.Article de om.net du 17 août 2017 |
Ballottage favorable...
Surpris par une vaillante équipe de Domzale qui a ouvert le score, l'OM a finalement ramené le match nul de Ljubljana grâce à un but de Morgan Sanson en seconde péridoe. Pour le barrage aller d'Europa League, Rudi Garcia privé pour cause de blessure de Rolando et Payet a pris la décision de titulariser Sertic en défense à côté de Rami et a fait confiance à Ocampos, joueur en forme de ce début de saison. Si au terme du match aller face à Ostende, l'OM avait quasiment en poche sa qualification pour le tour suivant, il n'en est rien pour le barrage face à Domzale. Il faudra attendre le retour, jeudi prochain à l'Orange Vélodrome, pour valider définitivement le ticket pour la phase de poules. Les Olympiens sont en effet tombés face à une formation volontaire, peu avare dans les efforts et surtout très courageuse. Peu impressionnés par l'événement ou la pression, les hommes de Simon Rozman se sont jetés, têtes baissées, dans la bataille. Dès la deuxième minute, Repas, futur joueur du SM Caen, reprenait maladroitement, un centre en retrait. La première alerte aurait pu être plus dangereuse mais le décor était déjà planté... Deux minutes plus tard, le but de Rami était logiquement refusé pour une position de hors-jeu. Domzale jouait crânement sa chance et vigoureusement son jeu. Sur coup franc, les Slovènes surprenaient l'OM et marquaient par Vetrih sur coup franc. Dans la foulée, Mandanda claquait une demi-volée de Firer. En difficulté face à un bloc très regroupé, les joueurs de Rudi Garcia ont peiné face au rideau jaune mais ils ont réussi à inverser la tendance. Dans le jeu tout d'abord en privant de ballons les joueurs en jaune. Dans le dernier quart d'heure, ils ont eu quatre opportunités de revenir au score mais le manque de justesse technique ou le gardien adverse, Milic, ont retardé l'échéance face à Evra, Sanson et Thauvin, à deux reprises. Dès les premières minutes de la seconde période, il était évident que l'OM allait mettre plus de rythme dans la partie. Pourtant, Domzale lâchait peu de terrain. Firer puis Repas étaient tout proches de doubler la mise pour leur équipe, mais les Olympiens (re)prenaient la mainmise sur le jeu et se voyaient à nouveau refuser un but, encore de Rami, pour un hors-jeu. Après un bel échange à trois entre Lopez, Thauvin et Sanson, le meilleur passeur de Ligue 1 2016-17, trompait Milic d'une frappe croisée. Ce but relançait l'OM dans la partie et Rudi Garcia insufflait de la fraîcheur dans sa formation avec les entrées de Njie, Zambo Anguissa et Cabella. Mais face à un bloc toujours plus compact, surtout après l'égalisation, les Olympiens avaient dû mal à se montrer dangereux et ne parvenaient pas à arracher la victoire. Avec un match nul à l'aller à l'extérieur, l'OM est en position favorable pour la qualification mais il faudra se méfier de Domzale et faire un petit peu plus dans plusieurs domaines pour voir les poules... Auteur : Frédéric Rostain |
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Article de laprovence.com du 17 août 2017 |
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L'OM se contentera du match nul face à Domzale (1-1) Les Olympiens ont fait un petit pas vers la phase de poules de la Ligue Europa en ramenant le match nul de Slovénie (1-1) face à Domzale Cette rencontre aller des barrages de la Ligue Europa avait tout d'un piège. Et, la réalité du terrain a confirmé que l'OM a eu des difficultés sur la pelouse de Ljubljana face aux Slovènes de Domzale (1-1). Ce résultat nul est malgré tout précieux pour les joueurs de Rudi Garcia avant la rencontre retour de jeudi prochain au stade Vélodrome. En difficulté dès l'entame de match, les Olympiens ont été piégés par la formation slovène juste avant le quart d'heure de jeu. Sur un coup franc excentré depuis le côté gauche, Vetrih a placé une reprise du plat du pied droit à bout portant devant Steve Mandanda (1-0, 12). Le gardien olympien ne pouvait rien faire sur l'action et seulement constater les dégâts. Après ce but encaissé, les Olympiens n'ont pas réagi. Ils ont subi la domination des partenaires de Milic. Heureusement, au retour des vestiaires, les joueurs de Rudi Garcia ont montré un autre visage. Plus entreprenants, les Olympiens ont égalisé peu après l'heure de jeu. Servi idéalement par Florian Thauvin, Morgan Sanson a ajusté le gardien slovène d'une frappe croisée imparable (1-1, 63). Un but libérateur pour les partenaires de Patrice Evra. Plus incisifs par la suite, les coéquipiers de Morgan Sanson n'ont, malgré tout, pas réussi à faire la différence. Ils repartent de Ljubljana avec un match nul logique au terme du barrage aller de Ligue Europa (1-1). Ce résultat permet néanmoins d'envisager une qualification jeudi prochain au stade Vélodrome. Côté certitudes, il faudra attendre. Car, collectivement et individuellement, l'OM a déçu. Les prestations de Steve Mandanda, Adil Rami et Luiz Gustavo sont très encourageantes mais cette équipe semble encore manquée d'atouts à certains postes. Et l'effectif devra être étoffé aussi bien qualitativement que quantitativement si les Olympiens parviennent à se qualifier pour les phases de poule de la Ligue Europa. En attendant, les joueurs de Rudi Garcia vont vite devoir se remettre dans le bain. Car c'est la réception d'Angers qui se profile dimanche après-midi lors de la 3e journée de Ligue 1 (17h) au stade Vélodrome. Auteur : Pierre-Antoine Trossero |
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Article de La Provence du 18 août 2017 |
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L'OM a eu très chaud Menés au score, les Olympiens ont mis du temps à égaliser (1-1) Rudi Garcia en était conscient. Il l'avait dit et répété mercredi à la veille de ce déplacement piégeux sur le terrain du NK Domzale : "Si on les prend à la légère on va être surpris, ils ont éliminé Fribourg, il faut (les) prendre par le bon bout et bien commencer à l'extérieur." Ce n'est pas franchement ce que ses joueurs ont fait hier soir sur la (piteuse) pelouse du Stadion Stozice. Se sont-ils vus trop beaux ? C'est en tout cas la désagréable impression dégagée par leur prestation. Baladés par les Slovènes en première période et menés au score à la pause, ils se sont heureusement repris après le repos, égalisant par l'intermédiaire de Morgan Sanson (63). Pas de quoi sauter au plafond néanmoins. Les manques affichés par l'équipe de Rudi Garcia sautent aux yeux. La vérité du terrain est donc dure. On avait beau souligner que Fribourg, victime de Domzale au tour précédent, avait perdu beaucoup de joueurs et n'était pas au niveau d'un représentant de Bundesliga, il restait cette formidable énergie que les petites équipes ambitieuses savent souvent déployer chez elles, quand elles disputent dès le mois d'août, une sorte de "match de l'année". Ce piège a bien failli se refermer sur l'OM et si l'égalisation est méritée au vu du renversement d'équilibre que la bande à Evra a su imposer après la demi-heure de jeu, il n'en reste pas moins que les Olympiens n'ont pas gagné et qu'ils auraient fort bien pu perdre ce match très mal engagé, au cours duquel ils ont semblé longtemps assoupis. Merci Mandanda... L'OM a eu très chaud et peut remercier Steve Mandanda. Même s'il est là pour ça, ses deux réflexes en première période, sur un tir en pivot de Firer, étrangement seul dans la surface, puis sur un plongeon au premier poteau pour dégager au poing, ont évité à l'OM de se voir mené 2-0 après l'ouverture rapide du score par Vetrih à la réception d'un coup franc d'Ibricic. Évidemment, on peut se demander, si, à l'image de ce qui s'est produit dans le match, Domzale va conserver cette énergie dans une semaine au Vélodrome ou, peu à peu, connaître des difficultés devant une supériorité technique olympienne. D'autant que le club slovène va perdre l'un de ses meilleurs joueurs, le petit Jan Repas, meneur de jeu excentré, qui a signé au Stade Malherbe de Caen.
Mais à Marseille, il faudra voir un autre OM que celui que l'on vient de voir gagner péniblement à Nantes et accrocher un nul logique mais qui n'a tenu qu'un fil, à Ljubljana. C'est d'autant plus ennuyeux que ce match retour au Vélodrome précédera de quatre jours le déplacement de l'OM à Monaco et qu'une débauche d'énergie pour éliminer les coriaces Slovènes ne sera pas le meilleur moyen de finir le mois d'août. Le milieu prend l'eau Pourtant, on en est là : pour éliminer Domzale, l'OM devra se retrousser les manches, commencer le match dès la première minute, garder le ballon, et le donner plus souvent à Germain en bonne position. Bref, le contraire de ce que l'on a vu hier en Slovénie où l'écart de budget, de standing et d'ambition entre les enthousiastes au maillot jaune et des Violets incongrus n'a pas sauté aux yeux. Une chose est certaine : Domzale n'a pas attendu dans son camp mais a pressé l'OM dans le sien, au point de l'y faire camper trop bas. Avec un milieu qui prenait l'eau, perdait beaucoup de duels et reculait sans cesse, il ne restait aux trois de devant que des miettes que seul Ocampos essayait de racler avec les dents. Heureusement donc que les Slovènes n'ont pas marqué de deuxième but et que l'OM est peu à peu revenu dans le match, par une demi-volée d'Evra, servi par Sakai, un repiquage au centre de Thauvin, un tir détourné puis une reprise, les deux fois, initiés par Sanson. Cela, ajouté aux coups de boutoir d'un Ocampos étonnant, a remis l'OM dans le sens de la marche. Mais il a quand même fallu attendre l'heure de jeu pour voir Sanson égaliser, alors que Firer, heureusement hors-jeu mais encore tout seul et Repas, de la tête, avaient porté le danger près de Mandanda. Alors, même si l'OM a le plus souvent évolué dans le camp slovène pour essayer de faire la différence, il aurait pu aussi perdre sur la fin, à la faveur d'un ultime coup franc concédé par Evra. Chaud, jusqu'au bout. Ça annonce un retour qui n'est pas gagné d'avance...
Auteur : Jean-Claude Leblois |
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La vérité du terrain Transformer un club en profondeur, c'est bien. Réfléchir à ce que sera l'OM en 2020, 25 ou 30, voilà un plan tout aussi louable. Pour (re) construire, il faut commencer par solidifier les fondations. Les années Labrune, synonymes de mensonges et de manigances en coulisses, ont considérablement ébranlé la maison bleue et blanche. L'expression ne plaît pas forcément à Jacques-Henri Eyraud, mais elle correspond à la réalité : l'Olympique de Marseille était un champ de ruines lorsque Frank McCourt est apparu tel un sauveur en août 2016. Un an plus tard, le chemin parcouru est considérable : le dialogue a, par exemple, été renoué avec les clubs de football amateur de la région. Rien d'exceptionnel en soi. Mais il fallait le faire. De nombreux étages de la fusée sont aussi en phase de métamorphose. Pour préparer l'avenir. Une intention honorable. Oui mais voilà... Avant de songer à demain, mieux vaut réfléchir à ce qu'est l'OM aujourd'hui. Cet été 2017 devait être LE grand moment de l'ère McCourt-JHE. Force est de constater que, pour l'instant, l'équilibre reste fragile. Un buteur est encore attendu, certes (lire en pages suivantes). Mais les besoins demeurent conséquents. En défense, au milieu, en attaque. Hier soir, le NK Domzale était motivé comme jamais. Logique. Inquiétante, en revanche, a été la prestation de l'escouade phocéenne. La vérité du terrain a repris le dessus au Stadion Stozice. Et il n'y a finalement que celle-là que le public retient... Auteur : Alexandre Jacquin |
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Domzale-OM sur un champ de patates Cela n'a pas fondamentalement changé la face du match, mais l'état de la pelouse était déplorable. Déjà, la veille, à l'entraînement, ceux qui avaient pu s'en approcher, avaient remarqué ses trous et ses bosses. Mais le match n'a rien arrangé et en dépit des efforts d'une cohorte de jardiniers à la pause, cela n'a fait qu'empirer. Un champ de patates ! Et encore sommes-nous injustes pour les agriculteurs en disant cela, parce que les vrais champs de patates sont indispensables. Celui-là aurait été mieux s'il avait ressemblé à une pelouse de foot digne d'une capitale européenne. |
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