.Article de om.net du 11 mars 2018 |
En hommage à Thomas Rodriguez Victoire précieuse à Toulouse (2-1) pour l'OM qui dédie ce succès au jeune joueur du FC Tours et fidèle supporter olympien, Thomas Rodriguez, décédé brutalement il y a quelques jours. Après son logique succès face à Bilbao (3-1), l'OM se présentait avec de l'ambition à Toulouse en clôture de cette 29e journée durant laquelle Monaco s'était imposé à Strasbourg (1-3) et Lyon finissait par arracher la victoire contre Caen (1-0). Du coup, l'entame de match était à la hauteur de l'appétit de Rudi Garcia et ses joueurs. A tel point que le bloc toulousain, très bas, était d'entrée en souffrance et finissait par craquer sur le premier corner du match frappé par Max Lopez, relayé par Luiz Gustavo et conclut par l'Argentin Lucas Ocampos, auteur de son troisième but de la semaine (10e). La domination olympienne était illustrée dans ce temps fort avec 73% de possession. En une vingtaine de minutes, les attaquants olympiens plaçaient sept tirs. Malheureusement, sur sa première incursion, Toulouse revenait dans le match grâce à Mubele plus prompt que ses gardes du corps, pour convertir un centre de Sylla (1-1, 19e). Tout était à refaire. Car le danger changeait de mains. Avec ce diable de Max-Alain Gradel en chef de file. L'ex-Stéphanois, véritable poison, obtenait d'ailleurs un coup franc à la limite de la surface de réparation, qu'il se chargeait lui-même de frapper, obligeant Steve Mandanda à s'employer (39e). Quelques minutes après que Sanogo ait trouvé le poteau droit du gardien international olympien (34e). Le bilan de cette première période n'était pas forcément à l'avantage de l'OM tant Toulouse était parvenu à modifier le scénario d'une rencontre que Gustavo et ses copains avaient pourtant très bien débuté. Synopsis dont le héros devenait au fil du match Steve Mandanda. Le gardien olympien enchaînait d'ailleurs trois arrêts décisifs. Le premier, sur un tir placé de Sanogo (46e), le deuxième sur une tentative appuyée de Gradel (62e) et le troisième sur celle d'Imbula, après un numéro de Somalya (63e). Son homologue toulousain, le jeune Alban Lafont se mettait lui aussi en évidence sur un double essai olympien de Germain et Gustavo (73e). Il ne pouvait rien faire en revanche, sur l'action conduite par Dimitri Payet dont le centre au deuxième poteau offrait à Kostas Mitroglou, qui venait d'entrer quelques secondes auparavant, l'occasion de marquer un but déterminant (78e). Coaching gagnant pour Rudi Garcia. Dans les arrêts de jeu, la frappe lumineuse de Bouna Sarr détournée par ce même Lafont (92e) et la reprise d'une tête piquée par Mitroglou repoussée par son poteau gauche, auraient pu donner à l'OM un avantage plus large. Quand une soirée s'écrit de telle manière, on parle simplement de réalisme, d'expérience mais aussi de talents car l'OM s'est d'abord concentré à bien résister aux assauts toulousains avant de stopper les espoirs de son adversaire du soir, au meilleur moment. Une semaine avant de recevoir son rival lyonnais, l'OM qui le tient à bonne distance au classement, s'est idéalement préparé pour une nouvelle semaine décisive. Le club olympien a une pensée toute particulière ce dimanche soir, pour ce jeune pensionnaire du FC Tours Thomas Rodriguez et lui dédie d'ailleurs cette victoire. Auteur : Antony Santiago |
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Article de laprovence.com du 11 mars 2018 |
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Ocampos a lancé l'OM, Mitroglou a forcé la décision : Comment les Olympiens ont ramené trois points précieux de Toulouse |
Les joueurs de Rudi Garcia se sont imposés au Stadium grâce à Lucas Ocampos et au retour gagnant de Kostas Mitroglou (1-2) Le match : Ocampos buteur, Mitroglou joker décisif Après deux matches sans victoire en Ligue 1 - une défaite 3-0 dans le Clasico au Parc des Princes et un match nul 1-1 face à Nantes au Vélodrome -, l'OM a renoué avec le succès sur la pelouse du Stadium lors du dernier match de la 29e journée du championnat. Entreprenants dès l'entame de match, les Olympiens ont rapidement trouvé l'ouverture. Sur un coup franc de Maxime Lopez, Luiz Gustavo - capitaine du soir - a repris de la tête mais sa tentative était manquée. Opportuniste, Lucas Ocampos a surgi au deuxième poteau pour signer l'ouverture du score olympienne (0-1, 10e). Mais seulement neuf minutes plus tard, Firmin Mubele profitait de l'apathie de la défense de l'OM pour égaliser au second poteau sur un centre parfait de Sylla (1-1, 19e). Au retour des vestiaires, les joueurs de Rudi Garcia ont repris leur domination de l'entame de match. Trop imprécis ou malchanceux au moment de conclure, les Olympiens ont dû attendre la rentrée des jokers offensifs du soir - Dimitri Payet et Kostas Mitroglou - pour forcer la décision. Au terme d'un superbe une-deux, le Réunionnais trouvait l'attaquant grec de l'OM au second poteau. À bout portant, Kostas Mitroglou trouvait le chemin des filets d'une reprise imparable (1-2, 78e). Seulement quelques secondes après son entrée en jeu, l'ancien avant-centre du Benfica Lisbonne permettait donc à l'OM de reprendre l'avantage au score. Le score ne bougera plus, l'OM récolte trois points précieux dans la course au podium. Le joueur : Steve Mandanda Depuis son retour dans les buts marseillais à Paris en coupe de France, Steve Mandanda réalise des prestations de très haut niveau. Ce dimanche soir, il a véritablement écoeuré les attaquants toulousains. Son premier arrêt au début de la seconde période est un modèle du genre. Une parade pour détourner la frappe de Sanogo (47e). Et que dire alors de sa double intervention devant Imbula et Mubele (65e) ! Du très grand "Il Fenomeno". Comme d'habitude. La question : Kostas Mitroglou peut-il réussir une grande fin de saison ? Buteur quelques secondes seulement après son entrée en jeu, Kostas Mitroglou a été le joker décisif de l'OM à Toulouse. Il a parfaitement repris le centre de Dimitri Payet pour inscrire son quatrième but de la saison en Ligue 1. Ocampos a lancé l'OM, Mitroglou a forcé la décision : comment les Olympiens ont ramené trois points précieux de Toulouse - 2 S'il est épargné par les blessures, l'attaquant grec de l'OM peut-il réussir une grande fin de saison ? La décla : "On a gagné en équipe" (Rudi Garcia) "On a gagné en équipe. Mitro marque pour son retour, c'est très bien. Le deuxième but est magnifique. Entre Dimitri qui laisse passer entre ses jambes, qui redemande en profondeur et qui retrouve Mitro au deuxième poteau, qui a frappé sous la barre. On aurait pu en mettre un de plus avec Bouna Sarr, mais ce n'est pas plus mal de ne gagner que 2-1 et de batailler jusqu'au bout pour garder le résultat. On a gagné grâce à notre esprit d'équipe et notre caractère. On a mis un but important contre Nantes, on a fait une très belle prestation contre l'Athletic Bilbao. Il nous reste deux matches, on va à Bilbao et on reçoit Lyon. On va bien récupérer." Le chiffre : 7 Comme le nombre de buts marqués par Lucas Ocampos cette saison en Ligue 1. Après son doublé contre Bilbao jeudi soir en Ligue Europa, l'Argentin a ouvert le score face au Téfécé lors du dernier match de la 29e journée du championnat.. Auteur : Pierre-Antoine Trossero |
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Article de La Provence du 12 mars 2018 |
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L'OM a l'arraché |
Les protégés de Rudi Garcia ont battu le Téfécé (1-2) en fin de match après avoir été malmenés. Le club olympien compte 5 points d'avance sur Lyon avant le choc de dimanche C'était un week-end à ne surtout pas perdre de points en route. De passage à Toulouse, chez le 17e de Ligue 1, l'OM devait même "absolument gagner", comme l'avait suggéré Hiroki Sakai. Et ce matin, après une victoire qui a tardé à se dessiner (1-2), les Olympiens peuvent faire un tour au pied de la Bonne-Mère pour y brûler un cierge. Kostas Mitroglou le premier, lui qui fête ses 30 ans aujourd'hui ! Absent du groupe depuis son énorme raté à Saint-Étienne, l'international hellène s'est mué en sauveur de la patrie olympienne pour donner la victoire aux siens en reprenant un centre tendu de Dimitri Payet (80). Inattendu et improbable. Le Stadium réclamait même un hors-jeu du Grec, mais les images montraient le contraire, ou plutôt un mauvais alignement d'Issa Diop. L'OM ne se plaindra pas de cette victoire tardive. Car les équipiers de Bouna Sarr avaient une obligation de résultat liée à la situation comptable des équipes de tête : vendredi et samedi, l'AS Monaco et le PSG étaient sortis victorieux de leurs matches à Strasbourg (1-3) et contre Metz (5-0). Et hier, un peu plus tôt dans l'après-midi, c'est Lyon, après six rencontres sans succès en L1, qui s'est décidé à battre Caen (1-0), petitement, pour venir souffler dans la nuque des Marseillais, à deux petits points avant le coup d'envoi. De quoi rajouter de la pression à Steve Mandanda et sa bande avant le choc olympique qui se profile, ce dimanche, au Vélodrome. Coaching gagnant Privés au coup d'envoi de Florian Thauvin, blessé, de Payet et de Jordan Amavi, ménagés, les protégés de Rudi Garcia s'étaient pourtant mis dans les meilleures conditions en ouvrant la marque rapidement, dès la 10e minute de jeu. L'opportunisme de Lucas Ocampos, exact au rendez-vous pour reprendre un coup franc de Lopez, prolongé de la tête par Luiz Gustavo, et tromper Alban Lafont, venait de parler. Avec un peu plus de réussite ou d'efficacité dans la foulée, le club olympien aurait même pu mener plus largement au score, mais ni Rolando, trop court, ni Valère Germain, à côté, n'y sont parvenus. On jouait alors la 18e minute. Les 660 supporters de l'OM présents dans le parcage visiteurs exultaient, accompagnés en choeur par la très nombreuse diaspora marseillaise qui peuplait le Stadium, donnant l'impression que le TFC évoluait à l'extérieur. Les débats ont totalement été renversés par la fougue toulousaine. Il a suffi d'une perte de balle de Frank Anguissa et d'une passivité effarante de la défense olympienne pour permettre à Toulouse d'égaliser grâce à Firmin Mubele, plus prompt que Sakai, pour ajuster Mandanda (19). Comme si à 0-1, la facilité avait gagné les rangs olympiens. La pause ne changeait rien à l'affaire. Au contraire, les hommes de Michaël Debève se faisaient de plus en plus pressants, à l'image de Giannelli Imbula, Max-Alain Gradel et Yaya Sanogo, qui ont fait tourner en bourriques Rami et Rolando. Sans un grand Steve Mandanda dans les buts, l'OM aurait même pu se retrouver dans de beaux draps... Mais à trois reprises, Il Fenomeno a sauvé les siens en réalisant des parades réflexes (47, 62, 63) pour ses premiers arrêts de la partie ! Rudi Garcia a alors lancé Payet (72) puis Mitroglou (78), après avoir redonné sa chance à Amavi (52). Un choix payant. La suite, on la connaît. Les fidèles olympiens, qu'ils soient marseillais ou ariégeois, retrouvaient des couleurs et enflammaient le Stadium. "Partout chez nous". Le slogan des supporters du plus fada des clubs français (re)prenait tout son sens. Aujourd'hui, l'OM compte cinq points d'avance sur Lyon. Mais avant de penser à dimanche, il lui faudra assurer l'essentiel à Bilbao, dès jeudi. Auteur : Jean-Claude Leblois |
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Payet-Mitroglou, le bon coup de Rudi Garcia |
Privé de Thauvin, blessé, l'entraîneur olympien a vu ses jokers offensifs forcer la décision en fin de match C'est un dilemme qui ne s'était jamais posé et que Rudi Garcia a découvert, hier à Toulouse : jouer sans Florian Thauvin en championnat. Arrivé en octobre 2016, le technicien olympien s'était déjà passé des services de son virevoltant ailier en coupe de France ou en Ligue Europa. Mais jamais avec la Ligue 1 pour théâtre. Pour trouver trace du dernier match manqué dans cette compétition, il faut décortiquer les feuilles de match des saisons précédentes et s'arrêter à l'exercice 2015-16 de triste mémoire, avec Michel à la baguette. Prêté par Newcastle où il se trouvait sur une voie de garage, il avait été exclu dès ses premières minutes, à Montpellier. Automatiquement suspendu, il avait raté le prochain rendez-vous, la réception du PSG, le 7 février 2016, avant de revenir dans le jeu dès la rencontre suivante, à Nice. Depuis, Thauvin alignait les matches de championnat sans jamais se faire porter pâle, soit 79 d'affilée. La perspective du 80e lui a été fatale, avec cette faute de l'attaquant de l'Athletic Bilbao Aritz Aduriz, jeudi en Ligue Europa, provoquant contusion et absence. Garcia s'est creusé les méninges et a décidé d'abattre la carte Lopez. Dans son esprit, le jeune Marseillais peut évoluer devant la défense, mais aussi à tous les postes offensifs, dans l'axe ou sur les deux côtés. Il s'est surtout illustré sur coups de pied arrêtés, l'un d'eux amenant l'ouverture du score de Lucas Ocampos. Cette option offre moins de profondeur et d'imprévisibilité que l'atout Thauvin, tellement précieux (16 buts en L1). Aligné un cran plus bas, Bouna Sarr a profité des espaces libérés par Lopez pour s'engouffrer goulûment dans ce couloir. Mais le danger venait surtout de l'autre côté, avec un Lucas Ocampos toujours autant en jambes, à côté d'un pâle Morgan Sanson. La sortie de ce dernier pour faire de la place à Dimitri Payet a bouleversé le cours de cette 29e journée, tout comme un autre changement survenu six minutes plus tard, avec la sortie de Valère Germain pour l'entrée du revenant Kostas Mitroglou, enfin rétabli. Un coup qui s'est révélé parfait, le premier offrant la balle de la victoire au second. Tous deux ont pesé sur cette fin de match, chacun à sa manière, et Mitroglou a failli offrir un succès plus large à deux reprises. Ce duo, déjà efficace contre Metz, a fait oublier, l'espace d'une soirée, l'absence de Thauvin. Mais il devrait revenir rapidement, peut-être dès jeudi à Bilbao ou, dans le pire des cas, pour un Olympico bouillant dimanche prochain. Auteur : Fabrice Lamperti |
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