.Article de om.net du 28 février 2018 |
Sans surprise L'OM quitte la Coupe de France, battu par le Paris SG (3-0). Trois jours après s'être incliné 3-0 en Ligue 1 Conforama, le Paris SG retrouvait l'OM pour une nouvelle opposition, en quart de finale de la Coupe de France cette fois-ci. Des deux côtés, plusieurs changements. Dans le camp olympien, il fallait signaler le retour de Steve Mandanda, de Bouna Sarr, d'Aymen Abdennour dans l'axe ou de Max Lopez, à la droite du capitaine du soir Luiz Gustavo. De l'autre côté, les forfaits de Neymar et Marquinhos offraient une place de titulaire à l'Argentin Di Maria et au jeune Kimpembe dans l'axe central parisien, l'Allemand Trapp débutait dans le but et devant lui, les deux latéraux Berchiche et Meunier étaient préférés à Kurzawa et Dani Alves suspendu. Rudi Garcia l'avait évoqué en conférence de presse, la prestation de son équipe dépendrait de son état d'esprit, de sa force collective et mentale. Dès le coup d'envoi, les Olympiens étaient au rendez-vous. Bien organisés, solides, compacts. Au point de troubler les Parisiens notamment dans leur construction, malgré une relative domination dans la possession de balle. Steve Mandanda était sollicité sérieusement à la 36e minute seulement sur une frappe somptueuse de Di Maria, mais le gardien international sauvait son camp d'une claquette, main ferme. A part cette initiative individuelle, les Parisiens se contentaient de faire tourner le ballon, sans pouvoir déstabiliser cet OM. Malheureusement, juste avant le repos, Di Maria servi par Draxler ouvrait le score (1-0, 45e+1) et offrait un avantage à son équipe au plus mauvais moment de ce match pour l'OM. Au retour des vestiaires, les Parisiens positionnés un cran plus haut, surprenaient la défense olympienne qui semblait encore sonnée par l'ouverture du score, quand Berchiche centrait au deuxième poteau de Mandanda où Di Maria, esseulé, doublait la mise malgré l'intervention de Sakai (48e). Douchés par le réalisme offensif des joueurs d'Emery, les Olympiens ne perdaient pas espoir de revenir dans le match. Conduits par Clinton Njie présent et mobile sur tout le front de l'attaque, les Olympiens tenaient mieux le ballon et en faisaient même bon usage comme avec ces tirs de Thauvin (52e) puis de Njie (58e). En vain. A l'heure de jeu, Rudi Garcia, sans doute soucieux de préserver les forces de son effectif en vue du match de dimanche soir face au FC Nantes, sortait Thauvin et Gustavo au profit de Sari et Kamara. Logiquement, l'agressivité sur le porteur perdait de sa force, de sa vivacité au fil des minutes. Mandanda lui, prouvait que sa blessure n'avaient en rien altéré son niveau avec cet arrêt à bout portant devant Pastore (65e) servi par ce diable de Di Maria, puis sur une intervention ingénieuse sur un centre tendu de Meunier (67e). A moins de dix minutes, Cavani augmentait le score à bout portant (3-0, 81e) alors que les Olympiens semblaient moins concernés, conscients d'être éliminés de la compétition et d'ores et déjà tournés vers la Ligue 1 Conforama où tous les espoirs sont permis. |
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Article de laprovence.com du 28 février 2018 |
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Pas de miracle pour les Olympiens, éliminés en quarts de finale (3-0) |
En première période, les Olympiens ont globalement tenu tête aux joueurs d'Unai Emery. Mais Angel Di Maria, opportuniste sur l'action, a profité d'un service de Draxler et de la passivité défensive de l'OM pour tromper Steve Mandanda d'un tir du pied droit, contré par Adil Rami (1-0, 45+1). Au retour des vestiaires, l'Argentin s'est offert un doublé. Sur un centre de Yuri Berchiche depuis le côté gauche, Angel Di Maria a profité de la mauvaise anticipation d'Abdennour pour devancer Sakai et tromper Steve Mandanda (2-0, 48). Edinson Cavani a fusillé le portier olympien en fin de match pour sceller la victoire parisienne (3-0, 81). L'OM sort donc par la petite porte en quarts de finale de la coupe de France. Il faudra rapidement goûter à nouveau aux joies d'un succès. Dès dimanche, c'est la réception du FC Nantes qui se profile en Ligue 1. Pierre-Antoine Trossero |
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Article de La Provence du 01 mars 2018 |
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L'OM encore refroidi par le PSG |
Deuxième défaite en trois jours face au PSG et élimination pour l'OM qui, malgré sa volonté, n'avait pas érigé ce quart de finale en priorité Voilà, c'est fini. Hier soir, l'OM a dit adieu à la coupe de France et à ses rêves de dépoussiérer son armoire à trophées dans cette compétition. La saison prochaine, cela fera trente ans, presque une éternité, que "JPP" et ses camarades ont décroché la dernière coupe d'un club qui attache une importance particulière à cette épreuve. Mais qui, au fil des années, est incapable de renouer avec son glorieux passé. Le Paris Saint-Germain a enseveli les espoirs olympiens (3-0) au terme d'un quart de finale disputé dans un froid sibérien. Trois jours après un premier Clasico en championnat où ils n'ont pas existé (3-0) et n'ont même pas essayé de jouer, Luiz Gustavo (monstrueux hier) et sa bande ont pourtant cru en un exploit. Le temps d'une première période où, à défaut d'être brillants et tranchants, ils ont affiché une réelle solidarité, un bloc haut et un courage qui semblait alors à toute épreuve. Trapp s'est ennuyé ferme, mais l'OM était dans son match, escorté par l'envie de frapper un grand coup sur un contre ou un coup de pied arrêté, et accompagné par un soupçon de réussite. Quand celui-ci l'abandonnait, Mandanda, enfin rétabli, redevenait Il Fenomeno en mettant en échec Berchiche (8) et Di Maria (37). Et puis la destinée de cette rencontre a basculé à partir d'un contre... marseillais, début d'une succession d'erreurs et de mauvais choix tel le pire des scénarios. Parti à l'abordage, Rami s'est compliqué la tâche avec une transversale inappropriée. Paris est reparti de l'avant, tout en maîtrise technique. Puis il y a eu cette mésentente Gustavo-Lopez, ce même Rami qui a hésité à sortir sur Di Maria avant de dévier légèrement la frappe de l'Argentin pour la mettre hors de portée d'un Mandanda dégoûté (1-0, 45+1). Ce matin, l'OM reste en lice dans deux compétitions On comprit alors que ce quart de finale, qui avait vu Garcia déployer une équipe expérimentale avec six changements par rapport au Clasico précédant (lire en page suivante), était plié. Les digues marseillaises avaient sauté et le désert offensif, avec un Thauvin de nouveau à côté de ses pompes et un Njie combatif mais consternant, ne pouvait pas permettre de croire en un retour. D'autant qu'une poignée de secondes plus tard, Di Maria remettait ça, profitant d'une bévue d'Abdennour et, encore une fois, d'un tir dévié par Sakai pour tromper Mandanda (48). La suite ? Paris a déroulé, le Parc a chambré. Mais Mandanda a brillé et limité la casse jusqu'à ce qu'il se fasse crucifier par Cavani (3-0, 82e). Quant à Garcia, il était déjà tourné vers les prochaines échéances, notamment la venue de Nantes. Au vrai, on a deviné ses intentions juste après avoir pris connaissance de certains choix de départ, comme celui de se passer d'Anguissa, meilleur Olympien dimanche mais qui risquait une suspension contre Lyon en cas de nouvel avertissement. Son coaching l'a confirmé et a tout dit de ses intentions, avec les sorties rapides de Thauvin et Gustavo. Ce matin, l'OM reste en lice dans deux compétitions. En Ligue Europa où une double confrontation avec Bilbao se profile et où le chemin jusqu'à Lyon, théâtre de la finale, n'a jamais été aussi long et tortueux ; et en championnat, évidemment, où il avance avec l'ambition chevillée au corps de décrocher la deuxième place. S'il prend le meilleur sur les Nantais, personne ne regrettera cette sortie de route en quarts et les choix de Garcia. Ce n'était donc pas "le pire tirage... pour le PSG" comme l'avait imagé Jacques-Henri Eyraud, mais bien pour l'OM qui ne boxe plus dans la même catégorie que son rival et doit vite trouver un second souffle pour se relever de ce nouvel échec, le troisième en six jours. Auteur : Fabrice Lamperti |
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Niveau coaching, les surprises n'ont pas payé |
Garcia a procédé à 6 changements par rapport à dimanche. Le score est identique, mais le contenu meilleur On ne prend pas les mêmes, mais on recommence ! Pour ce deuxième choc en trois jours face au PSG, Rudi Garcia a donc choisi de faire tourner son effectif dans la froidure du Parc des Princes. Le suspense était à son comble une heure avant le coup d'envoi pour savoir quel coup tactique l'entraîneur de l'OM allait pouvoir tenter face aux protégés d'Unai Emery. Le coach espagnol, lui, ne s'était d'ailleurs pas posé de question en procédant à huit changements dans sa composition d'équipe, par rapport au match de dimanche. Sans Neymar, évidemment, victime d'une entorse de la cheville (voir par ailleurs). Seuls Thiago Silva, Kylian Mbappé et Edinson Cavani restaient sur la pelouse. À côté d'eux, il y avait quand même du lourd : Angel Di Maria, double buteur, Julian Draxler ou ce diable de Marco Verratti accompagnaient Kevin Trapp, Yuri Berchiche, Thomas Meunier, Presnel Kimpembé et Thiago Motta. Du côté de l'OM, donc, "RG" a conservé le système qui sied le mieux à son équipe, à savoir le 4-2-3-1. Exit l'hypothèse de passer à trois défenseurs centraux. L'ancien technicien de la Roma a en revanche changé pas moins de six éléments. Privé de Dimitri Payet, ménagé et absent de la feuille de match, le coach olympien a (re)lancé Aymen Abdennour pour épauler Adil Rami, permettant à Rolando de souffler après sa prestation très délicate en L1. Avec Bouna Sarr à droite et Hiroki Sakai sur le flanc gauche de la défense, "RG" s'est aussi passé des services de Jordan Amavi au coup d'envoi tandis qu'au milieu de terrain, le trident Luiz Gustavo-Maxime Lopez-Morgan Sanson lui a donné raison en opposant une belle résistance aux Parisiens. Ce que n'ont pas franchement fait les joueurs à vocation offensive, Lucas Ocampos à gauche et Florian Thauvin à droite, ainsi que Clinton Njie en pointe. Plus concernés, plus combatifs, avec un bloc positionné plus haut et un pressing constant au début, les joueurs marseillais ont donc donné du fil à retordre au PSG durant une mi-temps. Pas plus, car le premier but parisien, inscrit dans le temps additionnel de la première période, leur a ensuite coupé les jambes. Mais c'est déjà mieux que le 3-0 encaissé dimanche avec des adversaires marseillais transformés en sparring-partners. Toujours est-il qu'en modifiant ainsi son équipe de départ, Rudi Garcia a pu ménager les temps de jeu (et les cartons) en vue des matches contre Nantes, dimanche, et Lyon, le 18 mars. Il a aussi donné des minutes, et de l'expérience, aux jeunes Yusuf Sari, qui a remplacé Thauvin (53), et Boubacar Kamara, entré à la 58e pour faire souffler le ô combien précieux Gustavo. Les deux minots ont d'ailleurs fait une entrée sans complexe et pleine de culot, se distinguant l'un et l'autre dans un contexte compliqué. À 2-0, quand tout était plié et que les premiers flocons de neige faisaient leur apparition. L'ultime changement de l'entraîneur olympien est intervenu à la 74e avec l'entrée d'Amavi, Sakai retrouvant le côté droit. Le score final est donc identique à celui de dimanche (3-0). Comme en 2013. À cette époque, Élie Baup avait gardé le même onze avant de le regretter par la suite. Hier, Rudi Garcia a au moins tenté. Auteur : Jean-Claude LEBLOIS |
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"Pas le droit de prendre ce premier but..." |
Ce match a basculé avec ce premier but encaissé juste avant la mi-temps... Rudi Garcia : Évidemment. On peut dire qu'on a fait une très bonne première période. Nous étions bien organisés. Le plan de jeu a fonctionné jusqu'à ce but. J'espère que ça servira pour la fin de championnat cette saison, pour la Ligue Europa, et, pour certains de nos jeunes joueurs, pour leur carrière personnelle. Quand le chronomètre passe la 45e minute, il est interdit de prendre un but, surtout quand on a le ballon. Luiz Gustavo semble s'être blessé à la cuisse juste avant. Vous l'avez sorti quelques minutes après le début de seconde période. Est-ce pour cette raison ? Rudi Garcia : Non, mais à 2-0, on n'était pas loin de l'élimination... Il fallait penser à Nantes, mais aussi à Lyon. Les joueurs qui prenaient des cartons aujourd'hui et qui étaient exposés ne jouaient pas contre l'OL. La bonne nouvelle, c'est qu'on n'a perdu personne pour ce match-là. Et, a priori, on n'a pas de blessé important. On va garder ces points positifs. Comment comptez-vous refermer cette parenthèse négative avec ces trois défaites consécutives (à Braga en Ligue Europa, puis à Paris en Ligue 1 et en coupe de France) ? Rudi Garcia : Déjà, on ne va plus jouer contre le PSG... Comme ça, on aura moins mal à la tête. Et puis, je vous rappelle qu'à Braga, nous nous sommes qualifiés. Ceux qui ont perdu, ce sont ceux qui ont été éliminés... Ensuite, on a joué deux fois Paris, et deux fois au Parc des Princes. On aurait aimé être les premiers depuis longtemps à le faire tomber. Je pense qu'on était sur la bonne voie en première période, mais on n'a pas le droit de prendre un but dans le temps additionnel de la première période comme ça... On veut, après la trêve internationale, avoir encore beaucoup de matches à disputer. Nous ne jouerons pas la demi-finale de la coupe de France, ça nous fera au moins une semaine sans match. Nous comptons bien aller le plus loin possible en Ligue Europa. |
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