.Article de om.net du 19 octobre 2017 |
L'OM inverse la tendance
Après sa déconvenue en Autriche en Europa League, l'OM s'est remis sur de bons rails en s'imposant 2 à 1 à domicile contre Vitoria après avoir été mené grâce à des buts signés Ocampos et Lopez. Comme contre Salzbourg, Rudi Garcia a effectué de nombreux changements dans son onze de départ par rapport à la dernière sortie des Marseillais à Strasbourg (3-3). Sarr, Abdennour, Evra, Kamara, Lopez, Germain, Gustavo et Ocampos (tous les deux suspendus en Alsace) étaient alignés face aux Portugais. Ce sont les visiteurs qui ont d'ailleurs dégainé les premiers avec une tête de Jubal sur le poteau (heureusement sortant) de Mandanda. Dans la foulée, l'OM répondait avec une tête d'Ocampos repoussée du bout du gant par Silva. Ce début de rencontre était une histoire de fortes têtes puisque c'est encore avec cette partie du corps que Martins trompait Mandanda sur un centre de Heldon. Les hommes de Rudi Garcia ne tardaient pas à réagir avec une reprise acrobatique d'Ocampos, bien servi par Sanson, lui-même idéalement lancé sur la droite par Sarr. La frappe de l'Argentin trompait, avec l'aide du rebond, le gardien de Guimaraes. Les Olympiens ont alors clairement pris le dessus sur leurs adversaires avec une possession de balle de 71% sur la première période. Une supériorité qui se concrétisait par plusieurs occasions de Germain, Lopez et Abdennour sur corner. Dommage, l'OM aurait mérité un meilleur sort en cette fin de mi-temps. Mais ce n'était que partie remise... La seconde période partait sur les mêmes bases avec cependant moins d'opportunités dangereuses. Germain manquait le cadre sur un corner avant qu'Evra ne cède sa place à Amavi, laissant également le brassard à Gustavo. De plus en plus pressant, les Marseillais trouvaient la transversale de Silva sur un tir à bout portant d'Ocampos. Germain de la tête envoyait la balle au-dessus à 20 minutes du terme. Etouffés les Portugais ne pouvaient plus rien et tentaient leur chance sur des contres, généralement bien négociés par la défense marseillaise. Sur un dégagement de Mandanda, Germain décalait Ocampos qui servait Lopez dans la surface. Après un contrôle, le milieu de terrain plaçait un tir sous la barre pour donner l'avantage aux siens. Un but important pour l'OM mais aussi pour le joueur formé au club, en manque de temps de jeu actuellement. Mandanda sauvait les siens par deux fois sur la même action avec deux parades façon gardien de handball. Dans les dernières minutes, les Marseillais reculaient un peu trop et permettaient aux joueurs de Vitoria de prouver qu'ils n'étaient pas maladroits balle au pied. Le score en restait là et les Olympiens signaient un succès essentiel dans la course à la qualification. Une victoire également importante à trois jours de la réception du PSG. Auteur : Frédéric Rostain |
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Article de laprovence.com du 19 octobre 2017 |
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L'OM assure et se rassure face au Vitoria Guimaraes |
Les Olympiens ont dominé difficilement les Portugais du Vitoria Guimaraes (2-1) lors de la 3e journée de la phase de poules de la Ligue Europa L'OM devait se rassurer. C'est désormais chose faite. Les Olympiens ont décroché une victoire précieuse sur la pelouse du Vélodrome face au Vitoria Guimaraes (2-1) lors de la 3e journée de la phase de poules de la Ligue Europa. Après une première période compliquée, les joueurs de Rudi Garcia ont accentué leur domination au retour des vestiaires pour l'emporter face à la modeste formation portugaise, actuelle neuvième de son championnat. Malmenés dans les premières minutes de jeu, les coéquipiers de Patrice Evra ont concédé une ouverture du score presque logique du Vitoria Guimaraes. Après un débordement du milieu droit portugais, Heldon, Rafael Martins, l'attaquant de pointe du Vitoria, a devancé Adil Rami et placé une reprise de la tête décroisée qui trompait un Steve Mandanda impuissant (0-1, 17e). Ocampos buteur et passeur L'OM devait alors réagir. L'égalisation olympienne est arrivée de l'homme en forme du moment à l'OM. L'Argentin, Lucas Ocampos, a parfaitement conclu une belle action collective des Olympiens. Après un débordement de Bouna Sarr, qui a profité à Morgan Sanson, l'ancien Montpelliérain centrait idéalement en retrait. Lucas Ocampos terminait alors l'action d'une reprise de volée acrobatique pour signer l'égalisation des Marseillais (1-1, 28e). Alors dominateurs, les joueurs de Rudi Garcia étaient malheureusement trop imprécis dans les derniers gestes pour faire la différence avant la pause. Les deux formations rentraient alors aux vestiaires sur un score de parité. En deuxième période, les Olympiens ont accentué leur domination. A l'heure de jeu, Lucas Ocampos, encore lui, voyait sa frappe s'écraser sur la barre transversale de Miguel Silva, le gardien du Vitoria (60). Finalement, c'est à l'entame du dernier quart d'heure de jeu que les coéquipiers de Maxime Lopez ont trouvé la faille. Valère Germain remisait astucieusement pour Lucas Ocampos qui s'infiltrait sur le côté gauche de l'attaque olympienne et trouvait en retrait le Minot de l'OM. Maxime Lopez n'avait alors plus qu'à conclure face à Miguel Silva, le gardien du Vitoria (2-1, 76e). Un but qui libérait les Olympiens et surtout leur permet de renouer avec le succès, quatre jours après un nul décevant à Strasbourg (3-3). Malgré une dernière frayeur dans les dix dernières minutes, l'OM tenait bon. Mandanda sortait une parade de grande classe pour préserver l'avance des Olympiens au tableau d'affichage (83e). Avec ce succès - le deuxième en trois matches de poule de Ligue Europa -, les hommes de Rudi Garcia renouent avec la victoire. Deuxièmes de la poule I à mi-parcours, les Olympiens sont bien placés au classement, avec 6 points au compteur. Un succès rassurant tout de même alors que dans trois jours se profile la réception du PSG en Ligue 1. Un Clasico déjà dans toutes les têtes qui promet d'être électrique.. Auteur : Pierre-Antoine Trossero |
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Article de La Provence du 29 septembre 2017 |
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Chaud pour le Clasico Une équipe remaniée a montré qu'elle avait de la réserve pour renouer avec la victoire et l'emporter devant Guimaraes (2-1), trois jours avant la réception du PSG À en croire Rudi Garcia, ce n'était pas une soirée à mettre un Olympien dehors. Pas à cause du vent frisquet mais plutôt en raison d'une motivation à géométrie variable de ses hommes. Sur le baromètre de l'envie, le technicien olympien redoutait une décompression face au Vitoria Guimaraes dans un Vélodrome encore déserté, le tout à trois jours du Clasico. "Il y a la volonté de mettre les joueurs les plus motivés. Le danger, c'est qu'ils ont regardé la Ligue des champions et que dimanche il y a un gros match contre le PSG. (Guimaraes), ce n'est pas une affiche qui motive dans la tête des joueurs. Et pourtant, j'ai appuyé sur tous les ressorts possibles. J'ai été écouté, je ne sais pas si j'ai été entendu", craignait-il avant le coup d'envoi, sur l'antenne de beIN Sports. Porté par Ocampos en grande forme L'image confirmait son discours : il avait le visage des mauvais jours. Ce masque ne l'a pas abandonné lorsque Rafael Martins trompait Mandanda sur un contre éclair de 80 mètres face à des Olympiens soudainement transformés en santons (17). Lesquels ont raté leur entame. Ils avaient de nouveau des circonstances atténuantes à opposer : seuls trois rescapés (Mandanda, Rami, Sanson) avaient connu le déplacement à la Meinau dans la peau du titulaire. Les autres, pour la plupart, manquaient soit d'automatismes, soit de rythme. Voire des deux. Heureusement, les doublures, bien renforcées par les inamovibles Luiz Gustavo et Lucas Ocampos, sont sorties de leur réserve pour renverser la vapeur et livrer, au final, une prestation solide, à défaut d'être géniale. Porté par un Ocampos en grande forme, buteur, passeur et dans tous les bons coups, l'OM a fini par l'emporter au terme de leur meilleure sortie depuis que la phase de poules de Ligue Europa a débuté. Il est vrai que le niveau n'avait pas volé très haut jusqu'ici. Ce matin, nantis de six points, Mandanda et ses petits camarades occupent la deuxième place d'un groupe I très peu relevé, strapontin synonyme de qualification pour les 16es de finale. Devant, le Red Bull Salzbourg a gardé l'énergie déployée contre l'OM voilà trois semaines pour dompter Konyaspor (0-2) sur ses terres. Les jeunes loups autrichiens comptent une unité de plus dans ce mini-championnat qui a déjà déroulé la moitié de ses actes. Lopez retrouve des couleurs Ce match européen a permis à Maxime Lopez de retrouver des couleurs. Pas toujours inspiré dans ses choix, il a inscrit le but victorieux qui devrait lui faire un bien fou, alors qu'il traverse une passe délicate. Bouna Sarr a montré qu'il pouvait faire mieux que jouer les intermittents du spectacle au poste de latéral droit, confirmant les prédispositions à ce poste que Garcia avait décelées en lui. Des performances susceptibles d'instiller le doute dans l'esprit de l'entraîneur, au moment où la réception du PSG se profile et que les joueurs l'attendent avec gourmandise et impatience ? Pas sûr, tant celui-ci n'aime rien moins que s'appuyer sur une ossature identique et ses certitudes du moment, surtout face à un ogre, lui qui rate systématiquement ses rendez-vous face aux gros bras. Cette fois, lui et ses hommes ne doivent pas se louper, quand bien même la mission s'annonce des plus périlleuses et que les plus pessimistes craignent déjà une fessée. L'obstacle lusitanien n'avait pas encore été totalement franchi, hier, que le maigre public du Vélodrome plantait le décor et entonnait un refrain qui va résonner de plus en plus fort jusqu'à dimanche. "Paris, Paris, on t'enc..." Les supporters seront exacts au rendez-vous. Et Garcia n'aura pas besoin de dégoter des trésors de persuasion pour motiver ses ouailles. Ça ne devrait pas lui déplaire. Auteur : Fabrice Lamperti |
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Sarr et Lopez ont saisi leur chance Bouna Sarr, comme animateur côté droit, et Maxime Lopez, buteur, ont su faire mieux qu'à Salzbourg Comment saisir sa chance quand elle se présente dans les conditions particulières de la Ligue Europa, devant une assistance pour le moins clairsemée, voire rachitique, au sein d'une équipe dont on sait qu'à de rares exceptions près, la titularisation du soir est quasiment une condamnation au banc de touche contre le PSG ? Voilà donc une question dont la réponse est liée au rendement collectif, au résultat autant qu'à la performance individuelle. La victoire contre Konyaspor, venant après les deux défaites face à Monaco et Rennes dans un climat de défiance et avec un changement de stratégie, avait beaucoup apporté à Boubacar Kamara ; la défaite à Salzbourg, au contraire, avait enfoncé un peu plus ceux qui avaient été écartés en championnat, puis relancés en Autriche, comme Patrice Evra, Morgan Sanson ou Maxime Lopez. Hier soir, c'était donc une nouvelle chance pour les mêmes, mais aussi pour Aymen Abdennour, qui, après ses débuts catastrophiques face à Rennes, avait besoin de se rassurer. La victoire et le fait qu'il ne soit pas fautif sur le but l'auront sans doute aidé. S'il avait réussi à reprendre un centre de Bouna Sarr au deuxième poteau pour marquer le but du 2-1, ça aurait été parfait. Morgan Sanson a donné la balle du 1-0 à Lucas Ocampos, c'est un bon point après son but de Strasbourg. En revanche, Patrice Evra a souffert de la comparaison, à la fois avec Jordan Amavi lorsqu'il est entré sous les sifflets cruels saluant le capitaine olympien, et avec Bouna Sarr son alter ego côté droit, qui a été meilleur dans tous les domaines. Jamais en difficulté devant Raphinha, présenté comme l'attaquant le plus dangereux, Bouna a encore été d'un apport important en attaque. Opportunités et récompenses Le premier but ? Il vient d'une action du Guinéen, prolongée vers Sanson. Comme la frappe enveloppée de Luiz Gustavo ou le tir d'Ocampos sur la transversale. À chaque prise de balle, il a essayé d'accélérer, de provoquer, de servir proprement, même si ces centres demandent encore des efforts de précision. "Il me fallait du temps, il m'en faudra encore un petit peu, explique Sarr, mais au fil des matches, je suis de plus en plus à l'aise à ce poste, où je joue à l'instinct, mais en profitant des conseils des arrières centraux et en observant les spécialistes chez nous. Il faut savoir profiter des opportunités que le coach nous donne, je suis en train de mûrir dans ce club, j'ai appris de mes difficultés." Même discours chez Maxime Lopez, qui reconnaît avoir eu "un mois et demi difficile". "Le coach a opéré un gros turnover, il y avait pas mal de joueurs comme moi, qui avaient peu joué ces derniers temps et je pense que nous avons tous répondu présent dans nos rôles." Une réponse qui, chez le jeune Marseillais, s'est faite sous la forme d'un but, celui de la victoire. Importantissime. "Le ballon arrive en l'air sur Valère, il la remet vers moi mais j'entends Lucas qui dit laisse ; il accélère et je me dis qu'il faut suivre parce qu'il va me la remettre. C'est ce qu'il fait, j'enchaîne rapidement et je réussis à marquer. La sélection espoirs m'a fait du bien, je me suis ressourcé et je suis récompensé." Auteur : Mario Albano |
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