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Article om.net

du 17 mars 2019

L'OM s'incline ce soir face au PSG, sur le score de 3 à 1. Les Olympiens retrouveront le championnat le 30 mars prochain à domicile.

Valère Germain réplique

Alors que Kylian Mbappé avait ouvert le score juste avant la pause (45e+2), sur contre attaque rapide, Valère Germain a répondu dès le retour du vestiaire à son ancien coéquipier. Lucas Ocampos perfore côté gauche le PSG et trouve judicieusement Valère entre deux défenseurs. L'ancien monégasque devance Silva et frappe instantanément pied gauche. Areola est battu à ras de terre petit filet opposé. Germain inscrit son 5e but de la saison et Ocampos délivre sa 5e passe dé. Avec cette égalisation l'OM a récupéré espoir dans la rencontre mais le destin en a décidé autrement. Les Olympiens s'inclinent finalement au Parc, 3 buts à 1, juste avant la trêve internationale. Prochaine échéance la réception d'Angers samedi 30 mars.

Paris réaliste

Un OM outsider avant le début de la rencontre, malgré une série de 5 victoires en 6 matchs, a affronté une équipe du PSG en forme en championnat. Di Maria intenable est impliqué dans les trois réalisations parisiennes du soir. Premièrement en servant dans la course Mbappé sur l'ouverture du score (45e+2). Puis quelques minutes plus tard, après l'égalisation olympienne, d'une frappe pied gauche dans un angle fermé (55e). L'Argentin permet à ses coéquipiers de prendre la tête et de creuser l'écart par la suite. Mandanda voit rouge sur une sortie hors de sa base dans les pieds du même Di Maria (62e), qui inscrit au passage sur coup franc son doublé et le troisième but parisien. En fin de rencontre et de manière anecdotique, Yohann Pelé a stoppé un penalty de Mbappé (90e).

Balotelli présent, Rudi Garcia fidèle

Dans un match forcément spécial à chaque fois pour les supporters, la présence de Mario Balotelli était quasi impérative. Avec 5 buts en 7 matchs depuis son arrivée, les supporters ont pu apprécier de voir son nom dans le onze de départ ce soir. Après de nombreuses spéculations sur son absence dans ce "Clasico", l'Italien était présent mais n'a pu peser dans le match.

De son côté Rudi Garcia a décidé de compter grandement sur la bonne forme et la jeunesse des siens. La paire Sanson-Lopez a été confirmée, comme la charnière centrale Kamara-Caleta Car. Malheureusement la réussite ce soir a fui la bonne étoile olympienne.

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Article de La Provence

du 11 mars 2019

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Toujours trop haut

L'OM s'est incliné 3-1 au Parc des Princes contre le PSG hier. Avec Mario Balotelli dans ses rangs mais en perdant Steve Mandanda sur carton rouge. Et surtout sans les ressources nécessaires pour faire chuter l'ogre qatari

Ce n'était pas pour cette année. Forcément, les saisons se suivent et se ressemblent tristement pour l'OM face au Qatar Saint-Germain, que ce soit à Marseille ou à Paris. Hier, en clôture de la 29e journée de Ligue 1, le club olympien s'est donc incliné pour la 16e fois sur les 19 dernières confrontations (toutes compétitions confondues) face à l'ogre qatari. Le score est sans appel : 3-1. Même Mario Balotelli, longtemps incertain mais qui a finalement tenu sa place à la pointe de l'attaque, n'a rien pu faire pour empêcher le PSG de s'imposer. L'OM n'a pourtant pas démérité dans l'esprit, avant de finalement exploser en vol. Les intentions de départ de Rudi Garcia, qui a reconduit les hommes et le système en 4-4-2 qui le font gagner depuis plus d'un mois, ainsi que les principes de jeu (sorties de balle par derrière, bloc haut), étaient louables. Au moins pour récompenser ceux qui ont ramené son OM en quatrième position.

Au final, cela n'a pas suffi, même face à un petit Paris, encore en plein doute après son humiliation contre Manchester United, il y a dix jours, en huitième de finale de la Ligue des champions. Un PSG privé de Neymar, Cavani et Draxler, qui alignait neuf éléments à vocation défensive au coup d'envoi et qui a perdu coup sur coup Dani Alves (31) puis Meunier (36) après avoir vu un but logiquement refusé à Angel Di Maria par la VAR (15). De quoi donner des idées aux Marseillais, qui disposaient d'un banc de touche plus cher que celui des Parisiens ! Monté fin au milieu, avec une paire Sanson-Lopez trop tendre, l'OM aura tenu une mi-temps (ou presque) avant de craquer juste avant la pause sur un contre, splendidement mené par l'Argentin (à la faveur d'un contrôle du talon) et conclu par Kylian Mbappé (45+2). Une action qui aurait pu être coupée à l'origine par une faute marseillaise. Ce ne fut pas le cas, mais cela n'a pas non plus enterré les espoirs des Olympiens. La preuve ? Dès le retour des vestiaires, Ocampos permettait à Germain d'égaliser en trompant la vigilance d'Areola du gauche (46). L'envie d'y croire était toujours là à voir l'attaquant olympien fêter son but au nez et à la barbe du virage Auteuil, dans les bras de Bruno, son père.

Di Maria, bourreau des Olympiens

Mais cela n'a pas suffi, non plus, dans un Parc des Princes à l'ambiance de kermesse, avec des jeux de lumière et une bande-son rythmée par Go West des Village People, jusqu'à la fin de la grève des encouragements du Collectif Ultra Paris.

Passeur décisif, Di Maria, qui a longtemps boité en première période laissant croire à un changement, s'est finalement transformé en bourreau des Olympiens en crucifiant Steve Mandanda d'un tir chirurgicalement enroulé du gauche (56). Dans la foulée, le capitaine olympien se faisait expulser pour une main en dehors de sa surface pour stopper... Di Maria (62). Lequel se faisait justice tout seul en fusillant Yohann Pelé (66), pas encore échauffé. L'Albatros aura quand même repoussé un penalty de Mbappé dans les arrêts de jeu (90+4) après une faute d'Hiroki Sakai, histoire de ne pas tout donner au club de la capitale.

Cette dixième défaite en L1 pour Rudi Garcia et sa bande laisse l'OL, victorieux de Montpellier (2-3), prendre six points d'avance sur l'OM. Et derrière, ça pousse. Saint-Étienne, tombeur de Caen (0-5) samedi, et Reims, vainqueur de Nantes (1-0) hier, pointent désormais à un petit point du club olympien. En attendant la suite des opérations, ce matin, il faut avoir une pensée pour les minots fadas de l'OM nés après 2011 qui n'ont toujours pas connu de victoire olympienne contre l'ogre qatari. Et surtout leur dire pour les consoler que les fans parisiens de moins de 23 ans n'ont jamais vu le PSG en finale de coupe d'Europe. Même si ça ne fait pas tout. Car pour l'instant, c'est toujours trop haut.

 Auteur : Jean-Claude Leblois

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Mario Balotelli, étoile filante

UN HOMME DANS LE MATCH : Longtemps incertain, il a finalement tenu sa place et chambré le public à sa sortie.

Le feuilleton et son suspense hitchcockien a presque relégué au second plan l'enjeu de ce clasico, pourtant diablement important pour l'OM, lancé dans la course au podium. Mais c'est la force de Mario Balotelli. Un personnage capable d'accaparer la lumière et l'attention, en toutes circonstances. Son absence du groupe qui a gagné Paris, samedi en fin de journée, a soulevé toutes formes d'interrigations, voire de fantasmes nourris par le silence assourdissant du club olympien. "Secret d'Etat", murmurait-on sans plus de précision dans les couloirs du centre Robert Louis-Dreyfus à la veille du casico. Info ? Intox ? Mais dans quel but ? "Il était un peu malade", a seulement glissé Valère Germain après coup.

Seule chose acquise, l'ancien Nicois s'est entraîné normalement toute la semaine précédant ce choc. Lors de la séance de vendredi matin, il a quitté les terrains de La Commanderie en compagnie de son nouvel acolyte, Florian Thauvin, rapidement imités par Dimitri Payet. La suite ? Elle est floue. Comme un autre Mario en son temps, Jardel en l'occurrence, chacun y est allé de la sienne hier. Qui l'a vu à l'aéroport, qui l'a vu dans le train, qui l'a vu en diligence.

Selon nos informations, le fantasque attaquant italien est, comme prévu, arrivé en catimini dans la matinée d'hier à l'hôtel où résidaient ses partenaires, le Molitor, à un jet de ballon du Parc des Princes. Jusqu'à son apparition dans l'enceinte francilienne, il s'est fait discret, n'alimentant pas ses réseaux sociaux dont il est pourtant friand. Une heure avant le coup d'envoi, le mystère a enfin été levé : il était bien apte et aligné d'entrée de jeu dans un onze de départ concocté par Rudi Garcia pour son premier clasico.

Il n'a pas semblé diminué et a tiré le premier, de loin mais sans réel danger pour Alphonse Areola (2). Comme il en a pris l'habitude depuis qu'il porte le maillot blanc, il n'a pas hésité à venir prêter main forte à ses partenaires sur les coups de pieds arrêtés défensifs, apportant ses centimètres et son jeu aérien à la cause olympienne. Il a quelquefois usé des déviations instantanées dont il a le secret.

Il a marché, aussi, s'est pris Thiago Silva sur le râble sur une action anodine en bord de terrain (16), signe que Paris redoutait sa présence. Il n'a guère eu d'autres opportunités d'allumer Areola, mais il a tout de même fumé Thilo Kehrer sur un crochet de toute beauté.

Auparavant, des bordées d'insultes avaient dégringolé du kop Auteuil. Elles le visaient, évidemment.

Il n'en fallait pas plus pour le galvaniser et regonfler son orgueil boursouflé de compétition. Il n'a pas marqué son sixième but, sous ses nouvelles couleurs. Mais il a célébré, à sa façon, celui inscrit pas son patenaire d'attaque, Valère Germain. Après avoir giflé le poteau de corner, il s'en est allé défier les supporters parisiens massés derrière le but d'Areola. Port altier, regard noir, torse bombé, il les a toisés. Comme s'il voulait leur montrer qu'il ne craignait rien ni personnes, surtout pas eux. Seul contre tous, une posture qu'il affectionne .

Il l'a endossé une dernière fois, hier soir, au moment de tirer sa révérence. Sitôt Steve Mandanda expulsé, Garcia a rappelé son buteur sur le banc. Alors que les sifflets redoublaient d'intensité, "Balo", qui avait peut-être tout manigancé, a pris un malin plaisir à narguer une nouvelle fois le public en montrant l'étoile qui scintille fièrement sur la tunique marseillaise. Il a répété inlassablement ce geste pour mieux rappeler aux fans adverses que l'OM, s'il a perdu une nouvelle bataille hier soir, reste à jamais le premier et le seul club français à avoir gravé son nom au palmarès de la Ligue des champions. Pendant ce temps, Paris court vainement derrière cet espoir et essuie les déconvenues. Balotelli ne pouvait pas passer à côté.

 Auteur : Par Alexandre Jacquin

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Mandanda, le cauchemar

Expulsé à la 62e minute, le gardien et capitaine olympien a précipité la chute de son équipe

Bernard Lama ne l'a pas épargné dans une interview parue dans nos colonnes hier matin. "À un moment donné, il n'a pas fait ce qui était nécessaire pour aller plus haut. Il a préféré rester dans son confort et ne s'est pas remis en question", soulignait le champion du monde 1998 au sujet de Steve Mandanda. Un tacle viril mais correct. Et, surtout, une remarque juste. Voilà désormais bien (trop) longtemps qu'"Il Fenomeno" est redevenu un gardien comme un autre, un dernier rempart quelconque de Ligue 1.

À bientôt 34 ans (il les fêtera dans dix jours), le natif d'Evreux ne parvient plus que très rarement à être décisif. Hier, au Parc des Princes, il a même vécu l'une de ces sales soirées que tout portier doit vite oublier. Un cauchemar qui a démarré dès la 6e minute par un très mauvais contrôle de l'extérieur du pied sur une passe en retrait (malvenue) de Caleta Car.

Heureusement pour l'OM, le ballon a alors frôlé le poteau. Mais le signal était annonciateur. Si le N.2 des Bleus s'est un temps remis dans le match, en détournant par exemple un missile de Meunier (25), il n'a ensuite rien pu faire pour empêcher la défaite des siens. Impuissant sur l'ouverture du score signée Mbappé (45+2), pas plus efficace sur le deuxième but parisien inscrit par ce diable de Di Maria (56), il a même définitivement scellé le sort de l'escadron marseillais en se faisant expulser tout à fait logiquement juste après l'heure de jeu.

Contraint de sortir de façon précipitée devant l'Argentin (encore lui), Mandanda a alors touché le cuir de la main gauche à l'extérieur de sa surface et vu rouge tout de suite puisqu'Antony Gautier n'a pas tardé à dégainer. Le point final de tous les espoirs olympiens.

Un avenir à préparer

Entré dans l'urgence, Yohann Pelé n'a, lui, rien pu faire pour éviter le troisième but du PSG sur un coup franc superbement tiré par Di Maria (une nouvelle fois !). L'ex-Manceau a en revanche évité que l'addition soit encore davantage salée en détournant un penalty frappé par Mbappé dans le temps additionnel. Mais il était déjà trop tard...

L'exclusion du numéro 30 marseillais au moment où il était encore possible d'égaliser a annihilé tous les espoirs de l'OM. À dix, Rudi Garcia a alors été contraint de revoir son schéma de jeu : Balotelli est sorti, Thauvin a récupéré le brassard temporairement, avant de le transmettre à Sanson (très décevant) au moment de son remplacement par Radonjic (76). L'escouade provençale ne ressemblait alors plus à grand-chose. Et la messe était dite.

Samedi 30 mars, l'OM affrontera Angers avec "l'Albatros" (36 ans) dans sa cage. L'ancien Sochalien a déjà assuré l'intérim par le passé : il a notamment eu un grand rôle dans l'épopée européenne, la saison dernière. Mais il a aussi peiné d'autres fois, par manque de compétition et de rythme. Il faudra néanmoins faire avec. Jusqu'à quand ? Telle est la grande question. En lui faisant signer une prolongation de contrat jusqu'en 2020, les dirigeants de la maison bleue et blanche ont confirmé une hiérarchie bien établie : Mandanda est le titulaire, Pelé est sa doublure. Les choses sont claires, le climat est serein. Sauf que l'avenir n'a pas vraiment été préparé.

Alors que le premier aurait besoin d'être boosté pour rester performant au très haut niveau, il régresse, tout en étant sûr de ne pas être dépassé par son second. Ce train-train peut-il perdurer à l'heure où d'autres tauliers comme Payet, Rami et Luiz Gustavo ont perdu leur place ?

Le mercato de l'été 2019 pourrait être agité et les statuts remis en cause. Celui de "Steve la légende" aussi ? L'OM a déjà pris des renseignements sur d'autres gardiens, dont le Sénégalais de Reims (et ex-Olympien) Édouard Mendy (27 ans). Il faut en effet penser à la suite...

 Auteur : Par Alexandre Jacquin

 

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