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Article om.net

du 10 mars 2019

L'OM s'impose face à l'OGC Nice 1 à 0 au terme d'un match fermé, les Olympiens recollent à trois points de la troisième place.

Les centres ont payé

Alors que les Olympiens se sont confrontés à un bloc bas et compact d'une défense à 5 adverse dès l'entame du match, un centre décisif d'Ocampos et une tête croisée de Balotelli ont permis à l'OM de prendre l'avantage (61e). À ce moment de la rencontre l'OM avait réalisé en tout 15 centres dans le jeu tandis que Nice n'en avait effectué aucun. Une statistique marquante, dans le jeu l'OGC Nice n'a rien proposé, alors que les hommes de Rudi Garcia à force d'abnégation sur centre ont réussi à trouver enfin le chemin des filets, face à un effectif pauvre en solution offensive.

Reçu 4/4 Mario

On le répète certes, mais le visage de Mario Balotelli a littéralement changé depuis son arrivée dans les Bouches-du-Rhône. Muet lors de sa première partie de saison avec Nice, l'Italien retrouve son efficacité d'antan et sa grinta habituelle à Marseille. D'une tête rageuse les poings serrés il trouve pour la quatrième fois en quatre matchs à domicile le chemin des filets. Une première depuis 45 ans ! Balo depuis ses débuts avec l'OM signe ici également son 5e but en 7 parties jouées. Décisif.

Garcia réitère, Nice reste à 5

Les compositions d'équipes n'ont guère surpris les supporters ce soir à l'Orange Vélodrome. Pour l'instant l'OM marche bien dans son 4-4-2 devenu un schéma de jeu habituel depuis quelques matchs. Aucun changement par rapport à la dernière victoire face à Saint-Etienne (2-0) à domicile. Rudi Garcia croit en la bonne étoile de son onze majeur. Du côté de Nice c'est clair, avec sa défense à 5 a clairement affiché son envie de contrer les offensives olympiennes, en vain.

Le 100e pour Sanson

Morgan Sanson fête aujourd'hui son 100e match avec l'Olympique de Marseille, toutes compétitions confondues. L'ancien montpelliérain titulaire ce soir face aux Niçois, s'est vu remettre un maillot avec le chiffre 100, en honneur à cet évènement lors de l'échauffement. C'est Manuel Dos Santos 121 matchs avec l'OM entre 2000 et 2004 qui lui a remis ce cadeau honorifique. Première arrivée dans un mercato de l'Ère Frank McCourt, Morgan Sanson s'est imposé comme un élément majeur de l'effectif olympien au fil des saisons. En 75 apparitions en championnat avec la tunique marseillaise en deux saisons et demie, il compte 14 buts et 12 passes décisives.

L'OM et ses femmes

Ce soir le club marseillais a également souhaité mettre en avant la gent féminine. Pour l'occasion et dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, la tribune présidentielle de l'Olympique de Marseille a été exclusivement occupée par des femmes.

Le coup d'envoi fictif du match a lui été donné par deux Marseillaises : l'actrice Kenza Fortas, lauréate du César du meilleur espoir féminin pour le film " Shéhérazade " et la jeune Emma, vainqueur de The Voice Kids 2018.

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Article de La Provence

du 11 mars 2019

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L'OM à l'usure

Vainqueurs de Nice (1-0) grâce à Balotelli, les Olympiens gardent la cote et fondent sur la 3e place. Une belle opération alors que le Clasico se profile

Il a suffi de quelques instants, d'un vent de folie soufflant sur le Vélodrome pour que le rendez-vous d'hier soir bascule de nouveau en faveur de l'OM (1-0). Jusqu'alors, une première période plutôt terne avait laissé imaginer un autre scénario, quand bien même le Vel' était bouillant, habité par la fièvre des grands soirs et désireux de terrasser le voisin niçois. Les quelque 50 000 fadas massés dans les tribunes ont alors décidé de pousser un peu plus fort, histoire de réveiller leurs joueurs préférés. Ces derniers ont mordu dans le ballon comme jamais, lancés dans une sorte de corrida pour récupérer la possession. C'est tout sauf un hasard si la lumière a jailli à ce moment-là.

Ce diable de Mario Balotelli a alors décidé de sortir de sa boîte pour placer un coup de boule victorieux hors de portée de Walter Benitez (1-0, 61) et mener tout le peuple olympien au sixième ciel, comme autant de rencontres sans connaître les affres d'une défaite. Après s'être spécialisés dans les déconvenues en tout genre, les hommes de Rudi Garcia préfèrent désormais collectionner les victoires. Cinq, déjà, au cours de leurs six dernières sorties, plus un résultat nul à Rennes (1-1). Une victoire à l'usure pour un bilan qui permet aujourd'hui de garder la cote et d'entrevoir l'avenir avec le sourire après un hiver morose.

Heureusement, Nice était trop limité pour espérer quoi que ce soit

Ce matin, à dix étapes de l'arrivée finale jugée le 25 mai au soir, l'OM a grignoté une grande partie de son retard. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître après tous les points lâchés en route plus tôt, Mandanda et ses camarades reviennent à la bagarre pour le podium. Trois petites longueurs les séparent seulement de la troisième place et de Lyon, freiné à Strasbourg (2-2) la veille. Avec un calendrier plutôt avantageux et, surtout, un Olympico programmé le 12 mai dans l'arène du boulevard Michelet, tous les espoirs demeurent permis, des plus fous aux plus irrationnels. Et ce, même si le prochain duel les conduira au Parc des Princes, dimanche, pour un Clasico forcément électrique, toujours à part, comme en témoignent les premiers chants lancés par le virage Sud avant même le coup de sifflet final face aux Aiglons.

Pour espérer exister ce soir-là face à un PSG chahuté par ses propres supporters mais toujours redoutable et revanchard, l'OM devra tout de même montrer un autre visage. Car, hier soir, il a joué sur courant alternatif. On ne revient pas sur la pauvre première période où Lucas Ocampos n'a pas couru pour deux mais presque pour le reste de l'équipe. Le Vel' a tout de même cru à l'ouverture du score lorsqu'une spéciale de Florian Thauvin a fait trembler les filets azuréens (31). Mais du mauvais côté.

Les assauts étaient alors trop désordonnés, trop brouillons, et le piège tendu par Patrick Vieira fonctionnait à merveille. Le but salvateur de Balotelli, son cinquième déjà, depuis son arrivée tardive en janvier aurait pu les réveiller. Las, il n'en a rien été et ils sont restés jusqu'au bout sous la menace d'un retour. Heureusement, Nice était trop limité pour espérer quoi que ce soit. Heureusement, encore, l'OM s'est senti pousser des ailes lors de ce début de seconde période à la vie à la mort où chaque duel s'apparentait au dernier, où le Vélodrome a littéralement transcendé ses chouchous, les mêmes que face aux Verts (2-0) la semaine précédente. Pas sûr tout de même qu'ils soient tous alignés au coup d'envoi, dimanche, face à l'armada parisienne. Les entrées de Kevin Strootman et de Dimitri Payet exhalent d'ailleurs un goût de changement. Avant de se lancer dans la préparation de ce choc, Garcia et ses ouailles peuvent savourer ce nouveau succès. Ils reviennent de tellement loin...

 Auteur : Fabrice Lamperti

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Balotelli, Ave Mario !

L'Italien a signé ses retrouvailles avec l'OGC Nice en marquant l'unique but du match

Comme un symbole, la balle de but lui a été offerte par Lucas Ocampos, cet Argentin qui ne lâche rien et l'impressionne depuis son arrivée à Marseille. "Je le trouve très fort, insistait Mario Balotelli dans la longue interview accordée à La Provence samedi matin. Lui, il court ! Mais quand tu as un joueur qui marche, tu as besoin de deux qui courent."

Un parfait résumé. L'Italien sait en effet de quoi il parle : il n'est pas le premier à cavaler sur le pré. Galoper n'est pas vraiment la spécialité de ce buteur pur-sang, qui attend plutôt qu'on lui serve le ballon dans les pieds. Et là, tout peut se passer... Il l'a encore prouvé hier à plusieurs reprises face aux Aiglons. Une percée stoppée irrégulièrement dès la 4e minute, une reprise instantanée à la 9e, quelques contrôles qui ont désorienté l'arrière-garde azuréenne : chaque fois que ses partenaires sont parvenus à le trouver, le cuir est resté scotché à ses crampons.

L'un de principaux atouts lors du Clasico au Parc

Cette qualité - qui fait de lui l'un des attaquants les plus redoutés du Vieux Continent lorsqu'il est dans une bonne période, comme actuellement -, les Niçois la connaissaient évidemment. Ils ont fini par plier sur un coup de tête de l'ex-Citizen, juste après l'heure de jeu. Il faut dire que "Super Mario" les avait usés auparavant. Remontés à l'idée de retrouver leur ancien partenaire ("On lui en veut. Il s'est mis à part, a décidé de ne pas s'intégrer", avait ainsi pesté Malang Sarr en conférence de presse d'avant-match), les hommes de Patrick Vieira n'ont pas réussi à le maîtriser. Auteur de son 5e but en sept apparitions sous le maillot blanc, le serial-buteur transalpin a encore frappé.

Déjà adopté par les supporters du Vélodrome, qui ont encore entonné l'hymne italien en scandant son nom, comme à l'époque de Fabrizio Ravanelli, "Super Mario" n'avait pas en revanche pas été épargné par ses anciens partisans du 06. "Ce bâtard a enfin trouvé sa bonne mère", ont en effet écrit des habitués de la Populaire Sud à Nice, faisant référence à son enfance dans une famille d'accueil, alors que ses parents biologiques, d'origine ghanéenne, n'avaient pas les moyens de l'élever. Dur...

L'idylle est en revanche parfaite entre Balotelli et la cité phocéenne. Acclamé lors de son remplacement par Kevin Strootman (74), il a reçu l'ovation qu'il méritait lors de sa sortie. Son recrutement a considérablement transformé le visage de l'équipe de Rudi Garcia, lequel l'a d'ailleurs reconstruite en 4-4-2 afin d'utiliser au mieux ses capacités. De la même façon que le PSG des premières heures qataries tournait autour de Zlatan Ibrahimovic - un autre phénomène de la planète foot -, l'OM de cette fin d'hiver 2019 est bâti pour lui. Et tant pis si un Dimitri Payet, bien plus à l'aise en milieu offensif axial dans un 4-2-3-1, doit rester sur le banc de touche.

Dimanche prochain, au Parc des Princes, "Balo" sera encore l'atout number one de l'escouade provençale dans un Clasico qui promet d'être fou face à un ogre de la capitale blessé après son élimination contre Manchester United en Ligue des champions. Un match comme il les aime. Un match où il se saura épié. Il adore ça. Dans ce genre de rendez-vous, la pression glisse sur lui. Comme hier, alors que les Niçois l'attendaient au tournant. Il leur a montré qui était le maestro... Ave Mario !

 Auteur : Par Alexandre Jacquin

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