cadre sur une volée à l'entrée de la surface. La partie s'emballe et peut basculer d'un côté comme de l'autre. Les occasions se multiplient. Ghezzal tente une " Thauvin " mais Mandanda claque la balle. Germain manque le cadre de peu sur un centre de Sanson. La fin de rencontre est sous haute tension. Les deux formations sont sur un fil. L'Orange Vélodrome retient son souffle à chaque action. Mais le score en reste là...

Si l'OM n'a pas gagné, il a tout de même lavé l'affront du match aller en tenant la dragée haute au champion de France en titre. Le point du match nul permet de revenir à hauteur de Lyon, battu à Bordeaux. Les Olympiens sont troisièmes mais comptent désormais le même nombre de points que les Lyonnais (48).

  Auteur : Frédéric Rostain

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Article de laprovence.com

du 19 janvier 2018

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Deux buts de la tête de Rami et Germain :

comment l'OM a largement rivalisé avec l'AS Monaco

Sèchement battus par l'AS Monaco au match aller le 27 août lors de la 4e journée du championnat (6-1), les Olympiens ont tenu tête aux joueurs de la Principauté lors de la 23e journée de Ligue 1 (2-2)

Le match : du tac-au-tac, l'OM et l'AS Monaco se sont rendus coup pour coup

Ce choc pour la course au podium s'annonçait indécis et équilibré. Il l'a été. D'entrée de jeu, l'OM et l'ASM ont démarré la partie sur un rythme élevé. Opportuniste, Keita Baldé a profité d'un errement de la défense centrale olympienne de Rami puis de Rolando pour se faufiler dans la surface de réparation de Steve Mandanda et ajuster le gardien olympien d'une frappe parfaitement placée (0-1, 4e). Dans la foulée, l'OM a réagi. Valère Germain centrait depuis l'aile droite et Adil Rami - opportuniste sur l'action - a devancé Jemerson au duel pour tromper Subasic de la tête (1-1, 7e).

Le combat continuait jusqu'à la pause. Au retour des vestiaires, c'est l'OM qui a pris les devants. Valère Germain plaçait une tête plongeante imparable sur un coup franc parfaitement frappé par Dimitri Payet (2-1, 47e). Mais Fabinho, l'homme fort de l'ASM - élu homme du match sur Canal+ -, a réalisé un joli numéro devant Rolando et Luiz Gustavo pour venir tromper Mandanda à bout portant (2-2, 51e). Plus rien ne sera marqué, les deux équipes se neutralisent assez logiquement sur la pelouse du stade Vélodrome.

Le joueur : Valère Germain

L'ancien Monégasque voulait se faire plaisir et montrer toute l'étendue de son talent contre ses anciens coéquipiers. Auteur du second but olympien et impliqué dans le premier, l'attaquant de la maison bleue et blanche a livré une prestation séduisante. Il a livré un bon centre pour Adil Rami sur le premier but et a signé un but magnifique de la tête au retour des vestiaires. Tout simplement encourageant pour les matches à venir.

La question : l'OM va-t-il réussir à battre un cador de la Ligue 1 cette saison ?

6-1 à Monaco, 2-2 contre le PSG, 2-0 à Lyon, 2-2 face à Monaco... L'OM n'a toujours pas réussi à faire tomber un cador de la Ligue 1 depuis le début de la saison. Certes, les joueurs de Rudi Garcia ont affiché un niveau de jeu séduisant lors des trois dernières rencontres citées mais il manque un soupçon de réalisme aux coéquipiers de Dimitri Payet dans les grands matches. Il faudra très certainement dominer Lyon en mars pour espérer terminer le plus haut possible en Ligue 1.

La décla : "Dans l'ensemble, on n'a pas trop de regrets" (Mandanda)

"C'était un beau match. Mais l'objectif de départ était de prendre les trois points. On a fait quelques erreurs qui nous ont couté deux buts aujourd'hui. Dans l'ensemble, on n'a pas trop de regrets. On montre qu'on est au niveau, même si on est un peu mitigés au coup de sifflet final. L'objectif de départ, c'était de gagner."

Le chiffre : 1, Adil Rami a inscrit son premier but en Ligue 1 cette saison

Buteur lors de l'égalisation ultra-rapide des Olympiens, le défenseur de l'OM, Adil Rami, a inscrit son premier but de la saison en championnat. En 21 titularisations, l'ancien défenseur du FC Séville n'avait pas encore trouvé le chemin des filets.

Auteur : Pierre-Antoine Trossero

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 Article de La Provence

du 29 janvier 2018

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Proches du K.-O.

Comme face au PSG, l'OM a dû concéder le nul, les deux équipes ayant tour à tour mené puis égalisé. Statu quo au classement

C'est une déception pour l'OM, pas autre chose. Si une équipe a fait une bonne affaire, elle n'était pas à Marseille. C'est l'OL, sèchement battu à Bordeaux et qui conserve malgré tout sa deuxième place à la différence de buts, alors qu'un succès de l'OM ou de l'ASM aurait fait reculer Lyon d'une case.

À l'arrivée, l'OM reste troisième et n'a encore pas réussi à battre Monaco. Pour franchir un palier, à la fois symbolique et le faisant grimper au classement, il faudra s'imposer le 18 mars face à Lyon. Mais la lutte pour le podium se poursuivra finalement aussi sur tous les terrains de France...

Le moins que l'on puisse dire dans ce match longtemps indécis, c'est que les deux équipes se sont rendues coups pour coups. Au propre, parce que quelques semelles ont volé et que Glik, averti pour une obstruction musclée laissant Ocampos sonné, aurait pu voir rouge s'il avait déjà été sanctionné comme il pouvait l'être pour avoir percuté Germain dans le dos. Quelques Olympiens ont aussi parfois rendu la monnaie. Pourtant c'est plus dans le jeu et les buts qu'OM et ASM ont successivement agi et réagi, chacune prenant l'avantage à son tour et l'autre égalisant aussitôt.

La différence essentielle avec le match aller est d'ailleurs venue de là, en premier lieu. Fin août au stade Louis-II, Glik avait ouvert le score au bout de deux minutes à la retombée d'un coup franc. Hier, c'est après moins de quatre minutes que Monaco a pris l'avantage, et cette fois-ci dans le jeu, à la faveur d'une série de fautes et d'erreurs, de ratés pour quelques centimètres. Passe pas assez appuyée de Payet, Thauvin un peu court, Sarr taclant dans le vide, Rami ralentissant le ballon sur un centre, le plaçant ainsi sur la course de Baldé, Rolando manquant son intervention et Mandanda ne pouvant dévier la frappe de l'attaquant monégasque.

Là où le premier but avait naguère ouvert les vannes, il a semé la graine de la révolte dont Adil Rami a porté l'étendard, interceptant, donnant sur la droite à Germain, et égalisant en reprenant de la tête le court centre de Thauvin.

Malheureusement, si le but de Valère Germain, d'une tête plongeante au premier poteau à la réception d'un coup franc de Payet a donné les clefs du match à l'OM dès la reprise, un slalom de Fabinho dans une défense marseillaise bien statique, a aussitôt rendu l'équilibre à une rencontre que l'OM avait largement dominé pendant les vingt dernières minutes de la première période mais qui vit les Monégasques dominer à leur tour en seconde période.

Les occases de Payet, Germain, Sanson...

À chacun ses temps forts, l'OM ayant mis à peu près une demi-heure pour se sortir du pressing haut monégasque et se procurer trois occasions avant la pause, la plus belle ayant échu à Dimitri Payet, plaçant au-dessus de la transversale un ballon que Thauvin lui avait offert d'un centre parfait après un grand pont aérien sur Sidibé.

Mais, que ce soit le deuxième but, la décompression, la réorganisation de l'OM après le remplacement d'Ocampos par Anguissa ou un sursaut monégasque, le Vélodrome a connu deux frissons quand Jemerson a marqué de la tête un but refusé pour hors-jeu et quand Mandanda a dû s'envoler sur une frappe enroulée de Ghezzal, endossant le rôle habituel de Thauvin.

Il restera tout de même la frustration de deux reprises de volée de Valère Germain, une contrée, l'autre passant de peu à côté, et deux autres reprises sans contrôle de Sanson, cadrées ni l'une ni l'autre. Le scenario rend le résultat moins frustrant que face au PSG mais les conséquences sont encore plus défavorables à l'OM..

Auteur : Mario Albano

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Des courants d'air dans l'axe

Imperméable défensivement en 2018, l'OM a encaissé deux buts dans le jeu hier

Si l'OM avait réussi à garder ses cages inviolées depuis le début de l'année 2018, réussissant cinq clean-sheets en autant de rencontres, l'AS Monaco a fait voler en éclats les certitudes du moment sur la solidité défensive des protégés de Rudi Garcia. Une imperméabilité défensive qui était un petit exploit en soi, vu la composition expérimentale de cette arrière-garde avec Bouna Sarr à droite et Hiroki Sakai à gauche, deux postes "nouveaux" pour eux.

Mais hier, à la différence du match aller, où l'OM avait encaissé cinq des six buts de la soirée sur coups de pied arrêtés, ce que n'avait pas manqué de relever l'entraîneur marseillais, Falcao et sa bande sont parvenus à tromper Steve Mandanda à deux reprises en passant par l'axe du terrain. À chaque fois. Ce qui implique de facto des errements individuels en dernier rideau et/ou un manque de maîtrise au milieu du terrain.

Sur l'ouverture du score, consécutive à une transmission mal assurée de Dimitri Payet, Keita Baldé est parvenu à se faufiler entre Adil Rami et Rolando, tout en bénéficiant d'un contre favorable de l'international français qui a à peine dévié le ballon, pour ajuster le portier marseillais (4). La partie venait tout juste de débuter et on se demandait déjà si le spectre de Louis-II n'était pas en train de rôder autour du boulevard Michelet. Désireux de se faire pardonner ou soucieux de se rattraper, Rami n'a pas tardé pour sonner la révolte en parvenant à égaliser d'un coup de tête opportun (7).

Les deux buts inscrits par l'ASM portent à vingt le total monégasque contre l'OM de Rudi Garcia

Sur le deuxième, qui a permis à l'ASM de revenir à 2-2, Fabinho s'est quant à lui joué de Luiz Gustavo et de Rolando, à l'entrée de la surface, profitant d'un appel de Falcao qui mobilisait Sakai, avant de doubler la mise (51).

À chaque fois, Rolando a été impliqué et Rami ne s'est pas montré exempt de tous reproches. Deux éléments dont les prestations sont généralement satisfaisantes, voire plus. Le symbole est d'autant plus cruel pour l'entraîneur olympien et ses hommes, car les planètes étaient alignées comme jamais cette saison pour prendre la deuxième place à Lyon, défait un peu plus tôt à Bordeaux (3-1). Mais l'OM a perdu deux points ô combien importants dans la course au podium sur ce qui a fait sa force depuis la fin de l'été. Un moment charnière de la saison, après le naufrage à Monaco, donc, et la déroute contre Rennes (3-1), qui avait permis à Florian Thauvin et ses partenaires de retrouver une assise moins perméable avec deux récupérateurs au milieu.

Les deux buts inscrits par l'ASM portent à vingt le total monégasque contre l'OM de Rudi Garcia. Deux, ça reste moins que les six encaissés en août ou les trois fois quatre pions reçus la saison dernière. Mais avec vingt buts pris en cinq rencontres, la note reste salée et il est difficile de ne pas voir Leonardo Jardim et son escouade en bête noire des Olympiens. Vendredi, en point presse, "RG" avait justement manié l'ironie pour évacuer les questions sur l'absence de victoire de son équipe contre un membre du Top 4. Il avait alors fait comprendre aux uns et aux autres que, dans sa carrière d'entraîneur, il avait dû gagner quelques matches contre des gros.

À Dijon ou au Mans, à Lille ou à la Roma. Peut-être, sans doute, même si ce n'est pas encore le cas à Marseille où, hormis les deux résultats nuls obtenus contre le PSG (0-0 en octobre 2016 pour son premier match et 2-2 le 22 octobre dernier au Vélodrome), son équipe perd trop de points contre les cadors. Et hier, malgré une belle journée ensoleillée, il y a eu trop de courants d'air dans l'axe pour viser la victoire.

Auteur : Jean-Claude Leblois

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