Article om.net du 24 mai 2019 |
L'OM cinquième
Dans une finale pour la cinquième place face à Montpellier, l'OM s'est imposé grâce à Thauvin qui a marqué l'unique but de la partie. Les trois points empochés par les hommes de Rudi Garcia leur permettent de ravir la cinquième position aux Héraultais. Rolando à l'honneur Le défenseur cap-verdien de l'OM a été mis à l'honneur pour la dernière journée de Ligue 1 Conforama à l'Orange Vélodrome contre Montpellier. Après 4 saisons à Marseille, 123 matchs toutes compétitions confondues et 8 buts, Rolando, en fin de contrat, quittera le club à l'issue de l'exercice 2018-2019. On retiendra évidemment ses immenses qualités de joueur, sa bonne humeur et son but en demi-finale d'Europa League sur la pelouse du RB Salzbourg. Une réalisation qui envoya l'OM en finale de la compétition face à l'Atlético Madrid à Lyon. Avant le coup d'envoi de la rencontre face à Montpellier, Rolando a reçu un maillot à son nom floqué "123" des mains de Frank McCourt, Jacques-Henri Eyraud et Andoni Zubizarreta. "Mercé" pour tout monsieur Rolando ! Un coup d'envoi mixte C'est un magnifique duo qui a donné le coup d'envoi fictif du match face à Montpellier à l'Orange Vélodrome. L'ancien défenseur olympien, Marcel Desailly, Champion de France et vainqueur de la Champions League en 1993 avec l'OM, champion d'Europe 1994 (Milan AC), champion du monde 1998, champion d'Europe des Nations en 2000 (on va s'arrêter là tant son palmarès est long comme le bras) a donné le coup d'envoi avec la capitaine de l'équipe féminine de l'OM, Caroline Pizzala. La formation entraînée par Christophe Parra a terminé la saison de D2 en tête de son groupe et jouera en D1 la saison prochaine. Bravo les filles ! L'OM avec sa nouvelle tunique Dévoilé le matin de la rencontre, le maillot domicile des Olympiens pour la saison 2019-2020 a suscité beaucoup de bonnes réactions sur les réseaux sociaux. Ce maillot blanc avec de fines lignes bleues sur lesquelles on peut lire "Olympique de Marseille" a été porté par Luiz Gustavo et ses partenaires face à Montpellier pour la première fois lors de l'ultime journée de la saison 2018-2019. Le maillot " home " est déjà disponible dans les boutiques officielles et dans la boutique en ligne. La dernière compo de Rudi Garcia Des blessures, des absences (Amavi suspendu et Kamara en sélection U20), des méformes... Pas facile pour l'entraîneur olympien de composer son dernier onze de départ sous les couleurs marseillaises. Pour l'ultime journée de la saison, l'OM a évolué en 4-2-3-1. Pelé était dans les buts derrière une défense inédite composée de Sakai, Gustavo, Caleta-Car et Ocampos. Lopez et Strootman officiaient en récupérateur devant la défense. Thauvin, Sanson et Payet étaient, eux, en soutien de Germain, seul en pointe. Après la sortie sur blessure de Sanson, remplacé par Hubocan à la 33e minute, Ocampos a retrouvé son poste habituel alors que le Slovaque a occupé le flanc gauche de la défense. Un but, un rouge et une cinquième place Les 53788 spectateurs de l'Orange Vélodrome n'ont pas assisté à une grande première période entre l'OM et Montpellier. Durant les 45 premières minutes, un seul tir a été cadré par l'intermédiaire de Payet. Les Olympiens ont tout de même débloqué la situation sur un corner du Réunionnais dévié par Germain au premier poteau vers Thauvin qui prenait le dessus, de la tête, sur son vis-à-vis au second poteau. Dans la foulée, les Héraultais ont haussé le rythme. Ils ont trouvé la transversale de Pelé avant que le portier marseillais n'effectue quelques parades décisives. Sur un raid solitaire de Gustavo partie de sa moitié de terrain, Thauvin a marqué à nouveau avant d'être signalé, à juste titre, en position de hors-jeu. Entré en cours de seconde période, Balotelli a quitté ses partenaires à la 88e minute après avoir reçu un carton rouge suite à un tacle un peu trop appuyé sur Congré. Malgré tout, l'OM s'impose 1 à 0 grâce à Thauvin, sorti sous les acclamations du public, et chipe la cinquième place à son adversaire du soir. |
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Article de La Provence du 25 mai 2019 |
Il était temps... |
L'OM a conclu sa pathétique saison en s'imposant contre Montpellier (1-0), hier, au Vélodrome. Place à la suite Clap de fin sans happy end. L'OM a tiré le rideau sur sa pathétique saison, hier au stade Vélodrome, en battant Montpellier par la plus petite des marges (1-0). Un ultime rendez-vous qui s'est joué devant 45 000 spectateurs, mais dans l'indifférence générale. Même la présence du propriétaire américain Frank McCourt n'a pas donné de relief à cette soirée d'adieux. Dans un entretien accordé à l'AFP et publié en fin de soirée, le propriétaire du plus fada des clubs français s'est tout juste dit "déçu" par la saison, confirmant Jacques-Henri Eyraud, le président, et Andoni Zubizarreta, le directeur sportif, dans leurs fonctions. Il faut dire que la rencontre était loin d'être un chef-d'oeuvre. C'était plutôt un joli navet, à l'image de la saison, avec une nouvelle composition d'équipe bancale au coup d'envoi (la 43e en 46 sorties, lire en page suivante) et un but de Florian Thauvin (55), son 16e à titre personnel. La physionomie du match n'a pas dépaysé les supporters, ni les suiveurs, même si l'OM a réussi le tour de force de s'imposer, ce qui n'est finalement pas arrivé tous les jours. Ce 18e succès en L1 (pour 7 nuls et 13 défaites), qui permet au club de doubler le MHSC et de rapporter 1,4M supplémentaire, n'est d'ailleurs pas si anecdotique pour des dirigeants qui ont jeté l'argent de l'Américain par les fenêtres, en faisant exploser la masse salariale, et sont toujours dans le viseur du fair-play financier. Cinquième du championnat, éliminé de toutes les coupes au premier tour et privé de scène européenne, le club olympien conclut donc la cuvée 2018-19 sans les honneurs. Palme de l'émotion la saison dernière avec l'épopée en Ligue Europa, l'OM n'aura pas eu droit au tapis rouge, hier, ni au traditionnel feu d'artifice, dans un stade où les virages ont supporté leur équipe jusqu'au bout. Des supporters critiques qui n'ont pas manqué, encore une fois, de distiller les messages avant le coup d'envoi, dans une scénographie maintes fois répétée cette saison. "Entraîneur incompétent = part avec des millions/Supporters fidèles = abos en augmentation", brandissaient les Fanatics, au Nord, eu égard à la probable hausse des tarifs pour punir les groupes "défaillants" (voir notre édition d'hier), alors qu'un "Pape reviens" (en référence à Diouf) a été sorti dans le bas du virage Nord avant de disparaître sur intervention des stadiers. "Assumez vos incompétences, tirez vos révérences", signaient quant à eux les Dodger's, juste à côté, avant de craquer plusieurs fumigènes. Des torches qui ont aussi enflammé le haut du virage Sud, occupé par les South Winners, lesquels n'ont pas manqué de sortir à nouveau leur croustillante bâche "Vous êtes tous une escroquerie en bande organisée". Plus bas, les Ultras dégainaient le traditionnel "Direction Démission", suivi de quelques insultes à l'encontre de "JHE". Des propos répétés en deuxième période et jusqu'au coup de sifflet final, alors que Mario Balotelli avait déjà remplacé Dimitri Payet, histoire de ne pas trop jouer ensemble. L'Italien, pour ce qui était sans doute sa dernière apparition avec le (nouveau) maillot blanc s'est d'ailleurs fait remarquer en étant expulsé après 29 minutes de jeu pour un attentat sur Daniel Congre (87). Ce matin, l'OM n'est pas tout à fait un champ de ruines. Mais les cendres du Champions Project volent dans le ciel marseillais en attendant la nomination du nouvel entraîneur (lire en page suivante). Pour la "pire saison de (sa) carrière", Rudi Garcia, dont c'était la dernière, laisse donc l'institution marseillaise dans un état déplorable, avec un effectif usé, des finances plombées et une image écornée. Il n'est pas l'unique responsable. Mais il est le seul à se prendre une claque de fin. Par Jean-Claude Leblois |
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La succession est ouverte |
Rudi Garcia dirigeait son dernier match et va céder sa place à un nouveau technicien. Entre le mystère entretenu par les dirigeants, les coups d'intox des agents et les candidatures spontanées, difficile d'y voir clair sur l'identité du futur coach The end. Après 947 jours en poste, Rudi Garcia, encore sifflé hier par les supporters, n'est plus l'entraîneur de l'OM ce matin. Le premier long (et décevant) chapitre de l'ère McCourt s'est donc achevé. Place désormais à la suite. Bien malin celui qui peut prédire aujourd'hui quelle saveur aura la cuvée 2019-2020. Et, surtout, qui la dirigera. Dans l'entourage de l'homme d'affaires américain, on reste néanmoins ambitieux. "Nous espérons des jours meilleurs. Notre engagement n'a jamais été aussi fort", glisse l'un de ses proches conseillers. Reste que le temps presse déjà. De l'identité du nouvel entraîneur dépendra en effet la constitution du futur effectif, bardé actuellement de trentenaires aux émoluments démesurés. Le fruit d'une politique sportive ultra-risquée ayant consisté à tout miser sur le court terme. Un pari perdu. Une catastrophe et un coup d'arrêt brutal dans le Champions Project. Pour le relancer, plusieurs noms circulent. Des profils complètement différents. L'appel du pied de Villas-Boas L'OM misera-t-il sur "The Special Two" (surnom donné après avoir été considéré un temps - et à tort - comme un disciple de José Mourinho, dont il a été l'adjoint) ? À voir. Si, en cette période, il convient d'être prudent, la piste menant à André Villas-Boas semble pour l'instant ne pas être prioritaire. Mais tout est possible. Le Portugais ne s'est d'ailleurs pas privé de se porter candidat au cours d'une interview vidéo donnée à Eurosport en marge du "Bilbao International Football Summit". "J'ai déjà été en contact avec Marseille en 2013 avant d'aller au Zénith Saint-Pétersbourg, a-t-il rappelé. C'est l'un des plus grands clubs d'Europe, avec beaucoup de prestige car c'est un club champion d'Europe. C'est évidemment quelque chose qui pourrait m'intéresser. Ils viennent juste de prendre leur décision avec Rudi Garcia. Ce club est entre de bonnes mains avec Andoni Zubizarreta que je connais. S'ils me sollicitent, on se rencontrera bien sûr et il pourrait y avoir une possibilité..." Hier, en fin d'après-midi, le Telegraph allait plus loin en annonçant carrément "AVB" tout proche de l'OM. La maison bleue et blanche peut-elle se permettre une telle arrivée ? Lorsque Vincent Labrune l'avait contacté, voilà un peu plus de cinq ans, avant d'opter pour Marcelo Bielsa, ses prétentions financières étaient totalement démesurées. Ont-elles baissé depuis, alors qu'il est passé par la Russie et la Chine ? La réponse est dans la question... D'autant que de source portugaise, il se murmure que l'OM serait davantage un plan B pour lui au cas où des pistes allemandes ne se concrétiseraient pas. Heinze en stand-by Le nom de l'ancien Olympien Gabriel Heinze (2009-11) circule également, même si, comme indiqué jeudi dans nos colonnes, les signaux renvoyés depuis La Commanderie ne semblaient pas virer au vert ces derniers jours. Le technicien argentin de 41 ans est actuellement en pleine réflexion. En fin de contrat au Velez Sarsfield, où il officie depuis 2017, il n'a pas donné de réponse à ses dirigeants concernant une éventuelle prolongation de contrat. Or, son club a besoin d'être fixé le plus rapidement possible, et au plus tard ce week-end, pour préparer l'avenir, avec ou sans lui. Un indice favorable à l'OM ? "On sait tous que son souhait est d'aller entraîner un jour en Europe", nous confiait hier une source interne au club basé à Buenos Aires. Dans son cercle proche, en revanche, on se refusait à tout commentaire. La porte n'en restait pas moins ouverte et la balle dans le camp des décideurs marseillais. Passeront-ils à l'action ? Rien n'est moins sûr. Si les supporters du Vélodrome ont conservé une excellente image du joueur, champion de France 2010, parti en mai 2011 en faisant cadeau de sa dernière année de contrat, ils connaissent un peu moins l'entraîneur et ses méthodes. "Il veut ressembler à Bielsa, il est de cette école, il transmet un peu ça, explique son compatriote et ex-Olympien Renato Civelli, qui a affronté le Velez Sarsfield avec Banfield. Son équipe joue très bien, avec trois ou quatre bons éléments offensifs, et ce club a toujours eu un très bon centre de formation. Il évolue souvent avec des jeunes. Ils mettent beaucoup d'intensité, notamment pour récupérer le ballon. Ils cherchent la possession, veulent ressortir par derrière. Heinze peut donc très bien s'adapter aux championnats européens, même davantage que Gallardo." Après avoir été à deux doigts d'intégrer le staff d'"El Loco" à l'OM en 2014 (il venait tout juste de raccrocher les crampons et avait préféré décliner), "Gabi" s'apprête-t-il à écrire le deuxième volet de son histoire olympienne ? "C'est un technicien méticuleux, soucieux des détails, qui travaille beaucoup tactiquement, notamment sur les mouvements de son équipe", glisse-t-on au sein de son écurie. Cela ne veut évidemment pas dire qu'il sera sur le banc marseillais à la reprise. Les prochains jours seront en tout cas animés en coulisses. À suivre. Par Alexandre Jacquin |
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