OM1899.com

.Article de om.net

du 15 avril 2018

 

Roi des retours !

Au mental l'OM s'impose finalement dans un match compliqué contre Troyes, 3-2. Quelle semaine pour les Olympiens ! Les Marseillais reste au contact du rival lyonnais.

Il y a des soirées inoubliables pour tout un peuple, toute une ville, tout un stade, comme cette soirée européenne de jeudi dernier. Et d'autres après-midi certes moins "sexy" sur le papier, mais tout autant importante pour confirmer la bonne dynamique, et rester dans la course au podium de Ligue 1. Malheureusement, Bis repetita, dans la même semaine, l'OM se fait punir très tôt dans le match, trop tôt. 39 secondes après le début des hostilités, Grandsir trompe Pelé d'une tête croisée imparable et refroidit tout le monde. Déjà-vu pour les hommes de Rudi Garcia dans un Stade de l'Aube quasiment acquis à la cause olympienne. L'OM sait sortir des situations les plus délicates et croit dur comme fer une nouvelle fois à un rapide retour. Njie confirme cela après une belle combinaison sur coup-franc avec Payet, sa frappe croisée entre dans le but adverse avec l'aide du poteau (11'). Florian Thauvin de retour en championnat monte en puissance au fil des minutes et se mue en véritable métronome en compagnie de Dimitri Payet. Troyes de son côté, agressif, hache le jeu par de nombreuses fautes, et tente de jouer en jeu direct, sans succès. Juste avant la pause Amavi prend sa chance de loin avec un tir puissant et flottant mais le portier adverse sort une claquette de grande classe. Un partout à la pause dans un match où pour l'instant l'OM dicte le rythme.

De retour pour le second acte, Nivet redonne l'avantage à Troyes à bout portant de la cage olympienne. Grandsir voit sa frappe sortie de belle manière par Pelé mais Nivet a suivi. 2-1 pour Troyes, à peine deux minutes après la reprise de la rencontre, c'est dur pour l'OM. Pour autant Marseille ne se résigne pas. Thauvin aurait dû bénéficier d'un pénalty flagrant après un contact avec Deplagne, l'arbitre en décide autrement. Les Olympiens font tout pour revenir au score, une première fois par Anguissa et ensuite par Germain mais Zelazny est en feu sur sa ligne et repousse les tentatives par deux réflexes. Le match gagne en intensité et les supporteurs olympiens reprennent espoir avec l'entrée de Mitroglou en jeu. Le Grec égalise pour l'OM, après une nouvelle passe décisive de Payet, quelques minutes après son apparition. Marseille pousse encore et toujours et fait parler son talent. Thauvin inscrit un bijou de reprise de volée pied gauche , à la réception d'un centre parfait d'Amavi. L'OM prend l'avantage pour la première fois du match et va le garder jusqu'au bout, au mental ! Gustavo auteur d'une partie en demi-teinte sauve même les siens à la dernière seconde sur sa ligne. Quelle semaine incroyable pour les Olympiens, riche en émotions. Marseille prouve qu'il faudra compter sur lui jusqu'au bout, que ce soit en championnat ou Ligue Europa.

Auteur :  Antony Santiago

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Article de laprovence.com

du 15 avril 2018

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Une nouvelle fois renversant,

l'OM a peiné pour s'imposer à Troyes

Menés au score jusqu'à la 75e minute, les Olympiens ont égalisé par l'intermédiaire de Kostas Mitroglou alors que Florian Thauvin a endossé le costume de sauveur en fin de match

Le match : un OM renversant

Trois jours seulement après la nuit magique de Leipzig en Ligue Europa, les Olympiens retrouvaient ce dimanche après-midi le quotidien du championnat sur la pelouse de Troyes lors de la 33e journée de Ligue 1. Rami et Luiz Gustavo étaient alignés en charnière centrale alors que Clinton Njie était titularisé au poste de milieu offensif gauche. Mais comme face aux Allemands au Vélodrome, les joueurs de Rudi Garcia ont été surpris dès l'entame de match.

Sur un centre parfait et puissant de Stéphane Darbion, Grandsir catapultait le ballon dans les filets de Yohann Pelé d'une tête imparable au deuxième poteau (1-0, 1e). Après seulement 39 secondes de jeu, l'OM était mené 1-0. Dix minutes plus tard, les partenaires de Dimitri Payet ont alors réagi grâce à Clinton Njie. Une combinaison sur coup franc avec le capitaine olympien et l'attaquant camerounais en profitait pour égaliser d'une frappe croisée avec l'aide du montant droit de Zelazny (1-1, 11e). Dominateurs mais imprécis en phase offensive, les Marseillais rentraient alors aux vestiaires sur un score nul.

Dès le retour des vestiaires, le scénario du début de rencontre s'est reproduit. Les Troyens étaient plus incisifs et c'est sur une approximation défensive du duo Luiz Gustavo-Amavi que Grandsir en a profité pour se présenter devant Yohann Pelé. L'Albatros ne pouvait alors que détourner la tentative du milieu aubois et Benjamin Nivet redonnait l'avantage à son équipe à bout portant dans le but vide (2-1, 48e). C'est alors du banc de touche que la délivrance est arrivée. À peine entré en jeu, Kostas Mitroglou, servi par Dimitri Payet, contrôlait et trouvait le chemin des filets d'une frappe du pied gauche (2-2, 75e). Cette fois, l'OM décidait de se montrer enfin efficace. Et, le joueur le plus décisif de l'institution OM cette saison endossait le costume du héros. Sur un centre de Jordan Amavi, Florian Thauvin a placé une magnifique reprise du pied gauche dont il a le secret (2-3, 85e). Son 17e but de la saison en Ligue 1, synonyme de succès pour l'OM. Ouf !

Le joueur : Kostas Mitroglou

Combatif mais peu inspiré face à Leipzig jeudi soir, Kostas Mitroglou débutait la rencontre sur le banc de touche. C'est Valère Germain qui était aligné à la pointe de l'attaque olympienne. Mais une fois entré en jeu - à la 69e minute -, l'attaquant grec de l'OM n'a pas mis longtemps pour se montrer décisif. Servi par Dimitri Payet sur le côté droit, il a trouvé le chemin des filets et remis l'OM sur les bons rails. Une entrée en jeu qui a fait un bien fou aux Olympiens !

La question : l'OM parviendra-t-il à repasser devant Lyon avant la fin du championnat ?

Samedi après-midi, les Lyonnais ont mis la pression sur les Olympiens dans la course à la troisième place après leur succès face à Amiens (3-0). L'OM avait alors la pression ce dimanche. Les Olympiens sont repartis du stade de l'Aube avec les trois points de la victoire grâce à une réalisation tardive de Florian Thauvin. Précieux. L'OM recolle à Lyon avec 66 points au compteur mais une différence de buts inférieure (+27 contre +36).

La décla : "On gagne mais il faut aller brûler un cierge à l'église" (Payet)

Juste après le coup de sifflet final de la rencontre remportée par l'OM à Troyes (2-3), le capitaine olympien Dimitri Payet s'est exprimé au micro de Bein Sports : "C'est surtout que l'on fait de la merde tout simplement. On vient ici, on a fait un match de ouf jeudi. En trois jours, on oublie les fondamentaux, de jouer simple et en équipe. Face à une équipe qui joue sa survie, on ne peut que se faire surprendre !"

Le Réunionnais était passablement énervé après la rencontre. "On est énervé, parce que si on veut être exigeant avec nous-mêmes, on ne peut pas sortir ce genre de prestation. On gagne mais il faut aller brûler un cierge à l'église. Honnêtement, on ne mérite pas cette victoire. Ce que l'on a fait aujourd'hui, c'est pas digne d'une équipe qui joue les trois premières places", a estimé Dimitri Payet.

Le chiffre : 17

Comme le nombre de buts marqués par Florian Thauvin depuis le début de la saison en Ligue 1.

Auteur : Pierre-Antoine Trossero

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Article de La Provence

du 15 avril 2018

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 Petit bras gros caractère

L'OM s'est compliqué la vie mais a trouvé les ressources à Troyes (2-3). Il reste à la bagarre pour le podium malgré des erreurs qui auraient pu coûter cher

Jean-Michel Aulas et les Lyonnais avaient peut-être mis le champagne au frais, prêts à le sabrer en voyant l'OM patauger sur le terrain de Troyes et lâcher du lest dans la course à la troisième place. Mais le président de l'OL, vainqueur d'Amiens (3-0) vingt-quatre heures pus tôt, devra encore patienter avant de déboucher sa bouteille et de gazouiller son bonheur sur les réseaux sociaux. Peut-être même ne la sortira-t-il jamais tant les hommes de Rudi Garcia se révèlent étonnants face l'adversité, font preuve d'un caractère époustouflant et parviennent à se relever de situations mal embouchées.

Pas grand monde ne donnait cher de leur peau après le couac à domicile face à... Lyon (2-3), il y a un mois. Même si tout est loin d'être parfait et le nul contre Montpellier (0-0) l'a récemment rappelé, Payet et ses partenaires refusent d'abdiquer et de courber l'échine, quelle que soit la compétition.

Hier, pourtant, les héros étaient fatigués, contrairement à ce qu'avait laissé filtrer le technicien olympien à la veille de ce déplacement dans l'Aube. Trois jours après leur mémorable qualification contre Leipzig (5-2), ils ont néanmoins trouvé les ressources nécessaires pour s'extirper du piège tendu par les Troyens (2-3). Menées à deux reprises, à chaque début de mi-temps, les ouailles de Garcia sont parvenues à rester au contact grâce à Njie (11), titulaire surprise, et Mitroglou (75), entré un peu plus tôt. Elles ont frôlé le K.-O., évité par un Pelé enfin inspiré et décisif (61, 76). Avant de porter l'estocade en fin de match face à une Estac patraque, par leur matador préféré, Florian Thauvin, 17e du nom et muet en championnat depuis début mars, face à Nantes (1-1).

19e victoire en L1

Hasard ou coïncidence ? Toujours est-il que l'OM a mis la tête à la fenêtre au bon moment et n'a plus lâché ce si précieux avantage et ce, en dépit d'une énorme frayeur au bout du temps additionnel. Même Luiz Gustavo, moins en vue que d'habitude, croyait à l'égalisation. Mais Darbion, après un renvoi du Brésilien sur sa ligne, a expédié le ballon dans la Seine, toute proche. Gustavo, à l'image de ses partenaires et d'une grosse moitié des spectateurs, pouvait pousser un immense ouf de soulagement. Sans avoir été génial, ni étourdissant dans le jeu, l'OM tenait la 19e victoire de sa saison en L1. Malgré les cadences infernales (54e match de la saison, hier). Malgré les blessures qui ne cessent de surgir. Malgré les coups du sort. Malgré certaines décisions arbitrales surprenantes, comme celle de ne pas siffler penalty, hier, pour une charge de Deplagne sur Thauvin (51).

Cette fois, pas besoin de pester après M. Moreira, ni d'évoquer un quelconque complot. L'OM a eu le dernier mot. Au vrai, il s'est procuré une flopée d'occasions. Sans un Zelazny avisé et une maladresse chronique (9 tirs cadrés sur 21), la rencontre aurait été pliée bien plus tôt et l'équipe aurait sans doute pu finir sans piocher dans ses réserves. Mais celle-ci ne paraît pas se repaître dans la facilité. Elle semble prendre un malin plaisir à renverser les situations et les montagnes.

Hier, elle a été punie par sa fébrilité défensive et les erreurs à répétition d'Amavi, mis au supplice par le prometteur Grandsir. Des détails de l'histoire que tout le monde aura peut-être oubliés au soir du 19 mai et ce sera bon signe. L'appétit de l'OM apparaît insatiable : au coude à coude avec Lyon, seulement devant la différence de buts, il s'est également rapproché, par la grâce de cette victoire conjuguée à la défaite de Monaco à Paris, de la deuxième place. Le champagne attendra.

Auteur : Fabrice Lamperti

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Rudi Garcia : "C'est jouissif !"

Pourquoi l'OM a-t-il éprouvé autant de difficultés pour vaincre Troyes (2-3) ?

On a joué un match jeudi qui a été coûteux en énergies physique et psychologique. Avoir eu du retard à l'allumage en début de match, ça peut se concevoir. Mais ce n'est pas ça qui est l'important ; ce qui l'est, c'est qu'on a été menés deux fois, qu'on est revenus et qu'on l'a emporté. Chapeau à Troyes qui a fait le match qu'il fallait pour sauver sa peau et un grand coup de chapeau à l'OM qui a de nouveau renversé un résultat. (Hier) soir, on a encore renversé des montagnes. C'est un grand résultat avec une équipe qui a du talent et un caractère immense.

L'entrée de Mitroglou a été déterminante...

C'est très bien pour lui et aussi pour le groupe. On a joué à deux attaquants car même un match nul n'était pas un bon résultat. Il fallait mettre des joueurs offensifs sur le terrain. On l'a également fait avec l'entrée du petit "Max" (Lopez). Les trois entrants ont été très bons. C'est une vraie satisfaction, c'est encore une victoire de groupe.

Pourquoi avez-vous été expulsé ?

Ce n'est pas important. Mes propos ont été polis et corrects. Je préfère ne rien dire.

Arracher des victoires au forceps n'est-il pas usant psychologiquement ?

Pas du tout, c'est juste jouissif. Le repos va faire du bien. (Aujourd'hui), tout le monde reste chez lui, à part les blessés, afin de bien récupérer en vue du match de samedi contre Lille.

Votre équipe est-elle irrésistible ?

Je ne sais pas. Elle fait de grandes choses. On doit être capable de le faire sur, je l'espère, huit matches encore. Les joueurs sont à fond, donnent tout et ont encore répondu présent. Ce groupe mérite de connaître de grandes satisfactions. Ça ne tient qu'à nous d'aller les chercher. En conservant cet état d'esprit, il n'y a pas de raison qu'on ne continue pas. J'aime de plus en plus ce groupe. J'espère l'aimer fortement à la fin de la saison, ce qui signifierait qu'on a connu quelque chose de grand.

Sur quels aspects se jouera le duel à distance avec l'OL ?

Si on gagne les cinq derniers matches, on sera devant Lyon. Si je les vois céder ? Oui. (Hier) soir, ils ont dû se réjouir un peu trop tôt. Mais on est là.

Auteur : Jean-Claude Leblois

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Amavi dans tous ses état

Passif sur les deux buts troyens, le latéral gauche a néanmoins offert celui de la victoire à Thauvin

Casquette vissée sur le crâne, il est apparu soulagé au moment de passer par la zone mixte aussi étriquée qu'étouffante du stade de l'Aube. Toujours très lucide sur ses prestations, qu'elles soient excellentes ou décevantes, Jordan Amavi a d'emblée reconnu que l'OM avait vécu une fin d'après-midi "compliquée".

Ce dimanche 15 avril s'est même longtemps apparenté à un supplice pour lui. Battu par Grandsir sur l'ouverture de Troyes (1), il a aussi été surpris par un mauvais dégagement, relance ou passe (on ne sait pas vraiment) de Luiz Gustavo sur le second but de l'Estac. Résultat : ce même Grandsir en a profité pour lui chiper le cuir et frapper (Pelé a détourné et Nivet a suivi). "J'aurais pu la mettre de la tête à Yo, mais c'est allé vite, j'ai essayé de dégager, j'ai été contré et derrière, il y a eu but", a raconté le Toulonnais devant un parterre de journalistes esquichés.

L'ex-Aiglon aurait pu se décourager et baisser la tête. Mais ce n'est pas dans la mentalité du bonhomme, persévérant. Un vrai battant qui, malgré sa copie terne jusque-là, a trouvé la force de servir Thauvin sur un plateau à la 86e minute. "Il m'a donné un ballon magnifique, a apprécié ce dernier. Quand la balle est partie, je savais qu'elle était pour moi. Et j'ai mis la reprise qui nous a permis de gagner. Donc, merci Jordan !"

Il fallait alors voir la joie de tout le camp phocéen. "Notre force, c'est de jouer en équipe, on a eu des difficultés, mais on n'a pas lâché, a apprécié Amavi. C'était difficile mais on a pris les trois points, c'est l'essentiel. La semaine va nous permettre de souffler."

"On a tous été un peu mal en début de match et finalement, nous nous sommes bien rattrapés, Jordan le premier, a renchéri Valère Germain. Il a fait cette passe décisive pour offrir la victoire à l'OM. Ça va lui faire du bien, comme à tout le monde."

La solidarité, voilà l'une des clés de cet exercice 2017-18 passionnant à tout point de vue. Quand l'un des membres du collectif est moins en forme, l'un de ses partenaires est là pour compenser.

Payet : "On connaît son apport offensif"

Hier, l'ancien latéral d'Aston Villa s'est battu comme un diable malgré les difficultés. Son abnégation a finalement été récompensée. Ce que n'ont pas manqué de saluer les nombreux supporters locaux de l'OM présents au stade (lire aussi en page 4). "Jo" est d'ailleurs allé longuement les saluer après le coup de sifflet final avec ses partenaires. Le sourire aux lèvres, il pouvait décompresser.

"On a pris des vagues bleues notamment parce que les milieux et nous devant, n'avons peut-être pas fait le boulot, a reconnu Dimitri Payet avant de rejoindre le bus de la délégation marseillaise. Forcément, c'est la défense qui se retrouve en difficulté. Mais on connaît l'apport offensif de Jordan. Il a donné un superbe ballon à Flo (Thauvin). Il a fait son match comme il fallait. Pour moi, il est très bien en ce moment. Il l'a montré jeudi (contre Leipzig) et aujourd'hui (lire hier)."

Son caviar pour "Flotov" a fait oublier ses errements précédents. Un centre qui tombait au meilleur moment pour l'OM, comme pour Jordan Amavi.

 

Auteur : Alexandre Jacquin

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