Article om.net du 21 septembre 2019 |
OM 1-1 Montpellier : l'OM arrache le nul Après de multiples occasions, l'OM a réussi à trouver le chemin des filets grâce à Germain et arrache le nul face à Montpellier. Le onze de départ olympien Pour affronter Montpellier, André Villas-Boas n'a procédé à aucun changement dans son onze de départ. La même équipe qui s'est imposé à Monaco (3-4) a été reconduite dans un schéma, toujours en 4-3-3. Auteur d'un très bon match en Principauté, Valère Germain retrouve le côté droit de l'attaque olympienne. Le milieu de terrain Sanson-Strootman-Lopez ne bouge pas. Tout comme la défense, avec Sarr à droite, Kamara et Gonzalez qui composent la charnière centrale et Amavi occupe le côté gauche. La blessure de Gonzalez Si l'OM s'est procuré de très grosses occasions dans les cinq premières minutes de la rencontre, il a dû, en revanche, faire face à un gros coup dur avec la blessure de d'Alvaro Gonzalez. À la suite d'un contact avec Steve Mandanda, puis d'un dégagement, l'Espagnol a été touché à la jambe droite. Il a tenté de continuer la rencontre mais la gêne était trop importante. Alvaro Gonzalez a cédé sa place à Duje Caleta-Car à la 7e minute. Que d'occasions pour l'OM Un coup franc de Payet dès la première minute, un lob lointain tenté par Sanson, une frappe de Lopez claquée par Rulli ; l'OM s'est créé de nombreuses occasions franches en première période qu'il n'a pas su concrétiser. Malgré une possession largement à leur avantage, les Olympiens ont été surpris par le centre de Mollet et Bouna Sarr a, malencontreusement, poussé le ballon au fond de sa cage. Peu de temps avant, l'OM avait été prévenu : avec l'aide du VAR le but de Delort était refusé. Même chose en seconde période, l'attaquant montpelliérain marqué mais son but était refusé pour une position de hors-jeu. L'OM a vécu une fin match tendue avec l'exclusion de Boubacar Kamara à la suite d'une altercation avec Jordan Ferri (expulsé lui aussi). Dans le temps additionnel, Dimitri Payet a lui aussi écopé d'un carton rouge. Germain égalise pour l'OM Après de multiples tentatives, l'OM était enfin récompensé par l'intermédiaire de Valère Germain. Radonjic, entré en jeu quelques minutes plus tôt, voyait son centre contré, mais Germain était à la réception et permettait à l'OM d'égaliser. Un but franchement mérité pour les Olympiens qui ont passé la majorité de leur temps dans le camp montpelliérain. Valère Germain a inscrit son deuxième but en deux matches consécutifs. L'OM rapidement de retour La 7e journée de Ligue 1 se jouera en semaine. Mardi prochain (24 septembre), l'OM se déplace à Dijon. Avec ce point du match nul, l'OM occupe provisoirement la deuxième place du championnat en attendant la suite de la 6e journée et comptabilise 11 points.
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Article de La Provence du 22 septembre 2019 |
Espoirs douchés |
Incapable de battre Montpellier (1-1), l'OM, malgré son envie et le jeu déployé, rate l'occasion d'être leader. Et perd Kamara, Payet et Alvaro. Dur à encaisser La première place était en vue, à portée de main, même si elle n'avait qu'un côté provisoire. Mais l'OM a laissé filer l'aubaine. Hier après-midi, sous le déluge d'un automne naissant, il a buté sur le mur montpelliérain (1-1) au terme d'une rencontre dominée de la tête et des épaules, pourtant, mais achevée dans la confusion et les cartons. André Villas-Boas ne savait pas par quel bout prendre l'analyse de la prestation de ses hommes, satisfait d'un contenu intéressant d'un côté, mais éberlué par les expulsions successives de Boubacar Kamara puis Dimitri Payet de l'autre, un manque de maîtrise qui pourrait coûter cher. Ajoutez-y la blessure gaguesque d'Alvaro Gonzalez, mis au sol par une sortie hasardeuse de Steve Mandanda, et vous comprendrez pourquoi la migraine guette le technicien olympien alors qu'il reste trois rendez-vous avant la prochaine coupure internationale. Même s'ils ont été mis en difficulté comme jamais depuis les trois coups de la Ligue 1, les Héraultais ont donc coupé l'élan de Payet et ses partenaires, portés par trois succès consécutifs, en même temps qu'ils ont douché leurs espoirs. Les ouailles de Michel Der Zakarian ont appliqué leur plan de jeu à la lettre, se sont battus comme des chiffonniers et ont été à deux doigts du hold-up parfait. Mais l'assistance vidéo, par deux fois, a refusé des buts de Delort pour des positions de hors-jeu pas si évidentes que ça (11, 52), notamment pour le premier. Du jeu malgré les embûches Le ciel était alors plutôt clément avec l'OM, dans un bon jour le reste du temps. Il s'est même offert un déluge d'occasions, notamment grâce à un Payet inspiré ou un Lopez entreprenant. Mais cette fois, il n'a pas pu s'appuyer sur son attaquant qui marche sur l'eau. Dario Benedetto s'est noyé dans l'arrière-garde adverse, face à ces trois centraux. Et quand les Olympiens parvenaient enfin à déchirer ce rideau, Geronimo Rulli se montrait impérial, dégoûtant Lopez (3), Valère Germain (8) ou Benedetto (36). Heureusement, ils ne se sont pas découragés et ont fini par trouver la faille, grâce à Germain (74), déjà buteur à Monaco, à l'aube du dernier quart d'heure. Ce point s'apparente à un moindre mal tant l'OM méritait de l'emporter au vu des efforts fournis et du jeu déployé. "L'OM a effectué un gros pressing, mis beaucoup d'intensité et on n'a jamais vraiment réussi à sortir le ballon proprement", admet le latéral montpelliérain Arnaud Souquet. Même si, il est vrai, l'ensemble marseillais a manqué par trop souvent de spontanéité et de tranchant dans ses offensives, voire même d'imprévisibilité. Il aurait fallu en user davantage pour fissurer ce bloc. Villas-Boas continue de façonner son escouade, d'infuser ses idées de possession de balle à ses troupes. Le chemin est encore long, d'autant que les embûches se multiplient, avec les absences annoncées de Kamara, Payet et Alvaro qui viennent se greffer à celle de Florian Thauvin. Mais les signaux renvoyés et notamment ceux d'hier se révèlent plutôt positifs. L'OM reste sur les cimes de l'élite, malgré ce coup d'arrêt qui confirme, aussi, les difficultés olympiennes à empocher des points au Vélodrome, avec seulement quatre unités collectées sur neuf possibles. Mais peut-être que la saison dernière, cette rencontre aurait basculé en faveur de Montpellier, avec une VAR pas si clémente. Parfois, il faut savoir se satisfaire de peu. Surtout pour cet OM qui sait que rien ne sera facile, cette saison. Par Fabrice Lamperti |
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Des rouges qui tachent L'arbitre a expulsé 3 joueurs dans le temps additionnel, dont Boubacar Kamara et Dimitri Payet Avec un effectif riquiqui, raccourci et rajeuni, l'OM n'avait clairement pas besoin de perdre deux titulaires sur expulsion (en plus d'un troisième sur blessure) hier contre Montpellier. C'est pourtant ce qui s'est produit sur la pelouse du Vélodrome dans le temps additionnel de la partie après deux décisions d'Amaury Delerue, l'officiel du match. Boubacar Kamara a été le premier Olympien expulsé (90+2) pour une charge sur Jordan Ferri, sous les yeux de l'arbitre, alors que le Montpelliérain (qui venait de gifler Radonjic) et Duje Caleta Car se prenaient la tête. Dimitri Payet n'a pas tardé pour imiter le défenseur ; après avoir crocheté Hilton, l'ex-capitaine a écopé d'un carton jaune pour la faute, puis d'un rouge pour avoir laissé échapper quelques insultes contre l'homme en noir (90+3). "Je ne sais pas qui a perdu la tête, j'ai un peu des doutes, s'étonnait André Villas-Boas après le coup de sifflet final, oubliant qu'il était dans une colère noire auprès du quatrième arbitre à ce moment-là... Je pense que Dim' a dit un truc à l'arbitre, qui a été très incisif avec le rouge. Pour Kamara, c'est inacceptable. On va faire un recours à la Ligue pour annuler le carton. "Bouba" me dit qu'il ne fait rien, qu'il a essayé de séparer les joueurs. Cette fin de match a été incroyable, on ne mérite pas de finir comme ça. Je ne sais pas ce qui s'est passé. L'arbitre perd la tête et commence à donner un rouge. Je ne veux pas entrer dans cette histoire. Je viens d'arriver en France, je dois me contrôler. Ce n'est pas la première fois que ces choses-là se passent à Marseille avec cet arbitre", a conclu le technicien portugais, à deux doigts de se réfugier derrière la théorie du complot. Il faisait peut-être allusion à l'interruption du match entre l'OM et le Losc, en janvier dernier (après un jet de pétard sur la pelouse), une décision prise à l'époque par Delerue. Et après ? "À vous de me dire si c'est juste...", évacuait Kevin Strootman en quittant le Vélodrome. Le Néerlandais était sur le banc à ce moment-là, tout comme Morgan Sanson : "C'est un peu dommage de finir comme ça sachant que ces bêtises nous ont fait perdre du temps alors qu'on avait égalisé. Mais deux cartons rouges, ça fait mal. Je ne sais pas si c'est justifié. Après la claque de Jordan Ferri, l'arbitre aurait dû sortir le rouge tout de suite et séparer tout le monde plutôt que d'attendre et de voir ce qui se passe", considérait l'ex-Montpelliérain. "Il y avait de la tension, mais l'arbitre aurait pu seulement mettre jaune à Ferri et Kamara. Malheureusement, il a décidé de les exclure et ça n'a fait qu'amplifier la tension", estimait de son côté Valentin Rongier, déçu de perdre "deux joueurs importants" et de devoir "faire sans eux" à Dijon, mardi. Déjà privé de Florian Thauvin au moins jusqu'à la trêve, l'OM doit aussi se passer d'Alvaro pour une durée comprise entre quatre et cinq semaines (lire par ailleurs) en plus des deux expulsés. Deux éléments qui ont filé sans piper mot hier et qui manqueront le déplacement en Bourgogne, au moins. Car si le minot marseillais - déjà suspendu pour cette rencontre après avoir récolté trois cartons jaunes en moins de dix matches - a pour lui l'excuse de la jeunesse et que l'OM a effectivement fait appel du carton rouge qui lui a été infligé, l'expérience du Réunionnais pourrait lui coûter bien plus qu'un match de suspension... La commission de discipline pourrait en effet alourdir la sanction. Ça ne ferait pas les affaires de l'OM, ni celles d'André Villas-Boas. Par Jean-Claude Leblois (avec F.L.) |
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