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Article om.net

du 08 février 2019

Mené à la pause, l'OM s'est finalement imposé sur la pelouse dijonnaise grâce à des buts de Balotelli et Ocampos.

Emiliano Sala : l'hommage

L'espoir qui durait depuis le 21 janvier dernier s'est éteint puisque le corps repêché à plus de 67 mètres de profondeur dans l'épave de l'avion qui devait rallier Cardiff est bien celui d'Emiliano Sala. La LFP a décidé de rendre hommage à l'ancien nantais avec une minute d'applaudissements qui sera respectée sur tous les terrains de Ligue 1 Conforama et Domino's Ligue 2.

Dijon, l'OM et l'ensemble de l'enceinte bourguignonne ont, avant le coup d'envoi, rendu un vibrant hommage à l'Argentin.

4-4-2 confirmé

Mardi dernier, face à Bordeaux à l'Orange Vélodrome, Rudi Garcia avait choisi d'aligner son équipe en 4-4-2. Avec les 3 points de la victoire acquis face aux Girondins, le technicien olympien a décidé de reconduire son organisation tactique à Dijon. Mais les hommes ont changé. Trois changements ont été effectués : Strootman, Balotelli et Thauvin ont pris les postes de Sanson, Germain et Njie.

Balotelli, buteur

Menés après la première action des Dijonnais à la 18e minute, les Olympiens ont poussé pour revenir au score. En première période, les tentatives (principalement de Balotelli) n'ont pas fait mouche. Après le repos, l'OM accentue la pression sur les buts bourguignons. Cela a payé avec un corner obtenu par Thauvin. Lopez l'a tiré, Thauvin l'a dévié vers le second poteau où Balotelli se trouvait. L'Italien ne s'est pas fait prier pour égaliser à bout portant. Le copier-coller du but contre Bordeaux.

Le bijou argentin

Alors que le score était de un à un, Ocampos a marqué un très joli but. Lancé sur la côté gauche par Amavi, il a repiqué dans l'axe en effectuant d'abord un petit pont sur Yambéré avant de décocher une frappe du droit qui est venu se loger dans le coin opposé des buts d'Allain. En quelque sorte, Ocampos a fait la " spéciale " de Thauvin mais de son côté.

Le début d'une série ?

Rudi Garcia l'avait annoncé en conférence de presse à la veille du déplacement à Dijon. Après le succès face à Bordeaux, le match au stade Auguste-Delaune était une belle opportunité d'enchaîner. Menés au score après moins de 20 minutes de jeu, les Olympiens ont su renverser la vapeur pour s'imposer grâce à des buts Balotelli et Ocampos. C'est donc la quatrième fois que l'OM signe un second succès consécutif (4e-5e journées, 9e-10e journées et 13e-14e journées).

A poursuivre face à Amiens, le samedi 16 février à l'Orange Vélodrome...

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Article de La Provence

du 09 février 2019

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L'OM, c'est fou

Menés au score à Dijon, les Olympiens ont réussi à renverser la situation avec un but de Balotelli et un autre, magnifique, d'Ocampos

Sur un fond noir bordé d'un liseré bleu ciel et en lettres blanches, l'étendard "L'OM c'est nous" flottait encore dans l'air frais du stade Gaston-Gérard après le coup de sifflet final. L'OM venait de battre Dijon (1-2) dans le match avancé de la 24e journée après avoir été mené au score.

Du début à la fin, les 600 fadas olympiens se sont cassé la voix pour pousser Maxime Lopez et ses coéquipiers. Même l'ouverture du score des hommes d'Antoine Kombouaré, intervenue à la 18e, n'a pas entamé leur moral ni atténué la portée de leurs chants à la gloire de cet "Ohème". Il fallait voir, pourtant, le regard hébété des joueurs marseillais quand Jordan Marié a glissé le ballon sous le ventre de Steve Mandanda pour inscrire le premier but de la soirée. Le capitaine olympien, qui a encore hérité du brassard en l'absence de Dimitri Payet et Luiz Gustavo, venait de repousser tant bien que mal un missile de Fouad Chafik dans les pieds du milieu dijonnais... Les 15 095 fans bourguignons pouvaient exulter, eux aussi.

Les protégés de Rudi Garcia, plutôt en mode "L'OM, c'est mou", ont donc mis un temps fou avant de se remettre à l'endroit. Disposés en 4-4-2, renforcés par les retours de Kevin Strootman, de Florian Thauvin et de Mario Balotelli, les Olympiens ont longtemps donné la sensation de ne pas savoir comment jouer. Seul "Super Mario", titularisé pour la deuxième fois, s'était procuré quelques occasions durant la première période. L'Italien a bien fait d'insister après la pause entre deux coups de cisaille de la paire Lautoa-Yambéré. C'est à la réception d'un corner tiré par Lopez, dévié de la tête par Thauvin, que l'ancien Niçois a réussi à égaliser du pied droit (57). Son deuxième but en trois apparitions.

L'OM pointe provisoirement en cinquième position au classement

Calé sous un plaid en tribune présidentielle aux côtés d'Andoni Zubizarreta, Jacques-Henri Eyraud, le président, a pu mesurer l'importance de posséder un buteur dans son effectif. "JHE" a aussi pu constater que le football était un sport à nul autre pareil, avec des scénarios insensés et des renversements de situation. Lucas Ocampos en a été le meilleur exemple. Auteur d'une prestation peu reluisante, souvent à contretemps et rarement à sa place en début de partie, l'Argentin, peu réputé pour sa maîtrise technique, est sorti de sa boîte pour marquer un but magnifique (75). Parti sur le côté gauche, le natif de Quilmes a déboulé avant de repiquer sur son pied droit et de crucifier Bobby Allain d'une frappe limpide en pleine lucarne.

Les supporters olympiens continuaient de plus belle. Dix minutes plus tôt, l'OM n'était pourtant pas passé loin de la correctionnelle sur un nouveau ballon mal repoussé par Mandanda. Mais Wesley Saïd a eu la bonne idée de ne pas cadrer son tir. Sans conséquence, finalement.

"Il faut prendre six points en deux matches", avait martelé Garcia, désireux que son escouade engrange un deuxième succès d'affilée après la petite victoire contre Bordeaux (1-0), mardi. C'est chose faite. Les poings serrés quand l'arbitre a mis fin à la partie, le technicien olympien a pu apprécier la réaction de ses hommes. Et tant pis s'ils n'auraient pas dû galérer autant face au 16e du championnat.

Ce matin, avant les autres matches de cette 24e journée et alors que Saint-Étienne (4e), Montpellier (6e) et Strasbourg (7e) comptent encore une rencontre de moins, l'OM pointe donc provisoirement en cinquième position au classement. Pour espérer se rapprocher du podium, il faudra désormais que les Marseillais visent une troisième victoire consécutive face à Amiens, samedi, au stade Vélodrome. Ce qui n'est jamais arrivé cette saison.

L'OM, c'est fou.

 Auteur : Jean-Claude Leblois

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L'analyse de Rudi Garcia : " Un travail d'équipe"

Rudi Garcia a salué l'investissement de ses joueurs pour s'imposer hier sur la pelouse de Dijon

L'objectif de l'OM était de prendre six points en deux matches (Bordeaux et Dijon). Mission accomplie...

Rudi Garcia : Oui, et ce sera important de faire neuf sur neuf. Il faut absolument enchaîner contre Amiens. Mais on a fait le travail, avec deux mi-temps différentes. On a trop ronronné à mon goût en première. On a en revanche réalisé une très belle seconde période, qui nous a permis non seulement d'égaliser mais aussi de gagner. Tout le monde a été important.

L'entrée de Valère Germain n'est-elle pas le tournant du match ?

Rudi Garcia : Je ne sais pas, mais il est bien entré, comme Rolando alors que ce n'était pas facile. Comme on perdait Kevin (Strootman), j'ai dû mettre Bouba (Kamara) au milieu. Morgan (Sanson), lui, a fini le boulot de Max (Lopez). Le travail d'équipe a payé.

Qu'est-ce qui vous a plu dans ce succès ?

Rudi Garcia : Qu'on soit mené, qu'on revienne et qu'on gagne. Lorsqu'on est mené ainsi 1-0 à l'extérieur, ce n'est jamais simple de l'emporter. Quand bien même on s'est montré supérieur à Dijon en seconde période, ce n'est jamais facile face à une équipe qui joue pour sa survie. Et elle l'a fait avec beaucoup d'enthousiasme, avec un jeu très direct. On le savait, on l'avait bien étudié. J'ai bien aimé ma charnière et mon milieu de terrain, notamment lorsqu'il a fallu contrer ce jeu direct sur Tavares.

Inversement, qu'est-ce qui a vous a déplu ?

Rudi Garcia : La première période, le manque de rythme. Autant on a été bon dans la vitesse de transmission contre Bordeaux, autant là, on n'a pas emballé le match. On n'a pas suffisamment pesé sur la rencontre. Concernant la blessure de Kevin (Strootman), on espère que ce n'est pas trop méchant, c'est un problème musculaire. Valère (Germain) a aussi un souci d'adducteurs. J'espère qu'il n'y a pas trop de pépins, ce n'est pas le moment...

Quel a été le déclic entre la première et la seconde période ?

Rudi Garcia : Il a fallu que les joueurs comprennent que ce n'était pas suffisant, qu'il fallait emballer le match et qu'on ne prenait pas le chemin de la victoire à la pause. Ils ont réagi, c'est ce que j'attendais d'eux. C'était important de montrer un autre visage après la pause, ça s'est vu dès les premières secondes.

Peut-on considérer que le but extraordinaire d'Ocampos est un symbole ? Il avait tout raté jusqu'alors...

Rudi Garcia : Comme l'équipe, il n'a pas fait une bonne première période. Et comme l'équipe, il en a fait une bien meilleure deuxième.

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Mario Balotelli :

"Je veux toujours marquer"

"Nous avons mal commencé en encaissant un but rapidement. Mais la réaction de l'équipe a été fantastique et nous avons été assez forts pour marquer ces deux buts. C'est important pour moi de marquer à nouveau car je veux toujours marquer. Le plus important reste que nous ayons gagné à la fin. Physiquement, je m'améliore petit à petit. C'est encore difficile de jouer 90 minutes, mais je vais bientôt y arriver. Nos supporters sont là à tous les matches ; notre devoir, c'est de les récompenser en gagnant des matches comme celui-là. Je pense qu'ils sont contents. J'ai reçu un bel accueil en arrivant ici, je dois remercier les joueurs car ils m'ont intégré dans la famille très rapidement. Rudi Garcia ? C'est l'entraîneur de l'OM... (rires) C'est un bon coach, il comprend les joueurs."

 Auteur : Jean-Claude Leblois

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Caleta-Car - Kamara, une charnière d'avenir ?

Titularisés ensemble pour la deuxième fois d'affilée, les deux jeunes défenseurs de l'OM font pour le moment carton plein

La jeunesse a pris le pouvoir. Contre Bordeaux et à Dijon, les Olympiens ont pris six points. Et si le onze titulaire a beaucoup changé entre ces deux matches, il y a un secteur qui n'a pas changé : la défense centrale. Dans les deux cas, elle était composée de Caleta-Car et Kamara. Le début d'une longue association ?

Trajectoires croisées

Pourtant, le pari était loin d'être gagné d'avance. Ceux qui auront l'audace de se remémorer les premiers pas du Croate sous le maillot olympien auront certainement des frissons dans le dos. À Nîmes (défaite 3-1), Caleta-Car avait été catastrophique, laissant déjà naître des doutes sur ses capacités réelles. Doutes partiellement balayés par l'excuse d'un match de reprise après un Mondial qui a vu la Croatie atteindre la finale face aux Bleus. Un mois plus tard, il sombrait avec tous ses coéquipiers contre Francfort pour la première journée de Ligue Europa (1-2). Avant d'être exclu trois jours plus tard, lors de la défaite à Lyon (4-2).

De son côté, "Bouba" avait réalisé un début de saison plutôt convaincant avait de perdre en régularité. Un coup d'arrêt qui lui avait vallu un "petit rappel à l'ordre" de la part de Rudi Garcia. "Pour tous les jeunes joueurs, ce n'est pas illogique qu'il y ait parfois un coup de moins bien", expliquait l'entraîneur olympien le 15 janvier dernier, alors qu'il n'avait plus joué depuis plus d'un mois. Depuis, il semblerait que Kamara ait retrouvé la confiance de son coach puisqu'il vient d'enchaîner six titularisations d'affilée.

Deux victoires en deux matches

Mardi, faisant face aux blessures de Rami et Gustavo et aux prestations décevantes de Rolando, Rudi Garcia décidait de l'associer à Caleta-Car dans une défense à quatre lors de la réception de Bordeaux. Un mini pari puisque le Croate n'avait plus été titulaire depuis le match à Lyon le 23 septembre. Tous deux ont signé une prestation aboutie avec à la clé un clean-sheet et le premier but en pro de "Bouba".

Hier soir, sur la pelouse de Dijon, tous deux ont encore bien négocié leur match. Kamara a sans doute été l'un des meilleurs Olympiens et Caleta-Car a montré qu'il continuait à prendre de l'assurance, tant défensivement qu'en attaque. Il aurait même pu donner l'avantage à l'OM en reprenant un corner de la tête peu après l'égalisation de Balotelli.

Garcia : "Des éléments d'avenir"

Avec les 22 ans du Croate et les 19 du minot de La Soude, cette paire pourrait avoir de longues années devant elle. "Duje et Bouba sont des éléments d'avenir", déclarait d'ailleurs Rudi Garcia jeudi en conférence de presse. 65% des Provençaunautes pensent d'ailleurs que Rudi Garcia devrait continuer à les aligner ensemble.

Il est vrai que les deux ont des profils complémentaires. L'ancien joueur de Salzbourg est à la fois grand (1,92m) et rapide (l'Olympien le plus rapide sur courte distance lors des tests du mois d'août). "Bouba" est plus petit (1,78m) mais très robuste et bon dans l'anticipation. L'entente est également au rendez-vous, à en croire Kamara. "Il s'est bien adapté, je parle français avec lui sur le terrain. On se connaît bien à force de s'entraîner", déclarait-il après la victoire contre Bordeaux. Seul bémol mais qui n'est pas insurmontable : tous deux sont droitiers.

La charnière Caleta-Car - Kamara réunit donc tous les ingrédients pour offrir un bel avenir à l'OM. Surtout compte tenu de la stabilité si chère aux dirigeants olympiens. Le Croate est sous contrat jusqu'en 2023 et même s'il ne reste qu'un an et demi de contrat au Marseillais, le club a toutes les raisons de le prolonger. Avec eux, l'avenir est déjà là.

 

 Auteur : Benoit Vinstock

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