.Article de om.net du 15 février 2018 |
Le plus dur est fait Les Olympiens ont dominé leurs adversaires grâce à un doublé de Valère Germain et un but de Florian Thauvin. L'avenir européen de l'OM se dégage... La coupe d'Europe exige de la concentration, de l'engagement, de la détermination, de l'agressivité et du réalisme. Des ingrédients que les joueurs de Rudi Garcia ont mis dans cette confrontation dès le coup d'envoi. Ils ont ainsi été récompensés assez logiquement face à une formation portugaise dépassée qui, sans son gardien, aurait pu subir une plus large défaite. La feuille de match ne révélait pas de véritables surprises si ce n'est le retour logique de Jordan Amavi à gauche et la présence de Bouna de Sarr à droite, encore une fois titulaire. Max Lopez, chargé d'épauler Gustavo et le duo Ocampos-Njie en soutien de Germain complétaient le onze de départ assez logique. Solides et agressifs, les Olympiens prenaient la rencontre par le bon bout et ainsi ouvrir rapidement le score quasiment sur la première occasion de la soirée. A l'origine, un Bouna Sarr déterminé qui provoquait un contre offensif pour Dimitri Payet, génial du début à la fin, dont le centre précis devant le but portugais était repris par Valère Germain. Imparable ! L'OM menait déjà 1-0 (4e). Quelques minutes plus tard (19e), la défense portugaise était au bord de la rupture quand Ocampos, face au but, se heurtait à Matheus avant que Germain, sur le dégagement improvisé du portier lusitanien, ne cadrait pas sa reprise. Face à plus de 55% de possession et une solidité défensive olympienne affichée, le SC Braga, inoffensif, ne parvenait pas à s'approcher du but de Yohan Pelé, si ce n'était sur cette tentative sans conviction du capitaine Vukcevic (22e). Bouna Sarr, lui, n'en manquait pas de conviction quand il pénétrait dans la surface de réparation pour frapper fort, obligeant Matheus à dégager des deux poings (29e). Puis c'était au tour du tandem Germain-Ocampos de forcer ce même Matheus et ses défenseurs à s'employer pour éviter le pire (40e) jusqu'à ce coup franc direct du capitaine Payet, que Matheus observait filer juste au-dessus de son but, frôlant sa transverale (42e). Avec 4 tirs cadrés durant cette première période, l'OM aurait pu mériter de mener plus largement au score. Le repos n'avait aucune conséquence sur le scénario de la rencontre puisque les Olympiens reprenaient le fil du match avec la même envie. Cette envie de bien faire et de se mettre à l'abri qui donnait logiquement l'opportunité à Valère Germain de tromper Matheus du pied droit sur un centre de Sakai, pour la deuxième fois de la soirée (68e). L'avenir européen de l'OM se dégageait davantage quand Florian Thauvin, tout juste entré en jeu, crucifiait Matheus (73e, 3-0) pour la troisième fois de la soirée. Sans puiser dans ses ressources, l'OM qui s'est facilité finalement la tâche, peut préparer avec sérénité la réception de Bordeaux, prévue dimanche soir (21h) avant d'aller au Portugal pour le match retour (jeudi 22 février, 21h) dans une semaine avec un avantage qui devrait être suffisant. |
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Article de laprovence.com du 15 février 2018 |
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Payet en meneur, Germain en buteur et Thauvin en joker : comment l'OM a dominé Braga |
Les Olympiens ont dominé les Portugais 3-0, ce jeudi soir, en 16e de finale aller de Ligue Europa Le match : il n'y a pas eu photo 60% de possession, 10 tirs cadrés à 0, autant de corners... Braga n'a pas vu le jour, au Vélodrome. La faute à un milieu de terrain olympien impérial, bien aidé par le pressing effectué par Sarr et Amavi sur les côtés. C'est d'ailleurs le latéral droit qui est à l'origine de l'ouverture du score. En contrant très haut un ballon dégagé, il a permis à Payet de servir Germain pour l'ouverture du score (1-0, 4e). Si Matheus a longtemps repoussé l'échéance, Sakai a offert un doublé à Germain à vingt minutes du terme (2-0, 69e). Dans la foulée, l'attaquant olympien a laissé sa place à Thauvin. Il n'a fallu que cinq minutes à celui-ci pour enfoncer le clou au terme d'un superbe mouvement avec Lopez (3-0, 74e). Le joueur : Dimitri Payet Si son match n'a pas été parfait, Payet a été l'un des hommes forts de l'organisation olympienne. Précieux dans l'organisation, il a notamment offert l'ouverture du score à Germain. Juste avant la pause, il aurait également pu s'offrir un but mais son coup-franc est retombé sur le dessus de la barre transversale de Matheus. Qu'à cela ne tienne, le Réunionnais a continué sur le même tempo en seconde période. Il a notamment adressé un centre plein de justesse pour Ocampos (toujours aussi volontaire que maladroit ce jeudi soir). Alors que Sanson monte en régime depuis le début de l'année 2018, Payet a démontré ce soir qu'il était toujours une solution fiable au milieu de terrain. La question : l'OM est-il d'ores et déjà qualifié ? Une victoire 3-0 à l'aller, c'est une très grosse option de prise sur la qualification. En plus du résultat, ce soir, c'est le niveau de jeu affiché par les hommes de Rudi Garcia qui permet de se demander si l'OM n'a pas déjà mis les deux pieds en 8es de finale de la Ligue Europa. Il existe toutefois des contre-exemples. Certains clubs ont même été éliminés de la coupe d'Europe après avoir gagné le match aller 4-0 à domicile. Le chiffre : 21 731 C'est l'affluence du Vélodrome lors de ce 16e de finale aller de Ligue Europa. Un chiffre faible qui s'avère toutefois au-delà des dernières estimations. Peut-être qu'un adversaire plus prestigieux permettra de remplir davantage le Vélodrome en 8es de finale. Le tweet : Sarr impressionne encore Bon, d'accord, on a aussi choisi ce tweet pour se faire un petit plaisir. Mais que dire de la prestation de Sarr ? Impérial en défense à l'image d'un tacle glissé digne des plus grands défenseurs pour couvrir le départ de Joao Carlos en profondeur. Il ne cesse d'impressionner au poste de latéral droit. Auteur : Benoit Vinstock |
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Article de La Provence du 16 février 2018 |
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A Un scénario de rêve |
L'OM s'est ouvert une voie royale vers les 8es de finale en balayant le SC Braga (3-0) Il était sur le point de sortir et avait déjà fait sa part du boulot en ouvrant le score dès la 4e minute. Mais Valère Germain en voulait davantage. Juste avant d'être remplacé par Florian Thauvin, préservé au coup d'envoi, l'ex-Monégasque a surgi pour reprendre un centre décisif venu de la gauche d'Hiroki Sakai (le deuxième consécutif après celui de Saint-Étienne, la semaine passée). Si l'OM avait jusqu'alors très bien maîtrisé son sujet, il manquait juste ce petit but supplémentaire pour se donner un peu d'air. À 2-0 au bout de 69 minutes, c'était donc déjà mieux. Et il n'a pas fallu longtemps pour que "Flotov", à peine entré, imite son pote et creuse encore davantage l'écart pour les Marseillais, après un triple une-deux somptueux avec Maxime Lopez (74). Mission accomplie Et 1, et 2, et 3-0 ! Les hommes de Rudi Garcia ont rempli leur mission haut la main en dominant outrageusement un SC Braga complètement amorphe. De quoi se mettre à l'abri avant le match retour, programmé jeudi prochain, à trois jours du Clasico. Ça tombe bien... L'écart aurait même pu être encore plus important. Jamais réellement inquiétés défensivement (Rami s'est toutefois illustré sur un double sauvetage dans sa surface après vingt minutes de jeu), les Olympiens ont manqué de réussite à maintes reprises : Ocampos a ainsi buté sur Matheus plusieurs fois (19, 64) alors que Njie n'a pas saisi les multiples opportunités qui lui ont été offertes, ou qu'il s'est lui-même créées (29, 40, 73, 86, 90+9). Payet, lui, n'a pas eu de chance sur un coup franc excentré, son ballon enroulé ayant heurté le haut de la transversale portugaise (42). L'escouade provençale fait honneur au football français Il faudrait néanmoins être sacrément négatif pour faire la fine bouche après la démonstration d'hier... L'escouade provençale a en effet fait honneur au football français, tout en comblant de bonheur les 21 731 spectateurs présents (à l'exception, bien sûr, de la centaine de supporters portugais installés dans le parcage visiteurs). "Gagner sans prendre de but" : tel était l'objectif annoncé par Jordan Amavi avant-hier. La bande à Payet l'a donc rempli, et largement. Elle a aussi confirmé qu'il fallait compter sur elle dès l'entame : après Metz, Bourg et Saint-Étienne, elle a en effet une nouvelle fois trouvé le chemin des filets dès les premières minutes de la partie. Elle s'est aussi rassurée sur le plan défensif contre un adversaire qui était tout sauf le premier venu. Si la formation dirigée par Abel Ferreira n'a rien montré hier soir sur la pelouse - dégradée - du Vel', c'est aussi parce que l'OM l'a empêché de jouer. Mieux, Njie, Ocampos, Lopez and Co. attaquaient encore sans relâche durant le temps additionnel malgré l'avance conséquente au tableau d'affichage. Preuve que le coup de gueule poussé par Rudi Garcia après le nul décevant dans le Chaudron (2-2) a porté ses fruits. Cette fois, pas de suffisance, ni de laxisme : Sarr, auteur d'une nouvelle prestation très convaincante (lire en pages suivantes), et ses coéquipiers ont mis de l'intensité jusqu'à l'ultime seconde. Ferreira : "L'OM est supérieur à Porto et Benfica" Sérieux du coup d'envoi au coup de sifflet final, les Olympiens ont d'ailleurs impressionné Abel Ferreira, le coach adverse. "L'OM est supérieur à Benfica et Porto", a lâché l'entraîneur du SCB, très déçu après la rencontre (lire aussi plus bas). Il faut dire que les chances des Portugais sont désormais très minces. Celles des Marseillais sont immenses. "C'est une bonne soirée", a souri Rudi Garcia en conférence de presse. C'est surtout un scénario de rêve : le retour à Braga sera bien moins compliqué quelques jours avant la double confrontation face au PSG au Parc des Princes... Auteur : Alexandre Jacquin |
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A Valère a brisé la malédiction |
Né la veille de Benfica-OM, Germain fils a signé la victoire la plus nette de l'OM face à des Portugais Le Portugal est probablement l'un des pays de l'élite les plus sous-estimés. Certes, champion d'Europe en 2016 et fier d'un nombre de Ballons d'or plus élevé que la France, grâce à Eusebio, Figo et surtout Cristiano Ronaldo. Riche aussi de six coupes d'Europe, dont quatre pour Benfica, Sporting et Porto avant même que l'OM et le PSG n'en ramènent deux à la France. Et pourtant, c'est chaque fois la même chose : quand un club français tire un club portugais, on se dit que ça va passer. Et pour l'OM, ça ne passe jamais... Parfois ? Non, jamais. Mis à part Guimaraes, que l'OM a réussi à devancer au classement de son groupe cette saison, non sans avoir perdu là-bas, les clubs lusitaniens ont toujours éliminé l'OM : Benfica deux fois, Porto deux fois. Et Braga avait fini devant l'OM dans sa poule en 2015. Matheus héritier de Silvino Alors, cette fois-ci, on s'est dit que ce serait peut-être la bonne parce qu'on ne connaît personne dans l'équipe d'Abel Ferreira, sinon ceux qui avaient déjà affronté l'OM il y a deux ans et qui laissaient de vagues souvenirs. D'ailleurs, si Braga est supérieur à Guimaraes dans la hiérarchie portugaise, l'OM s'est montré meilleur qu'en octobre dernier, en ouvrant le score très vite, en imposant son rythme, ses changements de jeu, et en se procurant des occasions. À 1-0 au bout de quatre minutes, on imaginait que le scénario pouvait permettre à l'OM de s'assurer une avance confortable pour le retour, dans une semaine. Mais voilà, il doit exister une sorte de malédiction portugaise au Vélodrome, depuis ce 4 avril 1990 qui avait vu l'OM réaliser l'un des plus grands matches européens de son histoire et offrir à 43 000 spectateurs et des millions de téléspectateurs l'une des soirées les plus extraordinaires de l'histoire du club. Qui se souvient de Silvino ? Et qui se souviendra de Matheus ? Il doit pourtant y avoir une lointaine filiation entre le gardien de Benfica 1990 et celui de Braga 2018. Les interventions devant Ocampos à bout portant (15e à ras de terre, 64e en l'air, sur une reprise taekwondo, cafouillage à la 76e) ne furent pas sans rappeler celles de Silvino devant Francescoli. Et celles sur la frappe à angle fermé, de Sarr ou lointaine, de Njie, tout autant. Jusqu'à ce sauvetage sur la ligne de Nuno Sequeira, après une reprise de Njie. Il ne manquait que le coup franc ripant sur la transversale, mais Payet n'a pas eu besoin d'attendre la mi-temps pour rejoindre Chris Waddle dans ce domaine. Ne jamais dire jamais Comment ne pas craindre l'émergence d'un Lima d'aujourd'hui, marquant le but à l'extérieur qui fait mal ? Mais voilà, le lien entre les époques est aussi familial. Parmi ces immenses olympiens d'il y a 27 ans, Bruno Germain. Parmi ceux d'aujourd'hui, Valère, né le 17 avril, à la veille de la terrible déception vécue à la Luz, à la suite du but de la main de Vata. Et Valère, sans venger papa, est venu marquer son septième but européen pour l'OM au moment où on commençait à douter, sur un centre en retrait de Sakai, donné d'un exter étonnant. À 2-0, il pouvait sortir, fier du devoir accompli et passer le témoin à Florian Thauvin, pour le but du 3-0. Jamais l'OM n'avait marqué trois buts à un club portugais. C'est chose faite. Jamais l'OM n'a gagné au Portugal, ni ne s'y est qualifié. Ça reste à faire et c'est bien parti pour... Auteur : Mario Albano |
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