Article om.net du 13 avril 2019 |
Après une première période sans but, les Olympiens ont su trouver la faille en deuxième mi-temps grâce à des réalisations signées Germain et Gustavo. Les Olympiens renouent avec la victoire et profitent du faux-pas de Lyon. Balotelli sort sur blessure Peu après la demi-heure de jeu, Mario Balotelli a été contraint de laisser ses partenaires en raison d'une douleur derrière la cuisse droite. L'Italien n'a donc pas pu continuer sa belle série de buts à l'Orange Vélodrome. Il s'était pourtant mis en lumière dès la 6e minute de jeu en décochant une frappe depuis l'extérieur de la surface de réparation, claquée par le portier nîmois, Paul Bernardoni. Sorti sous les applaudissements du public, Mario Balotelli a cédé sa place à Valère Germain. Sa durée d'indisponibilité n'est pas connue mais l'Italien était de toute manière suspendu pour le déplacement de l'OM à Guingamp. Première mi-temps sans but Aucun but n'a été inscrit durant la première mi-temps. Pour autant, l'OM a eu l'occasion d'ouvrir le score à plusieurs reprises notamment par l'intermédiaire d'une frappe lointaine de Balotelli ou encore par Radonjic qui a buté sur Bernardoni. Mais la plus grosse opportunité de la première période est l'oeuvre de Luiz Gustavo d'une lourde frappe qui a fait trembler le poteau droit de Paul Bernardoni. Quant aux Nîmois, ils ont fait face à une défense olympienne bien rodée et Steve Mandanda a effectué l'arrêt qu'il fallait sur une frappe de Bouanga (31e). Deux buts refusés à l'OM Alors que l'OM pensait avoir fait le plus dur en inscrivant un but grâce à Radonjic, l'arbitre de la rencontre M. Schneider a fait appel au VAR puis a signalé une position de hors-jeu et donc refusé le but. Quelques minutes plus tard, Florian Thauvin pense délivrer son équipe mais il est, lui aussi, jugé dans une position illicite. Le troisième fût le bon ! Jamais deux sans trois... et bien non ! Le troisième but de l'OM fût le bon. Sur un corner de Payet, Germain dévie le cuir de la tête et trompe Bernardoni. L'OM peut enfin souffler ! Deux minutes plus tard, Gustavo prend sa chance de loin, c'est directement contré. Le ballon revient dans ses pieds et le Brésilien tente un subtil lob qui termine dans la lucarne du portier nîmois. Les Crocodiles ont réduit la marque sur penalty par l'intermédiaire de Savanier. L'OM profite du faux-pas de Lyon Grâce à cette victoire, l'OM revient à cinq points de Lyon qui s'est incliné sur la pelouse de Nantes (1-2). Désormais, les Olympiens comptabilisent 51 points et attendent le match de Saint-Étienne (50 points). Les joueurs de Rudi Garcia se déplacent à Guingamp, samedi 20 avril, à 17 heures pour le compte de la 33e journée de Ligue 1 Conforama.
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Article de La Provence du 14 avril 2019 |
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Le droit d'y croire |
Vainqueur de Nîmes (2-1) hier dans un Vélodrome bondé, l'OM a profité de la défaite de Lyon pour revenir à cinq points du podium Si le PSG peut être sacré champion de France dès ce soir contre Lille, la course au ridicule que se livrent ses poursuivants de la Ligue des talents tient toutes ses promesses. Hier, l'OM a donc profité de la réception de Nîmes pour retrouver le chemin de la victoire (2-1). Un succès acquis devant 62 614 supporters, dans une belle ambiance et sous un soleil printanier, grâce à des buts de Valère Germain, à la réception d'un corner de Dimitri Payet (72), et Luiz Gustavo (73). Un laps de temps fatal aux Crocos. Surtout, cette victoire conjuguée à la nouvelle défaite de Lyon, vendredi à Nantes (2-1), laisse encore à Rudi Garcia et ses hommes le droit d'espérer. Et même de continuer à rêver de Ligue des champions. Qui l'eut cru ? Toujours est-il que, ce matin, l'OM pointe provisoirement en quatrième position avec 51 points, juste devant Saint-Étienne, qui reçoit Bordeaux cet après-midi (17h). Ce n'était pas gagné d'avance. L'OM a d'ailleurs longtemps laissé la désagréable impression d'aborder cette rencontre comme un tournoi de sixte ou un match du ventre mou. À la décharge de Florian Thauvin, qui a manqué un joli lob (36) et s'est vu refuser un but pour un hors-jeu très limite (62), et de ses partenaires, l'OM a su surmonter les faits de jeu contraires, comme la sortie prématurée de Mario Balotelli (31), la frappe sur le poteau de Luiz Gustavo (41) ou le but refusé à Nemanja Radonjic pour un double hors-jeu flagrant (50). La perspective de recevoir lyon fait saliver d'avance Le plus fada des clubs français s'est donc donné de l'air au terme d'un match globalement dominé, face à une formation nîmoise diminuée et lestée par une charnière expérimentale. Malgré tout, les Gardois ont réussi à réduire l'écart au score dans la foulée du 2-0, à la faveur d'un penalty provoqué par une main de Boubacar Kamara et converti par Teji Savanier (82). Et suivant un schéma largement éprouvé, les Olympiens ont tremblé jusqu'au coup de sifflet final. Si face à Angers, ils avaient craqué en étant accrochés 2-2 après avoir mené 2-0, cette fois, ils n'ont pas flanché. Il a tout de même fallu que l'arbitre de la rencontre ait recours à la VAR pour annuler - fort justement - un penalty sifflé contre Bouna Sarr à cause d'une faute originelle de Denis Bouanga (90+4). Rudi Garcia ne s'en est pas plaint, à la différence de Bernard Blaquart, le coach nîmois. Dans son style, l'entraîneur de l'OM a toutefois regretté que son équipe ait dû "marquer quatre fois pour avoir deux buts", mais il préférait savourer la 15e victoire de son équipe en Ligue 1, le passage au 4-2-3-1 au coup d'envoi et le retour de ses cadres. Sur ce plan-là, la titularisation surprise de Luiz Gustavo, que Garcia avait présenté jeudi en difficulté et pas à 100 %, a fait un bien fou aux Olympiens. Notamment dans l'agressivité, mais pas seulement. Au final, c'est même lui qui a offert cette victoire à l'OM grâce à sa frappe, légèrement contrée par Gaëtan Paquiez et hors de portée de Paul Bernardoni. Reste désormais six matches au club olympien pour essayer d'atteindre son objectif. Les derniers résultats du jour donneront une idée de la suite. Mais la perspective de recevoir Lyon dans un choc à enjeu, lors de la 36e journée, fait saliver à l'avance. "Avant la 36e journée, il y aura la 33e à Guingamp et ce sera compliqué, a nuancé Garcia, désireux de ne pas mettre la charrue avant les boeufs. Il faudra ensuite recevoir Nantes et aller à Strasbourg. Ce n'est pas le moment de penser à la 36e journée. On s'est rapproché de Lyon, c'est la vérité du jour. Le reste n'est pas très important." Par Jean-Claude Leblois |
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Luiz Gustavo, la joie pour tous |
Ses partenaires ont admiré son attitude pendant sa mise à l'écart. Ils ont célébré son retour Depuis le match perdu à Reims, Luiz Gustavo n'avait plus été titulaire et son apparition contre Angers n'avait pas vraiment milité pour son retour. Ce fut donc une demi-surprise de le voir aligné d'entrée et Rudi Garcia est loin de regretter son choix. "Je l'ai trouvé très bon dans l'agressivité, la récupération du ballon et son utilisation, là où il péchait un peu ces derniers temps. Je l'ai trouvé beaucoup plus fluide et sûr dans ses transmissions. Ça me fait plaisir pour lui car c'est un garçon attachant et l'un de nos leaders. C'est un bonheur qu'il ait pu marquer, même s'il a manqué de réussite sur une première frappe repoussée par le poteau." Deux choses sont certaines : le Brésilien est monté en régime au fil des minutes et son but a été salué à la fois comme une libération immédiate parce qu'il portait le score à 2-0, une minute après l'ouverture du score de Valère Germain, et une libération pour lui-même. "C'est quelqu'un qui doit être frustré, parce que c'est un grand joueur, il a envie de jouer, explique justement Valère Germain. Mais il ne le montre pas, il est toujours derrière nous, à nous pousser, il a la bonne attitude. Parfois, j'ai été surpris qu'il ait cette bonne attitude parce que ce devait être compliqué. Il a eu la bonne réponse (hier) soir, il nous a permis de prendre l'avantage plus largement. C'était une belle prestation pour lui et nous étions tous contents, ça s'est vu sur le but." Communion après le but Effectivement, la célébration du but du Brésilien a été le meilleur mouvement collectif de l'équipe olympienne, communiant comme un seul homme avec lui. "Luiz est un grand professionnel, très sérieux qui n'a jamais baissé les bras, il a toujours encouragé les joueurs, il a plus pensé à la situation de l'équipe qu'à la sienne, ajoute Bouna Sarr. C'est un but libérateur pour lui, un petit plaisir parce que c'est une personne que j'affectionne." Il est d'ailleurs assez significatif qu'entre le trentenaire brésilien et les jeunes, le courant soit aussi bien passé, comme le souligne Boubacar Kamara qui le prend en exemple. "Les cadres sont rassurants, ils nous encouragent. Luiz Gustavo n'a pas changé, il travaille toujours plus et je suis très heureux pour lui, ça le récompense de tous les efforts faits au cours des deux, voire trois derniers mois." Il reste maintenant à espérer qu'après ce passage à vide, le Brésilien, meilleur joueur olympien la saison dernière, retrouve ce niveau-là pour le sprint final. Auteur : Mario Albano |
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