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.Article de om.net

du 04 octobre 2018

 

Les Olympiens ont mené au score avant de céder dans le dernier quart d'heure face à Limassol et de concéder le match nul 2-2. La défaite de la Lazio (4-1) face à Francfort permet néanmoins à l'OM de rester en course pour la qualification.

L'OM reste dans la course

Même si le dénouement du match a été cruel, l'Olympique de Marseille peut toujours se qualifier pour les 16es de finale. Dans l'autre match du groupe, Francfort s'est largement imposé face à la Lazio (4-1). Les Allemands prennent seuls la tête du groupe avec 6 points, suivis par la Lazio (3 points) puis l'OM et Limassol (1 point). La double confrontation à venir face à la Lazio (25 octobre et 8 novembre) sera décisive pour la suite du rêve européen des Olympiens.

Cruel

Après une première mi-temps difficile, l'Olympique de Marseille est revenu dans de meilleures dispositions au retour des vestiaires. Jusqu'au dernier quart d'heure, l'OM avait la main sur le match grâce aux deux buts de Payet et Luiz Gustavo. Mais les Olympiens ont ensuite concédé un premier but sur une jolie frappe de Markovic, avant d'encaisser un deuxième but en tout fin de match. Au vue de la physionomie du match, l'OM méritait sans doute plus dans cette rencontre.

Un but splendide de Payet

Dans un match fermé, où l'Olympique de Marseille n'a pas disputé une grande première mi-temps, le salut est venu de Dimitri Payet. Le capitaine olympien a pris ses responsabilités dès le retour des vestiaires pour permettre à l'OM d'ouvrir le score. C'est un but qui rappelle le printemps européen de la saison dernière, quand le numéro 10 olympien avait inscrit un cinquième but splendide de l'extérieur du pied. Cette fois, Payet a enchainé une accélération, un petit pont et une frappe de l'intérieur du pied en pleine lucarne (50e). C'est Dimitri Payet qui a ensuite servi Luiz Gustavo sur le deuxième but. En 10 matchs toutes compétitions confondues, notre capitaine a marqué 5 buts et délivré 5 passes décisives.

Luiz Gustavo au milieu et buteur

Pour la première fois depuis la deuxième journée de Ligue 1 à Nîmes, Luiz Gustavo a été titularisé à son poste habituel au milieu de terrain. Le Brésilien a été volontaire. Avec 7 ballons récupérés et 85.7% de duels gagnés, Luiz Gustavo a été solide au milieu de terrain. L'international auriverde s'est même payé le luxe d'un but superbe. Servi par Dimitri Payet, Luiz Gustavo a décoché une frappe tendue du gauche qui a terminé dans le petit filet (67e) de Vale.

Se tourner vers Caen

Après ce match nul, le prochain match des Olympiens se tiendra à l'Orange Vélodrome où l'équipe de Rudi Garcia est invaincu depuis le début de la saison (3 victoires et 1 nul).

 

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Article de La Provence

du 05 octobre 2018

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Encore trop courts

Après avoir mené 2-0 sans briller et envisagé une victoire bienvenue, l'OM a concédé le nul à la fin, ce qui compromet encore plus sa qualification

Tous les matches valent leur pesant de points, mais aujourd'hui, la situation du groupe, après le net succès de l'Eintracht de Francfort sur la Lazio, rend la double confrontation de l'OM avec le club romain capitale pour la qualification. Surtout si les Allemands, si bien partis, ne se laissent pas embrouiller par Limassol.

L'OM n'y est pas parvenu : l'emporter à Chypre, rentrer avec trois points qui auraient fait du bien à la fois au classement en Ligue Europa et au moral. On pouvait espérer un succès net au départ et surtout à 2-0, avec le but du 3-0 refusé à Radonjic pour un hors-jeu idiot, mais l'équipe olympienne n'a pas su s'éviter un dernier quart d'heure passé à défendre devant sa surface après la réduction de l'écart par Markovic d'une frappe dans la lucarne. Et ce qui devait arriver est arrivé : le but de l'égalisation, qui change beaucoup de choses et transforme un succès bienvenu en nul plein de doutes.

Les regrets avaient commencé à poindre dès la première période où l'OM ne s'était procuré que deux occasions. À Nicosie, on a beau nous dire qu'il n'y a plus de petites équipes, c'est trop peu. Trop peu mais cela aurait pu être suffisant pour prendre la direction de la rencontre que les Chypriotes ont pu alors agrémenter de quelques offensives dangereuses là où ils auraient dû être vite assommés. La volée de Luiz Gustavo, qui rebondit au sol, sur un corner, a certes été déviée par un réflexe de Bruno Vale sur sa ligne, mais la reprise de la tête de Mitroglou, qui s'était intelligemment démarqué au deuxième poteau et que Maxime Lopez avait trouvé d'un centre tendu aurait dû faire mouche et pas passer à côté. Au bout de deux minutes de jeu, l'OM aurait ainsi mené au score et sereinement mené les débats.

Le réveil de Limassol

En guise de quoi, la première période a peu à peu perdu de son intensité, en dépit de la grande activité de Lopez, offrant notamment un beau ballon dans la course de Radonjic, qui hésita trop à frapper du droit et fut contré. Il est vrai que le Serbe se plaçait toujours en fonction des déplacements de Payet et qu'on ne le sent pas encore libéré. Un sprint côté gauche, ponctué d'un corner a peut-être été le déclic peu après. Mais avant d'en avoir confirmation, il a fallu subir le réveil de Limassol.

L'OM peut donc dire un grand merci à Yohann Pelé auteur d'une envolée salvatrice sur un coup de tête de Zelaya, qui aura permis de ne pas être mené à la pause et de mener le match ensuite.

Avec l'entrée de Sarr la place de Sakai, touché sur un vilain tacle de Joao Pedro et surtout de Germain à la place de Mitroglou, l'OM a repris un peu plus d'initiative, récupéré le ballon plus haut. C'est ainsi que Strootman a permis à Radonjic d'effectuer ses premiers gestes utiles en servant Payet, auteur d'un solo éblouissant, ponctué d'un grand pont et d'un but. Avec le deuxième but signé Luiz Gustavo, son seul moment de gloire dans le match, l'OM aurait dû se montrer assez solide pour conserver cet avantage.

Là est le gros problème : ne pas avoir su maîtriser des Chypriotes, qui, certes n'avaient perdu que 2-1 à Rome, mais ne sont quand même pas des foudres de guerre. L'OM a reculé, laissé l'initiative à l'Apollon au lieu de mettre le pied sur le ballon et de donner un faux rythme au match. Mais même à 2-1, ils auraient dû être capables de gagner. Manque de maîtrise, pas suffisamment de coeur pour se dépouiller en défendant. Et à l'arrivée, une obligation : battre la Lazio. Mais ça ne suffirait peut-être même pas.

Auteur : Mario Albano

 

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Analyse de Rudi Garcia : "On a tout gâché"

L'entraîneur olympien n'a pas mâché ses mots après le match nul décevant de ses troupes face à l'Apollon jeudi soir (2-2)

Êtes-vous en colère ?

Rudi Garcia : Il y a de quoi, non ? Lorsqu'on mène 2-0, qu'on a des balles de 3-0, une situation de 3-1, et qu'on se voit rejoindre, c'est qu'il y a effectivement des choses qui ne vont pas, toujours sur l'animation offensive. On a fait trente bonnes premières minutes, puis on s'est fait bouger les quinze suivantes... On a fait au moins une très bonne entame de deuxième, on a su mener 2-0. Le match aurait alors dû être terminé. On ne devait pas les remettre en jeu et être beaucoup plus agressifs, dans le bon sens du terme, pour ne pas les laisser frapper au but ou finir les actions, comme ça a été le cas, notamment sur l'égalisation...

Dans ce genre de situation, que dites-vous après le match dans le vestiaire ?

Rudi Garcia : (Sec) Ça ne regarde que moi et le vestiaire.

Il y a quand même eu du positif, vous meniez 2-0, vous aviez une balle de 3-0. Cela peut vous aider à relever la tête avant le match de dimanche (face à Caen au Vélodrome) ?

Rudi Garcia : Il n'y a pas à relever la tête. La tête, il faut la garder haute et se concentrer sur dimanche. Dans moins de 72 heures, nous devons gagner un match, avec quelques joueurs qui ont fini fatigués. Certains enchaînent, donc c'est un peu logique. Malheureusement, Luiz (Gustavo) a demandé à être remplacé, et ça nous a pénalisés quand il est sorti. Mais même sans lui, nous devions faire mieux et tenir le score. On a tout gâché ! C'est un match nul qui équivaut pratiquement à une défaite. En menant 2-0, on ne peut pas se permettre de ne pas rentrer à la maison avec trois points. Nous devons être beaucoup plus solides à l'avenir. Ce n'est pas possible d'encaisser deux buts par match comme nous sommes en train de le faire en ce moment...

Comment qualifiez-vous maintenant la situation de l'OM dans ce groupe ?

Rudi Garcia : Difficile, très difficile. Il va falloir non seulement remporter le prochain match à domicile (face à la Lazio, le 21 octobre), mais aussi aller gagner à l'extérieur. Ce soir (lire hier soir), nous avions l'occasion de le faire. Quand on a une occasion, il ne faut pas la louper... C'est vraiment une mauvaise opération comptable.

 

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A huit clos ou presque

Le stade GSP de Nicosie a été déserté par les supporters de Limassol. Quelle tristesse !

Rudi Garcia s'est montré étonné, mercredi soir, lorsqu'un des suiveurs de l'OM, arrivé quelques heures plus tôt à Nicosie, l'a interrogé sur la faible affluence prévue au stade GSP. Faible. Le mot est... faible. La vieille enceinte chypriote, sortie de terre à la fin des années 90, était quasiment vide hier soir. Inutile de préciser que les quelque 250 supporters olympiens ayant effectué le long voyage ont pu se faire entendre sans le moindre souci. Au moment de pénétrer sur la pelouse, pour l'échauffement, Kostas Mitroglou et ses acolytes ont donc eu du mal à masquer leur surprise.

À peine 2000 spectateurs

Finalistes de la C3 au mois de mai, les Marseillais, vainqueurs de la coupe aux grandes oreilles en 1993, ont disputé leur premier match européen à l'extérieur cette saison dans un no man's land presque glauque : 2000 spectateurs ont en effet été recensés.

Comment expliquer une telle désaffection ? L'horaire du coup d'envoi n'a, tout d'abord, pas aidé. S'il était 21h, en France, lorsque les partisans de la maison bleue et blanche se sont postés devant leur TV (enfin, pour ceux qui sont abonnés à RMC Sport, nouveau diffuseur des compétitions continentales dans l'Hexagone), il était en revanche 22h sur l'île de Chypre. Pas l'idéal en semaine. D'autant que la rencontre n'avait pas lieu à Limassol, où l'Apollon est basé, mais à Nicosie, à soixante kilomètres du Stadium Tsirio, antre traditionnel de l'adversaire de l'OM. Un fief non homologué par l'UEFA. Ne valait-il pas mieux programmer cette partie à 19h, et donc à 20h heure locale, comme tout un tas d'autres hier ? La réponse est dans la question.

Autre élément non négligeable à prendre en compte : le mouvement de protestation des supporters locaux, qui s'opposent à l'instauration d'un système de carte et de fichage avec photo d'identité. Ceux-là n'étaient donc pas là non plus.

Le CU84 est resté à l'extérieur

Côté olympien, les membres du Commando Ultra 84, venus par leurs propres moyens, sont, eux, restés hors de l'enceinte. Une histoire complexe : ils souhaitaient faire entrer des Chypriotes avec eux (sans la fameuse carte, donc), mais aussi des fidèles de l'AEK Athènes, mais ceux-ci ont été refoulés. Par solidarité, les Marseillais sont finalement restés dehors. Au final, l'ambiance était morose pour un soir de coupe d'Europe. Il serait temps que les instances se penchent sérieusement sur la question et réfléchissent à comment attirer le public, plutôt qu'à le bannir... Après le huis clos total du Vel' contre Francfort (1-2), la bande à Payet a une nouvelle fois évolué face au vide hier. Et dire que les deux virages seront encore fermés (car sanctionnés) lors d'OM-Lazio, le 25 octobre. Bonjour l'angoisse

Auteur : Alexandre Jacquin

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