.Article de om.net du 23 janvier 2018 |
Hiérarchie respectée
L'équipe la plus forte s'est imposée dans le 16e de finale de Coupe de France mais les Spinaliens n'ont pas démérité. La logique est respectée. Les Olympiens s'imposent grâce à des buts de Germain et Sanson. C'est la beauté de la Coupe de France. Emmener de grandes équipes dans des villes où elles ne sont pas allées depuis plus de 20 ans et où elles ne retourneront pas d'ici encore une vingtaine d'années. Mais au moment du coup d'envoi, l'écart entre les divisions et le niveau des joueurs s'estompent parce que les amateurs sont à 150%, que la pelouse est difficile et que l'équipe professionnelle fait tourner son effectif. C'est ce qu'a fait Rudi Garcia car un gros match se profile dimanche soir pour les Marseillais avec la réception du champion de France en titre. Par rapport à la formation alignée contre Caen, ils ne sont que quatre (Sarr, Rolando, Zambo Anguissa et Lopez) à être sur la pelouse du stade de la Colombière pour le 16e de finale de Coupe de France. C'est donc une équipe inédite qui a débuté la partie côté OM. C'est sans doute à cause de cela mais également d'une pelouse devenue rapidement difficilement praticable et d'une opposition relevée que les partenaires de Pelé ont éprouvé de grandes difficultés pour construire et développer leur jeu. Malgré quelques fulgurances d'Ocampos notamment sur le front de l'attaque, ils n'ont, comme face à Strasbourg et Caen, pas cadré la moindre frappe en première période. Le schéma était similaire après le repos. Les Marseillais ont le ballon mais peinent à s'approcher des cages de Robin. Les joueurs d'Epinal sont bien regroupés, disciplinés et tiennent le coup physiquement. Ocampos, encore une fois, déborde sur la droite et centre pour Sanson dont le tir passe juste à côté des buts adverses. C'est la plus belle opportunité pour les Olympiens après un peu moins d'une heure de jeu. Au fil des minutes, la pelouse se détériore encore plus et devient de plus en plus difficile. Les techniciens marseillais ont du mal à créer, tout simplement. Thauvin et Germain entrent en jeu pour apporter de la fraîcheur. L'ancien Monégasque débloque la situation sur un centre de Lopez, contré par la défense spinalienne. Il reprend du gauche et enroule une frappe qui vient trouver la lucarne de Robin. Le premier tir cadré est le bon ! Les locaux ont un temps fort dans les dix dernières minutes mais les Olympiens font respecter la hiérarchie et ne tombent pas dans le piège. Ils doublent même la mise dans le temps additionnel avec Sanson reprenant un centre de Thauvin. Ça passe pour l'OM, tout juste, mais l'essentiel, la qualification, est là face à une valeureuse et combative équipe spinalienne. L'aventure continue pour Rudi Garcia et ses hommes en Coupe de France ! Auteur : Frédéric Rostain
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Article de laprovence.com du 23 janvier 2018 |
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L'ennui puis la délivrance : grâce à Germain et Sanson, l'OM a assuré l'essentiel à Épinal |
Longtemps tenue en échec dans les Vosges ce mardi, la formation de Rudi Garcia a fini par faire plier son adversaire du soir et décrocher son billet pour les 8es de finale de la coupe de France Le match : un succès long à se dessiner C'est clair, net et précis : cet Épinal-OM ne restera pas dans les annales. Certes, la pelouse n'a pas aidé ces deux formations dans ce 16e de finale de coupe de France. Mais l'état du terrain n'excuse pas tout. En particulier du côté des hommes de Rudi Garcia qui ont été bousculés par une vaillante équipe de National 2, surtout en première période. Il a même fallu l'heure de jeu pour voir enfin une vraie occasion dans cette partie avec une frappe non-cadrée de Morgan Sanson après un bon centre en retrait de Lucas Ocampos. Heureusement pour l'OM, qui évoluait avec un onze de départ remanié, Valère Germain a parfaitement réglé la mire trois minutes après son entrée en jeu (74, 0-1) et c'est ce même Sanson qui a parachevé un succès loin d'être évident à obtenir en toute fin de partie (90+3, 0-2). Le joueur : Valère Germain Son entrée en jeu a tout changé puisque c'est lui qui a débloqué la situation d'une superbe frappe enroulée, droit dans la lucarne d'Olivier Robin. Avec Valère Germain, la formation de Rudi Garcia dispose clairement d'un joueur capable de proposer des solutions par ses déplacements astucieux entre les lignes et sa qualité technique. Deux données qui ont fait la différence. La question : Mitroglou a-t-il grillé son dernier joker ? Depuis son énième performance décevante contre Valenciennes au début du mois, le Grec n'avait plus disputé une seule minute sous le maillot olympien avant ce soir. Face à Épinal, l'ancien buteur de l'Olympiakos et du Benfica Lisbonne avait l'occasion de retrouver un peu de confiance, même si ces matches de coupe sur une pelouse délicate sont toujours difficiles à manœuvrer. Mais quand même, cela ne justifie pas l'absence totale de mouvements de la part de l'attaquant olympien... Cela peut paraître sévère à écrire mais l'OM a clairement joué à 10 contre 11 avec Kostas Mitroglou sur le terrain. C'est passé face à une équipe de National 2 mais ça ne sera sans doute pas le cas contre Monaco ou une autre écurie de Ligue 1. La décla : "J'ai été surpris de ma titularisation" (Sari) "J'ai encore beaucoup à bosser, je vais continuer de travailler. J'ai été surpris mais le coach m'avait dit de me tenir prêt." Yusuf Sari, qui a disputé ses premières minutes en pro sous le maillot olympien. Le chiffre : 6 En s'imposant dans les Vosges, l'OM a signé sa sixième victoire consécutive toutes compétitions confondues... Une première depuis octobre 2014 sous l'ère Bielsa. Auteur : Loïc Chenevas-Paule |
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Article de La Provence du 24 janvier 2018 |
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L'OM passe par le SAS de secours à Épinal |
Les Olympiens ont éprouvé les pires difficultés pour écarter les amateurs du Stade Athlétique Spinalien Le rouleau compresseur était grippé. En panne, même. L'OM a mis une éternité pour s'extirper du piège tendu par les amateurs d'Épinal, 10e de leur groupe de National 2. Il a fallu attendre le dernier quart d'heure et voir une équipe olympienne évoluer enfin à onze avec la sortie du fantomatique Mitroglou pour que celle-ci force les portes de la qualification. Après être longtemps restée coincée dans le SAS vosgien, la bande à Rudi Garcia est bien au rendez-vous des 8es de finale de la coupe de France. Mais que ce fut laborieux ! Elle doit son salut à Valère Germain qui, fraîchement entré en jeu, a inscrit un but à la Thauvin (74) sur le premier tir cadré de ce match soporifique disputé sur un terrain indigne et dans un stade d'un autre temps. L'OM a finalement rempli sa mission à plus d'un titre : il est qualifié et n'a pas pris de but Morgan Sanson a aggravé la marque dans le temps additionnel sur le... second tir cadré. Outre la qualification, le technicien olympien ne retiendra pas grand-chose de positif de ce déplacement dans l'est qui a vu ses protégés rester longtemps sous la menace d'un retour adverse. Et aussi L'ennui puis la délivrance : grâce à Germain et Sanson, l'OM a assuré l'essentiel à Épinal Cinq jours avant le choc au sommet face à Monaco, il avait décidé de laisser à Marseille sa colonne vertébrale (Mandanda, Rami, Luiz Gustavo, Payet), un signe qui ne trompe pas sur la hiérarchie établie entre les compétitions. Sans ses tauliers, auxquels il faut ajouter Amavi, toujours blessé, cet OM est apparu quelconque, emprunté, sans guide et incapable d'accélérer. Jusqu'à ce que Thauvin et Germain fassent leur apparition et dessinent un ersatz de suprématie. Pis, cette escouade a même livré une première période affligeante, dans la lignée de celles vues contre Strasbourg (2-0) et Caen (0-2), la semaine dernière. Pas une occasion nette, peu de mouvement et beaucoup moins d'envie que son adversaire. Des circonstances atténuantes Vu le niveau de celui-ci qui n'avait pas grand-chose à opposer à part sa vaillance, on peut avancer sans trop se mouiller que ces 45 minutes liminaires s'apparentent à un summum de médiocrité pour un prétendant au podium en championnat. Le but de Germain a constitué une courte éclaircie seulement prolongée par celui de Sanson. Entre-temps, le naturel est revenu au galop malgré une première culottée du jeune Sari aligné en milieu offensif droit et une tentative avortée de Thauvin, le seul qui a réussi à apporter un soupçon d'imprévu à ce jeu tristement monotone. Oui, l'OM avait des circonstances atténuantes entre le turnover souhaité par son entraîneur, la pelouse horrible et la perspective d'une rencontre alléchante face à l'ASM. Mais le public spinalien qui a pris d'assaut le stade de la Colombière, situé rue du Petit chaperon rouge, n'a jamais vu le grand méchant loup redouté. L'essentiel est ailleurs et l'OM a rempli sa mission à plus d'un titre : il est qualifié, n'a pas pris de but, aborde le rendez-vous de dimanche dans les meilleures dispositions possibles, entre cadres reposés et autres joueurs remis en jambes. Il y a quelques saisons, beaucoup se seraient satisfaits d'un tel tableau. D'autant que les Olympiens afficheront sans doute un autre visage au Vélodrome, dimanche. On veut bien parier que le rouleau compresseur cher à Rudi Garcia ronronnera de nouveau et aura retrouvé des couleurs. Auteur : Fabrice Lamperti |
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L'ANALYSE DE RUDI GARCIA "Tout d'un match de coupe" |
Le coach olympien a préféré retenir le résultat plutôt que la manière après la qualification laborieuse de ses hommes Que retenez-vous de cette qualification longue à se dessiner ? Objectif atteint. On a été beaucoup plus entreprenant en deuxième période comme c'est le cas en ce moment. L'entrée de Flo Thauvin nous a aidés. Sur un terrain pareil, c'était difficile de développer du jeu. Bravo à Épinal. Ça avait tout d'un match de coupe. On n'a pas concédé d'occasions. On est en huitième de finale, c'est ce qui compte. On a pu reposer des cadres, lancer des jeunes ou relancer des joueurs qui en avaient besoin. C'est tout bénéfice pour nous. Ça a été laborieux. Avez-vous été inquiet ? Non. On savait que sur un terrain pareil ce serait presque impossible de mettre de la vitesse dans le jeu. On savait aussi qu'il fallait plus écarter le jeu. Les deux buts sont venus du côté droit après avoir écarté le jeu. Vous vous êtes qualifiés tout en pensant à Monaco... Tous ceux qui ont pris du temps de jeu, ça leur servira. Si on se qualifie au prochain tour de coupe de France et en 16e de finale de Ligue Europa, on aura quatorze matches d'affilée. Tout l'effectif est important et il l'a encore montré (hier) soir. Monaco sera-t-il le premier vrai rendez-vous de 2018 pour l'OM ? Non, il y en a eu avant. Comme je disais aux garçons, l'équipe qui sera sur le podium sera la plus régulière, celle qui sera capable de gagner à Rennes et Caen, ou de battre Strasbourg, et pas forcément celle qui gagnera les grands rendez-vous. On a perdu à Lyon et on n'est qu'à un point. Si on a la bonne idée de gagner les confrontations directes, ce sera pas mal non plus. Auteur : Fabrice Lamperti |
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